Ouverture de la chasse

tupak amaru dit:Merci pour la remarque très constructive : ouaip écolo pleurnichard, ou peut être écolo de mes deux, ou écolo grand papa, ou écolo bobo? Pour faire plus caricatural choisissez celui qui vous convient :roll:
Je laisse courir et ne préfère pas rentrer dans le détail.

Plus qu'une critique du mouvement écolo, je pense que el com' faisait preuve d'ironie. Effectivement, d'un point de vue général, à l'échelle des temps géologiques, la crise actuelle n'est pas forcément plus grave que d'autres et ne remet probablement pas en cause la pérennité de la biosphère (qui s'est déjà pris de très gros coups dans la gueule depuis qu'elle existe). A une échelle inférieure, que ce soit celle de la survie de l'espèce humaine, de sa/ses civilisations, voir même à celle d'une simple vie humaine, c'est bien entendu une autre histoire... ce que reconnaît el com' (et moi aussi). Au rythme actuel, il me semble impossible que nos civilisations survivent bien longtemps. il est probablement possible de gagner du temps en prenant conscience des conséquences globales de leurs fonctionnement et en cherchant à limiter ces impacts. Reste que seul un changement majeur de nos modes de fonctionnements peut nous permettre de rétablir une solution stable (on dit durable aujourd'hui, c'est plus trendy). Il me semble que cela ne peut passer que par des sacrifices extrêmement douloureux (réduction drastique de la consommation d'énergie, des ressources et de la population). J'ai, personnellement, peu d'espoir que cette transition se fasse de manière calme et coordonnée. Je pense que les conflits armés ne vont faire qu'augmenter...
tupak amaru dit:D'accord comme d'hab sauvons que notre cul c'est bien égoïste tout ça, mais on n'entraine pas mal d'espèce avec nous...C'est d'ailleurs vous même qui le dite. On s'en fout donc, on est les seuls et le reste ils se démerdent...

C'est très loin d'être ce que je pense. J'ai juste peu d'espoir que l'on arrive à imposer aux "décideurs" et aux populations les sacrifices qu'un changement de modèle de civilisation imposent. ce n'est pas une raison pour ne pas essayer, et ce de toutes les façons possibles.

tupak amaru dit:@fab merci de reconnaitre derrière ce jargon abscons que l'humain y est pour quelque chose. Quand aux grandes catastrophes qui entraine des extinctions massives : dinosaures : météorite, permien : éruption volcanique et méthane, quoi d'autre : l'anthropocène? (merci wiki)


Un petit topo sur le sujet, concis et clair mais en anglais (je suis globalement d'accord avec ce qui y figure) : http://ethomas.web.wesleyan.edu/ees123/ ... ctions.htm

Toujours en anglais, un article de synthèse assez daté mais bien fichu présentant les 5 extinctions majeures "classiques" (la première, celle liée au passage d'un environnement réducteur à un environnement oxydant est rarement abordée car elle reste très théorique -pas de traces fossiles évidentes-) : http://www.actionbioscience.org/newfron ... edge2.html
tupak amaru dit: Donc on sort complètement du sujet,


pas tant que ça : le respect de l'homme pour sa propre espèce conditionne aussi son respect pour les autres ou comment respecter les autres si on ne se respecte pas soi-même ?
mais comme on est au comptoir, alors je veux bien un expresso, steplé .... :pouicboulet:
tupak amaru dit:
Oui je le sais, bon j'ai un peu lâché la discussion : mais pour ma part je considère la nature terrienne (la faune et la flore sur cette planète en dehors des considérations extraterrestres : météore, radiations cosmiques) comme un système équilibré qui s'auto-régulait parfaitement, renaissant de ses cendres (après les moults catastrophes pré-cités), évoluant en permanence : des espèces meurent et renaissent, enfin bref une sorte de mécanique parfaitement huilée. Puis est arrivée l'homme, superbe espèce animale dont je suis fier de faire partie, (je résume) l'homme en évoluant vers l'homme moderne, de part son comportement "goinfre" et sa prolifération est devenu le "grain de sable" qui peut tout dérégler... On a encore les moyens de revenir à un équilibre (ce dont parlais kouyn : un dvlpt harmonieux), et je veux le croire, mais l'instant T (ces quelques dizaines d'années) infime dans l'histoire de notre planète et de l'univers, est vital pour la survie de notre espèce et de celles qui partagent le même bateau spatial. (à moins que l'on trouve une autre planète a colonisé bien sur...)


Dans le "cadre global", l'homme n'est ni plus ni moins que l'une de ces catastrophes dont tu parles et tout renaitra après, même si ce sera très différent. Il n'y a pas de différence avec avant, comme l'a dit fabericus.

Il n'existe pas d'équilibre, la plupart des équilibres dynamiques ayant existé ont fini par se rompre pour être remplacé par d'autres, et ce sera encore le cas.
tupak amaru dit:en dehors des considérations extraterrestres : météore, radiations cosmiques

oui mais, même ça, est-ce que cela a un sens : sans radiation cosmique, pas de photosynthèse, pas d'effet de serre, pas de vie.
C'est oublier que "la Force est un tout qui nous unit et nous..." :arrow:
tupak amaru dit:On a encore les moyens de revenir à un équilibre

Pas certain. Revenir où, jusqu'à quand, etc. ?
Un exemple : même si demain, ce soir, on arrêtait toute émission de carbone supérieure à 170 ppm, il faudrait probablement 300 à 400 ans pour retrouver l'atmosphère d'avant la Révolution industrielle. Ce ne sont pas nos actions qui sont irréversibles (= on peut changer), mais leurs conséquences (= faut assumer les conneries passées).
fabericus dit:A une échelle inférieure, que ce soit celle de la survie de l'espèce humaine, de sa/ses civilisations, voir même à celle d'une simple vie humaine, c'est bien entendu une autre histoire...

Cela me rappelle que, jusqu'à il y a peu, je n'avais en fait jamais vraiment compris ce qu'écrivait Valéry en 1919.
"Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.
Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d'empires coulés à pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins; descendus au fond inexplorable des siècles avec leurs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs sciences pures et appliquées, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions à travers l'épaisseur de l'histoire, les fantômes d'immenses navires qui furent chargés de richesse et d'esprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, après tout, n'étaient pas notre affaire.
Élam, Ninive, Babylone étaient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avait aussi peu de signification pour nous que leur existence même. Mais France, Angleterre, Russie... ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et nous voyons maintenant que l'abîme de l'histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu'une civilisation a la même fragilité qu'une vie. Les circonstances qui enverraient les oeuvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les oeuvres de Ménandre ne sont plus du tout inconcevables : elles sont dans les journaux.

Désolé, le comptoir du poète vaut bien celui du philosophe.
fabericus dit:Je pense que les conflits armés ne vont faire qu'augmenter...

Il est clair qu'une carrière militaire s'impose aux nouvelles générations. :(
En plus en cas d'accident du travail elles auront droit à la Une de Paris Match :roll:
loic dit:
tupak amaru dit:
Oui je le sais, bon j'ai un peu lâché la discussion : mais pour ma part je considère la nature terrienne (la faune et la flore sur cette planète en dehors des considérations extraterrestres : météore, radiations cosmiques) comme un système équilibré qui s'autorégulait parfaitement, renaissant de ses cendres (après les moults catastrophes précités), évoluant en permanence : des espèces meurent et renaissent, enfin bref une sorte de mécanique parfaitement huilée. Puis est arrivée l'homme, superbe espèce animale dont je suis fier de faire partie, (je résume) l'homme en évoluant vers l'homme moderne, de part son comportement "goinfre" et sa prolifération est devenu le "grain de sable" qui peut tout dérégler... On a encore les moyens de revenir à un équilibre (ce dont parlais Kouyn : un dvlpt harmonieux), et je veux le croire, mais l'instant T (ces quelques dizaines d'années) infime dans l'histoire de notre planète et de l'univers, est vital pour la survie de notre espèce et de celles qui partagent le même bateau spatial. (à moins que l'on trouve une autre planète a colonisé bien sur...)

Dans le "cadre global", l'homme n'est ni plus ni moins que l'une de ces catastrophes dont tu parles et tout renaitra après, même si ce sera très différent. Il n'y a pas de différence avec avant, comme l'a dit fabericus.
Il n'existe pas d'équilibre, la plupart des équilibres dynamiques ayant existé ont fini par se rompre pour être remplacé par d'autres, et ce sera encore le cas.


@kouyn

Pas de pbm pour le café, je reviens d'un endroit sur cette planète, où l'on fait un merveilleux café bio d'altitude, vente direct du producteur au consommateur : un REGAL!
Qu'en je dis "comptoir" c'est juste que je n'estime pas avoir les connaissances nécessaire pour faire autorité, que j'apprends grâce à vos contributions, mes lectures perso, que le sujet m'intéresse, et qu'il serait sans doute plus simple d'en discuter à bâton rompu devant une pinte bien fraiche ou café...vala vala : total respect.
Bon, je continue un petit peu alors que j'avais décidé d'arrêter... Peut devrions nous créer un autre topic? Car lorsque je disais que l'on sort du sujet c'est que le sujet de départ parlait de l'ouverture de la chasse... On en est un peu loin non?
:|

Bon pour répondre à Loïc, jouons un peu sur les mots :
Il y a eu des équilibres dynamiques qui se sont rompus mais le système naturelle terrestre ne tend-il pas vers la recherche perpétuelle de cet équilibre qu'il atteint, et qui pour des raisons exogènes ou endogènes se rompt, jusqu'au retour à l'équilibre et ainsi de suite?
Nous ne sommes rien à l'échelle du temps universelle et il n'y de différence avec l'avant, soit. Le système s'auto régule donc, car il connait des périodes convulsives qui le déstabilise et finit toujours par revenir à la normal. Tant mieux si nous ne sommes en faite qu'une convulsion qui s'effacera avec le temps, mon image de machine grippée est donc fausse. Quoique, si on pouvait être sur que Mars est connu la vie, et savoir pourquoi elle ne l'a plus, on aurait un exemple d'un système planétaire, qui se grippe et qui meurt.
Reste juste le coté négatif d'entrainer un bon nombre d'être vivant, qui n'avait rien demandé, avec nous. Moi cela me pose pbm et vous? (ceci dit sans aucune acrimonie)

Je ne considère pas l'homme "au départ" jusqu'à un certain temps (qui reste à définir) comme une catastrophe, nous faisons partie du système, je me considère comme endogène et le dernier maillon de la chaine alimentaire, quoique au début ce n'était pas vrai. :mrgreen:
Mais nous sommes devenues, grâce à notre évolution exceptionnelle par rapport aux autres espèces vivantes, une catastrophe particulière... Car je crois (j'ai des gamins en autre), et je veux être optimiste que l'on est une catastrophe qui a le pouvoir de prendre conscience de ses effets néfastes et de limiter ses dégâts, ou inversement de franchir un seuil irréversible, ce qui est unique... Et je crois que l'humanité est arrivé au moment du choix (sur les quelques dizaines d'années qui viennent. Et je rejoints Fab, si ces choix ne sont pas fait on aura sans doute déjà plus de guerre, en plus de celles pour l'énergie...sic

@ el com :

Ok merci pour l'info, je m'en doutais un peu, c'est mon coté méthode Coué, mais comme précité je veux être optimiste. Mais ne parlait-on pas d'emprisonner le carbone dans des puits? Peut-on espérer des solutions techniques viables?
Et bien sur : merci pour Valéry, visionnaire déjà.

@fab merci je vais lire vos articles et sorry (spécial dédicace à monsieur Paul) mais c'est le terme écolo pleurnichard qui m'a fait tiquer...
Nous sommes globalement d'accord.

@fab :

je viens de les lire, eh bien merci, on est d’accord.
Celui là est plus facile d’accès que le premier : mais il dit bien ce que je pensais et que j’ai mal exprimé (sans doute) et il parle de la sixième extinction dont nous sommes responsables, petit extrait :


Homo sapiens became the first species to stop living inside local ecosystems

Le coté singulier et unique de homo sapiens. Et correspond au final à l’image “grain de sable” dans la machine, car il est responsable de la sixième extinction en cours.
Quand à l’autre il est tous aussi intéressant et malheureusement optimiste , petit extrait :

Predictions for biodiversity in the near future:
Decrease. Question is: by how much?
Last time in Earth history that we had a combination of all continents in one place, global warming (gas hydrate blow up), oceanic low oxygen conditions: end Paleozoic (worst mass extinction of last 500 Ma; ~90 % species).


Le fameux permien, sic un futur radieux… Tient pour rajouter de l’eau au moulin, un titre du journal le Monde sur le net :

Un mammifère sur trois menacé d’extinction dans le monde.

tiens, encore un truc cool.

Le monde du silence n’est plus ce qu’il était, un drame pour les baleines
Par Emmanuel ANGLEYS

BARCELONE (Espagne), 8 oct 2008 (AFP) - Le monde du silence n’est plus ce qu’il était: sous l’eau, le brouhaha sonore s’amplifie avec le trafic maritime, les sonars et les explorations sous-marines, un drame pour les cétacés qui n’arrivent plus à s’entendre ni à s’orienter.
Pendant des millions d’années, le monde sous-marin n’était troublé que par le bruit des vagues et le chant des baleines.
Mais depuis une centaine d’années, l’homme s’est introduit dans cet espace acoustique harmonieux avec ses bateaux à moteur, ses forages, ses sonars militaires et ses sondages sismiques de recherche pétrolière.
Ce vacarme est “assourdissant” pour les animaux sous-marins, souligne Michel André, directeur du Laboratoire d’Applications Bioacoustiques (LAB) de l’Université Polytechnique de Catalogne (UPC).
“Aujourd’hui, il n’y a aucun endroit au monde qui ne soit pas pollué par ces sources sonores artificielles dans la mer”, affirme cet ingénieur et biologiste français, qui participe au Congrès mondial pour la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Barcelone.
L’oreille humaine ne perçoit qu’à peine 10% des sons produits sous l’eau, d’où cette fausse impression de silence quand on plonge dans ce monde sous-marin, souligne-t-il.
Mais il n’en est pas de même pour les espèces animales sous-marines qui en perçoivent l’intensité réelle.
Le site web du LAB (www.sonsdemar.eu) permet d’avoir une idée de ces bruits.
Et les plus affectés sont les cétacés - baleines, cachalots, dauphins - parce que toutes leurs activités sont basées sur l’acoustique, que ce soit pour s’orienter ou pour communiquer.
Donc, “tout ce qui peut mettre en difficulté cette propagation de leurs propres sons mais aussi des sons qui les renseignent sur leur environnement va les mettre en danger”, explique Michel André.
Il y a d’abord des “effets de masquage”, quand par exemple le bruit de moteur d’un cargo vient couvrir d’autres sons émis par d’autres cétacés.
Avec un système de détection perturbé, ils perdent tout sens de l’orientation et peuvent alors entrer en collision avec les navires ou, s’ils sont près des côtes, venir s’échouer sur les plages.
“On a des données qui indiquent que ces échouages en masse de baleines et de cachalots sur les plages seraient dus à leur exposition à des sources sonores artificielles”, assure Michel André.
Plus grave, le bruit peut tuer. Carl Gustav Landin, chef du programme pour le milieu marin de l’UICN, assure qu’“une baleine peut être tuée instantanément par un son très violent”, d’une intensité de 230 à 240 décibels.
La déflagration d’une explosion, qui peut être d’origine militaire ou civile pour des recherches géologiques, est mortelle pour les cétacés dans un rayon de 1 à 2 kilomètres, précise Michel André.
En outre, le réchauffement climatique, en provoquant une acidification des océans, va contribuer à amplifier ce vacarme sous-marin en améliorant la propagation des ondes de fréquence peu élevée, a révélé une récente étude publiée dans Geophysical Research Letters, un journal de l’Union géophysique américaine.
“Il y a urgence à prendre des mesures”, estime Michel André, qui va participer à partir du printemps 2009 à une vaste expédition scientifique à bord du voilier “Fleur de passion”, lancée par la fondation suisse Antinéa en partenariat avec l’UICN, afin de procéder à un état des lieux des océans.
A cette occasion, un programme intitulé “20.000 sons sous les mers” devrait permettre d’établir une cartographie acoustique mondiale des océans.

En ce qui concerne les extinctions, en fait tout au long de l’histoire de la Terre, il y en a eu environ une trentaine: des massives, des moins massives et des mineures. Bien sur le grand public ne connait que les 5 grandes extinctions de masse mais en regle generale les extinctions importantes ont permis de faire la séparation entre les differents étages geologiques. Seule la mega-extinction intradevonienne (limite Frasnien-Famennien) se situe à l’ interieur d’ un étage geologique et n’en fait pas la séparation.
D’ailleurs les deux plus grandes (Fin Permien et Fin Crétacé) sont si importantes qu’elles sont des limites d’ere geologiques (passage primaire-secondaire pour la premiere et secondaire-tertiaire pour l’ autre).
Le probleme c’ est que l’ on est deja au quaternaire, donc on commence notre troisieme extinction la plus massive…en retard :skullpouic:

Les impacts d’origines extraterrestres (pas les soucoupes hein, plutot les cometes et asteroides) ont bénéficié d’une formidable publicité ces derniers temps et on cherche desormais toujours à corréler, parfois à tort, une extinction avec un impact. Comme il est tres bien expliqué dans le lien de Fabericus, il y a de nombreux facteurs pouvant intervenir dans les disparitions de masse et les 5 plus grandes sont plutot le resultat d’ une combinaison défavorable de ces facteurs que de l’occurrence d’ un seul de ces facteurs.

El comandante dit:La déflagration d'une explosion, qui peut être d'origine militaire ou civile pour des recherches géologiques, est mortelle pour les cétacés dans un rayon de 1 à 2 kilomètres, précise Michel André.

Les acquisitions sismiques en milieu marin nécessitent la plupart du temps des canons a air comprimé plutot que des explosifs.
J'ai sur mon PC au bureau un rapport sur l' impact des acquisitions sismques sur les mammiferes marins avec notamment dedans un tableau récapitulatif de tous les types de sons artificiels que l'on peut trouver en milieu marin et leurs caracteristiques susceptibles de perturber les mammiferes marins.
Si ca interesse quelqu'un je peux le poster demain.

Je viens de tomber sur le sujet par hasard car c’est rare que je passe par ici je suis plus un habitué des sections points de règle ou de la vente a l’échange …

Le chasseur est le seul régulateur de sanglier en france ( y a plus de loup^^) le sanglier a un taux d’accroissement d’un peu plus de 200%. en meuse les chasseurs prélèvent environs 12000/13000 par an et il y en a a toujours autant si ce n’est plus et c’est devenu catastrophique il y a une telle population que les agriculteurs se font détruire leur champs et prairie par les sangliers ( si les sangliers étaient comme ceux d’agricola…). La fédération de chasse meusienne a déja déboursé plus d’ 1,5 million d’euro cette année en compensation de dégat au artisans de la terre.
Même le préfet s’en mêle maintenant.
Je ne sais aps se que ça va donné…

Ce qui est bien avec l’ouverture de la chasse, c’est que ça nous rapproche de sa fermeture.


pour expliquer mon propos,
je dirais que je n’ai riens contre la chasse, son aspect régulateur, écologique et tout le tsoin-tsoin,
mais, car il y a toujours un MAIS
j’ai les boules quand je vois ces branle-nouilles assis sur le capots de leur gros 4x4 avec leur gilets de mariolles, qui te regardent passer comme une bête étrange avec ton panier remplis de noix, de champignons ou ton casdale de midi, qui attendent qu’un autre troufion perché un peu plus haut leur passe un coup de bigo pour que d’un coup ils puissent sauter dans la bagnole et aller dégommer un bestiaux qui passait par là tranquille fût un temps, et désormais traqué par des écolos-like déguisés en nostalgiques de Rommel.

La chasse, c’est pour moi le gars qui se lève à 4h, prend sont fusil et son chien, arpente les pentes et les forêts toute la matinée et rentre à midi bien crevé de sa rando-nature et pour peu qu’il soit bredouille, c’est encore mieux !

Bandes de nazes ! Allez plutôt tirer sur les ballons à la fête foraine !

Pour relancer le sujet :

CI, dans son numéro de la semaine dernière, dit:
Après la chasse à courre, la chasse à l’homme
Ce samedi, le temps est frais à Out Rawcliffe, un village situé à quelques kilomètres à l’est de Blackpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre. A Peagram’s Farm, 35 cavaliers en tenue attendent impatiemment le début de la chasse. Ils boivent du porto et du sherry pour se réchauffer tandis que piaffent leurs montures pansées à la perfection. A leurs pieds, gémissant et aboyant d’impatience, une vingtaine de limiers. Au milieu de la meute attendent, non sans appréhension, les deux « renards » : Richard Davies, 49 ans, fonctionnaire, et Matthew Ray, 32 ans, journaliste – deux sportifs accomplis. Pendant qu’ils flattent les chiens pour leur faire connaître leurs odeurs le maître d’équipage Clive Richardson leur dit quelques mots d’encouragement : « Ne vous inquiétez pas. Quand on vous arrache un membre, ça ne saigne pas tant que ça. »
Depuis l’interdiction, en 2004, de la vénerie en Angleterre et au pays de Galles, la traditionnelle chasse au renard a dû s’adapter de façon radicale. Certains ont opté pour la drag-hunting – où les chiens suivent une piste laissée par un homme traînant un leurre odorant. D’autres, comme les chasseurs du Vale of Lune, ont convaincu des coureurs amateurs de servir de gibier.
Cette « chasse à l’homme » se déroule dans la campagne, sur un parcours prédéfini à travers bois. L’itinéraire est divisé en cinq tronçons d’environ 2,5 kilomètres pour éviter que les cavaliers les moins chevronnés se retrouvent à la traîne. Seuls les coureurs et les maîtres de chasse sont informés du parcours.
A un signe de tête de Clive Richardson, les deux coureurs s’élancent avec cinq minutes d’avance. Puis, dans un soubresaut de queues frétillantes, de langues pendantes et de jappements, les chiens se lancent instantanément sur la piste des coureurs. Les quelques molécules répandues par le corps humain suffisent au flair canin pour suivre leur trace.
La suite a l’air chaotique, pourtant l’organisation est millimétrée. Les deux sportifs se livrent à un steeple-chase à travers champs, sautant par-dessus les haies, enjambant des fossés boueux, courant dans les bois. Dans la campagne anglaise endormie retentissent le son des cors de chasse, les cris des cavaliers, le galop des chevaux et les aboiements de la meute. Les chiens courent quelques centaines de mètres chaque fois avant de s’arrêter pour retrouver la piste. Parfois, lorsque le coureur tourne brusquement, la meute manque une bifurcation, obligeant les assistants du maître d’équipage, les whippers-in, à les remettre sur la piste en faisant claquer leurs fouets.
Les coureurs franchissent rapidement les obstacles, les cavaliers, eux, doivent souvent faire la queue pour sauter d’un champ à l’autre. Le parcours est prédéfini et, contrairement à ce qui se passe dans une chasse traditionnelle au renard, les participants doivent suivre l’itinéraire imposé. D’où un côté artificiel inévitable. « Ce n’est pas la chasse au renard », souligne Richard Davies après avoir parcouru les cinq tronçons, soit un peu moins de 13 kilomètres. « Ce n’est pas pour les puristes. Mais, quand on entend les chiens dans son dos, on a une montée d’adrénaline et on court d’autant plus vite. » Grâce à leur avance à chaque tronçon, les deux coureurs restent toute la journée hors d’atteinte de leur poursuivant. C’est sur le dernier tronçon que le risque de se faire dévorer (ou de « se faire lécher jusqu’à ce que mort s’ensuive », selon les termes du maître d’équipage) se fait le plus grand, l’écart s’étant réduit à quelques minutes.
Enfin, le maître d’équipage Clive Richardson sonne du cor pour annoncer la fin de la chasse. Tout le monde applaudit les coureurs avant de rejoindre la ferme, où des rafraîchissements seront servis. Jamais renard n’a eu droit à de tels égards. C’est il y a cinq ans, lorsqu’il a compris que l’interdiction de la chasse au renard était inéluctable, que Richardson, chasseur professionnel de 57 ans, a commencé à élever ses chiens (des croisements entre le limier et le fox-hound du Dumfriesshire, parfaits pour la chasse à l’homme). Depuis, il a conduit une centaine de chasses à coureurs, poursuivant parfois ses propres fils.
Mais Richardson espère que l’interdiction finira par être levée, pour revenir à la version première de son sport favori. « Chasser des coureurs, c’est bien plus aseptisé, explique-t-il. On sait où on va et quels obstacles on va devoir franchir. Nous regrettons le temps où on allait là où allaient les chiens. » Mais les cavaliers aiment toujours le frisson que procure la poursuite, reconnaît-il : « Le plupart des gens qui viennent avec nous se moquent qu’on attrape un animal. Ils veulent juste sauter par-dessus des haies et sentir les montées d’adrénaline. L’ambiance est bonne, et l’activité parfaitement légale. » D’autant qu’aucun être vivant ne finit dépecé.
Dominic Bliss, Financial Times (extraits), Londres

deepdelver dit:Pour relancer le sujet :
CI, dans son numéro de la semaine dernière, dit:
Après la chasse à courre, la chasse à l’homme
Ce samedi, le temps est frais à Out Rawcliffe, un village situé à quelques kilomètres à l’est de Blackpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre. A Peagram’s Farm, 35 cavaliers en tenue attendent impatiemment le début de la chasse. Ils boivent du porto et du sherry pour se réchauffer tandis que piaffent leurs montures pansées à la perfection. A leurs pieds, gémissant et aboyant d’impatience, une vingtaine de limiers. Au milieu de la meute attendent, non sans appréhension, les deux « renards » : Richard Davies, 49 ans, fonctionnaire, et Matthew Ray, 32 ans, journaliste – deux sportifs accomplis. Pendant qu’ils flattent les chiens pour leur faire connaître leurs odeurs le maître d’équipage Clive Richardson leur dit quelques mots d’encouragement : « Ne vous inquiétez pas. Quand on vous arrache un membre, ça ne saigne pas tant que ça. »
Depuis l’interdiction, en 2004, de la vénerie en Angleterre et au pays de Galles, la traditionnelle chasse au renard a dû s’adapter de façon radicale. Certains ont opté pour la drag-hunting – où les chiens suivent une piste laissée par un homme traînant un leurre odorant. D’autres, comme les chasseurs du Vale of Lune, ont convaincu des coureurs amateurs de servir de gibier.
Cette « chasse à l’homme » se déroule dans la campagne, sur un parcours prédéfini à travers bois. L’itinéraire est divisé en cinq tronçons d’environ 2,5 kilomètres pour éviter que les cavaliers les moins chevronnés se retrouvent à la traîne. Seuls les coureurs et les maîtres de chasse sont informés du parcours.
A un signe de tête de Clive Richardson, les deux coureurs s’élancent avec cinq minutes d’avance. Puis, dans un soubresaut de queues frétillantes, de langues pendantes et de jappements, les chiens se lancent instantanément sur la piste des coureurs. Les quelques molécules répandues par le corps humain suffisent au flair canin pour suivre leur trace.
La suite a l’air chaotique, pourtant l’organisation est millimétrée. Les deux sportifs se livrent à un steeple-chase à travers champs, sautant par-dessus les haies, enjambant des fossés boueux, courant dans les bois. Dans la campagne anglaise endormie retentissent le son des cors de chasse, les cris des cavaliers, le galop des chevaux et les aboiements de la meute. Les chiens courent quelques centaines de mètres chaque fois avant de s’arrêter pour retrouver la piste. Parfois, lorsque le coureur tourne brusquement, la meute manque une bifurcation, obligeant les assistants du maître d’équipage, les whippers-in, à les remettre sur la piste en faisant claquer leurs fouets.
Les coureurs franchissent rapidement les obstacles, les cavaliers, eux, doivent souvent faire la queue pour sauter d’un champ à l’autre. Le parcours est prédéfini et, contrairement à ce qui se passe dans une chasse traditionnelle au renard, les participants doivent suivre l’itinéraire imposé. D’où un côté artificiel inévitable. « Ce n’est pas la chasse au renard », souligne Richard Davies après avoir parcouru les cinq tronçons, soit un peu moins de 13 kilomètres. « Ce n’est pas pour les puristes. Mais, quand on entend les chiens dans son dos, on a une montée d’adrénaline et on court d’autant plus vite. » Grâce à leur avance à chaque tronçon, les deux coureurs restent toute la journée hors d’atteinte de leur poursuivant. C’est sur le dernier tronçon que le risque de se faire dévorer (ou de « se faire lécher jusqu’à ce que mort s’ensuive », selon les termes du maître d’équipage) se fait le plus grand, l’écart s’étant réduit à quelques minutes.
Enfin, le maître d’équipage Clive Richardson sonne du cor pour annoncer la fin de la chasse. Tout le monde applaudit les coureurs avant de rejoindre la ferme, où des rafraîchissements seront servis. Jamais renard n’a eu droit à de tels égards. C’est il y a cinq ans, lorsqu’il a compris que l’interdiction de la chasse au renard était inéluctable, que Richardson, chasseur professionnel de 57 ans, a commencé à élever ses chiens (des croisements entre le limier et le fox-hound du Dumfriesshire, parfaits pour la chasse à l’homme). Depuis, il a conduit une centaine de chasses à coureurs, poursuivant parfois ses propres fils.
Mais Richardson espère que l’interdiction finira par être levée, pour revenir à la version première de son sport favori. « Chasser des coureurs, c’est bien plus aseptisé, explique-t-il. On sait où on va et quels obstacles on va devoir franchir. Nous regrettons le temps où on allait là où allaient les chiens. » Mais les cavaliers aiment toujours le frisson que procure la poursuite, reconnaît-il : « Le plupart des gens qui viennent avec nous se moquent qu’on attrape un animal. Ils veulent juste sauter par-dessus des haies et sentir les montées d’adrénaline. L’ambiance est bonne, et l’activité parfaitement légale. » D’autant qu’aucun être vivant ne finit dépecé.
Dominic Bliss, Financial Times (extraits), Londres


J'aime bien le principe, ça doit être un sacré challenge pour le coureur mais s'il y arrive, c'est la classe après :mrgreen:

Ca me convient. Là ça passe d’un loisir sanglant que je réprouve totalement à un truc débile et ridicule. Heureusement, le ridicule ne tue pas. (sinon ça ferait longtemps que ces gugusses déguisés sur leurs canassons seraient morts).

Dans un monde pas si lointain j’imagine bien un ministre de l’immigration qui organise cela pour faire gagner des cartes de résidents, pour une télé qui financerait les charters des perdants avec les droits publicitaires.
Mais les chiens ne feraient pas que lécher parce que sinon, c’est pas drôle pour la digestion. :mrgreen:

Soudaine réminiscence : y’avait pas un film des années 80 comme ça d’ailleurs, Running Man ?

El comandante dit:
Soudaine réminiscence : y'avait pas un film des années 80 comme ça d'ailleurs, Running Man ?


Dans les 90 je crois ( edit : ha ben non 1988 )mais avant il y a eu le prix du dangerd'Yves Boisset

Et en 2008, ils remixent le tout avec Car wars pour un film dont j'ai oublié le nom (
edit course à la mort)
El comandante dit:Pour les dessins sur la chasse y'a mieux que Bambi. :mrgreen:

Eric dit:C'est vrai que les sangliers sont tous des gros beaufs brutaux et phallocrates :)



J'en ris encore : merci Eric. :lol:
bertrand dit:
El comandante dit:
Soudaine réminiscence : y'avait pas un film des années 80 comme ça d'ailleurs, Running Man ?

Dans les 90 je crois ( edit : ha ben non 1988 )mais avant il y a eu le prix du dangerd'Yves Boisset


Running Man, réalisé par Starsky (Paul Michael Glaser) de Starsky & Hutch :pouicintello:

Un ami chasseur m’a conseillé de jeter un oeil sur le forum de “Chasse passion” afin de me rendre compte que, je cite, “tous les chasseurs ne sont pas des abrutis”.

C’est réussi :lol: , un exemple:

http://www.chassepassion.net/forum/view … =5&t=11641

Je vous recommande la signature de predators88, toute en subtilité et délicatesse.

Par contre en ce qui concerne les accidents de chasse il semble que le sujet dérange:

http://www.chassepassion.net/forum/view … f=5&t=8279

Après avoir parcouru ce forum je me dis que les polémiques sur TT c’est vraiment le jardin d’enfants.