Eric dit:joe dit:
Alors après ça si j'ai pas le droit de citer un article, qui correspond parfaitement à ce que je pense de la politique actuelle
Pour moi, comparer Sarkoland avec l'Allemagne Nazie c'est n'être pas loin d'un certain révisionnisme ou tout au moins d'une banalisation de l'horreur...
Je suis d'accord avec Eric, faire un amalgame entre Sarkoland et l'Allemagne Nazi, c'est "facile" et ne permet pas de comprendre, d'analyser, de débattre sur la gouvernance sarkosienne. Pour moi c'est du même niveau que de faire un parallèle entre le stalinisme et les communistes actuels.
Maintenant qu'il y est des similitudes entre sarkozisme et la politique hitlérienne, ce n'est pas étonnant. On ne peut pas parler systématiquement de la politique hitlérienne en regard de la shoah et de la guerre mondiale. Enfin bon, ce n'est pas le sujet.
Maintenant concernant la politique sarkosienne, c'est je pense un poil trop caricatural de dire "prendre aux pauvres pour donner aux riches". L'idée des droites libérales et conservatrices, reste que sur le plan social, l'homme doit se débrouiller tout seul.
L'objectif du "travailler plus pour gagner plus" et du "paquet" fiscal, c'est de s'en sortir soit même, sans l'aide de personne et de relancer l'économie par la consommation et le plein emploie.
Une p'tite crise éco mondiale plus tard, tout cela est anéantit.
Pour ma part, je ne suis pas en accord avec les politiques misant tout sur la croissance et la consommation. D'autre part, je suis convaincu que c'est par la solidarité organisée par le politique et donc l'état (et pas le bon vouloir d'un entrepreneur comme cela se pratique aux EU notamment) qu'on peut vivre en harmonie.
Enfin pour en terminer avec la consommation, je me sens réellement "perdu" au sein de la société de consommation où l'homme n'existe que par ce qu'il possède et qui pousse à la comparaison et ce où que l'on se situe au niveau de l'échelle. Pour caricaturer un peu "t'as vu ma dernière voiture?", et dans la bouche des jeunes auprès desquels je travaille "t'as l'air d'un bolos tes baskets".
Dernière chose, pour répondre à Stouf.
Je ne pense pas détenir la vérité, mais une vérité, la mienne. Je pense que l'un des problèmes de nos démocraties c'est qu'il n'y a pas suffisamment de lieux où les différentes vérités, les différents points de vue sur le monde et sa marche peuvent se confronter avec la recherche de points de consensus. Tous nos organes fonctionnent à la majorité et forcément, il y a des déceptions et des frustrations (et encore je ne parle que des gens "éclairés" en laissant de côté des individus qui sont parfois très loin de l'information et de l'expression).