Maldoror dit:qu'il avait un QI proche de sa température anale
T'es vraiment trop con mon garçon. Et ton Ex Septentrione Lux pue.
Blue dit:
Maldoror dit:Sous entendre que Libe, parceque son capital appartient à un groupe "de droite", a désormais la ligne éditoriale d'un journal de droite, ça s'appelle: le culot.
Mouai... il y a longtemps que tu n'as pas lue libé !
Je comprends pas les gars... Pourquoi vous faites des quotes vides ? A qui vous parlez ?
Maldoror dit:Sous entendre que Libe, parceque son capital appartient à un groupe "de droite", a désormais la ligne éditoriale d'un journal de droite, ça s'appelle: le culot.
Mouai... il y a longtemps que tu n'as pas lue libé !
Sisi, j'essaye régulièrement, (je consulte pas mal de quotidiens sur le net). Mais j'avoue que généralement,j'attrape vite la nausée et je passe à autre chose.
Kouynemum dit: je parle d'outrage et de ridicule qui sont déférés devant le tribunal pénal parce qu'on fabrique une poupée vaudou à l'effigie du président, ou bien qu'on traite un préfet de "sale con" à l'occasion d'un rassemblement non délictueux sur la voie publique. c'est cette tendance qui est nouvelle.
J’voulais pas intervenir, j’me disais c’est pas la pein, ça sert à rien, c’est Tric Trac, de toute manière les gens ici ont des idées bien arrêtées, ça sert à rien de discuter, mais là c’est du n’importe quoi.
J’comprends pas de quel droit vous vous premettez d’insulter à longueur de post un forumeur, en l’occurence Maldoror, qui lui ne vous insulte aucunement, qui avance ses idées, qui ont au moins le mérite d’exister. Et vous vous permettez tous à lui cracher ouvertement dessus avec des expressions malsaines, sans qu’aucun modo n’intervienne. Jamais vu un forum où c’était permis, à croire qu’y que Tric Trac pour ça
C’est quoi l’problème ? Vous n’avez plus d’arguments contre, et vous lui crachez dessus alors ? D’où est-ce qu’il n’aurait pas le droit d’exprimer ses opinions alors que vous si ? Parce que ses opinions sont plutôt caractérisées comme de “droite” alors que la grande majorité ici a des opinions “de gauche” on a le droit de l’insulter ? Où sont les modos ?
Sérieux, regardez vous les gars. Vous trouvez peut-être les opinions de Maldoror choquantes. Moi, j’ai lu les derniers threads polémiques (celui-ci et celui sur les élections au PS). J’vois pas à quel moment ce que dit ce forumeur est illégal, hors-la-loi ou insultant pour qui que ce soit.
Alors vous pouvez ne pas être d’accord avec lui, mais de là, à l’insulter. C’est vous qui etes pourraves sur le coup
Et me sortez pas vos conneries sur le trollage ou autre, parce que d’une, il tente malgré tout d’entretenir le débat, et de deux, bon nombre de vous troll aussi quand il faut.
Elle est l’une des neuf détenus qui comparaissent ce jour là devant la Cour d’Appel. Elle est assise avec les autres sur son banc, prostrée, le regard vide et la bouche ouverte, son vêtement de pluie jaune vif et trop grand pour elle boutonné jusqu’au cou, tâche de couleur dans l’océan de bleu des gendarmes des escortes, qui attire immédiatement le regard; elle est beaucoup trop frêle, beaucoup trop jeune, beaucoup trop “absente”, beaucoup trop menottée, on se dit d’emblée qu’elle ne devrait pas être ici. L’avocat d’une autre affaire s’assied à côté de “son” gendarme de droite, sur les petits bancs de cette petite Cour, et lui fait un sourire auquel elle ne répond pas, le regardant sans comprendre, et comme sans le voir : il s’aperçoit de suite que cette fille, qui serait jolie si une lumière quelconque mettait son visage en mouvement, n’est pas “normale”, comme on dit… Mais, si c’est vrai, que fait-elle là ? Cette présidente n’est pas réputée pour être tendre, qu’elle le soit ou pas, mais quand cette jeune femme s’avance, minuscule entre ses deux gardes, son ciré jaune trop grand boutonné jusqu’en haut malgré la chaleur moite répandue par la salle pleine, un pantalon bleu dégueulasse et trop large lui pendant de la taille, elle ne peut s’empêcher de la regarder approcher de la barre en fronçant les sourcils… Elle attrape son dossier tandis qu’on la démenotte, et son visage s’éclaire : ça y est elle se souvient de quelle histoire il s’agit, et cette même Présidente ne peut s’empêcher de dire aux deux autres juges, pas assez bas pour que je ne l’entende pas : “Tiens, ce dossier tu vois, il faudrait que notre Ministre soit dans la salle”… On va vite comprendre pourquoi, de plus en plus atterré. Odile a tenté de voler une paire de chaussettes Puma dans un grand magasin, d’une valeur de neuf euros cinquante. Comme à chaque fois, elle s’est fait prendre par les services de sécurité, à la sortie. Elle est passée en comparution immédiate, ce qui signifie qu’on l’a jugée tout de suite après sa garde à vue, non pas bien sur qu’il y ait eu urgence ou que le délit soit grave, mais parce qu’elle a quatorze mentions, toutes similaires, vols et tentatives, sur son casier judiciaire, et qu’elle était en état de récidive légale, et comment. Et, parce qu’on fabrique au kilomètre des lois honteuses, et qu’il se trouve parfois des magistrats pour oser les appliquer à des cas manifestement hors sujet, elle a été condamnée, en ayant d’ailleurs refusé tout avocat, et elle n’en a pas plus ici devant la Cour… Je n’ose pas l’écrire. Odile, comparant en état de récidive légale pour la tentative d’un vol de chaussettes valant neuf euros cinquante, restituées lors de son interpellation, a été condamnée à la peine (plancher) de deux années d’emprisonnement dont une assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve (comportant obligation de soins, notamment), le tout avec mandat de dépôt. Ce qui vous l’avez compris veut aussi, et d’abord, dire un an ferme, peine immédiatement exécutée -deux semaines se sont écoulées depuis la commission de ce délit inadmissible, la dernière fois qu’Odile a été libre, elle franchissait la sortie sans achats d’un supermarché avec une paire de chaussettes cachée dans son ciré trop grand… Oui, la Ministre aurait du être là et assister à cette audience, farcie de peines planchers dont celle-ci était l’apothéose -d’autant que je n’en ai pas fini avec cette histoire, vous allez voir; mais pas elle seulement : nos brillants députés, aussi, qui votent ce genre de choses; ceux des magistrats que je connais qui pensent qu’être un gardien de l’application de la loi c’est se contenter de l’appliquer sans nuances; ceux de mes confrères qui dès qu’elle est juridiquement applicable baissent les bras; et tous ceux, dans l’opinion publique, cette espèce de grande putain, qui osent soutenir ce type de décision uniquement sécuritaire ou sensée l’être, sans réfléchir un instant à qui on va l’appliquer, et qui changeraient immédiatement d’avis si cette petite fille en jaune trop grand était leur fille ou leur sœur… Jugez-en, car voici, exhaustivement et sur la base des notes prises pendant cette audience ordinaire de la Cour des Miracles, le “dialogue”, si l’on peut appeler ça comme ça, qui s’en est suivi entre les membres de la Cour et cette gamine qui jamais, jamais, n’aurait du se retrouver là, dialogue commencé après que la Présidente eut rappelé les faits précités, dialogue écouté par l’ensemble des personnes présentes, les autres détenus compris, dans un silence de plomb, dans un silence de honte pure d’être là et d’avoir à contempler ça, d’avoir à entendre Odile user d’un ton désespérant monocorde pour se raconter un tout petit peu : “- Bon… Alors, Madame, dites-nous pourquoi vous avez fait appel ? - … - Hum… Je suppose que c’est la peine ? Vous la trouvez trop lourde ? - Ben c’est surtout que depuis mes seize ans j’ai des problèmes… - Ah… Bon, racontez-nous, quels problèmes ? - Ben c’est ma tête… Enfin je vole… Depuis mes seize ans. C’est quand mon père il est mort… - Oui… Mais quel rapport ? - … - Ah, oui, je vais vous aider un peu il y a l’enquête sociale au dossier… Bon, c’est vrai qu’apparemment vous n’avez pas eu une vie facile, il vous battait votre papa… Vous avez été placée chez votre grand-mère… Mais vous avez quel âge au fait ? _ Elle est morte aussi et j’ai été dans la rue et j’ai vingt-deux ans mais c’est les voix… - Euh… Les voix ? Quelles voix ? - C’est depuis la rue, c’est des voix comme quoi mon père il dit que je vais voler donc je vole et alors après je les entends quand-même encore… - [Aparté avec les assesseurs : "Ah oui elle est handicapée effectivement, on a ça au dossier…] En fait je vois là que vous avez effectivement des problèmes psychiatriques, vous avez été reconnue handicapée par la Cotorep, c’est ça ? A combien de pour cents ? - La Cotorep ou la Cotorep je sais pas à combien c’est l’éducatrice qui a fait les papiers il y a longtemps… - Hum, bon… Enfin d’accord mais Madame, ce n’est quand-même pas vos voix qui vous demandent de voler des chaussettes, si ? - Mais non mais elles disent de voler pas des chaussettes n’importe quoi parce que “les mauvaises filles elles vont en prison” et alors moi j’y vais j’ai des problèmes j’ai des problèmes J’AI DES PROBLÈMES je vous l’ai dit que j’ai des problèmes est ce que vous pouvez faire la fiche pour que j’ai la télé gratuite parce que là je l’ai pas et c’est dur ils… - [La coupant] Du calme, Madame, du calme, non la fiche je ne peux pas il fat demander à la prison, ici nous on est là pour décider si vous restez ou pas en détention et combien de temps, vous voyez… Qu’est-ce qu’on peut faire de vous, si vous recommencez à chaque fois ? Je vois que c’est loin d’être votre première incarcération et… - [La coupant] J’ai été trois fois et là je vole pas. - Ben oui, je ne vous le fais pas dire… Vous vous rendez-compte ? Pour une paire de chaussette…? - … - [Unique question d’un assesseur] Et Madame, vous êtes suivie là ? Vous prenez des médicaments peut-être ? - Ben oui, Subutex et… - Ah, Subutex ? Vous avez aussi des problèmes avec la drogue ? De la drogue dure, de l’héroïne ? - Je tape l’héroïne Monsieur. - Oui, ça n’arrange surement pas les voix, ça… Depuis longtemps ? - Je tape l’héroïne depuis mes quatorze ans, Monsieur. Mais là j’ai des médicaments. J’ai pas les crampes, j’ai pas mal… - [La Présidente, après un long silence…] Bon, si personne n’a plus de questions… Nous allons réfléchir à ce qu’on va faire de vous, la décision sera prise dans une semaine.”
Odile garde la bouche ouverte, les gendarmes lui remettent ses menottes, et le trio bâtard quitte la salle dans un silence de mort, tout le monde la regarde, les yeux sont brillants, les sourires pathétiques et crispés, Odile à mon avis ne nous voit pas, je jurerais qu’un des garçons de l’escorte à envie de chialer, moi oui. Et à part toute l’émotion, toute la misère de cette gamine, je ne ressens ensuite pas de pitié, pas de compassion, ce ne sont pas les bons termes : juste une incommensurable honte pour nous tous, celle d’être là et de faire partie d’un système qui permet çà, celle même de ne pas m’être levé pour dire que je la défendais, pour pouvoir hurler un bon coup ce que probablement pour une fois même les membres de la Cour pensent aussi : “qu’est ce qu’elle fout là ???” Les vigiles du magasin pouvaient la laisser partir. Le Parquet pouvait ne pas la poursuivre, ou au moins avant ordonner une mesure d’expertise psychiatrique, au minimum. Le Tribunal et la Cour pouvaient, et devaient, lui commettre un avocat d’office, qui pouvait et devait la sortir de là. Ils pouvaient, la Cour le peut encore et j’ai eu l’impression qu’elle le ferait, certes appliquer la peine plancher, puisque c’est la loi, mais l’aménager entièrement en autre chose, n’importe quoi d’autre, que de la prison. Ils pouvaient encore, c’est aussi la loi, refuser de la juger, et la déclarer pénalement irresponsable, même sans expertise, et de toute façon en ordonner une avant dire-droit, à cette même fin. Ils pouvaient, même en la condamnant, même à du ferme, ne pas décerner mandat, la laisser libre, tenter encore même si ça l’avait déjà été de l’obliger à se soigner, à accepter de l’aide, à trouver logement social et pourquoi pas, travail aménagé… Le législateur pouvait refuser de voter une loi inique dont cette application n’est malheureusement qu’un exemple, triste à crever. Ou à l’inverse en tout cas se dépêcher de décréter l’urgence de la loi pénitentiaire tant attendue et ointe de toutes les bonnes promesses du monde, dont l’examen a encore une fois été repoussé… Qui prévoit paraît-il entre autres, ENFIN, pour qu’ENFIN ÇA SERVE A QUELQUE CHOSE, de vrais moyens pour de vrais soins psychiatriques et psychologiques en détention… Et aussi paraît-il que les détenus ait un accès, qu’on imagine limité, mais un accès, à Internet… Odile, quel que soit ton véritable prénom, si un jour tu obtiens le droit de lire ceci et que tu te reconnais dans ce ciré immense et ce joli visage abimé, ou si un jour tu es libre vraiment, dehors, dans un appartement qu’on t’aidera à gérer, avec une dame t’aidant à utiliser ton argent parce que tu gagneras ta vie dans un CAT où on te guidera dans un métier, et où deux fois par semaine, puis une, puis mensuellement, puis plus jamais, un médecin fera progressivement taire tes voix et se fermer ta bouche, Odile, et qu’un autre au même rythme diminue tes doses de produits de substitution et t’écarte définitivement des aiguilles, Odile, sœurette, si tu réapprends un jour à sourire, tout bêtement… Je t’embrasse tendrement.
Le Zeptien dit:Je crois que les craintes de El Commandante n'étaient pas là... Tu vois ce que ça donne ce sujet ? Tu as lu se qui se passe au-dessus ? Plus ça va, moins ça donne envie d'intervenir...
Oui j'ai lu et puis j'ai entendu (mais j'ai pas senti, dommage) ce qui suit également. Toi aussi?
Duda dit: C'est quoi l'problème ? Vous n'avez plus d'arguments contre, et vous lui crachez dessus alors ? D'où est-ce qu'il n'aurait pas le droit d'exprimer ses opinions alors que vous si ? Parce que ses opinions sont plutôt caractérisées comme de "droite" alors que la grande majorité ici a des opinions "de gauche" on a le droit de l'insulter ? Où sont les modos ?
en tant que modo je ferais juste quelques remarques : -l'habitude de Maldoror de fréquenter le forum. -l'utilisation d'une dialectique rôdée qui consiste à argumenter légèrement à côté du problème de façon à embrayer sur une autre logique que celle qui est initiée par le débat de base. -l'utilisation systématique de la provocation dans cette argumentation entraînant inévitablement une réaction en chaîne qui éloigne de plus en plus du débat initial et permet par contre à Maldoror d'exposer ses idées de façon très générales sur l'histoire et la politique, globalisant du plus loin possible jusqu'à noyer complétement le topic de départ.
à mon sens, sur les sujets comme celui qui a été initié, c'est un authentique Troll; il n'exprime pas une vision personnelle et originale dans un sujet donné, avec des arguments précis, mais fait systématiquement dériver les sujets de société vers la confrontation radicale qui lui permet d'exposer une vision globale et générale de ce qui serait pour lui un monde idéal. on peut avoir différentes attitudes : à titre personnel, je préfère recentrer de façon très serrée mon propos. d'autres ont décidé d'ignorer ses interventions d'autres encore rentre dans la spirale du débat sans fin et centrifuge qui aboutissent à un pourrissement du sujet de départ et au conflit ouvert d'autres enfin lui disent merde.
et je suis d'accord que se dire merde dans un débat, c'est pas très constructif. edit : pour être plus claire, l'insulte n'est pas plus acceptable ici qu'ailleurs.
bertrand dit:Le texte d’une pétition dont je ne sais encore si je la signerai. A vous de voir. Point de vue Non à l’ordre nouveau LE MONDE | 27.11.08 | 13h55 • Mis à jour le 27.11.08 | 18h19 Une opération récente, largement médiatisée, a permis d’arrêter et d’inculper neuf personnes, en mettant en oeuvre la législation antiterroriste. Cette opération a déjà changé de nature : une fois établie l’inconsistance de l’accusation de sabotage des caténaires, l’affaire a pris un tour clairement politique. Pour le procureur de la République, “le but de leur entreprise est bien d’atteindre les institutions de l’Etat, et de parvenir par la violence - je dis bien par la violence et non pas par la contestation qui est permise - à troubler l’ordre politique, économique et social”. La cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n’existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché. L’inculpation pour “association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste” est plus que vague : qu’est-ce au juste qu’une association, et comment faut-il entendre ce “en vue de” sinon comme une criminalisation de l’intention ? Quant au qualificatif de terroriste, la définition en vigueur est si large qu’il peut s’appliquer à pratiquement n’importe quoi - et que posséder tel ou tel texte, aller à telle ou telle manifestation suffit à tomber sous le coup de cette législation d’exception. Les personnes inculpées n’ont pas été choisies au hasard, mais parce qu’elles mènent une existence politique. Ils et elles ont participé à des manifestations - dernièrement, celle de Vichy, où s’est tenu le peu honorable sommet européen sur l’immigration. Ils réfléchissent, ils lisent des livres, ils vivent ensemble dans un village lointain. On a parlé de clandestinité : ils ont ouvert une épicerie, tout le monde les connaît dans la région, où un comité de soutien s’est organisé dès leur arrestation. Ce qu’ils cherchaient, ce n’est ni l’anonymat ni le refuge, mais bien le contraire : une autre relation que celle, anonyme, de la métropole. Finalement, l’absence de preuve elle-même devient une preuve : le refus des inculpés de se dénoncer les uns les autres durant la garde à vue est présenté comme un nouvel indice de leur fond terroriste.
LIBÉRATION IMMÉDIATE
En réalité, pour nous tous cette affaire est un test. Jusqu’à quel point allons-nous accepter que l’antiterrorisme permette n’importe quand d’inculper n’importe qui ? Où se situe la limite de la liberté d’expression ? Les lois d’exception adoptées sous prétexte de terrorisme et de sécurité sont-elles compatibles à long terme avec la démocratie ? Sommes-nous prêts à voir la police et la justice négocier le virage vers un ordre nouveau ? La réponse à ces questions, c’est à nous de la donner, et d’abord en demandant l’arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont été inculpés pour l’exemple. Giorgio Agamben, philosophe ; Alain Badiou, philosophe ; Jean-Christophe Bailly, écrivain ; Anne-Sophie Barthez, professeur de droit ; Miguel Benasayag, écrivain ; Daniel Bensaïd ; Luc Boltanski, sociologue ; Judith Butler ; Pascale Casanova, critique littéraire ; François Cusset ; Christine Delphy ; Isabelle Garo ; François Gèze, éd. La Découverte ; Jean-Marie Gleize, professeur de littérature ; Eric Hazan, éd. La Fabrique ; Rémy Hernu, professeur de droit ; Hugues Jallon ; Stathis Kouvelakis ; Nicolas Klotz, réalisateur ; Frédéric Lordon, économiste ; Jean-Luc Nancy ; Bernard Noël, poète ; Dominique Noguez, écrivain ; Yves Pagès, éd. Verticales ; Karine Parrot ; Jacques Rancière ; Jean-Jacques Rosat ; Carlo Santulli ; Rémy Toulouse, éd. Les Prairies ordinaires ; Enzo Traverso, historien ; Jérôme Vidal, éd. Amsterdam ; Slavoj Zizek, philosophe. La liste complète des signataires peut être consultée sur www.soutien11novembre.org. Les signatures de soutien sont collectées sur le même site.
Kouynemum dit:-l'utilisation d'une dialectique rôdée qui consiste à argumenter légèrement à côté du problème de façon à embrayer sur une autre logique que celle qui est initiée par le débat de base.
Est-il le seul? Parce qu'en terme de dialectique rodée il y a des poutres un peu partout... Cela dit sans vouloir bruler personne.
Cheesegeek dit: Est-il le seul? Parce qu'en terme de dialectique rodée il y a des poutres un peu partout... Cela dit sans vouloir bruler personne.
non bien sur. ce que je trouve regrettable, c'est moins sa dialectique que le chemin qu'elle fait prendre à chaque fois aux sujets, la confrontation obligatoire à laquelle elle conduit et surtout l'impasse sur laquelle elle débouche. exemple : on part d'un cas précis, français, avec pétition à la clé et on aboutit à s'envoyer comme arguments les grands tyrans sanguinaires du XXe siècle...
(mais c'est peut-être le propre d'une dialectique que de se construire en opposition.)
Ce qui est gênant dans cet article, dans le site et dans la pétition c'est le mélange "fourre tout" du discours... Ce même mélange qui a été utilisé par les politiques puis repris par les journalistes pour accuser (en oubliant complètement la présomption d'innocence)...
Donc une pétition pour soutenir la présomption d'innocence oui Une pétition pour éliminer ce terme d'ultra gauche qui ne veut rien dire oui Une pétition pour demander à ce que le qualificatif de terrorisme (et donc la possibilité d'utiliser les lois qui vont avec) soit retiré de l'inculpation oui Une pétition pour que la justice fasse son boulot rapidement, afin de ne pas étouffer cette affaire sous le silence des médias qui va s'instaurer (maintenant que le sensationnel est terminé) oui
Mais qu'on laisse maintenant la justice faire son boulot... Si ils sont totalement innocent, on pourra aussi faire une pétition ou tout au moins demander à ce que de véritables excuses leur soient faites...
Mais là, y'a un mélange qui me gène... ça doit être la demande de libération et l'arrêt des poursuites...
XXVII dit: Ce qui est gênant dans cet article, dans le site et dans la pétition c'est le mélange "fourre tout" du discours... Ce même mélange qui a été utilisé par les politiques puis repris par les journalistes pour accuser (en oubliant complètement la présomption d'innocence)... (...) Mais là, y'a un mélange qui me gène... ça doit être la demande de libération et l'arrêt des poursuites...
pareil, je ne retrouve pas vraiment dans le texte de la pétition la problématique posée. je crois qu'on peut avoir un discours beaucoup plus rigoureux et précis sur ce qui s'est passé. bref, ce n'est pas un texte que je vais signer.
XXVII dit: Ce qui est gênant dans cet article, dans le site et dans la pétition c'est le mélange "fourre tout" du discours... Ce même mélange qui a été utilisé par les politiques puis repris par les journalistes pour accuser (en oubliant complètement la présomption d'innocence)... (...) Mais là, y'a un mélange qui me gène... ça doit être la demande de libération et l'arrêt des poursuites...
pareil, je ne retrouve pas vraiment dans le texte de la pétition la problématique posée. je crois qu'on peut avoir un discours beaucoup plus rigoureux et précis sur ce qui s'est passé. bref, ce n'est pas un texte que je vais signer.
J'ai un peu le même sentiment d'une instrumentalisation . Pour autant le problème des lois anti terroristes est bien réel.
Je ne crois pas que je signerai ce texte. En espérant qu'un autre, moins "extrème gauche", plus mesuré , apparaisse. Mais j'ai peur qu'il ne faille se contenter de celui-ci.
El comandante dit:Merci Bertrand, je n'avais pas osé ouvrir un sujet sur la question.
Pourquoi n'as tu pas osé ouvrir un sujet sur le respect des Droits de l'Homme?
Parce que j'avais peur que cela termine comme cela est effectivement en train de terminer et je cherchais l'ouverture du sujet la moins polémique possible, d'où mon ironie vis-à-vis de la balise que tu proposais et qui m'a fait penser que tu n'avais pas vraiment lu de quoi il s'agissait.
Ce cas révèle des dérives gravissimes en termes de procédure pénale, de présomption d'innocence et de dérive sensationnaliste de toute la presse (seul le Canard enchaîné a immédiatement apporté un bémol sur la procédure - encore une fois par sur le fond de l'affaire). La dimension politique réside dans le fait que cette instrumentalisation de la justice (par ailleurs fort mal en point grâce à Madame la garde des sceaux, aussi connue dans le milieu sous le nom de la Bagouze à dix patates) n'est pas un cas isolé.
Malheureusement le sujet a été pollué (je tiens au mot) par les interventions de Maldoror qui a utilisé une rhétorique classique mais efficace (Mme K. l'a très bien démonté) avec les esprits faibles, innocents ou fatigués (Duda je te laisse choisir pour ton cas, vu que tu es le sage à ne pas avoir "d'idées arrêtées") pour détourner tout sujet vers la polémique par des analogies et des approximations, ou son inculture générale dont il a fait preuve ailleurs. ceci à terme dérive ensuite forcément vers la contestation de la modération.
Je ne crois pas que face à Maldoror aucune attitude ne soit plus recommandable qu'une autre. Explication ? Moquerie ? Ironie ? Grasse plaisanterie ? Insulte (un tragédien grec disait qu'il pardonnait à celui qui entend des injures répliquer par des insultes) ? Peut-être le silence, mais dès qu'une personne lui répond . Ce type est une injure à la réflexion, il ne lit pas les réponses, déforme ouvertement les propos et détourne leur sens dans une mauvaise foi évidente. Que des TTciens prennent sa défense (ils en sont libres) me laisse pensifs sur leurs propres références.
Ok pour le recentrage Bertrand mais il m’aurait semblé interessant de présenter le sujet voire de faire une petite restrospéctive des évenements qui (me semble-t-il) n’ont pas été évoqué dans “Vous dites”.
La création d’un sujet en plaquant directement une invitation à signer (ou pas) une pétition de ce genre était à mon sens voué à polémique (en celà la balise [politique] m’aurait évité de rentrer dans le sujet )
Mitsoukos dit:La création d'un sujet en plaquant directement une invitation à signer (ou pas) une pétition de ce genre était à mon sens voué à polémique
Elle n'a pas complètement tort la gamine sur son rocher. Et je crois qu'en son temps le Lapin crétin l'avait lui-même fait remarqur, en des termes moins choisis, à la demoiselle Girafe.
EDIT : je réalise d'ailleurs que le titre du sujet lui-même n'augurait rien de calme...
El comandante dit:Que des TTciens prennent sa défense (ils en sont libres) me laisse pensifs sur leurs propres références.
Le fait, peut-être, que tout personne a le droit a un jugement équitable avec débat contradictoire et une défense et pas juste un procès médiatique. Ce qui se trouve au fond être un peu le sujet de ce topic (au fond).
El comandante dit:Que des TTciens prennent sa défense (ils en sont libres) me laisse pensifs sur leurs propres références.
Le fait, peut-être, que tout personne a le droit a un jugement équitable avec débat contradictoire et une défense et pas juste un procès médiatique. Ce qui se trouve au fond être un peu le sujet de ce topic (au fond).
Tiens c'est marrant, je l'attendais celle-là. Pour l'instant personne n'a collé Maldoror pendant 96 heures en garde à vue et il n'est inculpé de rien, que je sache. Donc l'analogie, bien que malheureusement semblable à celles qu'il emploie dans ses oeuvres, est un peu vaine.