Kouynemum dit:sebduj dit: Ce n'est pas le distinction chasseur/chasseur qui pose problème. ce qui pose problème, c'est le manque de recul sur ses convictions.
je crois surtout qu'en la matière, il y a des convictions inconciliables.
J'en suis arrivé à cette conclusion il y a bien longtemps et je n'interviens généralement (comme chasseur) dans ces sujets que pour corriger un certain nombre de choses qui me paraissent inexactes.
Si Banane DC ne veut pas chasser et milite contre la chasse, je n'ai rien contre... Et oui il y a un plaisir à la chasse mais il n'est pas tellement inclus dans l'acte d'appuyer sur la détente (acte irrémédiable) que dans ce qui l'entoure.
Pour ce qui est de la population de chasseurs évoqués, les chiffres sont moindres.
Pour ce qui est de la régulation, il n'y avait pas ce problème historiquement mais il va finir par se poser, notamment par rapport au cultures. La population des chevreuils est passé d'environ 200 000 animaux sur le territoire à plus d'1,5 millions... En cause l'augmentation de la surface forestière mais aussi les plans de chasse et la régulation (la disparition du lapin, chasse traditionnelle, a entrainé une gestion plus intelligente du grand gibier chez pas mal de chasseurs).
Aujourd'hui cette population très importante est partie à la conquête de nouveaux espaces, les plaines et notamment les cultures.
Cet animal n'a pas non plus vraiment de prédateurs (sauf les renards, chiens chats errants à la naissance). Rappelons que le renard considéré comme nuisible (dénomination que personnellement je récuse) est chassé notamment pour limiter le risque de propagation de maladies.
Hors ces animaux causent des dégats importants (soit dans les forets, nouvelles plantations, coupes de rajeunissement, soit dans les cultures) et peuvent être les vecteurs de pas mal de maladies.
Ainsi changeons d'animal, la propagation de la maladie de Lyme par les grands cervidés, via les tiques est connu (1 cerf c'est un million de tiques nourries par an). Cf expérience aux états unis, ou il y a eu des grandes campagnes de régulation, suite à la multiplication des cas.
Idem pour la population des sangliers qui bénéficient aujourd'hui de conditions très favorables pour son développement.
La régulation et son obligation va finir par se poser vraiment et le chasseur, que l'on peut abhorrer, est souvent plus sélectif que le piégeage, les castrations chimiques, et autres maladies proposées.
Notons que les autorités commencent à évoquer des obligations de succès (même si cela n'a pas encore été validées) dans les plans de chasse, pour limiter les population alors que l'objectif initial était inverse, preuve que dans certaines chasses on gère de mieux en mieux le gibier et même trop