[politique] Sarkozy : illuminé ou malhonnête ?

XXVII dit: Parce que si c'est une question de contenu, il y a un autre sujet qui mériterait bien la cage, au moins sur la forme... Les insultes et termes grossiers étant à proscrire...


le contenu, c'est le fond, pas la forme ou alors les mots n'ont pas le même sens pour toi ou pour moi.
tu noteras que ce sujet assez mal parti dans sa forme posait une question au fond et qu'il a obtenu de ce point de vue des réponses circonstanciées.
Kouynemum dit:
XXVII dit: Pourquoi la cage ??

on a eu un sujet consacré au thème [politique] où les intervenants ont dit soit que ça ne les intéressait pas, soit que ça les intéressait quand les sujets conservaient un caractère de débat ouvert.
quand les messages n'ont rien à voir avec le sujet de départ et qu'ils adoptent une forme volontairement provocatrice, ça ne sert pas l'ouverture d'un débat.
Mr Girafe a relancé en ouvrant un autre sujet avec un ton qui me semble bien différent. sans doute suscitera-t-il des avis plus étayés.


Merci pour le copier/coller...

Appelle moi Con aussi....
XXVII dit:Merci pour le copier/coller...
Appelle moi Con aussi....


de rien, mais à question identique, réponse identique.
Kouynemum dit:
XXVII dit:Merci pour le copier/coller...
Appelle moi Con aussi....

de rien, mais à question identique, réponse identique.


Donc quand je dis que je comprends le découpage pour changement de sujet et manières provocatrices mais "pourquoi la cage" ? C'est toujours la même question et la même réponse....

Donc le sujet provocateur et les termes usités par Rody eux ne méritent pas la cage... Pourquoi ??

L'argumentaire qui fait dire que le "niveau" a été relevé ne tient pas puisqu'on ne peut pas savoir ce qu'il en serait advenu... si la suite n'était pas allé dans la cage ou si le sujet de Rody avait suivi le même chemin...

C'est pas bien grave... Juste que j'aime bien le deux poids deux mesures... Je trouve ça très très drôle ... Vraiment...

Dîtes donc, vous n’avez que ça à foutre que de contester une décision du modérateur ?
La réponse est donnée, elle est en plus claire et compréhensible. Il n’y a pas à être d’accord avec, il y a à la respecter.
C’est tout.
Si cela ne vous satisfait pas, c’est un MP au modérateur et on n’en parle plus.

Je pense que ce sujet devrait de nouveau être découpé, la meta conversation devant se retrouver à la suite de l’autre, dans la cage, ou dans un sujet nouveau…

Je conteste pas, je cherchais à comprendre…
J’ai compris… j’arrète…

XXVII dit: C'est pas bien grave... Juste que j'aime bien le deux poids deux mesures... Je trouve ça très très drôle ... Vraiment...


contente de te faire rire. au moins, on trouvera toujours une utilité.

pour le découpage, Mr girafe à raison, ça s'avère une nouvelle fois nécessaire.
XXVII dit:Je conteste pas, je cherchais à comprendre...

+1 mais franchement, ya pas besoin de se mettre dans des états pareils... c'est pas grave... ni pour ceux qui modèrent, ni pour ceux qui cherchent à comprendre...
XXVII dit:J'ai compris... j'arrète...

+1
XXVII dit: Juste que j'aime bien le deux poids deux mesures...


en fait, il y en a bien plus que 2.
pour ce qui est des sujets [politiques] vues les réactions très contrastées que leur principe même soulèvent, ils ne peuvent pas faire l'objet d'un traitement générique.

edit : et j'ajouterais, ce n'est pas parce qu'un sujet est en cage qu'on ne peut pas continuer à s'y exprimer . simplement, les règles de fonctionnement de la cage sont un peu différentes et si on y pénètre on sait à quoi s'attendre.
même en cage, si ça dérape au delà du supportable ça part aux douves.

Courrier International du jour :


Courrier international - 12 févr. 2008
Revue de presse
FRANCE - “Chirac, reviens, tu es pardonné !”
La plongée du président français dans les sondages n’a pas échappé à la presse européenne. Le “vaudeville” de Neuilly non plus. Revue de détail d’un impressionnant désamour.
Il y a quelques semaines à peine, le quotidien espagnol El Mundo consacrait un cahier spécial admiratif au président français. Il en faisait même sa “personnalité de l’année 2007”. Un titre que son principal concurrent El País aurait préféré voir revenir roi d’Espagne, qui venait de célébrer ses 70 ans.
Deux mois plus tard, un des pères de l’Europe, le socialiste portugais Mario Soares, ancien Premier ministre et ancien président de son pays, prend la plume pour le quotidien Diário de Notícias pour un éditorial intitulé “La déception Sarkozy”. “Il a fallu six mois”, écrit le vieil homme, “pour que les Français si cartésiens se rendent compte que l’erratique, imprévisible et inquiétant Nicolas Sarkozy a de grandes chances d’être un désastre pour la France. Il y a même des Français pour crier aujourd’hui : ‘Chirac, reviens, tu es pardonné !’ En six petits mois, l’homme et son style ont été rejetés par les Français, qui déjà le méprisent.”
Le quotidien britannique The Independent ne dit pas autre chose en consacrant dans son édition du 12 février un cahier spécial à cette simple question : “Quel est le problème, avec le président ?” Ou cette autre, plus cruelle encore : “Est-il à la hauteur du job ?” Dans le même genre, mais en Italie cette fois et dans les colonnes de La Repubblica, on se demande si “le super-Sarko d’il y a quelques mois ne serait pas soudain devenu un boulet pour les siens”.
L’épisode de Neuilly, qualifié de “vaudeville” par tous les quotidiens, a fini par symboliser ce désamour des Français et d’une partie de la presse internationale. “On ne rigole plus”, écrit Joëlle Meskens dans Le Soir de Bruxelles, “l’Elysée ne prend plus aucun risque, si ce n’est celui du ridicule”.
Ridicule évoqué aussi dans les pages de La Libre Belgique, lorsque l’autre quotidien francophone de Bruxelles évoque le retrait de David Martinon de la course à la mairie de Neuilly : “Nul à Paris ne voit David Martinon maintenu très longtemps au poste de porte-parole de l’Elysée : difficile de parler au nom de quelqu’un qui, au pire, vous a laissé tomber, au mieux n’a pas empêché son propre fils [Jean Sarkozy] de vous humilier en direct devant les caméras du pays entier.”
Décidément non, semble conclure La Repubblica, “le président bling-bling ne plaît plus aux Français”, alors même que, pour Le Soir, “le psychodrame se poursuivait à Sarkoville”.
Anthony Bellanger

© Courrier international 2008 | ISSN de la publication électronique : 1768-3076

dans un autre topic, tu as écrit un truc genre “il tiendra pas 5 ans” ; c’est fou le nombre de fois ou j’entends ça autour de moi…au début c’était que des gens clairement de gauche, alors on entendait distinctement : “JE ne tiendrais pas 5 ans avec ce président” ; mais là, c’est plus la même musique, c’est des gens moins politisés, ce n’est plus seulement un souhait, le sens est clair : il ne tiendra pas 5 ans
mais alors quoi ? c’est pas comme un entraineur de foot qu’on peut virer, un président…alors quelle forme ça peut prendre, le fait qu’il ne finisse pas son quinquennat ? une sorte de mai 68 ? ou quoi ?
(oui, je prends un peu mes désirs pour la réalité, oui, c’est de la politique-fiction peu scientifique)

Bon, les Italiens ont eu Berlusconi plus longtemps. Je me demande comment ils ont tenu. Surtout qu’il risque de revenir…


On en revient à la grande question de Hirschmann, qui “n’est pas de savoir pourquoi les gens se révoltent, mais pourquoi ils ne se révoltent pas.”



Avec tout ça, une p’tite pomme d’amour, ça fait oublier…

Si vous voulez je vous donne des cours de coup d’Etat à la Thaïlandaise :
- on prend le pouvoir avec les chars mais sans tirer un coup de feu et avec l’appui de la classe moyenne
- on essaye pendant un an de se débarrasser de toutes les casseroles que l’ancien Premier ministre avait mis aux fesses du pays
- on y arrive pas
- on organise des élections
- et le gars qu’on avait foutu dehors (exilé, bloqué ses comptes) les remporte

Je pense que les Français peuvent mieux faire :D

alighieri dit:[...] il ne tiendra pas 5 ans
mais alors quoi ? c'est pas comme un entraineur de foot qu'on peut virer, un président...alors quelle forme ça peut prendre, le fait qu'il ne finisse pas son quinquennat ? une sorte de mai 68 ? ou quoi ?
(oui, je prends un peu mes désirs pour la réalité, oui, c'est de la politique-fiction peu scientifique)

Ben en fait, une grosse défaite aux cantonales ou aux législatives du parti dont est issu le Président est souvent considérée comme un désaveu (d'autant plus flagrant que la victoire de l'opposition est large) et entraine la nomination d'un Premier Ministre de l'opposition (on entre en phase de cohabitation...) ou si la défaite est écrasante, on pourrait imaginer que le Président démissionne et organise des élections présidentielles avancées, mais ca me semble pas le profil du garçon de faire ca... ("vous m'avez élu pour faire ci et ca, je le fais...").
Dans le cas de la cohabitation, vu que normalement, c'est le Premier Ministre qui conduit la politique du gouvernement, il peut y avoir un changement radicale de politique, tout du moins intérieure...

Le président ne peut pas démissioner, pas sous la cinquième république avec la lecture qui a été faite de ses institutions et son application.
Je le vois mal également demander des législatives anticipées, ils ont vu ce que ça avait donné avec Chirac en 1997 (Jospin + 35 heures)

Le seul truc qui puisse le faire démissioner c’est Carla Bruni, si elle veut divorcer, il ne voudra probablement pas le faire en étant président.
Si si, pour lui, c’est très logique ça :)

Selon moi, sur ces questions de tenir 5 ans, on pisse un peu dans un violon…

bien d’accord au niveau institutionnel : c’est 5 ans ferme, sans réduction de peine
d’accord aussi qu’on a de la gueule, mais concrètement on s’habitue à tout, même au pire
on est dans le très improbable, d’autant plus que niveau alternance, on ne sent pas le PS prêt à gouverner, là, ni les français descendre dans la rue avec des pancartes “hollande premier ministre !”
:mrgreen:
mais justement : un exécutif impopulaire, une opposition parlementaire discréditée, on fait quoi ? si le désamour s’accentue, on se retrouve dans un cas de figure pas prévue par les institutions, ni par les opiniologues assermentés…
je ne vous parle pas d’un “grand soir”, hein, juste : c’est improbable et imprévisible, mais si “ça” se produit, ça serait quoi ?

alighieri dit:
je ne vous parle pas d'un "grand soir", hein, juste : c'est improbable et imprévisible, mais si "ça" se produit, ça serait quoi ?


Bertrand invente l’image Godwin (ou Gottwin)…




Le seul avantage des législatives anticipées, c’est que c’est une excellente soupape de sécurité et que dans une démocratie, c’est le meilleur moyen de résoudre des conflits grave, ou un discrédit profond des dirigeants du moment, de manière civilisée. Mais il est clair qu’elles ne tomberont pas du ciel toutes seules et que si le besoin s’en fait sentir, il faudra d’abord construire un rapport de force.
Comme le dit l’ami Alighieri, si l’alternative est à trouver dans la ségosphère ou dans un PS ectoplasmique, on changera peut-être de bonnet mais pas vraiment de couleur… D’où problème plus grave, vu que ce ne sont ni les Verts atomisés ni le facteur nombrilisé qui offrent quoi que ce soit.
Et là c’est le retour de Bayrou. Genre l’appel à Pinay, pour rassurer tout le monde. :pouicvomi:

alighieri dit:[...] il ne tiendra pas 5 ans
mais alors quoi ? c'est pas comme un entraineur de foot qu'on peut virer, un président...alors quelle forme ça peut prendre, le fait qu'il ne finisse pas son quinquennat ? une sorte de mai 68 ? ou quoi ?
(oui, je prends un peu mes désirs pour la réalité, oui, c'est de la politique-fiction peu scientifique)
J'ai entendu la même chose vers 81 / 82, "il ne pourra pas tenir, il est malade, la société ne tiendra pas, nous allons faire faillite, ...."
Hop une petite politique de rigueur et 12 ans de plus....
alighieri dit:bien d'accord au niveau institutionnel : c'est 5 ans ferme, sans réduction de peine
d'accord aussi qu'on a de la gueule, mais concrètement on s'habitue à tout, même au pire
on est dans le très improbable, d'autant plus que niveau alternance, on ne sent pas le PS prêt à gouverner, là, ni les français descendre dans la rue avec des pancartes "hollande premier ministre !"
:mrgreen:
mais justement : un exécutif impopulaire, une opposition parlementaire discréditée, on fait quoi ? si le désamour s'accentue, on se retrouve dans un cas de figure pas prévue par les institutions, ni par les opiniologues assermentés...
je ne vous parle pas d'un "grand soir", hein, juste : c'est improbable et imprévisible, mais si "ça" se produit, ça serait quoi ?


Que s'est-il passé quand mitterand et chirac étaient à 30% d'opinions favorables?
Rien.
Et là ce sera la même chose.
J'ajoute que ça ne fait même pas un an qu'il est au pouvoir, si vous estimez qu'on peut déjà le juger, alors autant militer pour une élection présidentielle tous les ans.

Maldo