Musique et argent : la réponse en un graphique

leking dit:Tes grandes phrases au sujet de quelqu'un avec qui t'as échangé trois mots sur le forum de tric-trac ça le fait pas.
je t'en foutrais moi de la survie du plus apte...


Je reconnais la violence de mes propos. J'en suis désolé et je m'en excuse.

J'éditerai donc les messages ci-dessus pour en retirer les diverses mesquineries, piques et méchancetés.

Par contre, je maintiens (et me casser la gueule n'y changerait rien) :
- que la technologie de la musique numérique existe (idem pour les flux RSS/presse et divx/films). Il est _impossible_ de lui faire cesser d'exister
- que l'économie s'est déjà adaptée de diverses manières à son existence (DVD avec bonus, augmentation du nombre de concerts, ...) mais aussi iTunes, Deezer, baladeurs mp3, etc.
- qu'une information est un bien non-transitif rendant la notion même d'économie inapplicable sur lui (sauf par moyens artificiels rapidement rendus obsolètes)
- que la criminalisation de la population générale est absurde, surtout pour un méfait aussi peu grave (comparativement à un meurtre)
- que l'histoire des "risques" pris par un label est un gros mythe pour se faire plein de sucre sur le dos des artistes (les risques, ça se calcule, ça se provisionne, ça se "businessmodel"-ise, etc.)
- que des artistes se sont déjà adaptés eux aussi, et y ont même gagné de l'argent
- que la civilisation, comme toujours, trouvera sa voie sans aucun souci majeur (y'aura des effets de bord, mais ils s'apaiseront avec le temps)
- que les exemples historiques équivalents sont nombreux (email vs Poste, par exemple)
- que c'est la base même d'une civilisation que de mettre la culture à disposition de tous, avec la diffusion la plus large possible (bibliothèques, radio, etc)
- que vouloir aller à l'encontre de cette évolution, c'est vouloir bloquer le tonneau des Danaïdes : impossible
- Edit : que les problèmes auxquels on fait face aujourd'hui sur ces histoires de biens non-transitif ne sont qu'un premier pas par rapport à ce que peut nous réserver, sur les mêmes problématiques, la science fiction (imprimantes à matière, matriochka brains, ...)

greuh, qui vient d'un milieu "moyen+" mais tourné vers le partage
PS : comme quoi, ça fait du bien de prendre le métro, de revenir avec une tête reposée des emmerdements du travail (suis sorti tôt, d'ailleurs, la vache) et de faire un mea culpa.

y’a pas de souci.
je suis d’accord avec à peu près tout ce que tu dis.
à part (quand même !) :
-Les risques pris par les labels c’est pas du vent.
Le truc c’est qu’il faut faire des nuances…
si c’est un label d’universal, Barclay admettons, histoire de prendre un bon gros exemple qui tache, qui se prend une méga gamelle sur un projet merdique (ou pas mais si c’est barclay y’a des chances) sur lequel ils ont mis plein de thunes ben c’est pas forcément la mort, ils ont de la marge parce qu’ils ont des trucs énormes qui leur permettent d’absorber, ils changent de DA dans le pire des cas et l’affaire est dans le sac.
Mais si c’est, atmosphériques ou tôt ou tard, deux labels dont je suis loin d’aimer tous les artistes mais pour lesquels j’ai un peu de respect et que je connais bien, dans la catégorie moyens/gros indés, qui se prend 100 000€ dans les dents (je serai incapable de dire ou se situe exactement le point de non retour pour eux mais 100k me paraît pas mal, c’est p’t’être plus) si ils enchaînent pas sur un énorme truc, ils plient… et eux leurs artistes ils les KIFFENT, je t’assure.
Je parle même pas des touts petits indés qui doivent encore plus bouffer de la merde.
-les artistes se sont adaptés :
Je crois que la plupart sont dég mais bien obligés de faire avec.
Ceux qui s’adaptent le mieux, à mon avis, sont ceux qui continuent à bénéficier des soutiens classiques ou ceux qui étaient déjà tellement connus que le monde pourrait s’effondrer que ça changerait rien.
Sinon oui je suis d’accord avec toi mais tu me parles d’un problème civilisationnel à long terme là où moi je te parle du quotidien de mecs qui en chient en ce moment.
il est trop long ce message

leking dit:y'a pas de souci.
je suis d'accord avec à peu près tout ce que tu dis.
à part (quand même !) :
-Les risques pris par les labels c'est pas du vent.
Le truc c'est qu'il faut faire des nuances...
si c'est un label d'universal, Barclay admettons, histoire de prendre un bon gros exemple qui tache, qui se prend une méga gamelle sur un projet merdique (ou pas mais si c'est barclay y'a des chances) sur lequel ils ont mis plein de thunes ben c'est pas forcément la mort, ils ont de la marge parce qu'ils ont des trucs énormes qui leur permettent d'absorber, ils changent de DA dans le pire des cas et l'affaire est dans le sac.

On est d'accord.
Mais si c'est, atmosphériques ou tôt ou tard, deux labels dont je suis loin d'aimer tous les artistes mais pour lesquels j'ai un peu de respect et que je connais bien, dans la catégorie moyens/gros indés, qui se prend 100 000€ dans les dents (je serai incapable de dire ou se situe exactement le point de non retour pour eux mais 100k me paraît pas mal, c'est p't'être plus) si ils enchaînent pas sur un énorme truc, ils plient... et eux leurs artistes ils les KIFFENT, je t'assure.

Je ne doute pas qu'ils les kiffent, mais par contre il faudrait réévaluer le business-model. Prise de risque trop importante. Dans le monde de l'entreprise, la mort est souvent financière et ce que tu dis en est l'exemple type : risque mal évalué et trop grand par rapport aux ressources. C'est bien et vachement courageux, ce qu'ils font, j'en doute pas. Mais c'est aussi marcher sur une corde raide à l'aveuglette...
Il doit y avoir probablement moyen d'équilibrer le risque (provisionner pour une part, en prendre moins d'autre part). Oui, ça revient à réduire un peu ses ambitions, mais ça évite de mourir suite à un coup de pas d'bol. (Bon, je dis ça, je suppose qu'ils y ont déjà pensé et sont au courant).
Pour le coup, là le net et autre n'y est pour rien, et ça me fait vraiment mal au cul de réduire la vie d'une entreprise à une vision comptable, mais c'est un peu de la déformation professionnelle...
Je parle même pas des touts petits indés qui doivent encore plus bouffer de la merde.

La vie a toujours été dure pour eux, je dirais... C'est pas cool, mais c'est un fait.
-les artistes se sont adaptés :
Je crois que la plupart sont dég mais bien obligés de faire avec.
Ceux qui s'adaptent le mieux, à mon avis, sont ceux qui continuent à bénéficier des soutiens classiques ou ceux qui étaient déjà tellement connus que le monde pourrait s'effondrer que ça changerait rien.

Pour les seconds, tout à fait. Pour les premiers, c'est probable aussi. Mais je pense que chercher de nouvelles voies commerciales, de nouvelles façons de penser le rapport à l'enregistrement, au produit et à sa diffusion peut être intéressant. Le marketing viral (tout le trip autour de l'affaire Year Zero de NIN) ne coûte pas forcément cher à faire, mais il doit être longuement pensé et conçu. Le rançonnage, le "tu as mieux si tu paie" (bonus et autres), tous ces trucs sont des pistes à explorer pour envisager de nouvelles solutions qui n'ont même pas encore été envisagées (j'en ai pas à donner, vu que je ne suis pas de la partie).
EN gros, mon point principal : si on ne cherche pas, on ne trouve pas. Je suis pas la personne qui pourra donner une solution, mais je suis sûr que des mecs malins trouveront tout un tas de solutions (qui sera probablement un mix de tout ce qui précède avec des idées totalement nouvelles qu'on aurait jamais pensées...
Sinon oui je suis d'accord avec toi mais tu me parles d'un problème civilisationnel à long terme là où moi je te parle du quotidien de mecs qui en chient en ce moment.

Malheureusement, les changements long terme ont toujours un coût pendant les périodes de transition et c'est là où proposer des alternatives est important, mais des alternatives qui ne reviennent pas à repeindre le Titanic ou à tenter de ralentir une mécanique qui s'accomplira de toutes manières.
De mon point de vue, je sais pas si c'est faisable, je connais pas assez (je ne suis qu'un auditeur, après tout) mais les points qui me paraissent actuels :
- l'éternel problème de notoriété (spammer avec un mp3 pourrait être une solution, mais chercher coté "viral" ? )
- merchandising (bonus, tshirts, gadgets payants) : "si tu paies, tu as mieux"
- concerts, concerts, concerts (tournées plus vastes, plus de salles, pis ça ferait revivre toutes les petites salles) : la vraie plus-value de l'artiste, elle est là. Le truc qui n'est pas numérique, qui est rare.
il est trop long ce message

Un message n'est jamais trop long s'il est intéressant.

greuh
greuh dit:
Je ne doute pas qu'ils les kiffent, mais par contre il faudrait réévaluer le business-model. Prise de risque trop importante. Dans le monde de l'entreprise, la mort est souvent financière et ce que tu dis en est l'exemple type : risque mal évalué et trop grand par rapport aux ressources. C'est bien et vachement courageux, ce qu'ils font, j'en doute pas. Mais c'est aussi marcher sur une corde raide à l'aveuglette...
Il doit y avoir probablement moyen d'équilibrer le risque (provisionner pour une part, en prendre moins d'autre part). Oui, ça revient à réduire un peu ses ambitions, mais ça évite de mourir suite à un coup de pas d'bol. (Bon, je dis ça, je suppose qu'ils y ont déjà pensé et sont au courant).


Punaise, c'est pas très rock'n'roll, ce raisonnement! :P

Soit dit en passant, j'espère qu'il y a des petits labels indépendant qui ne raisonnent pas comme toi, Greuh. Parce que si on élimine tout ce qui est trop risqué (financièrement parlant), je pense qu'on élimine pas mal de trucs non pas parce qu'ils sont mauvais, mais parce qu'ils sont trop "à la marge"... Et ça serait vraiment dommage.
Boulicomtois dit:Soit dit en passant, j'espère qu'il y a des petits labels indépendant qui ne raisonnent pas comme toi, Greuh. Parce que si on élimine tout ce qui est trop risqué (financièrement parlant), je pense qu'on élimine pas mal de trucs non pas parce qu'ils sont mauvais, mais parce qu'ils sont trop "à la marge"... Et ça serait vraiment dommage.


Y'a une marge entre "maîtriser le risque" et "éliminer".

Mettre des moyens à hauteur du risque pris, par exemple : on aime le groupe mais il est à la marge ? On fait plus petit, plus confidentiel, afin de le faire connaître en douceur sans prendre trop de risque...

Et je subodore que c'est déjà ce qu'ils font.
greuh
greuh dit:Messages aux labels : adaptez-vous ou crevez.

Par curiosité, si tu étais un label, tu ferais quoi ? Comment tu t'adapterais ?

Il a pondu pas mal de messages pour l’expliquer il me semble.

adinx dit:
greuh dit:Messages aux labels : adaptez-vous ou crevez.

Par curiosité, si tu étais un label, tu ferais quoi ? Comment tu t'adapterais ?


De la vente en ligne déjà :
- Produits dérivés (goodies, tee shirts...)
- CD, vinyls, MP3 dans des éditions normales et confidentielles

De l'accès à du contenu inédit si tu es client du label (des morceaux en exclu, des albums écoutables en streaming avant leur sortie en magasin comme pour le dernier album de Muse)

Des places garanties sur certains concerts ou des tarifs préférentiels

Du co-branding avec d'autre labels ou marques/artistes (Apple fait ça très bien dans ses pubs iPhone !)

Du teasing gratuit sur les albums à venir (ex d'emailing : Vous avez tous les albums de X, voici 2-3 MP3 du nouveau groupe Y qu'on vient de signer ! N'hésitez pas à poster votre avis ici. Prochainement retrouvez le clip sur Youtube et Dailymotion ! Et ils seront en showcase privé à la Fnac le dd/mm/aaaa, n'hésitez pas à vous inscrire à notre site pour recevoir vos invitations -Bref tu gères ça en multicanal-)


Et je suis certain qu'avec un petit brainstorming on pourrait trouver des idées géniales ^^

(snip, les deux précédents ont bien répondu)

Mirmo dit:
leking dit:
greuh dit:
Mirmo dit:... Mais je sais que je n'ai jamais autant acheté de CD que depuis que le streaming existe !!!
MySpace et Deezer en ce qui me concerne !

Pareil.
Quant à "elle est où l'émergence des petits" : c'est pas parce que leking n'en as pas entendu parler que ça n'existe pas... Mindless Self Indulgence, APVR, Dresden Dolls, ...
greuh

Je connais pas les groupes dont tu parles, effectivement...
Mais si c'est des groupes américains/anglais je pense que c'est très naïf de les prendre pour exemple parce que le marché n'est pas comparable du tout.
Un groupe qui se démerdait bien en france, qui vivotait mais qui marchouillait un petit peu c''était 10/20 mille albums à partir de 50 000 c'était un très bon résultat et au delà de 100 000 c'était la fête et tout le monde te connaissait, à la louche, hein...
Le moindre groupe américain il peut espérer faire, allez, entre 5/10 fois plus direct, ce qui veut dire, que le petit groupe américain a les mêmes moyens, en grossissant un pue le trait, que le gros groupe français, sans parler, j'imagine, de leurs infrastructures, des possibilités que les petits groupes ont de jouer, de leur culture beaucoup plus rock, etc...pour l'anecdote, l'autre jour je suis tombé sur une vidéo de "the mars volta" qui passait dans une émission hyper populaire aux usa, je me souviens pas laquelle mais genre une qui passe à 20h/21h et là tu vois bien qu'on est pas dans le même délire en france...
Bref, évidemment des projets y'en a plein, des groupes qui tireront leurs billes du jeu y'en aura toujours, mais je pense que c'est juste encore plus dur qu'avant, parce que de la thune y'en a plus des masses, que le risque n'est pas du tout à l'ordre du jour, et que la politique ça devient "voyons voir ce qui va émerger de ce tas de merde et misons là dessus"...pour l'instant, de mon point de vue, ce qui sort de tout ça, en france dans un milieu que je connais un peu, c'est pas bon.
Pour prendre l'exemple du seul groupe qui m'a vraiment skotshé ces dernières années (radiohead en l'occurence), je pense que si y'a pas de label pour miser sur leur premier album, somme toute assez médiocre, ben y'a jamais de "ok computer" et encore moins de "kidA" et tous les albums de ouf qu'ils ont pondus derrière...
Permettez-moi de vous dire que les exemples que vous donnez sont hors sujet, kamelot, c'était déjà un ENORME succès bien avant que tu le découvres sur le net !
LK

Ouep en France on n'a pas la culture rock c'est vrai !
Bon à part ça n'importe quel blaireau peut chanter du Téléphone, les Rita, scander du Noir Désir ou gueuler sur Antisocial de Trust ou se prendre pour Saez...
Sinon pour des exemples français :
The Do
Cocoon
Air
Pony Pony Run Run
Aaron
...


D'un autre coté, depuis sepultura sur nulle par ailleurs...La preuve par 10, ya encore un scandale hellfest et j'ai du entendre à peine 3 secondes de growling sur 10 minutes d'infos traitant du sujet.

Le rock, je suis désolé, mais à partir du moment ou une musique est reprise à la nouvelle star ; je pense pas qu'on puisse encore la considérer comme porteuse d'un message.
Et puis si en france ya une culture rock, elle a juste 20 ans de décalage.
greuh dit:
La scène alternative a existé de tout temps et les mecs arrivent à en vivre. Le label leur permet une diffusion plus large et encore plus de sous, mais ils se font aussi proportionnellement niquer (cf chiffres tout en haut : le % du label est supérieur à celui de l'artiste sur le prix du disque !!).

Franchement, plein de groupes actuels ont connu un énorme succès GRACE au téléchargement illégal et au mp3 : Rammstein et Finntroll et pas mal de gros groupes métalleux. Comment aujourd'hui les DJ et radios découvrent ils des groupes ? En fonction du nombre d'écoutes sur Deezer et autres sites de streaming, tiens.


Attend, rammstein et finntroll c'est de la très grosse prod. Et c'est des groupes qui fonctionnaient très bien commercialement avant l'essor du mp3

Ensuite rammstein c'est une formation qui a plus de 20 ans...Après, oui, le virage de rammstein en musique pour lycéen et nanas vient probablement de la culture mp3.

Après t'as peut etre découvert des groupes grace au mp3, peut etre qu'ils font plus de beurres, mais le succès critique ils l'avaient déjà.

http://www.journaldugeek.com/2010/04/16 … gallagher/

spleen dit: ya encore un scandale hellfest et j'ai du entendre à peine 3 secondes de growling sur 10 minutes d'infos traitant du sujet.


je comprends pas du tout ce que tu veux dire.
??
greuh dit:http://www.journaldugeek.com/2010/04/16/le-piratage-pas-un-soucis-pour-liam-gallagher/


Il a pas tort, même si j'ai tendance à le trouver con comme un balai en général ce Gallagher, son frangin est p't'être un peu moins con d'ailleurs...
En même temps, c'est ce que je dis depuis le début, le préjudice, même si personne n'arrive à s'entendre sur le véritable impact du piratage, il est clairement pas fatal pour les gros.
Et, lui, bon il s'en cache pas c'est déjà ça, mais rien qu'avec leur titre "wonderworld", il a de quoi sustenter 5 générations d'abrutis de Gallagher.
:)
Après t'as peut etre découvert des groupes grace au mp3, peut etre qu'ils font plus de beurres, mais le succès critique ils l'avaient déjà.


Oui.
Mais depuis le début du topic on parle de pognon il me semble.(cf le graph du début)
viking dit:
Après t'as peut etre découvert des groupes grace au mp3, peut etre qu'ils font plus de beurres, mais le succès critique ils l'avaient déjà.

Oui.
Mais depuis le début du topic on parle de pognon il me semble.(cf le graph du début)


Oui mais en même temps, fric et metal, c'est pas forcement la bonne équation.
Car justement la prod en metal est très particulière, beaucoup de label sont des petites prod fait par les groupes eux même ou des mecs dans le circuit musical metal.

Et citer rammstein comme groupe témoin des bénéfices du mp3 : j'ai envis de dire qu'ils sont passés de 5 à 6 maisons de campagne... :lol:


edit :
Après, ce que je dis pour le metal (parce que l'exemple de greuh), c'est valable pour la tech, le rap, et toutes les musiques de niche.
Tout ces genres ont "historiquement" leur propres réseaux de prod/distribution, avec des studio conçut pour eux etc.
Pour un métaleux le mp3, tout comme le rappeur ou le techeux, franchement il s'en bat l'oeil puisqu'il préfère consommer du vinyl auprès de label indé ; et que l'aspect recherche de groupe UG est un de ses plaisirs.
Mais c'est sur que pour la variété le mp3 c'est révolutionnaire.

edit 2 :
Les labels de metal utilise justement les méthodes citées par mirmo depuis une bonne dizaine d'année.
leking dit:
greuh dit:http://www.journaldugeek.com/2010/04/16/le-piratage-pas-un-soucis-pour-liam-gallagher/

Il a pas tort, même si j'ai tendance à le trouver con comme un balai en général ce Gallagher, son frangin est p't'être un peu moins con d'ailleurs...
En même temps, c'est ce que je dis depuis le début, le préjudice, même si personne n'arrive à s'entendre sur le véritable impact du piratage, il est clairement pas fatal pour les gros.
Et, lui, bon il s'en cache pas c'est déjà ça, mais rien qu'avec leur titre "wonderworld", il a de quoi sustenter 5 générations d'abrutis de Gallagher.
:)


+1

A l'opposé dans le même genre, celui qui m'a déçu, c'est Bono...

Bono, c'est juste un gros poseur de mes couilles.
greuh



Moi, je serais triste que l’on pénalise encore plus le téléchargement illégal et " l’écoute directe sur internet" car j’achèterais beaucoup beaucoup moins de cd et j’irais voir beaucoup moins d’artiste en concert…
Et je ne pense pas être le seul dans ce cas.

J’aime beaucoup Doctorow et sa dernière colonne dans le Guardian résume le tout :
http://bit.ly/95AyzB

greuh



http://torrentfreak.com/is-piracy-reall … no-100418/

greuh
Edit : notez que la valeur monétaire des différentes unités n’est pas la même. Ce graphe ne souligne que le fait que les gens usent réellement des plateformes légales.