adinx dit:Docky dit:- il a commencé par affirmer avoir un alibi (repas de midi avec sa fille)
- il a continué en annonçant qu'il avait quitté l'hôtel avant les faits qui lui sont reprochés
En fait, la plaignante s'était trompé dans l'horaire d'une demi-heure et effectivement, il déjeunait avec sa fille une demi-heure plus tard
Docky dit:Ce qui m'étonne le plus eu regard de cette affaire, c'est la défense qui s'organise autour de DSK :
- il a commencé par affirmer avoir un alibi (repas de midi avec sa fille)
- il a continué en annonçant qu'il avait quitté l'hôtel avant les faits qui lui sont reprochés
- maintenant, il semble s'orienter vers l'option du rapport consenti
Bref, ce n'est pas bien clair tout ça...
Bon, pour ne pas plomber l'ambiance, Anne Sinclair discute avec une amie :
- Moi, j'ai un mari en or
- Tu as de la chance, le mien est en taule
Salutations ludiques.
Docky
ah ben tiens voila que le frère de la plaignante n’est pas son frère juste un ami.
les journalistes qui racontent n’importe quoi,cette rigueur… 
Juste pour replacer la possible agression dans son contexte:
Sherinford dit:Keiyan dit:Pas crédible. Quand tu violes une gonzesse, tu mets pas ta queue entre ses dents.
Tout autre considération mise à part, j’ai également du mal à comprendre comment diable on pratique une fellation non consentie… J’ai manifestement besoin de cours de rattrapage.)
petezahh dit:Ben oui, on saura si elle a avalé
alighieri dit:je sais pas vous, mais je commence à saturer grave sur cette histoire : on a 12000 réactions en plus, 12000 analyses politico-psychiatrico-policiere, mais sur les faits que dalle, ça tourne à vide à fond...
les journalistes : on va encore dire que c'est de notre faute parce qu'on savait et qu'on a rien dit
le PS : lynchage honteux, présomption d'innocence
l'UMP :
les "gens" : ça sent le complot....
tout ça en boucle, pénible...
quand on aime la politique, ce qui est mon cas, on a envie de passer à autre chose le plus vite possible, non ?
Il est libéré sous caution, mais assigné à résidence à New-York avec surveillance électronique et gardien armé.
Fred. dit:alighieri dit:je sais pas vous, mais je commence à saturer grave sur cette histoire : on a 12000 réactions en plus, 12000 analyses politico-psychiatrico-policiere, mais sur les faits que dalle, ça tourne à vide à fond...
les journalistes : on va encore dire que c'est de notre faute parce qu'on savait et qu'on a rien dit
le PS : lynchage honteux, présomption d'innocence
l'UMP :
les "gens" : ça sent le complot....
tout ça en boucle, pénible...
quand on aime la politique, ce qui est mon cas, on a envie de passer à autre chose le plus vite possible, non ?
+1
“Un pour tous et tous pourris…”
Ça ne fait pas avancer le schmilblicks…parfois sauter quelques oeillères, mais si on extrait l’humour de cette phrase coluchienne, on y trouve malgré tout un bon sens et une analyse fine et complètement justifié de la classe politique française dans son intégralité.
Alors coupable ou pas on s’en fout presque, en plus d’être pourri celui-ci serait pervers, à la bonne heure. S’il est coupable, il doit payer pour ce qu’il a fait c’est certain, mais s’il mérite 75 ans de prison, que méritent les politiciens qui enfilent le peuple tout les jours sans son consentement ? 1 milliard d’années d’enfermement chacun ?
…Sans jouer les anarchos sur le retour, il y a quand même un grand coup de balai à donner, tous ces connards surpayés qui décident de notre avenir, nous montent les uns contre les autres ( diviser pour mieux régner…) pour justifier leurs salaires astronomiques.
C’est pas leur faute, c’est les marchés…
C’est pas leur faute, c’est les banques,
les patrons, les émigrés, la gauche, la droite, les fonctionnaires, les smicards, ect… blablabla…
Ils sortent tous de l’Ena, le parti politique n’est qu’une option comme on choisit, science ou économie au Bac. Quand nous réveillerons nous et diront stop à cette mascarade qui trompe de moins en moins ?
On est plus imposé qu’au moyen-âge…et les collerettes ont été remplacés par des cravates de dirigeants qui se gardent le pouvoir et l’argent au sein des mêmes familles…La servitude a été remplacé par le crédit ou les allocations.
Faudrait se calmer un peu sur l’ENA les gars : ni Sarkozy, ni DSK ne sont énarques, et la grande majorité des énarques ne pas fait de politiques et n’occupe même pas de fonction réellement de haut niveau.
Pour le Moyen-Âge, euh tu es sérieux ? Ton sort est vraiment équivalent à celui des serfs et du paysan lambda de l’époque ? Ben tu j’aimerai pas avoir ta vie…
Jokin
Mathias dit:Fred. dit:alighieri dit:je sais pas vous, mais je commence à saturer grave sur cette histoire : on a 12000 réactions en plus, 12000 analyses politico-psychiatrico-policiere, mais sur les faits que dalle, ça tourne à vide à fond...
les journalistes : on va encore dire que c'est de notre faute parce qu'on savait et qu'on a rien dit
le PS : lynchage honteux, présomption d'innocence
l'UMP :
les "gens" : ça sent le complot....
tout ça en boucle, pénible...
quand on aime la politique, ce qui est mon cas, on a envie de passer à autre chose le plus vite possible, non ?
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Ben oui, c'est toujours comme ça, personne ne sait rien mais tout le monde a un avis.
fatmax66 dit:que méritent les politiciens qui enfilent le peuple tout les jours sans son consentement ? 1 milliard d'années d'enfermement chacun ?
fatmax66 dit:
...Sans jouer les anarchos sur le retour, il y a quand même un grand coup de balai à donner, tous ces connards surpayés qui décident de notre avenir, nous montent les uns contre les autres ( diviser pour mieux régner...) pour justifier leurs salaires astronomiques.
fatmax66 dit:
C'est pas leur faute, c'est les marchés...
C'est pas leur faute, c'est les banques,
les patrons, les émigrés, la gauche, la droite, les fonctionnaires, les smicards, ect... blablabla...
fatmax66 dit:
Ils sortent tous de l'Ena, le parti politique n'est qu'une option comme on choisit, science ou économie au Bac. Quand nous réveillerons nous et diront stop à cette mascarade qui trompe de moins en moins ?...
fatmax66 dit:
On est plus imposé qu'au moyen-âge...et les collerettes ont été remplacés par des cravates de dirigeants qui se gardent le pouvoir et l'argent au sein des mêmes familles...La servitude a été remplacé par le crédit ou les allocations.
le problème du salaire des politiciens,c’est surtout le cumul des fonctions surtout.
Meme si j’ai l’impression que certains postes (député européen?) m’ont l’air d’être un peu la planque quand même.
Hadoken_ dit:le problème du salaire des politiciens,c'est surtout le cumul des fonctions surtout.
Meme si j'ai l'impression que certains postes (député européen?) m'ont l'air d'être un peu la planque quand même.
Hadoken_ dit:le problème du salaire des politiciens,c'est surtout le cumul des fonctions surtout.
Meme si j'ai l'impression que certains postes (député européen?) m'ont l'air d'être un peu la planque quand même.
fatmax66 dit:On oublie trop souvent les pots de vins...je te donne tel marché mais je prend 10%...C'est pas monnaie courante, c'est automatique.
fatmax66 dit:Hadoken_ dit:le problème du salaire des politiciens,c'est surtout le cumul des fonctions surtout.
Meme si j'ai l'impression que certains postes (député européen?) m'ont l'air d'être un peu la planque quand même.
On oublie trop souvent les pots de vins...je te donne tel marché mais je prend 10%...C'est pas monnaie courante, c'est automatique.
Quand je parle salaire des politiciens c'est ça.
(…)
Ses biographes révèlent ainsi sa compulsion du jeu: depuis des années, DSK passait, semble-t-il, chaque minute creuse accroché à des jeux sur son téléphone portable, dont les échecs. On l’aurait même vu sortir un petit échiquier sur un télésiège.
(…)
http://www.liberation.fr/politiques/010 … -a-bascule
Richard dit:(...)
Ses biographes révèlent ainsi sa compulsion du jeu: depuis des années, DSK passait, semble-t-il, chaque minute creuse accroché à des jeux sur son téléphone portable, dont les échecs. On l’aurait même vu sortir un petit échiquier sur un télésiège.
(...)
http://www.liberation.fr/politiques/010 ... -a-bascule
Richard dit:(...)
Ses biographes révèlent ainsi sa compulsion du jeu: depuis des années, DSK passait, semble-t-il, chaque minute creuse accroché à des jeux sur son téléphone portable, dont les échecs. On l’aurait même vu sortir un petit échiquier sur un télésiège.
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http://www.liberation.fr/politiques/010 ... -a-bascule
La réaction de Clémentine Autin
Une affaire qui révèle quelque chose sur nos représentations
Avec un peu de retard, car publiée vendredi dernier dans Libé, je vous propose la lecture de ma tribune sur ladite “affaire DSK” et que vous pouvez retrouver par là également.
Sidération : depuis la révélation de «l’affaire DSK», la France est en état de choc. Ce que l’on n’arrive pas à croire, c’est qu’un homme de pouvoir aussi haut placé ait pu violer une femme de chambre. Personne, à part les deux protagonistes, ne sait ce qui s’est réellement passé dans la suite du Sofitel new-yorkais. Mais la réception de l’événement raconte quelque chose de profond sur nos représentations. La parole des femmes victimes de violences sexuelles est suspecte. On sous-estime l’ampleur du phénomène, voire sa banalité : un viol a lieu tous les quarts d’heure en France. Une grande confusion domine entre la drague, le libertinage, «l’amour des femmes», d’une part, et le harcèlement, les agressions sexuelles, le viol, d’autre part. «L’homme qui aime les femmes sans modération», titrait un quotidien, au moment où DSK est accusé d’avoir imposé une fellation à une employée d’hôtel et de l’avoir séquestrée. Les stéréotypes sur le profil des violeurs ont également la vie dure : un «homme aussi intelligent» n’aurait pas pu commettre un tel crime, réservé dans l’imaginaire collectif aux milieux populaires. Or les auteurs de violences sexuelles se recrutent dans toutes les catégories sociales. Quel que soit le verdict juridique, c’est l’occasion de briser le silence qui entoure le viol, de dénoncer l’omerta sur les comportements de nombreux hommes de pouvoir qui utilisent leur position pour obtenir des relations sexuelles en écrasant le désir de l’autre. En politique comme dans les entreprises, certains dirigeants considèrent les femmes comme des proies à saisir pour compléter un tableau de chasse. La tolérance sociale à l’égard de ce type de violences est forte, comme l’a illustré la phrase de Jack Lang sur son «ami» DSK : «Il n’y a pas mort d’homme.» Après tout, ce qui est en cause n’est que le viol d’une femme de chambre…
Le viol est profondément destructeur pour les victimes et pèse comme une menace sur la liberté de toutes les femmes. Au-delà du politiquement correct qu’est devenue la lutte contre la domination masculine, il est temps de se donner les moyens de combattre son expression ultime. La parole doit être libérée. Nous, femmes violées, sommes invisibles d’abord parce que nous sommes enfermées dans le silence, prisonnières de nos peurs, celle de ne pas être crue, celle du regard des autres. On estime que seule une femme sur dix porte plainte. Aller raconter dans un bureau froid, devant un inconnu, les détails crus d’un viol est pour le moins difficile. Le viol est le seul crime dans lequel la victime a généralement honte et nourrit un sentiment de culpabilité. Le cas de Tristane Banon ne dit pas autre chose. En 2007, quand elle raconte dans une émission de Thierry Ardisson qu’elle a été victime d’une tentative de viol de la part d’un homme politique, le ricanement des hommes présents est glaçant. Elle dit que l’homme l’a mise à terre et lui a arraché son soutien-gorge. A ce moment-là, Ardisson réplique en rigolant : «J’adore.» Le nom du politique est bipé mais cette révélation ne suscite aucune enquête, aucune reprise journalistique. Silence radio. Encouragée par sa mère et son éditeur, Tristane Banon décide de ne pas porter plainte. La peur de ne pas être crue, de voir sa carrière brisée, d’être à vie vue comme celle qui a dénoncé ces faits.
J’ai mis plus de dix ans à dire publiquement cette vérité : j’ai été victime de viol. Avant, je mentais sur les raisons de mon engagement féministe. Et tout le monde, ou presque, autour de moi m’incitait à me taire. Il m’a fallu du temps pour avoir la force d’assumer. Mais je ressassais : par mon silence, je suis complice des violeurs. Ce n’est pas ma vie privée, c’est la violation de mon intimité, de mon intégrité. C’est un crime. Si aucune victime ne montre son visage, quelle peut en être la réalité ? Je voulais témoigner aussi qu’il est possible de vivre et non survivre après un viol. L’homme qui m’a violée a avoué avoir commis entre vingt et trente viols. Aux Assises, nous étions trois plaignantes. Je pense à celles qui n’étaient pas là. Pour elles, pour toutes celles qui ont peur, sont seules dans la douleur et dont le violeur court toujours, je veux dire à toute la société que les oreilles doivent se tendre et qu’il est temps de nous entendre et de nous croire.