Ouverture de la chasse

loic dit: Pour Kouyne : sur l'équité des chances entre le lapin et le chasseur (je ne parle pas de chasse à courre, je ne connais pas, ça m'a l'air plus "cruel", mais je n'y connais rien), je ne connais pas un chasseur qui touche 1 fois sur 2. Les chasseurs ratent plus de la moitié de leur tir, donc je ne vois pas en quoi l'animal en moins de chance alors qu'il en aurait plus à la pêche (les pêcheurs ramènent souvent plus de prises que les chasseurs).
J'ai quand même l'impression, mais je peux me tromper, que les anti chasse sont contre par qu'ils "ressentent" un lien affectif avec l'animal.


je vais répondre pour moi, je ne préjuge pas des autres.
en fait, loic, je ne me suis pas posée la question de la pêche et si on avait pas abordé le sujet ici, je n'aurais pas évoqué le thème de la chasse moi-même.
je ne pêche pas, je ne chasse pas.
comme je l'ai déjà dit pour la chasse, et probablement que la pêche ne m'attire pas pour les mêmes raison, je suis réfractaire au plaisir de tuer.
j'ai dit également au fil de cette discussion, plutôt au début, que je pouvais comprendre qu'on fasse des concessions quand la chasse est ancrée dans une tradition générationnelle et dans le milieu rural (et par là, je veux dire précisément les gens qui vivent en milieu rural et qui en vivent, pas les citadins installés en zone non urbaine)
j'ai dit également qu'instrumentaliser la panique d'un animal au moyen d'autres animaux pour en faire un loisir sportif me donne des hauts le coeur et m'inquiète plutôt sur la nature humaine. c'est pour moi autrement plus grave.
j'ai monté à cheval et j'ai pris mon pied en forêt sans avoir besoin de courrir le cerf. et quand on parle d'instincts chasseurs du chien, c'est oublier quelques centaines d'années d'élevage spécialisés qui formatent les animaux pour leur tâche : garde, défense, chasse, troupeaux, guide, sauvetage en mer, en montagne etc etc.
et le brame du cerf m'attire autrement plus que renifler sa trace avant de le coincer.
si la chasse doit être un moyen de régulation, je préférerais qu'elle se cantonne à des spécialistes dont c'est le domaine de compétence.
si Cheese me dit que c'est en général le cas des chasseurs qu'ils cotoient, je ne suis pas fermée au point de ne pas comprendre.
reste le plaisir : c'est la part obscure de la chasse.
j'ai une répulsion totale pour les armes et les armes à feu en particulier.
alors on peut m'expliquer tout ce qu'on veut sur la passion des armes, on ne viendra pas à bout de cette répulsion.
de même pour une activité dont l'objectif final est de tuer, pas toujours de façon certaine, mais de tuer tout de m^me, je ne peux pas y voir un loisir.
j'ai aussi dit que c'était un aspect individuel et que je laisse aux chasseurs s'arranger avec leur conscience lorsqu'ils abattent un gibier. moi, la mienne me l'interdit.
concernant la régulation, Cheesegeek a patiement répondu, comme il a expliqué ce qu'était la chasse pour lui. j'ai lu et j'ai appris des choses mais ça ne change rien à ma conscience.

alors pour la pêche, probablement que je peux appliquer les mêmes raisonnements pour expliquer que j'y sois réfractaire aussi.
en fait, en matière de pêche, c'est plutôt les problèmes de destruction d'écosystèmes en milieu océanique ou de destruction de la faune aquatique de notre littoral qui ont retenu mon attention.
alors ne pas éprouver de plaisir à donner la mort, même après une journée de quête et de découverte, je ne sais pas si vraiment on peut dire que c'est à cause d'un lien affectif.

Merci Kouyne d’avoir aussi bien synthétisé ma pensée :D

tupak amaru dit: Mais pour moi, tirer sur un être vivant ce n'est pas du sport (enfin plus gros que les mouches, les moustiques, puces, tiques ou autres joyeuseté) . :mrgreen: pour répondre à un précédent post.


Y'a vraiment une différence ?

Sinon, j'avoue aussi, je n'ai jamais participé à une chasse au gros. Pour moi, c'était limité à une chasse de lapin, lièvre, faisan, régulation.
loic dit:
tupak amaru dit: Mais pour moi, tirer sur un être vivant ce n'est pas du sport (enfin plus gros que les mouches, les moustiques, puces, tiques ou autres joyeuseté) . :mrgreen: pour répondre à un précédent post.

Y'a vraiment une différence ?

Philosophiquement j'imagine que non : mais là on n'est pas dans la même problématique, et ne caricaturons pas (je ne suis pas entrain de chasser le moustique à coup de gaz toxiques ou autres). Ces insectes pullulent, sont nuisibles, et vecteur de maladies dangereuses pour l'homme, ou certain mammifères d'ailleurs.
Oui, pour avoir chopé la dengue, c'est pas agréable, alors moi les moustiques et autres vecteurs de maladies suceurs de sangs : pas de pitié... :mrgreen:

flinguer un moustaga, c’est de la légitime défense. :^:

El comandante dit:flinguer un moustaga, c'est de la légitime défense. :^:


La plupart du temps, flingueur de ragondins aussi !

Je suis assez d'accord avec Kouyne, sur cette synthèse.
Perso, je ne chasse pas, je ne pêche, je ne vais pas à la cueillette des champignons et je ne suis pas fan des ballades en forêt. Je suis un citadin, un vrai sans fusil. Tuer les petits animaux, c'est pas mon truc et ça ne le sera jamais.

Mais, des chasseurs, j'en ai connu un paquet, j'en ai cotoyé, j'en ai même accompagné certains et je sais qu'en effet, un chasseur est un écolo. Ils connaissent les eco systèmes locaux mieux que les associations écologiques (qui, au fin fond de la "cambrousse" ne pullullent pas), connaissent les nuisibles, ne tuent pas les femelles ou les petits, savent faire la différence entre un lapin et un lièvre en train de courir entre des pieds de maïs, alors je comprends un peu que ça les fasse chier quand un citadin qui, parfois, ne sait pas faire la différence entre un ragondin et une loutre (je ne parle même pas de la différence entre un lapin et un lièvre à 20m) vient leur faire la morale alors que sans eux, les cultures seraient parfois en danger, que certaines espèces seraient encore plus menacé...

Evidemment, je ne connais aucun chasseur citadin qui prend ses bottes pour aller chasser le dimanche (enfin, si je dois en connaitre 1 ou 2 qui a vécu son enfance à la campagne et rêve d'y retourner). Un mec qui abat un faisan appuyé au pie d'un arbre, qui tue une femelle pleine, qui ne sait pas différencier un chien d'un lapin, c'est sûr, c'est pas un écolo. Mais ce n'est pas un chasseur non plus. Pour moi, un type qui ne sait pas ce qu'est la nature n'est pas un chasseur, même s'il a permis. En ça, je suis d'accord avec la plupart d'entre vous. Mais le comportements qu'il décrive ne sont pas des comportements de chasseur.

J'aime pas la chasse, mais c'est pas une raison pour cracher sur les chasseurs.

Il est marrant ce topic :D

La chasse, beuh, j’aime pas trop. J’ai toujours eu les chocottes des armes à feu. Je n’aime pas les armes à feu. Maintenant chacun vit ce qu’il veut.

Je sais pas d’où ça me vient ça ! la peur de la mort ? Pourtant, petit (6-9), à la ferme agricole de ma tante, j’aimais bien la regarder prendre un lapin par les oreilles, l’assommer, le pendre par les pattes, l’égorger, faire couler le sang (je crois qu’elle le récupérait), enlever la peau tant qu’il est chaud (elle revendait la peau je crois), et le vider pendant qu’il se tortillait ! Mmh, le lendemain, il était bon dans la casserole…

Quand j’y repense, je trouve ça horrible maintenant. Mais, actuellement, ça doit pas être trop différent à l’abattoir.

Il y quelques dizaines d’années mon père avait un terrain en Sologne. Avec plein de chasseurs qui faisaient du bruit et qui avait le droit de passer se balader avec leur fusil… Nous, nous baladions tranquillement, et s’était risqué.
Alors mon Père a passé son permis, a pris un fusil bien qu’il n’aimait pas les armes à feu… et puis durant les périodes de chasses, il se mettait à tirer dans les arbres pour faire fuir les faisans, les canards et autres volatiles et géner les autres chasseurs.

A l’époque, la faune était plus rare.
D’ailleurs, c’est marrant, certains chasseurs se disent régulateur et aimer la nature et la faune sauvage.
A l’époque bon nombre de propriétaire élevait en batterie “naturelle” des faisans, des canards, des lapins, des perdrix, voir même des cervidés… et les lâchaient dans la nature 1 semaine à quinze jours avant la chasse… histoire de faire croire aux parisiens qu’il chassait du sauvage…c’est drôle quand j’y repense ! C’était vrai en Sologne et en Beauce aussi !
Et puis, le nombre de cartouches laissées sur le sol est impressionnant. C’est vrai que les chasseurs respectent leur nature…

Depuis, mon père chasse plus souvent pour la “balade”, pour faire comme les autres, et moi, je le vois moins souvent… . Il arrive parfois qu’un héron en fasse les frais. Une erreur est si vite arrivée !
Maintenant, comme il y a beaucoup de sanglier sur son “terrain”, ça peut être dangereux pour se balader tranquillement, alors, il le chasse pour “préserver” son royaume !

El comandante dit:
loic dit:le champi, tu le tues aussi et il finira aussi dans une casserole. La finalité est la même.

et d'ailleurs, le champignon, règne animal ou végétal ?


Ni l'un, ni l'autre : voir
le poney dit:
Ce sont des êtres humains respectables mais avec leurs défauts, et une arme à la main. Pour tout dire, ce n'est pas la chasse qui me préoccupe, mais plus la possession d'une arme et surtout le droit de se déplacer quasi-librement avec.


Notons qu'il me semble que tu as parfaitement le droit de te balader en ville avec ton fusil de chasse. Quelqu'un confirme ?
tupak amaru dit:
ps2 : réintroduisons des loups, des lynx (il y en a, mais très peu), des ours, et la régulation sera faite d'elle même :D

C'est malheureusement impossible dans la plupart des cas du fait de la trop forte anthropisation des milieux (morcèlement de l'espace par les voies de communication, les zones de production et d'habitation). Il n'y a qu'à voir le foutoir provoqué par la cohabitation des loups et des élevages extensifs dans le mercantour & cie par exemple (encore que, en changeant les méthodes d'élevage la cohabitation devrait être possible dans ce cas précis). De plus, un prédateur de haut niveau (dans la chaine alimentaire) est généralement plutôt malin. Il va rapidement apprendre à se procurer ses ressources sans se casser le c.. à chasser des bestioles qui sont spécifiquement adaptées à lui échapper. Exemple : les goëlands ne pêchent plus depuis qu'ils ont découvert les décharges publiques (d'espèce protégée il sont passés à la surpopulation et la conquête de nouveaux milieux en quelques décennies) ; des renards vivent à Paris et bouffent les poubelles, etc.
tupak amaru dit:
@rsidie : pour la pêche au gros notamment l'espadon la plupart des pécheurs qui pratiquent relâchent les poissons vivant, en essayant de les "abimer" le mois possible... sisisi


Certes, mais dans le genre "stress et souffrance animale" la pêche au gros ça se pose là. Le but est quand même d'amener l'animal à la l'épuisement physique total afin de le sortir de l'eau. Accessoirement, je pense qu'il serait intéressant de se pencher sur l'impact de cette forme de pêche de loisir sur la survie de l'animal piégé : ça ne m'étonnerait pas plus que ça que sa proba de survie chute dramatiquement (genre il devient une proie pour d'autres prédateurs ou meurt simplement d'épuisement), de même que sa proba de reproduction (toute l'énergie dépensée pour lutter contre la capture est brulée pour des objectifs non nécessaires à sa survie/repro : calà à forcément un coût). Enfin, l'espadon ou le thon, le mérou, etc. sont des prédateurs de fin de chaine alimentaire, par définition rares (il faut beaucoup une importante population de proies pour assurer la survie d'un tel prédateur), à l'inverse les cervidés, lapins, etc. sont des herbivores, au début de la chaine alimentaire (ils se nourrissent directement de producteurs primaires : les plantes). Mathématiquement, le prélèvement d'un consommateur primaire à un impact moins fort sur écosystème que celui d'un prédateur de haut niveau.
fabericus dit:Notons qu'il me semble que tu as parfaitement le droit de te balader en ville avec ton fusil de chasse. Quelqu'un confirme ?

En fait la législation est un poil complexe... En effet, un certain nombre de dispositifs dépendent de la catégorie de l'arme.

Pour les armes de chasse (en gros, classique fusil à deux coups) la possession est libre ( sauf fusil à réarmement manuel== fusil à pompe) mais l'achat et la vente doit être déclaré en gendarmerie. La possession de munitions nécessite d'avoir un permis de chasse à jour ou d'appartenir à un club de tir

Pour les armes à réarmement automatique et carabines à canons rayés, les détentions, achats ou vente sont soumis à déclaration. Le stockage doit se faire dans une armoire forte.

Je cite L'ONCFS:
"Dans un véhicule, les armes doivent être obligatoirement démontées ou déchargées et mises dans un étui. Tous les véhicules utilisés par les chasseurs sont concernés, qu'il s'agisse d'un vélo, d'une automobile..."
"Le transport d'une arme de chasse et de munitions doit toujours pouvoir être justifié."
tupak amaru dit:
...mais bon je veux croire que l'animal lui ne se trompe pas, ne braconne pas, ne tire pas pour le plaisir, achève rapidement sa proie, tue juste ce dont il a besoin pour manger

Mouaif. Vision quelque peu idyllique de la nature. L'aspect "jeu", fait partie intégrante de l'apprentissage de la chasse chez de nombreux prédateurs : félidés, rapaces, orques... Bie souvent les parets raportent des proies vivantes à leurs enfants pour qu'il se "fassent la main". Les chats et les orques adultes jouent avec leurs proies avant de les achever.
Je vais également réagir à quelque chose que tu as dit un peu plus tôt (je cite de mémoire) "les prédateur font partie du règne animal". Euh... les êtres humains aussi. Je crois que pas mal de monde continue à avoir beaucoup de mal avec cette notion, et qu'elle reste mal intégrée. L'être humain est naturel. Si, si.
Enfin :
concernant les champignons, tupak amaru dit:
Le plaisir de laisser les petits pour qu'il puissent grandir,

:shock: Si mon grand-père lisait ça ! "Un champignon vu ne pousse plus !". Mais où est passée la sagesse populaire de nos campagnes :wink: !
Phil Goude dit:Et puis, le nombre de cartouches laissées sur le sol est impressionnant. C'est vrai que les chasseurs respectent leur nature..

Il y a des margoulins partout, chez les chasseurs aussi... Sans doute n'ont -ils pas lu les incitations répétées au ramassage envoyées avec le re-nouvellement de permis.
fabericus dit:
Je vais également réagir à quelque chose que tu as dit un peu plus tôt (je cite de mémoire) "les prédateur font partie du règne animal". Euh... les êtres humains aussi. Je crois que pas mal de monde continue à avoir beaucoup de mal avec cette notion, et qu'elle reste mal intégrée. L'être humain est naturel. Si, si.


+1
Incroyable comme dans notre civilisation il y a une cassure mentale forte entre l'humain et le naturel.
fabericus dit:
tupak amaru dit:
ps2 : réintroduisons des loups, des lynx (il y en a, mais très peu), des ours, et la régulation sera faite d'elle même :D

C'est malheureusement impossible dans la plupart des cas du fait de la trop forte anthropisation des milieux (morcèlement de l'espace par les voies de communication, les zones de production et d'habitation). Il n'y a qu'à voir le foutoir provoqué par la cohabitation des loups et des élevages extensifs dans le mercantour & cie par exemple (encore que, en changeant les méthodes d'élevage la cohabitation devrait être possible dans ce cas précis). De plus, un prédateur de haut niveau (dans la chaine alimentaire) est généralement plutôt malin. Il va rapidement apprendre à se procurer ses ressources sans se casser le c.. à chasser des bestioles qui sont spécifiquement adaptées à lui échapper. Exemple : les goëlands ne pêchent plus depuis qu'ils ont découvert les décharges publiques (d'espèce protégée il sont passés à la surpopulation et la conquête de nouveaux milieux en quelques décennies) ; des renards vivent à Paris et bouffent les poubelles, etc.
tupak amaru dit:
@rsidie : pour la pêche au gros notamment l'espadon la plupart des pécheurs qui pratiquent relâchent les poissons vivant, en essayant de les "abimer" le mois possible... sisisi

Certes, mais dans le genre "stress et souffrance animale" la pêche au gros ça se pose là. Le but est quand même d'amener l'animal à la l'épuisement physique total afin de le sortir de l'eau. Accessoirement, je pense qu'il serait intéressant de se pencher sur l'impact de cette forme de pêche de loisir sur la survie de l'animal piégé : ça ne m'étonnerait pas plus que ça que sa proba de survie chute dramatiquement (genre il devient une proie pour d'autres prédateurs ou meurt simplement d'épuisement), de même que sa proba de reproduction (toute l'énergie dépensée pour lutter contre la capture est brulée pour des objectifs non nécessaires à sa survie/repro : calà à forcément un coût). Enfin, l'espadon ou le thon, le mérou, etc. sont des prédateurs de fin de chaine alimentaire, par définition rares (il faut beaucoup une importante population de proies pour assurer la survie d'un tel prédateur), à l'inverse les cervidés, lapins, etc. sont des herbivores, au début de la chaine alimentaire (ils se nourrissent directement de producteurs primaires : les plantes). Mathématiquement, le prélèvement d'un consommateur primaire à un impact moins fort sur écosystème que celui d'un prédateur de haut niveau.


tupak amaru dit:
Kouynemum dit:
tupak amaru dit:
Réintroduire le loup, l'ours : il n'y a qu'à voir les levées de boucliers, donc utopique.

concernant les ours dans les pyrenées :
un s'est fait tuer par une bagnole sur la route,
un s'est fait tuer par un chasseur qui a pris peur.
:?

Merci et malheureusement je le sais, cela me désole, et renforce ma conviction que c'est utopique, à mon grand désespoir... Trop de pression humaine mais c'est un autre débat.

@fab merci pour les précisions : je me cite car comme je le disais précédemment le pbm pour la réintroduction de ces prédateurs c'est la pression humaine. Et comme je ne crois plus au père noël, je me doute que cette solution, qui serait idéal à mon avis, est utopique...


Pour la pêche au gros et la relâche des poissons, je le redis je ne veux pas défendre cette pratique (je l'ai fais juste deux fois je ne suis donc pas un expert ni un aficionados), je trouvais bien l'idée, de vouloir préserver la ressource et de relâcher la bête mis en opposition à la chasse à courre avec la curée... M'enfin puisque le résultat est le même je ne dis plus rien. :|

Car ma chasse favorite reste celle des champignons et là au moins, pour cette pratique, pas de doute je descend du docteur Guillotin :lol:
Galahad dit:
fabericus dit:
Je vais également réagir à quelque chose que tu as dit un peu plus tôt (je cite de mémoire) "les prédateur font partie du règne animal". Euh... les êtres humains aussi. Je crois que pas mal de monde continue à avoir beaucoup de mal avec cette notion, et qu'elle reste mal intégrée. L'être humain est naturel. Si, si.

+1
Incroyable comme dans notre civilisation il y a une cassure mentale forte entre l'humain et le naturel.


S'en est tellement vrai, que l'être humain est le plus gros prédateur de la planète... je dirais même plus... nous sommes des parasites... tel des poux nous suçons notre planète ! Et c'est bien naturel, nous sommes fait comme ça ! Après notre raisonnement, c'est ce qui nous rends fou !

:kingboulet: :lol:
Galahad dit:
fabericus dit:
Je vais également réagir à quelque chose que tu as dit un peu plus tôt (je cite de mémoire) "les prédateur font partie du règne animal". Euh... les êtres humains aussi. Je crois que pas mal de monde continue à avoir beaucoup de mal avec cette notion, et qu'elle reste mal intégrée. L'être humain est naturel. Si, si.

+1
Incroyable comme dans notre civilisation il y a une cassure mentale forte entre l'humain et le naturel.


Contrairement à Miss Paulin je ne crois pas au créationnisme et je suis Darwinien. Je n'ai pas séché tous mes cours de sciences naturelles, et je n'ai pas oublié d'où je viens... :roll:. Donc oui je suis passé par des raccourcis, honte à moi...

Alors on va dire opposition entre les prédateurs qui font parties des animaux sauvages, de l'écosystème naturel, de la chaine alimentaire, et l'humain : super-prédateur très particulier qui domine toutes les autres espèces cela vous va???

Ps : oui je sais que les bisounours n'existent pas, mais on ne m'ôtera pas l'idée que le facteur humain est plus aléatoire, plus versatile, plus sujet à l'erreur que le facteur animal. Notamment pour une régulation raisonnée des cheptels animaliers. Quand à la cruauté, je pense que l'humain a plus de "capacités", que tous les animaux sauvages réunis...

[edit]les fautes d'orthographes qui me piquent les yeux

N’empêche, c’est bien le bordel tout ça.







Heureusement que l’on peut encore chasser la gueuzesse.




:kingboulet:


ok, :arrow:

El comandante dit:
rsidie dit:
El comandante dit:
rsidie dit:Conclusion, mes parents, médecins au demeurant, sont des bouchers sanguinaires ! :mrgreen:

oui, en plus d'être des grands bourgeois.
Mais c'est pas grave, t'es pas obligé de tout assumer. :)

J'ai donc bien la confirmation que tu es con...

Je le disais sur le même ton que toi. Je pensais que tu faisais de l'humour. Apparemment pas. On est donc deux cons.
Reste que la chasse à courre, en plus d'être gerbant, c'est un chouïa marqué socialement.
rsidie dit:Au plaisir de ne plus te serrer la main à l'Ancora et à l'Interlude !

Ben moi je ne te prêterai plus de mon goûter à la récré.
:roll:


Mes excuses publiques pour "ça" qui m'a échappé, mais j'étais un peu échaudé... Et j'en ai encore honte :oops:
rsidie dit:...

No problemo, j'avais déjà oublié, mais t'iras quand même te faire voir pour le goûter. :wink:

Et puis comme disait une grande autorité morale de notre temps : "on s'en fout..."

(tous en choeur)

"c'est virtuuuuuuel".




"merci rsidie :china: "