rsidie dit: Sur un forum, tous les écrits sont conservés,
ça n'empêche pas de faire des efforts réciproques pour s'expliquer.
rsidie dit: Sur un forum, tous les écrits sont conservés,
Kouynemum dit:rsidie dit: Sur un forum, tous les écrits sont conservés,
ça n'empêche pas de faire des efforts réciproques pour s'expliquer.
je ne crois pas que la discussion du départ était aussi sereine et idyllique que ça.
Mitsoukos dit:Kouynemum dit:en fait, le climat de la discussion était déjà un peu sur ce ton.
C’est vrai c’était plus subtil mais tout aussi méprisant.
rsidie dit: Sinon je me demandais, tu es amoureuse de moi pour déterrer régulièrement ce que je dis
Kouynemum dit:rsidie dit: Sinon je me demandais, tu es amoureuse de moi pour déterrer régulièrement ce que je dis
si déterrer, c'est répondre en page 4 d'un sujet en citant ce que quelqu'un a dit en page 3, ça veut dire que.....
noooon ?!....
tu serais amoureux de banane ?!
Pour moi le problème de l’intervention de Banane est moins dans le ton que dans l’équation "position nuancée = “consensus mou”. L’équation est fausse, heureusement sinon nous n’aurions qu’une alternative : consensus mou ou intégrisme…
Et même sur la chasse, je pense qu’on peut avoir une position nuancée.
Je suis contre la chasse.
D’abord parce que je suis contre les armes à feu et leur possession.
Ensuite parce que, quoi qu’en dise Cheesegeek, j’ai la conviction profonde que le plaisir de la chasse réside essentiellement dans l’acte de presser la détente et de tuer. Parce que tout ce qu’il y a autour, on peut le vivre autrement qu’un fusil à la main : la chasse au champignon, la randonnée entre ami, le safari photo ou que sais-je encore ? Bref, à mon avis, le plaisir de la chasse repose quand même bien sur nos pulsions de violences et de mort (c’est vrai aussi pour le cinéma violent ou les jeux vidéos, mais avec la chasse on est bien dans une mort réelle, ça fait une différence considérable)
Ensuite, j’entends bien que la chasse est une activité nécessaire mais j’avoue n’avoir jamais eu de réponse satisfaisante à la question “Mais si c’est nécessaire, pourquoi ne pas en faire une activité professionnelle ? Pourquoi ne pas former et salarier des gens pour le faire”.
Bref, la chasse est sans doute une nécessité, mais tant qu’elle sera un loisir, elle restera à mes yeux un loisir trouble et dangereux…
J’aime beaucoup le recul et la synthèse de Mme Kouynemum, c’est très reposant. Surtout sur un tel sujet où chacun se voit obliger de camper sur ses positions pour défendre son point de vue.
La chasse ne me plaît pas. Pas parce que tuer des animaux, c’est mal. Faudrait être hypocrite. Surtout que j’adore la viande. Mais je n’aurai jamais le cœur à abattre un animal de sang-froid. Néanmoins, je comprends ceux qui pratiquent la chasse dans l’esprit dont fait preuve Cheesegeek. Et même s’il y a une connotation “bambi avec ses grands yeux dans le viseur du fusil”, j’essaie de m’abstenir de tout jugement moral.
Malheureusement, les exemples de ceux qui y voient un sport avec ses troisièmes mi-temps et ses beuveries comme dans la parodie des Inconnus sont malheureusement trop nombreux pour que je laisse le bénéfice du doute à un inconnu qui me dit être chasseur. Pour voir ici, dans la Vienne, des rangées de 4x4 garés au mépris de la végétation, je doute déjà du sentiment de communion avec la nature chez ceux-là.
De plus, les rapports entre “riverains” et chasseurs sont souvent compromis par des comportements peu rassurant : des chasseurs opérant à proximité d’habitation (vécu par plusieurs personnes habitant près de Libourne et d’Albi), une attitude peu respectueuse de la part des chasseurs (liée certainement au phénomène de groupe, armé qui plus est), etc.
Mais surtout, j’ai mangé il y a quelques années à un repas organisé par les chasseurs d’un village dans l’Aude. C’est le genre de petits village du bord de méditerranée dont la population quintuple en été. Donc il y a bâl tous les samedi. Dont celui-là, avec son repas. Mon cousin (habitant ce village) et moi avons pu “savourer” le niveau général. La parodie des Inconnus faisait pâle figure à côté. Ils étaient affligeants. Sincèrement. Et c’est malheureusement cette frange-là des chasseurs qu’on voit et qu’on entend le plus.
Et c’est à tout cela que je pense quand quelqu’un me dit qu’il est chasseur. Malheureusement pour les chasseurs. Et je ne suis certainement pas le seul.
Eric dit:
Ensuite, j'entends bien que la chasse est une activité nécessaire mais j'avoue n'avoir jamais eu de réponse satisfaisante à la question "Mais si c'est nécessaire, pourquoi ne pas en faire une activité professionnelle ? Pourquoi ne pas former et salarier des gens pour le faire".
Dori dit:Eric dit:
Ensuite, j'entends bien que la chasse est une activité nécessaire mais j'avoue n'avoir jamais eu de réponse satisfaisante à la question "Mais si c'est nécessaire, pourquoi ne pas en faire une activité professionnelle ? Pourquoi ne pas former et salarier des gens pour le faire".
Parce que pour le moment des gens s'en chargent à titre de loisir ?
Eric dit:Ensuite parce que, quoi qu'en dise Cheesegeek, j'ai la conviction profonde que le plaisir de la chasse réside essentiellement dans l'acte de presser la détente et de tuer.
Eric dit:Ensuite, j'entends bien que la chasse est une activité nécessaire mais j'avoue n'avoir jamais eu de réponse satisfaisante à la question "Mais si c'est nécessaire, pourquoi ne pas en faire une activité professionnelle ? Pourquoi ne pas former et salarier des gens pour le faire".A mon avis, on y viendra en partie... (Courbe d'ages et augmentation des urbains à l'appui)
Cheesegeek dit:Eric dit:Ensuite parce que, quoi qu'en dise Cheesegeek, j'ai la conviction profonde que le plaisir de la chasse réside essentiellement dans l'acte de presser la détente et de tuer.
Je resterai convaincu du contraire.
.
Hmm, concernant le ton méprisant, franchement, y en a pas mal qui ne sont pas en reste. Comme le dit Kouynemum, la discussion n’est pas franchement partie sur un ton serein, en tout cas pas pour que j’y aille molo :
Ah bon.
Je croyais qu’à la “base”, genre cromagnon quoi, la chasse c’était pour se nourrir. Autant pour moi.
Et puis moi finallement à choisir entre les animaux chassés par des blaireaux encarabinés et l’élevage d’animaux en batterie, je crois que préfère encore la chasse.
Le problème ce n’est pas le consensus mou, c’est plutôt que tu donnes l’impression de te pas savoir de quoi tu parles.
Comme tu es végétarien, tu as le droit de prendre un ton totalement méprisant et arogant. J’aimerai te rejoindre mais j’aime trop la viande
Ce qui ma choque, c’est le mépris que tu as envers des gens parfois très respectables. Le concensus mou, je m’en bas les couilles aussi. D’ailleur j’ai aussi des opinions franches: ta facon de parler sur ce cas précis me casse les couilles. Ce que je voulais dire par le 100% blanc ou noir, c’est que dans toute chose, il y’a du bon ou du mauvais. Etre 100% contre quelque chose sans y voir les bons coté, c’est généralement faire preuve de bêtise et de manque de faculté d’analyse. Dire ce sont tous des cons, c’est faire preuve de condescendance lamentable. Je considère cela comme de l’extrémisme, et l’extrimisme ca ma gonfle.
sebduj dit:Girafe dit:en revenant de ma ballade
une ribambelle de chasseurs dans le champs
4/4
chiens flattés
et cannette à la bière
gros sourires goguenards de leur part
franchement franchement j’aimerais pas être leur femme
le “plaisir” primal de la chasse amha se trouve ailleurs et ça ne sert pas à grand chose de se voiler la face : il s’agit de tuer
Jamais il me viendrait à l’esprit de chasser pour les mêmes raisons que celles évoquées par banane
Il y’a derrière leur amour pour la chasse, un très grand amour pour la nature
La descente méprisante de gens qui se croient plus intelligent, ca me gonfle.
. Il ne me semble pas que Banane prendrait la peine d’en discuter sereinement.
je crois surtout qu’en la matière, il y a des convictions inconciliables.
la seule démarche qui puissent être un peu envisagée, c’est une concession faite aux modes de vie traditionnels solidement ancrés dans des générations de ruraux.
pour le reste, puisqu’il s’agit au final de tuer ou de ne pas tuer, tout échange me parait voué à l’impasse.
Pour moi le problème de l’intervention de Banane est moins dans le ton que dans l’équation "position nuancée = “consensus mou”. L’équation est fausse, heureusement sinon nous n’aurions qu’une alternative : consensus mou ou intégrisme…
J’ai trouvé ce texte sur http://www.yaaah.fr/edito/la-chasse-a-courre-ou-comment-on-peut-y-arriver/. Il vaut ce qu’il vaut et je conseille de le lire vraiment jusqu’au bout si vous le lisez car bon, il y a quelques trucs criticables mais la personne parle bien du plaisir que lui procure la chasse à courre ici… Je ne partage pas tout ce qu’elle dit mais je comprends assez bien son ressenti.
La chasse à courre ou comment on peut y arriver…
jeu, août 7, 2008
Disciplines, Edito
Non, non, non, je ne veux pas entendre avant même le premier mot écrit de cris d’offraie.
Je militait il y a une 15zaine d’années dans les rangs des écolos, et oui, c’est arrivé. Et puis j’ai été amenée à monter à cheval en Normandie (je pouvais plus me payer de cours à Paris), donc je débarquais à chaque vacances scolaires avec mon chien et ma tente de camping pour débourré les poulains. Je me chiffonnais tout le temps avec mes hôtes, vieux sages et vénérables chasseurs à propos du sujet en question.
Chemin faisant, on me demanda de donner un coup de main pour s’occuper des chiens de meute, une 20taine (mon sage et vieil ami avait une meute de chiens courants “créancé dans la voie du lièvre”, bref sélectionné pour leur finesse de nez sur l’animal à l’émanation la plus faible et la moins tenace)… Forcément j’adore les chiens, et je tombe croc de ces grands bébé croisés anglo-français tricolore et poitevin. Je les nourris, je les cure, je panse leurs plaies quand ils se battent. D’autres races telles le Fox-Hound, le Français blanc et noir sont aussi utilisée.
Vient l’époque de l’avant chasse où il faut perdre sa bedaine et prendre de l’endurance. Alors sortie de la meute en vue. Et là, ça me fait tout bizarre. J’avais trop hâte de les sortir, de voir s’il m’obéissaient autant en extérieur, leur comportement etc… On les accouple (attachés 2 par 2), histoire d’essayer d’apprendre à marcher groupé. Et c’est parti pour 2h de balade à pied les première fois. Et oui, le travail en amont, se fait à pieds!!! Ensuite, on prend le cheval, suprême plaisir d’accompagner mes doudous avec un équidé. On en profite aussi pour sortir de jeunes chevaux pour les faire (trotteurs français réformés ou pur-sang), les habituer à marcher au milieu des chiens, à tenir l’arrêt, ne pas avoir peur des trompes et du fouet (repère sonore de la meute et des chasseurs pour les commandements).
Je suis toujours anti chasse au moment de l’ouverture. Quelques semaines passent et mon ami me demande d’accompagner les chiens sur une vraie chasse pour un privé (à tir) dans le Calvados. Et là je ne fais qu’un avec mes chiens, je suis à pieds, derrière eux à côté d’eux, à chaque passage de route pour éviter les voitures, je repère les hardes. Puis d’autres suivront…. Jusqu’au 1er samedi de novembre où j’ai eu la révélation. Mon ami m’emmène à une messe de Saint Hubert en Forêt d’Ecouves, Équipage à courre de Kermaingant (cerf). C’est les larmes aux yeux et le cœur amoureux que je repars. A y est, je suis mordue, piquée, droguée de la chasse à courre, des chiens, des animaux et des chevaux, tout ça dans le même cocktail de nature en pleine face à grande vitesse!
Les origines de la chasse remontent aux origines de l’homme. On chassait pour se nourrir durant des millénaires. Bin oui, fallait courir après pour manger le gibier!!! Sous l’Ancien Régime, rappelle Cédric de Fougerolle, seuls les nobles pouvaient théoriquement chasser. L’aristocratie considérait la chasse comme un substitut à la guerre. Affronter le « fauve », sanglier, loup ou cerf, renvoie à toute une symbolique du pouvoir de tuer, de celui de verser le sang. Le cerf est un animal royal, que seul le roi peut chasser. Mais dans les faits, le souverain déléguait ce pouvoir aux capitaineries.
La chasse à courre amène l’opéra au cœur de la forêt et trace les carrefours et autres chemins qui dessinent toute une géographie forestière. On trouve aussi la petite vènerie où les chasseurs de lièvre, de lapin ou de renard sont à pied, ce qui rend la chasse particulièrement sportive. La chasse à courre française se distingue nettement de la chasse à courre anglaise, beaucoup moins technique, plus proche de l’équitation sportive (le cheval y compte plus que le chien). De plus en plus courue du fait du spectacle, la chasse à courre pourrait être interdite du fait de la souffrance animale qu’elle provoque. Hiérarchiquement, il y a au plus haut le maitre d’équipage (propriétaire des chiens et patron des piqueux), ensuite les piqueux (responsables des chiens et du déroulement de la chasse), les boutons (sociétaire de l’équipage) et enfin les suiveurs à cheval (sur autorisation), à pieds, à vélo etc…
Chasse en Ecouves, 3 équipages
Chasse en Ecouves
Je trouve cela regrettable, c’est extrêmement convivial, tous les gens du coin viennent suivre, tout le monde est poli, on dit bonjour 250 fois dans la journée. On se tanne le cuir les fesses 2 à 7h, parfois pour rien et c’est pour les chiens que l’on est triste. Avant de pouvoir espérer devenir membre d’un équipage (bouton), il faut avoir suivi et fait ses preuves pendant de longs mois (sans jamais avoir le droit de dépasser un bouton même s’il avance à 2km/h sauf autorisation). On fait effort sur la tenue vestimentaire et l’état des chevaux (même si, comme partout il y a des brebis galeuses). C’est un art, la chasse à courre, il y faut de l’oreille pour la voix des chiens, de l’œil pour identifier l’animal de départ et ne plus le lâcher (on “attaque” 1 animal et c’est celui là qu’il faudra chasser et “prendre”). L’animal est “pris” quand physiquement il est au delà de ses limites (sans mise, à mort mourra dans les 48h). On ne prend pas à tout coup. Dans certains massifs, il arrive qu’on chasse les blessés des chasses à tir (à balles), ceux qui sont condamnés à errer en souffrant avant une mort certaine.
Puis vint le temps où le cheval de chasse à courre fut mon gagne-pain. Où il me fallait trouver de beaux chevaux avec du cadre, un mental et confortables, trotteurs de préférence, qui se font si rares avec les courants de sang américains. Les préparer, les endurcir pour parcourir parfois 70km dans une journée, 1 à 2 fois par semaine, à toutes les allures et dans tous les terrains. Et puis mon truc à moi, ce sont les chevaux de piqueux (personne qui est responsable des chiens et du déroulement de la chasse, au service du maître d’équipage). Le cheval de piqueux est plus endurant puisqu’il doit être au contact des chiens tout le temps. Il doit être sans faille ni peur, car il porte avec son cavalier, la responsabilité de la traque du jour. C’est l’élite du cheval de chasse, un véritable athlète en somme. Certains sont extraordinaires, ont un véritable intérêt pour ce qu’ils font, comme une ouïe pour savoir où sont les chiens et ne jamais perdre la chasse, et du courage pour ne jamais lever le pied… Comme mon cheval Antonin, aujourd’hui cheval du piqueux La Rosée, du Rallye Perseigne (72) appartenant à Jean-François Nègre, à qui je rends hommage.
Cheesegeek dit:Eric dit:Ensuite, j'entends bien que la chasse est une activité nécessaire mais j'avoue n'avoir jamais eu de réponse satisfaisante à la question "Mais si c'est nécessaire, pourquoi ne pas en faire une activité professionnelle ? Pourquoi ne pas former et salarier des gens pour le faire".A mon avis, on y viendra en partie... (Courbe d'ages et augmentation des urbains à l'appui)
Néanmoins il y a aujourd'hui plus d'un million de chasseurs (pas tous très actifs), ce qui fait un nombre quand même colossale d'heures de chasse. Il me parait difficile de les payer toutes... (Surtout que comptablement en ce moment c'est mieux de faire payer les chasseurs que l'inverse...)
Aujourd'hui tu as quand même des fonctionnaires (notamment les gardes fédéraux) qui organisent, structurent et contrôlent la chasse et la gestion des massifs. Ajouter à ce corps des chasseurs professionels ne me parait pas forcément enthousiasmant... Auraient-ils des quotas d'abattage? Des primes au rendement...
...
BananeDC dit:Pour moi le problème de l'intervention de Banane est moins dans le ton que dans l'équation "position nuancée = "consensus mou". L'équation est fausse, heureusement sinon nous n'aurions qu'une alternative : consensus mou ou intégrisme...
Je suis d'accord avec toi Eric, mais je ne pense pas qu'on puisse considérer le fait d'avoir une position tranchée comme de "l'intégrisme", qui reste une notion péjorative.
le truc cité par rsidie dit:C’est un art, la chasse à courre, il y faut de l’oreille pour la voix des chiens, de l’œil pour identifier l’animal de départ et ne plus le lâcher (on “attaque” 1 animal et c’est celui là qu’il faudra chasser et “prendre”). L’animal est “pris” quand physiquement il est au delà de ses limites (sans mise, à mort mourra dans les 48h). On ne prend pas à tout coup.
Kouynemum dit:Cheesegeek dit:Eric dit:Ensuite, j'entends bien que la chasse est une activité nécessaire mais j'avoue n'avoir jamais eu de réponse satisfaisante à la question "Mais si c'est nécessaire, pourquoi ne pas en faire une activité professionnelle ? Pourquoi ne pas former et salarier des gens pour le faire".A mon avis, on y viendra en partie... (Courbe d'ages et augmentation des urbains à l'appui)
Néanmoins il y a aujourd'hui plus d'un million de chasseurs (pas tous très actifs), ce qui fait un nombre quand même colossale d'heures de chasse. Il me parait difficile de les payer toutes... (Surtout que comptablement en ce moment c'est mieux de faire payer les chasseurs que l'inverse...)
Aujourd'hui tu as quand même des fonctionnaires (notamment les gardes fédéraux) qui organisent, structurent et contrôlent la chasse et la gestion des massifs. Ajouter à ce corps des chasseurs professionels ne me parait pas forcément enthousiasmant... Auraient-ils des quotas d'abattage? Des primes au rendement...
...
en fait, je suis arrivé à la même question qu'Eric : réserver cette activité à de vrai spécialiste pour lesquels abattre un animal est une nécessité pas un loisir.
puisque tu réponds déjà, je me demandais aussi quelles étaient actuellement les modalités d'obtention d'un permis de chasse ?
Kouynemum dit:rsidie dit:C’est un art, la chasse à courre, il y faut de l’oreille pour la voix des chiens, de l’œil pour identifier l’animal de départ et ne plus le lâcher (on “attaque” 1 animal et c’est celui là qu’il faudra chasser et “prendre”). L’animal est “pris” quand physiquement il est au delà de ses limites (sans mise, à mort mourra dans les 48h). On ne prend pas à tout coup.
désolée pour la courtoisie mais ça, ça me fait gerber : monter un cirque pareil et pousser une bestiole jusqu'aux confins de la panique et de l'épuisement pour justifier sa mise à mort.
non, ça, ça ne passe pas du tout et ça va bien au-delà de la protection animale.
rsidie dit:Mais bon pour moi qui suis habitué de la chasse à courre, je n'aime pas ça non plus et je suis toujours content quand un cerf réussit à s'échapper. Donc j'apprécie la chasse quand l'animal s'en sort...
le passage ne me fait pas tiquer, c’est toute la pratique qui me révulse.
-ça m’interroge profondément sur la notion de respect du vivant qu’ont les adeptes de ce genre d’exercice et partant, ça m’inquiète vraiment sur leur degré d’humanité.
-ça me peine de voir qu’on mêle à ces ignominies, le cheval, herbivore paisible dont on fait un complice de son plaisir pervers alors que faire du cross ou simplement galoper en allée forestière, apporte autant de connivence avec sa monture qu’une poursuite à mort, ou les chiens, qui peuvent être capable d’aider l’homme dans des activité bien plus constructives qu’aboyer au cul d’un animal révulsé de trouille jusqu’à ce qu’il en crève.
bref.