[politique]Discours de N. Sarkozy : Qu'en avez-vous pensé ?

MrGirafe dit:Ce qui me rassure dans ses propos c'est qu'il y a une logique derrière, un modèle connu et reconnu. Il n'est pas aussi fou qu'on pouvait le croire, pas si impulsif. Il est finalement bien entouré et a une vision générale de ce qu'il fait, conforme à ses idéaux. Je trouve cela rassurant toute cette cohérence et cette intégrité voulue et affichée.
En revanche, on peut noter une évolution claire sur un certain nombre de sujets entre les arguments de campagne et les actes réalisés. Mais bon, c'étaient les arguments de campagne qui n'étaient pas en cohérence avec le schéma UMP, c'était de bonne guerre pour récupérer quelques voix.


Le discours de Nicolas Sarkozy, président de la République, est en complète contradiction avec celui de Nicolas Sarkozy, candidat à l'élection présidentielle. Il faut être sacrément optimiste et de très bonne composition pour parler, comme toi, de "cohérence", "d'intégrité", et "d'évolution claire".

Moi, je n'y vois que de la communication opportuniste d'un mec qui de toute façon, fait et dit ce que lui dicte une poignée de conseillers de l'ombre qui lui écrivent ses discours.

En 2007, pendant sa campagne, Sarkozy avait quand même clamé, sur les conseils de quelques économistes ultra-libéraux rêvant d'instaurer en France le système anglo-saxon : "un ménage bien géré est un ménage endetté". Il regrettait que les ménages français avaient "des complexes devant l'endettement" et faisait implicitement l'apologie des prêts à taux variable et des fameux "subprimes".

Aujourd'hui, alors que ce système conduit le monde à la banqueroute, le même Sarkozy, avec ses petits poings, veut "réformer le capitalisme" et combattre les dérives financières...

Mais bon, après tout, il sait que les Français ont la mémoire courte, et il en profite. N'a-t-il pas fait campagne en se présentant comme le candidat de la "rupture", avec les années précédentes... alors qu'il était dans le précédent gouvernement ? N'a-t-il pas donné l'impression, quand il a été élu, que la France venait de changer de majorité et d'orientation, alors que son parti est au pouvoir depuis 2002 ?

Dans ce système de majorité présidentielle où la politique s'apparente de plus en plus à une bataille de communication entre deux camps, il est sans doute le meilleur communiquant, bien aidé par des médias qui lui servent la soupe. Le reste...
Mathias dit:
MrGirafe dit:Ce qui me rassure dans ses propos c'est qu'il y a une logique derrière, un modèle connu et reconnu. Il n'est pas aussi fou qu'on pouvait le croire, pas si impulsif. Il est finalement bien entouré et a une vision générale de ce qu'il fait, conforme à ses idéaux. Je trouve cela rassurant toute cette cohérence et cette intégrité voulue et affichée.
En revanche, on peut noter une évolution claire sur un certain nombre de sujets entre les arguments de campagne et les actes réalisés. Mais bon, c'étaient les arguments de campagne qui n'étaient pas en cohérence avec le schéma UMP, c'était de bonne guerre pour récupérer quelques voix.

Le discours de Nicolas Sarkozy, président de la République, est en complète contradiction avec celui de Nicolas Sarkozy, candidat à l'élection présidentielle. Il faut être sacrément optimiste et de très bonne composition pour parler, comme toi, de "cohérence", "d'intégrité", et "d'évolution claire".
Moi, je n'y vois que de la communication opportuniste d'un mec qui de toute façon, fait et dit ce que lui dicte une poignée de conseillers de l'ombre qui lui écrivent ses discours.
En 2007, pendant sa campagne, Sarkozy avait quand même clamé, sur les conseils de quelques économistes ultra-libéraux rêvant d'instaurer en France le système anglo-saxon : "un ménage bien géré est un ménage endetté". Il regrettait que les ménages français avaient "des complexes devant l'endettement" et faisait implicitement l'apologie des prêts à taux variable et des fameux "subprimes".
Aujourd'hui, alors que ce système conduit le monde à la banqueroute, le même Sarkozy, avec ses petits poings, veut "réformer le capitalisme" et combattre les dérives financières...
Mais bon, après tout, il sait que les Français ont la mémoire courte, et il en profite. N'a-t-il pas fait campagne en se présentant comme le candidat de la "rupture", avec les années précédentes... alors qu'il était dans le précédent gouvernement ? N'a-t-il pas donné l'impression, quand il a été élu, que la France venait de changer de majorité et d'orientation, alors que son parti est au pouvoir depuis 2002 ?
Dans ce système de majorité présidentielle où la politique s'apparente de plus en plus à une bataille de communication entre deux camps, il est sans doute le meilleur communiquant, bien aidé par des médias qui lui servent la soupe. Le reste...


euh sauf que lorsqu'il était candidat il n'y avait pas de crise ( même si n'emporte quel guichetier un peu intéressé par son métier savait que les subprime aller faire sauter le système ) donc encore heureux qu'il ai changé son discour et d'idée sinon on pourrait se demander s'il est au courant de ce qui se passe.

a force de taper tout azimut sur le nobotléon on finit par le mettre en avant, y a quand ¨même plein de truc vrai a lui reprocher

A noter qu’aucun de vos commentaires n’est en réel rupture avec la signification politique du message du président.
Même ceux qui sont contre, se positionnent par rapport au contenu ou par rapport à la forme, personne par rapport à la stratégie (c’est étrange pour des joueurs)

adel10 dit:
Mathias dit:
MrGirafe dit:Ce qui me rassure dans ses propos c'est qu'il y a une logique derrière, un modèle connu et reconnu. Il n'est pas aussi fou qu'on pouvait le croire, pas si impulsif. Il est finalement bien entouré et a une vision générale de ce qu'il fait, conforme à ses idéaux. Je trouve cela rassurant toute cette cohérence et cette intégrité voulue et affichée.
En revanche, on peut noter une évolution claire sur un certain nombre de sujets entre les arguments de campagne et les actes réalisés. Mais bon, c'étaient les arguments de campagne qui n'étaient pas en cohérence avec le schéma UMP, c'était de bonne guerre pour récupérer quelques voix.

Le discours de Nicolas Sarkozy, président de la République, est en complète contradiction avec celui de Nicolas Sarkozy, candidat à l'élection présidentielle. Il faut être sacrément optimiste et de très bonne composition pour parler, comme toi, de "cohérence", "d'intégrité", et "d'évolution claire".
Moi, je n'y vois que de la communication opportuniste d'un mec qui de toute façon, fait et dit ce que lui dicte une poignée de conseillers de l'ombre qui lui écrivent ses discours.
En 2007, pendant sa campagne, Sarkozy avait quand même clamé, sur les conseils de quelques économistes ultra-libéraux rêvant d'instaurer en France le système anglo-saxon : "un ménage bien géré est un ménage endetté". Il regrettait que les ménages français avaient "des complexes devant l'endettement" et faisait implicitement l'apologie des prêts à taux variable et des fameux "subprimes".
Aujourd'hui, alors que ce système conduit le monde à la banqueroute, le même Sarkozy, avec ses petits poings, veut "réformer le capitalisme" et combattre les dérives financières...
Mais bon, après tout, il sait que les Français ont la mémoire courte, et il en profite. N'a-t-il pas fait campagne en se présentant comme le candidat de la "rupture", avec les années précédentes... alors qu'il était dans le précédent gouvernement ? N'a-t-il pas donné l'impression, quand il a été élu, que la France venait de changer de majorité et d'orientation, alors que son parti est au pouvoir depuis 2002 ?
Dans ce système de majorité présidentielle où la politique s'apparente de plus en plus à une bataille de communication entre deux camps, il est sans doute le meilleur communiquant, bien aidé par des médias qui lui servent la soupe. Le reste...

euh sauf que lorsqu'il était candidat il n'y avait pas de crise ( même si n'emporte quel guichetier un peu intéressé par son métier savait que les subprime aller faire sauter le système ) donc encore heureux qu'il ai changé son discour et d'idée sinon on pourrait se demander s'il est au courant de ce qui se passe.
a force de taper tout azimut sur le nobotléon on finit par le mettre en avant, y a quand ¨même plein de truc vrai a lui reprocher


Oui, sauf que cette crise n'est pas une catastrophe naturelle survenue par malchance. Elle a été déclenchée par un système financier que lui et ses conseillers prônaient et érigaient en modèle, et qu'ils n'ont heureusement pas eu le temps de développer en France. Alors, on peut le féliciter pour avoir changé d'idée à temps... c'est oublier un peu vite, 1) qu'il aurait été quand même préférable d'être clairvoyant dès le départ, 2) que de toute façon, ce changement de cap, imposé par les circonstances, est en contradiction totale avec le modèle économique qu'il défendait il y a deux ans pour se faire élire.
Mathias dit:
Le discours de Nicolas Sarkozy, président de la République, est en complète contradiction avec celui de Nicolas Sarkozy, candidat à l'élection présidentielle. Il faut être sacrément optimiste et de très bonne composition pour parler, comme toi, de "cohérence", "d'intégrité", et "d'évolution claire".


Ce n'est pas totalement illogique qu'il y ait contradiction entre le discours du candidat et du début de présidence et le discours actuel.
Ce serait plus dangereux encore si les discours n'évoluaient pas en période de crise.
Après, ce qui est à reprocher, c'est l'absence de question concernant cette évolution du discours. Cette absence est d'autant plus regrettable qu'elle n'éclaircit pas la question du modèle à suivre.
Sarko ventait le modèle économique et sociétal anglais et américain. Hors, c'est ce modèle qui vient d'éclater, ce modèle que Sarko fustige désormais. Du coup une nouvelle interrogation se pose et à laquelle personne ne répond :
Où va t'on ?
LeChef dit:
Mathias dit:
Le discours de Nicolas Sarkozy, président de la République, est en complète contradiction avec celui de Nicolas Sarkozy, candidat à l'élection présidentielle. Il faut être sacrément optimiste et de très bonne composition pour parler, comme toi, de "cohérence", "d'intégrité", et "d'évolution claire".

Ce n'est pas totalement illogique qu'il y ait contradiction entre le discours du candidat et du début de présidence et le discours actuel.
Ce serait plus dangereux encore si les discours n'évoluaient pas en période de crise.
Après, ce qui est à reprocher, c'est l'absence de question concernant cette évolution du discours. Cette absence est d'autant plus regrettable qu'elle n'éclaircit pas la question du modèle à suivre.
Sarko ventait le modèle économique et sociétal anglais et américain. Hors, c'est ce modèle qui vient d'éclater, ce modèle que Sarko fustige désormais. Du coup une nouvelle interrogation se pose et à laquelle personne ne répond :
Où va t'on ?


Je pense à peu près comme toi. Bien sûr qu'un discours peut évoluer, qu'une politique doit s'adapter aux réalités du moment. Mais là, on est en plein échec d'un modèle économique que Sarko vantait il y a deux ans. Il s'est trompé. Ca arrive de se tromper et c'est pardonnable, à condition de reconnaître ses erreurs. Sauf qu'en communication politique, il ne faut jamais donner l'impression de s'être trompé. Donc, Sarko ne reconnaît pas ses erreurs, et veut au contraire donner l'impression qu'il a un temps d'avance sur les événements alors qu'il a un énorme temps de retard et qu'il s'est gourré sur toute la ligne. Et pourtant, certains le croient !

Petit exercice de démocratie (1 problème = 1 solution) : à qui doit-on faire plaisir .
- a soi-même (ses convictions) ?
- ses électeurs (son programme) ?
- ceux qui vous financent (la campagne électorale) ?

La démocratie et la politique sont des notions différentes…

Mathias dit:La démocratie et la politique sont des notions différentes...
incompatible... !?
El comandante dit:
fatmax66 dit:Ce type est un escroc "blingbling" franc-maçon...

Ca pue un peu ce que tu écris là.
Antiparlementaire, anti franc-macon... Le 6 février, 34, n'est finalement pas si loin.


+1
Fred. dit:
El comandante dit:
fatmax66 dit:Ce type est un escroc "blingbling" franc-maçon...

Ca pue un peu ce que tu écris là.
Antiparlementaire, anti franc-macon... Le 6 février, 34, n'est finalement pas si loin.

+1


En parlant "d'anti", ce qui me fait un peu peur actuellement, c'est la montée d'exaspérations multiples en France, mais pas seulement (si c'était qu'en France, y aurait pas tellement de problèmes).
Il a toujours été plus facile de s'opposer que de proposer, pour autant, les exaspérations ont besoin de trouver une réponse ou tout au moins d'entrevoir la lumière.
Hors rien de bien neuf à l'horizon chez nos dirigeants. C'est bien dommage et pourvu que ça ne mène pas à la violence.

Sarko n’est pas franc-mac* et n’a jamais bénéficié de leur soutien (direct)
C’est un peu plus compliqué que ça, vu que chaque loge a son propre rayon d’influence mais globalement, les franc-mac on plébiscité Ségo.
Les franc-mac ont toujours préférés les candidats qui disposait de valeurs humanistes et, au pire, intellectuelles.

Aucun président de la 5ème n’était FM.

Richard dit:
Mathias dit:La démocratie et la politique sont des notions différentes...
incompatible... !?


Je ne sais pas... peut-être pas quand même. Du moins, ça dépend des personnalités politiques. Je ne veux pas faire de généralités. Je pense que la politique est quelque chose de noble et je ne veux pas tomber dans le "tous-pourris". Mais, sur le modèle américain, la politique vire dans le show et la communication à outrance, et ça me débecte. Sarko est l'un des pires dans le domaine mais Ségo, avec ses postures à la Jeanne d'Arc et ses meetings au Zénith, est pas mal non plus.
Richard dit:Sarko n'est pas franc-mac* et n'a jamais bénéficié de leur soutien (direct)
C'est un peu plus compliqué que ça, vu que chaque loge a son propre rayon d'influence mais globalement, les franc-mac on plébiscité Ségo.
Les franc-mac ont toujours préférés les candidats qui disposait de valeurs humanistes et, au pire, intellectuelles.
Aucun président de la 5ème n'était FM.


J'aurais plutôt penché pour dire qu'il était sympathisant de la scientologie...
Cookie dit:
Richard dit:Sarko n'est pas franc-mac* et n'a jamais bénéficié de leur soutien (direct)
C'est un peu plus compliqué que ça, vu que chaque loge a son propre rayon d'influence mais globalement, les franc-mac on plébiscité Ségo.
Les franc-mac ont toujours préférés les candidats qui disposait de valeurs humanistes et, au pire, intellectuelles.
Aucun président de la 5ème n'était FM.

J'aurais plutôt penché pour dire qu'il était sympathisant de la scientologie...


:lol:
Fred. dit:
Cookie dit:
Richard dit:Sarko n'est pas franc-mac* et n'a jamais bénéficié de leur soutien (direct)
C'est un peu plus compliqué que ça, vu que chaque loge a son propre rayon d'influence mais globalement, les franc-mac on plébiscité Ségo.
Les franc-mac ont toujours préférés les candidats qui disposait de valeurs humanistes et, au pire, intellectuelles.
Aucun président de la 5ème n'était FM.

J'aurais plutôt penché pour dire qu'il était sympathisant de la scientologie...

:lol:


Ils recrutent sur la taille :roll:
Richard dit:Petit exercice de démocratie (1 problème = 1 solution) : à qui doit-on faire plaisir .
- a soi-même (ses convictions) ?
- ses électeurs (son programme) ?
- ceux qui vous financent (la campagne électorale) ?


Personne ne répond...!
Y a t-il d'autre question que celle-là ?
Cookie dit:
J'aurais plutôt penché pour dire qu'il était sympathisant de la scientologie...

Est-ce que il t'arrive de ne pas dire ce qu'il te passe par la tête ?
Dit autrement, est-ce qu'un idée = un truc à dire sur TT ?
Richard dit:
Cookie dit:
J'aurais plutôt penché pour dire qu'il était sympathisant de la scientologie...

Est-ce que il t'arrive de ne pas dire ce qu'il te passe par la tête ?
Dit autrement, est-ce qu'un idée = un truc à dire sur TT ?
Bah, ce n'était pas bien méchant, et drôle en plus.
A moins qu'elle ne dise ça sérieusement, mais ça m'etonnerait... Tout le monde sait qu'il est raëllien !
Richard dit:A noter qu'aucun de vos commentaires n'est en réel rupture avec la signification politique du message du président.
Même ceux qui sont contre, se positionnent par rapport au contenu ou par rapport à la forme, personne par rapport à la stratégie (c'est étrange pour des joueurs)

Si si, je crois que la politique de relance est une belle connerie. Et que sa vision des réformes est paumée. :)

Sinon il n'est évidemment pas scientologue, mais c'est un des rares ministres français a avoir reçu un éminent et médiatique membre de l'Église de scientologie.