Cookie dit:Privatiser une entreprise publique qui marche, c'est une action de droite pour que des actionnaires récupèrent du pognon.
On peut dire également que c'est redonner aux individus le contrôle de l'entreprise afin qu'il la dynamise au plus près du marché et la rendent encore plus efficace et donc bénéfique à la communauté. C'est décentraliser et motiver ceux qui participent à cette entreprise.
Cookie dit:Privatiser une entreprise publique qui s'essouffle, c'est une action de gauche pour redonner un coup de fouet à l'entreprise.
On peut dire également brader une société à des intérêts privés qui a pourtant un fort potentiel économique mais qui réclame une gestion pour laquelle l'Etat est incompétent et qui plombe les finances de l'Etat tout en mettant en péril la survie même de cette société.
Cookie dit:Nationaliser une entreprise privée qui ne marche pas, c'est une action de droite pour que les finances publiques partagent des dettes privées.
C'est également réinjecter des capitaux dans une société qui a une perspective de croissance à long terme qui ne peut plus être supportée par les objectifs à court et moyen terme des capitaux privés afin de préserver l'emploi et l'activité de cette société en attendant des jours meilleurs.
Cookie dit:Nationaliser une entreprise privée qui marche c'est une action de gauche pour répartir les richesses en renflouant les caisses de l'état (et donc en ponctionnant moins les contribuables...)
C'est reprendre une entreprise stratégique ou liée au service public afin de pouvoir conserver les connaissances stratégiques ou de faire profiter les usagers de tarifs subventionnés par l'Etat.
Cela peut également correspondre à punir une société qui n'aurait pas respecté ses engagements moraux vis-à-vis de la communauté en la mettant sous contrôle de la collectivité pour qu'elle retrouve ses valeurs citoyennes.
Côté primaires, la situation se calme.
Il y avait bien des irrégularités puisque Aubry avait 102 voix d'avance et non pas 42.
En revanche, avec toutes ces batailles médiatiques basée sur la théorie du complot (le pouvoir en place au PS triche sur les chiffres) la population doute complètement des chiffres présentés par le bureau. Nous sommes même tous quasi certains que les chiffres ne sont pas les bons (simplement parce que cela nous a été répété pendant des jours dans les médias) sans pour autant savoir si Aubry avait une plus large avance, une moindre avance ou si elle avait été battue.
Comme Aubry n'a jamais remis en cause ces chiffres, on a tous l'impression que si ça se trouve, Aubry avait été battue, mais personne ne pense qu'Aubry a pu gagner encore plus largement.
C'est la théorie du complot, ça pourrit nos têtes, on n'a aucune base pour vérifier ces dires mais ça biaise complètement notre perception de la réalité, sans aucun fait concret pour justifier ce biais.
Pour autant, ce n'est pas parce qu'on est parano qu'on a pas de raison de l'être... Nous sommes donc condamnés à être sur la mauvaise pente.