[politique] Sarkozy : illuminé ou malhonnête ?

moonboots dit: Désolé j'avais oublié que trictrac volait dans des hautes sphères intellectuelles et je m'en vais rejoindre un topic plus bas de gamme qui conviendra mieux à mon rang.


ben, en même temps, c'est pas moi qui ait parlé "d'anecdotes croustillantes".
les précédents échanges ont prouvé qu'on peut discuter [politique]simplement et de façon constructive sans se prendre le chou. imposer un point de vue à quelqu'un qui pense différement, sous prétexte qu'il a les yeux fermés, à mon humble avis, ce n'est pas débattre.
dans "vous dites", en général, les usagers attendent plutôt des échanges que du collyre.
ah, et je te laisse la responsabilité de l'appréciation du caractère haut de gamme ou bas de gamme des topics. en tout cas, pour croustiller, rien ne vaut la cage : au moins on peut faire des miettes, ce n'est pas les trolls qui s'en plaindront.
Kouynemum dit:ben, en même temps, c'est pas moi qui ait parlé "d'anecdotes croustillantes".
les précédents échanges ont prouvé qu'on peut discuter [politique]simplement et de façon constructive sans se prendre le chou. imposer un point de vue à quelqu'un qui pense différement, sous prétexte qu'il a les yeux fermés, à mon humble avis, ce n'est pas débattre.
dans "vous dites", en général, les usagers attendent plutôt des échanges que du collyre.
ah, et je te laisse la responsabilité de l'appréciation du caractère haut de gamme ou bas de gamme des topics. en tout cas, pour croustiller, rien ne vaut la cage : au moins on peut faire des miettes, ce n'est pas les trolls qui s'en plaindront.


Je ne vois pas à quoi tu fais allusion quand tu parles de "se prendre le chou", "imposer", "sous prétexte qu'il a les yeux fermés", "collyre", etc... peux-tu me citer stp ? Peut-être me confonds tu avec qq'un d'autres ? Je ne crois pas être encore intervenu sur ce topic avant aujourd'hui.

L'intitulé du topic est "Sarkozy, illuminé ou malhonnête?" Je ne crois pas être hors sujet en évoquant l'anecdote d'hier. Note que je veux bien parler du fond de sa politique, ce que j'ai déjà fait par ailleurs.

D'autre part tes interventions n'apportent en aucune façon ce que tu sembles réclamer, à savoir des arguments de fond qui élèveraient le débat. Donc faire la leçon de cette façon me semble assez déplacé. Je serais ravi de discuter avec toi de choses plus sérieuses, en effet, que cette anecdote.
moonboots dit: peux-tu me citer stp ? Peut-être me confonds tu avec qq'un d'autres ? Je ne crois pas être encore intervenu sur ce topic avant aujourd'hui.

voilà, et effectivement, c'est en haut de la page 14
D'ailleurs ces anecdotes peuvent ouvrir les yeux de personnes qui se font encore des idées
Kouynemum dit:voilà, et effectivement, c'est en haut de la page 14

je ne parle pas des gens qui fréquentent ce topic mais en effet je n'ai peut-être pas été clair dans mon post.

EDIT : et pour être + précis je pensais à des gens comme mes parents, donc que je ne méprise pas.

Honnêtement, cette affaire de réplique au salon de l’Agriculture est infime et noie le truc beaucoup plus grave qui est le souhait du président de réussir à contourner la décision du conseil constitutionnel à propos de la loi Dati.

CA c’est grave. Très grave. Et c’est la volonté de l’acte pas tant que le fond de la loi* pour laquelle il est accompli, qui est choquant.

Tiens, Eolas a même fait un billet : http://www.maitre-eolas.fr/2008/02/23/8 … -de-surete

greuh.
* : lui aussi extrêmement choquant, mais passons, c’est pas l’objet de mon message.

greuh dit:
CA c'est grave. Très grave. Et c'est la volonté de l'acte pas tant que le fond de la loi pour laquelle il est accompli, qui est choquant.
Tiens, Eolas a même fait un billet : http://www.maitre-eolas.fr/2008/02/23/8 ... -de-surete
greuh.


mieux vaut deux fois qu'une.

cf. mon lien page précédente

Al1, pas lu et mal aimé ;)
greuh dit:Honnêtement, cette affaire de réplique au salon de l'Agriculture est infime et noie le truc beaucoup plus grave qui est le souhait du président de réussir à contourner la décision du conseil constitutionnel à propos de la loi Dati.

Bien sûr, il y a beaucoup de choses qui sont noyées depuis 9 mois derrière les pitreries de Sarko, le passage du mini-traité en est une autre.

je ne comprends pas tout aux échanges précédents : on a le droit de parler “légèrement” de politique, de commenter de l’anecdotique, et personne ne prétend ouvrir les yeux de personne
notre président est un peu fou-fou, comme le reconnaissent ceux qui l’aiment et qui y voit un anticonformisme sympathique, qui tranche heureusement avec le style compassé de ses prédécesseurs ; pourquoi pas, et tout le monde sait bien que ses histoires de style ne sont pas le fond des choses, auquel on revient régulièrement
tout ça me semble assez harmonieux, et en tout cas peu problématique

Al1_57 dit:Al1, pas lu et mal aimé ;)


Toutes mes excuses. J'avions pas tout lu.
greuh.

Je pense en effet que cette anecdote a en soi peu d’importance, et cela ne me dérangerait pas d’approuver la politique de qq’un dont je n’apprécierais pas particulièrement la personnalité, tout comme je suis sûr, dans le sens inverse, que Chirac est un type très sympa comme beaucoup l’ont dit. Mais, pour en rester sur ce plan des anecdotes (vacances chez Boloré, mariage express, insultes et dérapages, désignations de untel à la tête de tel ou tel média, etc…) l’accumulation de ce type d’anecdotes commence à dessiner un personnage que je trouve inquiétant parce que arrogant, violent, autoritaire…
Bref on ne peut pas éternellement faire l’impasse sur la personnalité d’un dirigeant, parce que celle-ci détermine en partie sa politique. Quand vous citez ce projet de loi judiciaire, quand je cite le passage en force d’un traité européen, mais on pourrait également parler de sa politique sociale, cela est dans le droit fil de cette personnalité. À partir d’un certain moment on peut tout simplement s’inquiéter qu’un tel monsieur ait les commandes du pouvoir, surtout sous la Vème république.

ce qui signifie ?

moonboots dit:ce qui signifie ?

que TT s'intègre très bien dans la société du spectacle.

Pour le “casse toi pôv con”, à mon avis ça va pas changer grand chose, ça se situe pour moi dans la ligne du coup de boule de Zidane. Beaucoup applaudiront…

A propos de la rétention de sécurité, j’en parlais avec une cousine qui bosse au ministère de la santé et qui disait qu’ils avaient déjà du pas mal modifier le premier texte qui donnait encore plus dans le style journalistique. Mais elle s’étonnait et se scandalisait surtout du silence des politiques et des intellectuels sur ce coup là, qui est effectivement grave avant même cette histoire de conseil constitutionnel. En plus clair, le scandale aurait dû être soulevé bien avant !

Tiens sur le blog de Jean Bobérot, un sale gauchiste protestant et spécialiste de la laïcité une phrase qui m’a fait rire :

On a de la chance : avoir à la fois un président bling-bling et une gauche complètement zin-zin ! C’est sans doute cela la fameuse « exception française » que le monde entier, que dis-je, le système interplanétaire, nous envie.

Eric dit: En plus clair, le scandale aurait dû être soulevé bien avant !


Badinter et Guigou sont quand même montés au créneau.

Sans oublier Amnesty International

08.02.2008
AMNESTY INTERNATIONAL
Déclaration publique
Index AI : EUR 21/002/2008
ÉFAI
8 février 2008

France. Les préoccupations d’Amnesty International concernant la loi relative à la rétention de sûreté
Amnesty International éprouve une vive préoccupation devant certaines dispositions de la loi relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental, adoptée par le Parlement le 7 février. Cette loi prévoit que les personnes jugées pour certains crimes, une fois qu’elles ont effectué la totalité de leur peine d’emprisonnement, pourront être maintenues en « rétention de sûreté » pendant une durée d’un an indéfiniment renouvelable si elles sont considérées comme dangereuses et présentent une probabilité très élevée de récidive.
Dans les faits, cette loi autorise une prolongation indéfinie de la peine de privation de liberté prononcée à l’issue du procès, pour des raisons de dangerosité future ou de possibilité de récidive. Amnesty International considère que cette disposition entre en contradiction avec les obligations de la France, qui doit, aux termes du droit international relatif aux droits humains, respecter le droit à la liberté, l’interdiction de la détention arbitraire et la présomption d’innocence. Cette loi, qui permet de prolonger indéfiniment une peine de façon rétroactive, crée une source d’incertitude juridique et remplace la présomption d’innocence par une présomption de culpabilité. Elle est par là même contraire à l’article 15 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à l’article 7 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui affirment qu’il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’infraction a été commise (principe de non-rétroactivité de la sanction pénale).
Le gouvernement avance un argument qui n’a rien de convaincant en soutenant que cette loi n’inflige pas une nouvelle peine mais met en place un dispositif de sûreté à caractère préventif : en réalité, l’application de cette mesure entraînerait la privation de liberté prolongée pendant une durée indéterminée (sous une forme d’enfermement comparable à l’incarcération) pour une personne déjà condamnée et ayant purgé sa peine. La Commission nationale consultative des droits de l’homme, dans sa note du 17 janvier 2008, estime « qu’une mesure restrictive de liberté qu’est la rétention de sûreté prévue, qui prévoit un enfermement et un régime similaire à celui d’un détenu, devrait être assimilé à une sanction ».
En outre, la loi prévoit que la « rétention de sûreté » sera imposée à certaines personnes sur la base de critères vagues, à savoir la dangerosité et la probabilité très élevée de récidive, dont le texte ne fournit pas une définition satisfaisante.
Amnesty International considère que certains éléments de cette loi sont inconciliables avec les obligations qui incombent à la France en vertu du droit international relatif aux droits humains, lequel comporte le droit de ne pas être placé en détention arbitraire ainsi que le droit à la présomption d’innocence, et prévoit que les sanctions pénales ne peuvent pas être rétroactives. L’organisation de défense des droits humains demande l’abrogation des articles qui contreviennent à ces principes.

Que ce soit sur le fond ou la forme, la France a bel et bien quitté " l’esprit du Siècle des Lumières ".

Erreur de topic

Eric dit:Mais elle s'étonnait et se scandalisait surtout du silence des politiques et des intellectuels sur ce coup là, qui est effectivement grave avant même cette histoire de conseil constitutionnel. En plus clair, le scandale aurait dû être soulevé bien avant !

il me semblait que le canard en avait parlé il y a au moins un mois, si ce n'est plus.
El comandante dit:
Eric dit:Mais elle s'étonnait et se scandalisait surtout du silence des politiques et des intellectuels sur ce coup là, qui est effectivement grave avant même cette histoire de conseil constitutionnel. En plus clair, le scandale aurait dû être soulevé bien avant !

il me semblait que le canard en avait parlé il y a au moins un mois, si ce n'est plus.


Mais pourquoi lire le Canard alors qu'il existe TF1 ?
Jer dit:Mais pourquoi lire le Canard alors qu'il existe TF1 ?

parce que la télé s'use si on s'en sert, la liberté de la prsse c'est le contraire. :)