Je ne propose rien à part vous inciter à me lire avec plus d’attention et pas en diagonale, je ne suis pas CONTRE ces mots qui viennent d’autre part je suis contre le fait qu’on les utilise de façon outrancière sans se poser la question de savoir si on peut utiliser un mot plus près de notre sémantique basique, à savoir le bon français, qu’on utilise la liste ci-dessus ne me gêne pas (la plupart sont issus de sport ou d’activité d’origine anglo saxonne que ce soit le basket ball ou la boxe entres autres…) mais qu’on prenne les mots anglais et qu’on les tourneboule dans tout les sens (sleeve, backer, pledger, looter etc…etc…) sans essayer au moins de garder (ou sauvegarder un peu) nos mots qui sont plus parlants, ça me gêne… alors une nouvelle fois chacun fait comme il veut… et moi aussi…
Pour sleever, il est encore loin de suivre le chemin de boxer ou dribbler. C’est également via une activité d’origine anglo-saxonne qu’il nous est arrivé mais il reste d’usage restreint à un microcosme (jargonage). Je trouve le sujet très dérisoire.
Le langage courant ou (pire ?) celui de la “communication” (presse, TV, déclarations publiques ou officielles) m’apparaît comme un terrain plus pertinent où exercer ta pensée critique vis-à-vis de l’évolution du français.
As-tu écouté l’émission que j’ai citée plus haut ? Je pense très sincèrement qu’elle t’intéresserait et que tu trouverais des points d’accord avec l’invité.
Mais bon… ce premier tract de quelques pages écrit par un collectif de linguistes et résumant le consensus scientifique sur le sujet ne plait pas trop aux lecteurs du figaro…
Ce livre montre la façon dont les langues échangent des mots.
Mais bon, c’est encore un livre de linguiste, ayant une approche scientifique de la langue, pas de militant réactionnaire.
Le cas de flirter est amusant, car, si mes souvenirs sont bons, le mot anglais entré après-guerre dans notre vocabulaire viendrait lui-même du verbe médiéval fleureter (dont il nous reste l’expression conter fleurette) qui avait traversé la Manche.