nou z’aut’ à Québèk, on dit “capotes” et ça fait tout aussi bien l’affèère
Ya que moi qui utilise/utilisait (je suis aussi passé à l’anglais) le mot composé protège-carte?
En espagnol, le terme n’est pas entré car, comme en anglais, ils ont un verbe et substantif courant (enfundar/desenfundar et funda), gainer/dégainer et gaine en français. Mais ces termes dans notre langue sont restés bloqués dans des champs sémantiques fermés. N’ayant plus de mot, j’imagine que sleeve est en train de combler le vide.
Perso, je protège rarement mes cartes de toutes façons
Non, c’est le mot qui est venu naturellement chez nous d’ailleurs lorsqu’on a commencé à protéger nos deck Yu-gi-oh.
Mais depuis pour ma part j’aurais tendance à avoir rebasculé sur « sleeve » qui fait quand même plus consensus dans mon entourage…
Pourtant protège-carte c’est plutôt pas mal.
Alors… en vertu d’un truc qui est que plus c’est court, mieux c’est (je ne parle que de mots bien évidemment), je ne donne pas cher de la peau de protège-cartes si sleeve existe.
Dans une « communauté linguistique », plus un mot est fréquent, plus il est court. Ou alors, il raccourci (cinématographe, cinéma, ciné…).
Hé oui, anticonstitutionnellement, on ne l’emploie pas tout les jours, et anticons, c’est un autre programme.
quand ça fait con-sensus on a bien compris, on s’en fout en fait , donc on finira par parler sms (je vous souhaite bien du plaisir)
par exemple pourquoi ne pas écrire "je suis 13 O.Q.P " ?? c’est quand même mieux que de passer à cinématographe (qui n’a jamais représenté les cinémas en réalité mais la caméra et le projecteur), à ciné (perso j’ai jamais aimé Siné non plus)
ou papier toilette = P Q (j’aime bien)
Parce que écrire « suis busy » c’est quand même vachement plus simple !
Non ! On dit « je suis over booké ».
voila, c’est bien la définition, le cinématographe comme dit chez Robert est bien l’appareil qui reproduit le mouvement (et non pas le cinéma en lui même qui est un lieu, je vais au cinéma, je vais donc dans la salle de cinéma et pas au cinématographe, qui a bien sur donné le mot cinéma, la salle)
Raté !!
Au début du siècle dernier, on allait au cinématographe, dans mon enfance au cinéma, maintenant au ciné.
Selon toi, quand « cinématographe » a pour définition « ancien cinéma », c’est donc que cinéma signifie aujourd’hui « appareil capable de reproduire etc… ».
Tu m’impressionnes parfois.
c’est pourtant bien la définition de cinématographe (si tu as vécu au siècle dernier je ne vois pas bien comment tu peux dire “qu’on allait au cinématographe” …en vélocipéde je suppose? ha non maintenant on dit vélo)
ce n’est donc pas selon moi mais selon ce que tu as mis ici même dans ton précédent commentaire.
Je suis impressioné…mais j’avoue que je ne sais pas par quoi ou qui.
Tu es impressionnant de mauvaise foi…
Cinématographe, seconde acceptation : ancien mot pour dire cinéma.
Tu ne sais pas utiliser un dictionnaire ? Impressionnant.
Arrêtez votre cinéma !
Le “problème” de protège-cartes, c’est que protège-carter c’est assez peu naturel. Sleeve s’impose probablement via sleever.
Et ce n’est pas très grave. C’est un des (rares) mots anglais à ne pas venir du latin, il fera cool à côté du reste des erzats et du jargon abscon comme dribbler, bandoulière, audit, algèbre, moustique, protocole, scoop, et tuti quanti.
Je ne comprends pas vraiment le sens de coller systématiquement un verbe sur un nom.
Sinon, dans ce cas, utilisons pochette et le verbe protéger. Mais dans le fond, quelle importance ?
Le jargon utilisé par une certaine fraction des joueurs est justement un jargon d’initiés, que le commun des mortels ne connaît pas et dont ce commun se fiche complétement.
Que le microcosme de ces joueurs parle entre eux dans les termes qu’ils ont plus ou moins consciemment choisis pour se reconnaître entre eux n’est guère un problème que pour eux mêmes et je n’ose pas à ce sujet utiliser la formule bien imagée de ce cher Jacques.
Mais si je dis sleeve au premier quidam venu il y a fort à parier qu’il ne comprenne pas alors que le terme pochette parlera bien plus.
Ce terme fait partie des rites initiatiques pour entrer dans la grande confrérie des Joueurs avec un grand J.
Une conversation hors contexte entre deux Joueurs avec un grand J, par exemple dans un ascenseur et en présence d’autres personnes non initiées peut sembler pour ces derniers assez consternante, voire provoquer un malaise, à savoir : qui est à sa place…
Imaginons la scène dans une salle de cinéma, juste avant la séance et l’esprit des spectateurs présent sera au moins pendant un moment perturbé par ce qu’ils auront entendu. On en conclura que ce n’est pas tant que les Joueurs avec un grand J sentent mauvais, c’est surtout qu’il dégageront une aura de suspicion et de méfiance suffisante qui les isoleront d’une trop grande promiscuité.
Mais il en est ainsi avec tous les jargons d’initiés, pas de jaloux. Ainsi, le cinématographe fut à la fois et le dispositif permettant d’enregistrer et celui qui permettait aussi la projection et enfin le lieu de la séance. Une confusion qui durera jusqu’après la première guerre mondiale où le terme cinéma s’imposera pour un peu clarifier tout le bousin, dans l’esprit populaire.
Personnellement j’utilise le terme de pochette parce que je ne veux pas me la jouer comme un Joueur avec un grand J alors que mes camarades savent à peine que ces pochettes existent. Mais bon, si l’un d’entre eux commence à me parler guik, j’adapterai sans doute mon langage afin qu’il ne se sente pas trop perdu.
A ce propos d’ailleurs, je ne serai pas étonné de voir apparaître un jour un dictionnaire Français-Guik…
Et bonne nuit
On parle souvent de couvre livre alors pourquoi pas du couvre carte ?
Parce que c’est efficace. Cela permet de communiquer en utilisant moins de mots. C’est une évolution fréquente de la langue.
Parce que à part sur les pochettes de chez board games protectors, il y a écrit sleeve sur la pochette.
Je ne suis toujours pas d’accord, on a une (belle) langue qu’il faut au moins garder peu ou prou avant que l’OTAN nous dicte notre conduite au dela des mots, donc on peut dire comme on le désire (c’est ce que je répéte depuis le début) sauf que en ce qui me concerne on peut aussi sans effort de notre part parler de protections, de protége cartes et ça ne mange pas de pain, je trouve aussi déplorable qu’on finisse par en faire des faire (je sleeve, je backe, je pledge, c’est nul de chez nul et je n’en démords pas !!)
Et ne me parlez pas de l’évolution de notre langue, je suis bien d’accord on n’est pas obligé de jouer aux gaulois irréductible, mais on peut au moins faire un petit effort…
C’est très bien d’être d’accord avec toi même, ça montre de belles qualités de cohérence et de stabilité.
Pour la peine ça vaut mieux parce qu’en dehors de certains termes techniques (pardons, jargons) et toponymes on a quasi rien importé de la langue des pecorres antiques (de mémoire de mes lectures de goudineau, 400 ou 500 mots, essentiellement des noms de “peuples” ou de lieux et des termes techniques ou descriptifs en lien avec l’agriculture et la nature)
Du coup tu proposes quoi pour remplacer les horribles anglicismes :
- cliquer
- surfer
- zoomer
- boycotter
- blacklister (là j’admets que c’est vraiment pas glop)
- superviser
- smasher
- dribbler
- boxer
- flasher
?