Moi ça me va… en rajoutant que s’il n’était pas public, il risquerait moins d’être blessant…
mince je savais pas… pour le coup je mérite un 0/20 en repérage de troll!
Etre élève ou être parent et avoir fait 10 ans de bahut en tant qu’elève ne donne pas forcement les compétences pour juger des choix pédagogiques de l’enseignant: j’ai vu des centaines de films et pourtant je n’ai pas les compétences pour être réalisateur, ni critique cinématographique. En revanche je sais juste si le film est une daube ou pas, et comme j’expliquais dans l’autre message, la sanction est immédiate dans les 2 cas: je me barre du ciné et pour les cours, on a le bordel.
Je me souviens de longue conversation avec ma mère (qui est prof) à ce sujet quand j’étais au lycée…
Je lui disais que j’aurais trouvé normal de noter les profs pour plein de raison que je trouvais pertinente à l’époque.
Aujourd’hui je n’arrive plus vraiment à motiver un argumentaire pour la notation des profs par les élèves sans envisager toutes les dérives que cela pourrait entrainer…
A mon avis, les profs qui ont le moins besoin d’être noté par leurs élèves sont ceux qui déjà se remettent en question, interrogent leurs élèves, prennent du recul sur leur enseignement… On pourrait les noter, mais pourquoi faire puisqu’ils essayent déjà de s’améliorer ?
Ceux qui sont un peu trop bornés, sur d’eux-même et qui auraient le plus besoin d’être un peu secoué/noté sont ceux qui sont bien incapable d’accepter de telle note…
Alors un site comme celui là, à par faire rire certains élèves (j’ai une de mes anciennes profs qui est notées et apparemment elle a pas changé), et permettre à d’autres de se faire plaisir, je ne pense pas que cela va révolutionner l’éducation, ni les méthodes de travail…
Assez d’accord avec XXVII, aucune chance que quelqu’un de borné évolue face à une note.
Cookie :
tout à fait d’accord avec toi sur l’évaluation des profs par les inspecteurs, ce n’est certainement pas optimal : visite une fois tous les 4 ans au mieux, une note donnée sur une heure de cours observée… J’ai vu des inspecteurs “dévorer” des petits jeunes qui avaient du mal à débuter avec un certain plaisir à le faire d’ailleurs.
Mais quelque chose me gène dans la position : laissons les élèves noter les profs. D’abord, comme le dit Sakurazuka38, la première évaluation, c’est voir si on a le bazar ou pas, si les élèves entrent dans l’activité ou pas et s’ils ont bien appris quelque chose après ou s’il faut recommencer.
Ca, c’est une vraie évaluation de fait, pas de mots.
Ensuite, je me rappelle en histoire, ou la plupart des élèves disaient qu’ils préféraient que je “raconte” l’histoire parce que vous comprenez, sinon, faut lire, faut écrire, c’est plus contraignant. Si l’idée alors, c’est qu’il faut “plaire” aux élèves, ca va à l’encontre des principes d’éducation à mon sens.
Quand j’ai un élève qui fait “oh non” quand j’annonce la géométrie par exemple, je lui dis gentiment qu’il a le droit de penser ce qu’il veut, mais que par politesse, qu’il le garde pour lui, parce qu’on est là pour bosser, par pour être sympa. (même si c’est mieux quand c’est sympa).
Souvent, dans les ZEP, on est aux prises avec des enfants qui exercent des pouvoirs démesurés sur les adultes de leur entourage; Leur donner ce même pouvoir sur les profs, je me demande si c’est les aider…
Bubu : je ne note pas en CM2, mais c’est vrai que les élèves aimeraient bien, c’est sûr. C’est tellement facile alors de se classer par rapport aux autres…
XXVII dit:A mon avis, les profs qui ont le moins besoin d'être noté par leurs élèves sont ceux qui déjà se remettent en question, interrogent leurs élèves, prennent du recul sur leur enseignement... On pourrait les noter, mais pourquoi faire puisqu'ils essayent déjà de s'améliorer ?
Ceux qui sont un peu trop bornés, sur d'eux-même et qui auraient le plus besoin d'être un peu secoué/noté sont ceux qui sont bien incapable d'accepter de telle note...
Ca me paraît en effet être tout à fait le problème...
[Mode Troll]Peut-être du coup que le fait de rendre les notes publiques leur collerait la honte et les motiveraient pour évoluer

La notation des enseignants par les élèves…je trouve l’idée vraiment très étrange. La notation des élèves par le prof, selon moi, fait partie intégrante de l’autorité du prof sur les élèves, ce qui s’inscrit dans une organisation hiérarchisée necessaire aux relations éducateur-éduqué, ou maître-élève si vous préférez.
Sans même parler d’age requis, organiser une procédure tout a fait officielle de notation des enseignants par les élèves aurait pour conséquence de placer ces élèves au même rang que les supérieurs de l’enseignant…vous croyez pas ?
Cookie dit:Vieux chat dit:Krazey dit:Dans le milieu professionnel, les formateurs sont systématiquement notés.
A coté de ça, ils n'ont pas des élèves mais des clients en face d'eux...
Mais j'ai jamais entendu personne se plaindre du système. Et pour avoir donné plusieurs formations, des fois, les commentaires / appréciations sont douloureuses.
Autant je trouve ça couillon de demander à un mome de 12 ans d'évaluer son prof. Mais bizarrement, je suis bien moins choqué quand il s'agit d'évaluer les intervenants dans le supérieur.
Après tout, si la société pense qu'à 18ans on est en âge de voter. Quel mal il y a, à ce que ces mêmes adultes donnent leur opinion sur ceux qui les enseignent.
La différence c'est qu'un enfant (et jusqu'à 17/18 ans) n'est pas en possession de toutes ses facultés mentales. Il est encore en devenir, en maturation biologique et psychologique.
Formateur en entreprise c'est un boulot d'adulte face à des adultes. Et ça change tout.
Et alors ? Sous pretexte qu'on n'est pas complètement mûr, on n'a pas le droit de donner son avis (je reprecise que je suis comme vous contre l'avis public) ??? Pour info, il existe un paquet d'adultes qui ne sont pas "finis"... mais eux ils sont adultes !!! Ok, ce sont des paroles d'enfants, elles valent ce qu'elle valent, il faut surement les prendre avec "délicatesse" mais je reste persuadée qu'elles peuvent amener une critique constructive à condition bien sûr que "la personne jugée" accepte la critique...
Moi un jour mon gamin a demandé à mon mari de jouer avec lui. Je lui ai dit "ben pourquoi tu demandes toujours à papa et pas à moi ?". "Parce que toi tu es toujours fatiguée"... C'est grace à son jugement que j'ai vraiment pris conscience que je filais un mauvais coton.
Ok, s'il m'avait dit "parce que tu es méchante", j'aurais eu plus de mal à l'encaisser... mais ça m'aurait surement fait réflechir...
Je n'ai pas dit qu'il étaient dénués de tout sens critique mais que celui-ci était en développement. De plus on ne peut nier que d'un point de vue maturité (au sens biologique du terme) un adolescent de 17 ans n'est pas au même stade qu'un adulte à peine plus âgé (21/22 ans).
Je parlais de la différence d'enseigner à des adultes et enseigner à des enfants.
OK OK OK…
Finalement, plutôt que de chercher un moyen de noter les enseignants, on pourrait pas plutôt chercher un moyen de ne plus noter les élèves ?
Soit dit en passant, un questionnaire (éventuellement anonyme) rendu par chaque élève directement au prof à la fin d’un trimestre, ça me paraîtrait garder les avantages du retour de la remise en question sans les défauts de la place publique…
scand1sk dit:Finalement, plutôt que de chercher un moyen de noter les enseignants, on pourrait pas plutôt chercher un moyen de ne plus noter les élèves ?
Soit dit en passant, un questionnaire (éventuellement anonyme) rendu par chaque élève directement au prof à la fin d'un trimestre, ça me paraîtrait garder les avantages du retour de la remise en question sans les défauts de la place publique...
Sur le premier point, supprimer toute forme de notation (chiffrée ou "lettrée"comme aux US je crois) serait quand même un poil démago. Il faut bien avoir un outil synthétique d'évaluation, même si c'est assorti d'un commentaire.
Sur le deuxième point, je reste très mitigé...
Mais cette histoire de notation des profs par les élèves me paraît au mieux un faux-problème, le genre d'interrogation absolument inutile qui fait beaucoup parler (et je tombe dans le piège

Il démontre peut-être, dans une perspective plus large, une volonté d'affaiblir toute forme d'autorité...il faut donner la possibilité de controler tout ce qui exerce un certain pouvoir, mais dans le cas qui nous fait intervenir sur ce topic, je ne crois pas que se soit aux élèves de le faire par rapport aux enseignants, pour la raison que j'expose plus haut, à savoir leur donner indirectement une place importante dans une échelle hiérarchique, place incompatible à mon avis avec la relation enseignant-élèves.
Le Zeptien dit:scand1sk dit:Finalement, plutôt que de chercher un moyen de noter les enseignants, on pourrait pas plutôt chercher un moyen de ne plus noter les élèves ?
Soit dit en passant, un questionnaire (éventuellement anonyme) rendu par chaque élève directement au prof à la fin d'un trimestre, ça me paraîtrait garder les avantages du retour de la remise en question sans les défauts de la place publique...
Sur le premier point, supprimer toute forme de notation (chiffrée ou "lettrée"comme aux US je crois) serait quand même un poil démago. Il faut bien avoir un outil synthétique d'évaluation, même si c'est assorti d'un commentaire.
Sur le deuxième point, je reste très mitigé...
Mais cette histoire de notation des profs par les élèves me paraît au mieux un faux-problème, le genre d'interrogation absolument inutile qui fait beaucoup parler (et je tombe dans le piège)... au pire un contre-feu pour focaliser l'attention sur autre chose que des problèmes plus sérieux touchant au modèle éducatif.
Il démontre peut-être, dans une perspective plus large, une volonté d'affaiblir toute forme d'autorité...il faut donner la possibilité de controler tout ce qui exerce un certain pouvoir, mais dans le cas qui nous fait intervenir sur ce topic, je ne crois pas que se soit aux élèves de le faire par rapport aux enseignants, pour la raison que j'expose plus haut.
Cependant à quoi cela sert de noter? Dans le cadre d'un apprentissage c'est pour savoir où en est l'élève. A-t-il acquis les connaissances/compétences qu'il devait acquérir?
Noter un enseignant ne se place pas du même point de vue. Il ne s'agit plus de savoir si l'enseignant est "apte" à enseigner. "Normalement" (oui je mets des guillemets) après sa formation initiale est il est prêt à "survivre" à ses premières années d'enseignement, un peu comme un permis d'enseigner.
J'ai lu un texte sur le café pédagogique qui parlait justement de l'évaluation et de la notion d'acquis. En fait cela fait assez longtemps que l'on sait qu'une notation chiffrée ne sert à rien en soi car cela provoque des classements alors que la note devrait servir à suivre le parcours de l'élève dans son chemin d'apprenant.
En ce sen sil est préconisé de noter sur une échelle de 5 :
Soit on n'a pas acquis
Soit on est en cours d'acquisition
Soit c'est acquis
Et on "découpe" la deuxième étape en trois : début, milieu et fin d'apprentissage.
En ce sens l'évaluation n'est plus une sanction mais bien un diagnostique de l'élève (un peu comme quand on va chez le médecin)
Le Zeptien dit:La notation des enseignants par les élèves....je trouve l'idée vraiment très étrange. La notation des élèves par le prof, selon moi, fait partie intégrante de l'autorité du prof sur les élèves, ce qui s'inscrit dans une organisation hiérarchisée necessaire aux relations éducateur-éduqué, ou maître-élève si vous préférez.
Sans même parler d'age requis, organiser une procédure tout a fait officielle de notation des enseignants par les élèves aurait pour conséquence de placer ces élèves au même rang que les supérieurs de l'enseignant...vous croyez pas ?
C'est déjà en place dans de nombreux pays.
Je connais un prof d'anglais qui bosse en flandre belge et qui se soumet avec plaisir à cette notation, qui est très bien cadrée.
Encore une fois, soit ça n'a rien d'officiel, et difficile (et idiot) de l'interdire.
Soit ça le devient et ça nécessite d'être cadré. Mais ça ne sera jamais le cas en France à mon avis.
Ton propos vieux chat est à deux doigts me convaincre, mais c’est une vision peut-être…comment dire…trop “intellectualisée” de ce que doit être une évaluation et de l’inutilité de la note, et cela ne peut pas “parler” à tout le monde. Ce que je veux dire, c’est qu’une note (ou un lettre hein, pourquoi pas) est compréhensible pour n’importe qui. Tu me parles de l’inutilité de la note pour l’enseignant, ou en tout cas du coté obscolète de cette pratique, mais la note n’est pas je crois inutile pour l’élève. Oui cela peut être parfois traumatisant les mauvaises notes (aïe ! mes notes en math, sport, et en dictée, je te raconte pas !.. mais j’étais pas mal dans le reste !) mais les bonnes sont très valorisantes. De plus elles permettent aussi à l’élève de situer son travail et ses progrès ou non, et elles sont aussi un outil d’info très important (et facilement compréhensible) pour tous les parents.
Bon, je suis pas un spécialiste de l’ensignement non plus (tu dois t’en rendre compte ) et je ne suis pas enseignant (alors que je crois que c’est ton cas)…je te fais juste part de mon ressenti.
T’inquiètes pas
En fait tes dernières réticences sont d’ordre culturelles. Il est difficile d’imaginer l’école avec juste les lettres correspondant à Non acquis/en cours d’acquisition/acquis tout simplement parce que “la note” est quelque chose que l’on rencontre en dehors de l’école, que c’est quelque chose dont on discute en famille, bref chacun d’entre nous va y rajouter sa part d’affect. partir de ce moment là il est difficile de se débarrasser des ces objets chargés d’affect un peu comme lorsque l’on a du mal à se débarrasser de notre vieux stylo car on a fait des tonnes de trucs avec etc…
L’avantage serait qu’il n’y aurait plus de classement. Evidemment les élèves peuvent voir à la louche qui est meilleur mais il n’y aurait plus de “ouah j’tai battu d’un demi point” qui n’a en fait aucun sens du point de vue de l’enseignement.
Quant à valoriser un élève il y a des moyens bien plus efficaces qu’une note. Le tutorat par exemple : ceux qui ont acquis une compétence peuvent alors recevoir le droit d’aider leurs camarades lorsqu’ils bloquent. Cela ne remplace pas le rôle du professeur mais cela permet de dédramatiser la situation (un élève va accepter la critique bien plus facilement quand elle vient d’un pair) et cela permet aussi à l’enseignant de vérifier la stabilité des acquis (en gros ça permet de voir si celui qui est censé avoir acquis une compétence ne l’a pas perdue en route … eh oui … on passe beaucoup de temps à désapprendre…).
Remplacer les notes par cette échelle d’acquisition (NA=non acquis/ECA=en cours d’acquisition/A=acquis) permet tout autant de suivre l’avancée des élèves. Et c’est d’ailleurs en ce sens qu’il est bon de diviser l’étape “d’acquisition en 3 parties” afin que l’élève puisse voir ses progrès.
Quant aux parents ils ont souvent du mal … mais c’est encore une question de culture : ils ont été baigné dans la culture de la notation chiffrée.
Ceci dit il y a des paliatifs pour permettre une meilleure lisibilité : surligner les “non acquis” du livret en rouge, les “acquis” en vert… et l’évolution saute de suite aux yeux …
Voili voilo
Maldoror dit:Le Zeptien dit:La notation des enseignants par les élèves....je trouve l'idée vraiment très étrange. La notation des élèves par le prof, selon moi, fait partie intégrante de l'autorité du prof sur les élèves, ce qui s'inscrit dans une organisation hiérarchisée necessaire aux relations éducateur-éduqué, ou maître-élève si vous préférez.
Sans même parler d'age requis, organiser une procédure tout a fait officielle de notation des enseignants par les élèves aurait pour conséquence de placer ces élèves au même rang que les supérieurs de l'enseignant...vous croyez pas ?
C'est déjà en place dans de nombreux pays.
Je connais un prof d'anglais qui bosse en flandre belge et qui se soumet avec plaisir à cette notation, qui est très bien cadrée.
Encore une fois, soit ça n'a rien d'officiel, et difficile (et idiot) de l'interdire.
Soit ça le devient et ça nécessite d'être cadré. Mais ça ne sera jamais le cas en France à mon avis.
Et il y a un prof de ce forum qui travaille en Bulgarie (je ne remets pas son pseudo .. honte sur moi

Ce qui ne veut pas dire non plus que c'est mauvais. C'est juste qu'il ne faut pas généraliser à partir de quelques cas. ce qu'il faudrait c'est une étude plus large de l'utilité réelle de ce système.
Après je suis un peu comme toi : j'ai tendance à penser que ce n'est pas une mauvaise chose si c'est encadré strictement, si cela n'est pas "noté" et si c'est une évaluation qualitative - bien plus instructive à mon avis qu'une simple note ou un barème du genre "j'aime beaucoup, moyennement, un peu" et ainsi de suite. Ce serait une bonne chose pour les enseignants qui veulent progresser dans leur pratique.
Bref ton ressenti semble venir surtout du fait que les professeurs dont l'inefficacité est flagrante continue à enseigner en toute "impunité". Et je ne suis pas sur que noter son professeur permettrait de régler ce problème.
Vieux chat dit:T'inquiètes pas
En fait tes dernières réticences sont d'ordre culturelles. Il est difficile d'imaginer l'école avec juste les lettres correspondant à Non acquis/en cours d'acquisition/acquis tout simplement parce que "la note" est quelque chose que l'on rencontre en dehors de l'école, que c'est quelque chose dont on discute en famille, bref chacun d'entre nous va y rajouter sa part d'affect. partir de ce moment là il est difficile de se débarrasser des ces objets chargés d'affect un peu comme lorsque l'on a du mal à se débarrasser de notre vieux stylo car on a fait des tonnes de trucs avec etc...
L'avantage serait qu'il n'y aurait plus de classement. Evidemment les élèves peuvent voir à la louche qui est meilleur mais il n'y aurait plus de "ouah j'tai battu d'un demi point" qui n'a en fait aucun sens du point de vue de l'enseignement.
Oui, je réalise bien qu'il y a une part d'habitude, de "conformité" culturelle dans mon attachement à la note...étant plutôt progressiste, je m'autorise de temps à autres des petites faiblesses....

En fait, j' y suis surtout attaché comme moyen lisible et synthétique pour tous, pour que n'importe quel parent puisse comprendre le niveau de son enfant.
Bon après, ce que tu dis aurait tendance à me convaincre sans problème, et que les enseignants puissent disposer d'autres moyens d'évaluations sous la forme qui semble avoir ta préférence, je dis parfait.
Mais même sous cette forme, si elle est donnée ainsi aux parents, tu ne pourras pas empécher des petits calculs qui consisteront à compter les NA, ECA et A, et d'établir un classement, même non officiel.
Mais, je me souviens du temps lointain où j'étais collégien, il existait (cela se fait-il toujours ?), pour chaque trimestre, une récompense symbolique : Félicitations, satisfactions, encouragements, tableau d'honneur...c'est le seul souvenir que je conserve d'un système de classement. Peut-être l'ai-je oublié, mais je ne me souviens pas de l'exemple que tu donnes "j'ai un demi point de plus que machin, super!"...bref, je ne me souviens pas d'une moyenne générale donnée en classe. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Toutefois, j'ai plus de doute concernant l'évaluation des enseignants par les élèves. Habitude culturelle sans doute encore, mais...
Nous avons tous connu je pense des mauvais profs. Je m'en souviens d'un (une en fait, prof de math), sans doute la pire, qui pratiquait un ségrégation de classe même pas dissimulée, au point que même le petit 6ième que j'étais s'en était rendu compte sans pouvoir vraiment le verbaliser à ce moment là. Enfin bref, même pour cette enseignante, si j'avais été en position de "l'évaluer" (en aurais-je été plus capable au Lycée, je sais pas), je n'aurais su quoi dire...trop sévère peut-être, et encore, je ne sais même pas si j'aurais osé le mettre...par crainte de retombées indirectes....
Je crois néanmoins que les enseignants ont actuellement assez de problème comme ça pour ne pas rajouter en plus une procédure d'évaluation qui pose selon moi (au risque de radoter

Au risque de me répéter, perso, je ne note pas mes élèves.
Sur leur bilan trimestriel, ils ont des rouge/orange/vert en fonction de leur degré d’acquisition de certaines matières.
Les notes ne permettent pas de rendre compte d’un niveau.
Mon petit, au collège, a eu un 11 en SVT en début d’année. Je rouspète un peu : “T’as pas bien appris ta leçon, etc…”. Je rencontre la prof, je lui dis “Bon, pas terrible, comment on peut faire?” Elle me répond : “Mais si, il fait partie des 3 meilleures notes, c’est très bien”. Bon, ok, je me suis trompé, bravo Dylan.
Second devoir : 11. Bravo Dylan. Réunion parent prof, la prof : “Bah, c’est pas terrible Dylan, il a baissé ces derniers temps…” (la moyenne sur le second devoir était de 15!)
Bref, si on trouve ça lisible…
Pierre2.0 dit:Les notes ne permettent pas de rendre compte d'un niveau.
Mon petit, au collège, a eu un 11 en SVT en début d'année. Je rouspète un peu : "T'as pas bien appris ta leçon, etc...". Je rencontre la prof, je lui dis "Bon, pas terrible, comment on peut faire?" Elle me répond : "Mais si, il fait partie des 3 meilleures notes, c'est très bien". Bon, ok, je me suis trompé, bravo Dylan.
Second devoir : 11. Bravo Dylan. Réunion parent prof, la prof : "Bah, c'est pas terrible Dylan, il a baissé ces derniers temps..." (la moyenne sur le second devoir était de 15!)
Bref, si on trouve ça lisible....
Le plus simple serait de mettre systèmatiquement la moyenne de classe et l'écart-type... tout en sachant que le niveau des classes n'est pas toujours homogène.
En prépa, on avait un prof qui s'arrangeait toujours pour que la moyenne de classe soit 8/20 (ce qui est déjà très généreux en prépa...) et tous les profs mettaient la place. Ca nous permettait en effet de savoir où on se situait parmi les autres. Mais en prépa, c'est pour préparer les concours donc c'est la place qui compte et pas l'acquisition des connaissances... Je vous accorde que c'est différent. Mais bon ça permet de savoir si on a mieux ou moins bien compris que les autres...
Mais Cookie, qu’importe de savoir si on a mieux ou moins bien compris que les autres, plus vite ou moins vite.
L’important, c’est de finir par comprendre.
On travaille la division. A la fin du boulot, exercice sur le cahier :
compris > vert
erreurs techniques > orange
pas compris du tout > rouge
Et on retravaille en atelier avec les oranges et les rouges jusqu’à temps que sur le tableau d’affichage des compétences, ils puissent marquer “Vert”.
Je ne vois pas le besoin de savoir si on a 11,2 ou 12,3, sauf pour les bons élèves qui veulent absolument “prouver” par ces moyens qu’ils sont meilleurs (meilleurs pour répondre aux exigences scolaires).
Pierre2.0 dit:Mais Cookie, qu'importe de savoir si on a mieux ou moins bien compris que les autres, plus vite ou moins vite.
L'important, c'est de finir par comprendre.
C'est bien pour cela que je disais que le cas de la prepa était différent puisqu'on vise "une place" et non une acquisition des connaissances (bon j'avoue que si on a acquis, c'est mieux pour avoir une bonne place... mais ça va tellement vite que rien n'est vraiment assimilé à long terme...).
Je ne faisais pas l'apanage de la notation prépa, loin de là (surtout qu'en général, on est plutôt noté entre 2 et

Disons que dans les petites classes où on acquiert des bases simples, évaluer ce qui est acquis et ce qui ne l'est pas est plus simple que lorsque l'on doit noter un devoir qui doit faire appel à plusieurs connaissances qu'il faut aller chercher plus ou moins loin dans son acquis...
Mais je suis tout à fait d'accord avec toi que tant qu'on peut utiliser le acquis/pas acquis, c'est un bon système.