Les livres sont moins taxés mais sans doutes que l’equipe commerciales de l’editeur pensent que c’est la demarche a faire pour bien vendre le jeux. Sans doute que la marge de l’editeur est mieux avec une boite plus grosse que ce qu’elle contient pour qu’on la remarque dans les rayons.
L’expression jeux de roles ca veux plus dire grand chose, il n’y a que les passionnées qui savent faire la difference entre les types de jeux de roles. les autres vont confondre, MMORPG, One deck Dungeon, Chateau aventure, Livre dont vous etes le heros, Unlock, D&D, D&D5, Dungeon Crawling, Time Story, Escape Game…
Je suppose que les livres ne sont pas moins taxés, malheureusement, puisqu’un jeu de rôle est considéré comme un jeu et non pas comme un livre. C’est en tout cas ce que j’ai déduit de la non diminution de prix de 5 % qui est par contre faisable sur les livres livres.
Ouh comme tout ça est mal exprimé, désolée, j’espère que ça reste compréhensible !
Les JDR sont des livres, donc TVA 5.5%. Sauf si ils sont dans des boites avec un crayon ou des dés par exemple. Dans ce cas, TVA 20%. Sauf si l’éditeur s’appelle Hachette ou Larousse, dans ce cas on reste à TVA 5.5%.
Peut-être qu’avec l’expérience les éditeurs ont bien pesé l’intérêt d’une “mise à l’étrier” des jeux de rôles qu’ils éditent. Paradoxalement à l’heure où tout le monde est connecté le bouche à oreille ne suffit plus.
Comme tu le disais Ryu, les habitudes de consommation font qu’acheter trois gros bouquins qu’on va devoir lire quasiment en entier sont un gros frein non pas du point de vue économique (les trois bouquins de base D&D3 coûtent ensemble le prix d’un smartphone de base) mais du point de vue du temps investi.
S’il n’y a pas introduction progressive du monde et des règles, les éditeurs risquent de perdre toute une gamme de client potentiels. C’est sans doute une réflexion qui concerne les gros éditeurs classiques plus que ceux qui tournent avec de financements participatifs. Dans ce dernier cas, les éditeurs partent en ayant déjà vendu leur jeu en entier et effectivement on ne retrouve pas dans ces cas de boite d’initiation.
KiwiToast dit :Les JDR sont des livres, donc TVA 5.5%. Sauf si ils sont dans des boites avec un crayon ou des dés par exemple. Dans ce cas, TVA 20%. Sauf si l'éditeur s'appelle Hachette ou Larousse, dans ce cas on reste à TVA 5.5%. :)
En fait, il est possible pour l'éditeur d'appliquer une tva de 5,5% sur le livre et une tva de 20% pour ce qui est des autres composants comme une boîte, des dès...
Cela a été précisé sur le site de BBE avec le lien vers le document officiel traitant le cas particulier du jeu de rôle, qui est cité comme exemple dans le document officiel.
Je vous renvoie au dernier épisode en podcast de la radio des jeux où le sujet a été traité de façon appronfondi
Effectivement, on est un peu à l’aire du prémâché ou les choses demandent à être simples, surtout au niveau d’un loisir. La faute à… tout le monde et personne.
Mais, ne serait-ce que devoir prendre plusieurs livres pour pouvoir commencer à jouer n’est pas le meilleur argument. Qui risque de déboucher sur :“Mais je n’y comprends rien, je ne peux rien faire avec ce bouquin ?! Je dois aussi me coltiner tout ça ?”. Voir un “Ah il faut des dés ? Ok, je dois en avoir dans… C’est quoi ces dés ?”
Pour les anciens, ça permet de mettre la boite entre de plus petites mains et constitue aussi un corpus plus léger pour de l’initiation. Ceci dit, j’ai un pledge Oeil Noir BBE en attente, mais pas la boite d’initiation… On ne se refait pas.
Je fais du Chronique Oubliées avec les enfants. Et si c’est beaucoup plus léger que bcp d’autres, ça reste assez touffu et parfois difficile pour s’y retrouver quand on ne le pratique pas assez souvent.
Mais c’est très bien, oui. J’aime l’aspect moins linéaire de la progression et le nivelage des puissances de classes.
@Nissa : Tu as un lien pour le podcast ?
J’ai commencé à jouer avec la boîte de l’Oeil Noir, le prémâché n’est pas une tendance actuelle. On faisait exclusivement du dungeon-crawling, on ne déviait pas de ce qu’il y avait dans cette boîte et on s’amusait bien.
Il y a toujours eu des JdR moins complexes que d’autres, qui demandaient moins de bouquins que d’autres (James Bond vs Rolemaster par exemple) et, souvent, ce sont ceux que l’on a pris en premier*.
Il y a toujours eu une tendance à décomplexifier le loisir, avec Simulacres par exemple, pour aider à l’initiation ou faire ses premier pas.
C’est ce qu’il se passe aussi maintenant: on a les boîtes d’initiations et les jeux “simples” (peut-être en plus grande quantité qu’avant) et on a toujours ceux avec un temps d’investissement plus important.
Sinon, je n’ai jamais rencontré un rôliste qui ne lisait pas beaucoup.
*comme toute généralité, c’est évidemment faux
La présentation en boite date des débuts du jdr et cela n’a rien à voir avec du pré-maché.
De mon point de vu ce qui est vraiment différent aujourd’hui par rapport à avant 2000. C’est les 3 points suivants :
- beaucoup plus de systèmes avec des règles très techniques Pas forcément plus simulationniste mais plus de détails.
- des univers plus fouillés ou du moins plus détaillés et donc plus difficile à mettre en scène avec comme conséquence des pavés de plus de 400 pages.
- et surtout beaucoup moins de dynamique associative. Les clubs et associations n’occupent plus la place de porte d’entrée et de lieu de rencontre pour les rolistes anciens ou nouveau.
Prince-Baron dit :La présentation en boite date des débuts du jdr et cela n'a rien à voir avec du pré-maché.
De mon point de vu ce qui est vraiment différent aujourd'hui par rapport à avant 2000. C'est les 3 points suivants :
- beaucoup plus de systèmes avec des règles très techniques Pas forcément plus simulationniste mais plus de détails.
- des univers plus fouillés ou du moins plus détaillés et donc plus difficile à mettre en scène avec comme conséquence des pavés de plus de 400 pages.
- et surtout beaucoup moins de dynamique associative. Les clubs et associations n'occupent plus la place de porte d'entrée et de lieu de rencontre pour les rolistes anciens ou nouveau.
On peut effectivement regretter que dans les grandes villes, comme ici à Nice, le jdr soit peu développé. Alors certes, probablement dans des cercles privés (fac, grandes écoles, etc.) celui-ci perdure, mais il est vrai que ce loisir est - malheureusement - en perte de vitesse.
L'effort à fournir en termes de temps à y consacrer est significatif, et il n'y a qu'à voir sur ce site les messages des uns et des autres disant qu'ils se séparent de telle ou telle gamme, faute de pouvoir y jouer. Que ce soit le temps pour ingurgiter des règles avec des "pavés", comme tu dis, de 400 pages que le plaisir à lire est parfois inversement proportionnel à celui pris par son auteur pour le rédiger , ou le temps pour y jouer, tout simplement. Déjà qu'il est difficile pour ceux qui ont des enfants de les amener à lire des règles de jeux de société de 10 pages, avec des schémas, comment envisager de nos jours que nos chères têtes blondes se lancent, comme nous avons eu le courage il y a une trentaine d'années, dans la lecture d'un jdr.
De plus, alors qu'autrefois la gamme se limitait à maximum 2 manuels (MJ et joueurs), aujourd'hui les gammes sont étendues et onéreuses, avec de nombreux compléments pour des background, toujours plus nombreux, toujours plus tentants, mais dispensable.
Amitiés
Je suis globalement d’accord avec le commentaire de Nissa la Bella…
Il n’empêche qu’il faudrait être aveugle pour ne pas voir que le jdr bouge encore, et même qu’il reprend une vigueur que je n’aurai pas imaginé il y a une dizaine d’années.
Côté création, j’ai l’impression que l’âge d’or est passé, mais c’est certainement un point de vue de vieux schnock nostalgique.
Par contre, côté édition, il me semble que les produits qui sortent aujourd’hui sont des km au-dessus de ce que nous avions à nous mettre sous les dents dans les années 80/90.
Et c’est bien là le coeur paradoxal du problème il me semble : alors qu’émergent de nouvelles générations de joueurs, le marché leur offre des produits hypertrophiés qui peuvent être plus dissuasifs qu’autre chose.
Quand je vois le jdr SW, décliné en innombrables versions (le bouquin pour joueur les contrebandiers, le bouquins pour jouer les rebelles, le bouquin pour jouer les jedis…), j’ai une pensée émue pour SW D6 qui contenait tout dans un format raisonnable et un prix abordable (89 francs de l’époque… même pas 15 euros !!).
Et je ne parle pas de Cthulhu, jeu qui me suit depuis 30 ans, mais dont les éditions SD sont totalement rédhibitoires pour moi. Très belles, certes, mais encombrantes, écrasantes, quasi intimidantes…
Faire passer une campagne comme Les montagnes hallucinées (par exemple) d’un format énorme à un format colossal ne me semble pas nécessairement aller dans le bon sens.
Perso, je joue toujours avec la V5, qui représente le niveau max de simulationnisme imposé que je suis prêt à tolérer. Le reste, je suis assez grand pour le mettre tout seul à ma sauce, sans avoir à m’infuser des pages et des pages de règles sur les poursuites, le combat, la chance, ou la santé mentale.
C’est un avis perso, mais effectivement, en me mettant à la place du joueur qui veut franchir le pas, j’ai un peu pitié pour lui.
Je me trompe peut-être.
En même temps, des initiatives “tout en un”, visant à simplifier l’approche du jdr, comme D-start, ou Château aventure, me semblent aller dans le bon sens. De même que les boites d’initiation aux classiques.
Dommage qu’il faille ensuite passer sans transition aux versions colossales…
Je trouve pas que l’offre soit moins pléthorique qu’à la “bonne veille époque” du jdr, il y a plein de nouvelles créations, traductions… Du simulationniste au narrativiste, la gamme est très variées.
Les vieux classiques sont toujours édités, les dernières versions de l’Appel de Cthulhu n’ont rien à envier en nombre d’ouvrage à ceux de l’édition de Jeux Descartes, avec meme des alternatives comme Acthung! Cthulhu, Gumshue…, idem pour Star Wars.
Oui, il y a des gros pavés de 400 pages mais il y a aussi plein de jeux bcp plus abordable, où les règles tiennent 5/10 pages, un peu de background, un scénario et hop c’est parti avec souvent des scénarios jouable en 2/3 heures.
On peut très bien joué sans n’ont plus avoir des heures et des heures de préparation.
Cela à été un point fort de Pathfinder, offrir de longues campagnes clés en mains (ce qui est loin d’être le cas au niveau des règles). Même DD n’est plus l’usine à gaz d’antan avec une myriade de modules. Chroniques Oubliés, est très abordable, tout en restant assez complet. Franchement, avoir l’ouvrage de CO, est le bouquiner à temps perdu pendant un petit mois, et vous pouvez attaquer vos premieres partie.
Faut peut être pas trop caricaturer les adolescents d’aujourd’hui meme à notre époque beaucoup de nos camarade de classes ce sont pas plongés dans un jeu avec de règles de plus de 10 pages, mais il y en a encore et je vais vous dire encore plus fou, ils lisent des romans les bougres. Bref, ne critiquons pas, caricaturons pas les adolescents comme nos aînés nous critiquaient déjà à l’époque.
Faire du jdr c’est un choix pro-actif, faut pas se cacher derrière des excuses, rien n’empêche de faire une séance de 2h, c’est le temps d’un film rien de plus, si vous n’avez pas le temps de préparer vos scénarios prenez du clés en main, un univers contemporain…
Le plus compliqué c’est de réunir les joueurs, mais on trouve toujours le temps de se consacrer un petit créneaux de 2/3 heures, tout ceux qui ont une passion, une activité, un hobby… autour de moi le trouve. Si vous ou vos joueurs ne trouvez pas le temps c’est que le jdr est pour vous un loisir, une activité annexe.
Bref, si vous voulez vraiment jouer à du jdr, c’est possible, combien d’heure passer devant la t ? vos pc ? Aurait pu être consacré à du jdr.
Alors, il se vends surement moins de jdr qu’a la grande epoqure, quoique de WotC à tout de même dit que sa version de DD5 est celle-qui s’est le plus vendu de tout les éditions.
Mais c’est à nous de faire du prosélytisme auprès des joueurs de plateau.
Il y a un avantage au jdr, si vous êtes maitre de jeu et que vous proposez à votre entourage, connaissance, amis de jouer une partie, vous trouverez toujours des gens prêts à jouer avec vous qu’ils soient d’ancien roliste, ou juste par curiosité. Et ça c’est une sacrée chance.
genesteal dit :
il y a aussi plein de jeux bcp plus abordable, où les règles tiennent 5/10 pages, un peu de background, un scénario et hop c’est parti avec souvent des scénarios jouable en 2/3 heures.
C’est vrai. La plupart des jeux d’Yno rentrent dans cette case, et rien que pour ça, le monde du jdr peut lui adresser des félicitations.
genesteal dit :
Franchement, avoir l’ouvrage de CO, est le bouquiner à temps perdu pendant un petit mois, et vous pouvez attaquer vos premieres partie.
Par contre, là, je suis moins convaincu.
S’il faut se fader un mois de lecture pour se lancer dans le jdr, je pense que c’est un obstacle insurmontable pour beaucoup à l’heure des smartphones…
=> Moins de concentration que les poissons rouges à cause des écrans
Quand je dis que l’âge d’or est derrière nous côté création, je veux dire que les années 80, et encore plus les années 90, ont engendré à la fois une quantité astronomique de jdr (pas un film, un cycle littéraire, où même une bd/jeu vidéo qui n’ait eu son jdr dédié à un moment donné… remember Streetfighter rpg), mais également que la création explorait sans cesse de nouvelles façons de jouer : des jeux comme Ambre, Hurlements, Castle Falkenstein… etc, ont repoussé les limites, pour le meilleur ou le pire, des fondamentaux du jdr (feuille de perso + règles + dés).
Maintenant, j’admets que je ne connais pas bien les créations originales récentes… mais c’est aussi un signe des temps, et de la baisse de visibilité de ces derniers.
Je pense que oui, le jdr est moins visible qu’avant, la boutique que je fréquentais était résolument orienté jdr dans les années 80/90, le jdr trônait en maitre. Maintenant, c’est les jeux de plateaux et les parties games, le jdr se contentant d’un coin de la boutique.
Je me suis replongé dans l’univers du jdr depuis 1 ans, et quand je vois tout ce qui est sortie depuis ses 15 dernières années, les jeux narrativistes, certains meme sans maitre de jeu, j’ai pas l’impression que la créativité est moins au rendez vous.
Par contre, il est indéniable que nous sommes un jeu de niche dans l’univers ludique un peu comme le wargame.
Pour mon exemple de CO, je voulais dire que meme sans avoir trop de temps, avec quelques petits moment de lecture par ci par là, on peut très bien appréhender un jeu comme celui là. Et si vous avez vraiment quelques heures à lui consacrer, une semaine après l’achat il est tout à fait possible de se lancer dans le scenario Retour à Clairval, et encore moins de temps pour lancer les Disparus de Clairval si vous avez la boite d’initiation, qui vous prends bien en main.
Et le kit d’initiation de TOC pour l’appel de Cthulhu avec son scenario La maison Corbit, permait de se remettre au jdr et initier des néophytes avec vraiment un minimum de préparation.
http://tentacules.net/index.php?id=1184
Et si vous voulez vraiment encore du plus léger ( 1 page de règle, 3 pages pour le mode “avancé” avec un scenario inclus) genre D&D minimaliste avec un petit côté oldschool, il y a ça : http://nolendur.blogspot.fr/p/jeux-de-role-perso.html
Tant que personne ici n’aura de chiffres vérifiés sur les ventes à travers les décennies, on ne pourra que parler sur nos ressentis.
Le JdR n’a pas changé depuis ses débuts. Les joueurs s’approprient plus ou moins les règles pour en faire ce qu’ils en veulent et, donc, les JdR sont aussi “compliqués” que le sont les joueurs.
Il y a toujours eu des JdR d’initiation et des JdR d’initiés. Il y a toujours eu des JdR faciles d’accès et des JdR pour le moins abscons.
Les JdR à succès ont beaucoup d’ouvrages. Ceux qui ne le rencontre pas, moins. C’est la loi du marché. Un éditeur ne va pas arrêter une gamme* parce que son volume pourrait faire peur à certains et ne sauraient pas par où commencer.
Le JdR a toujours offert des expériences différentes: fantasy, science-fiction, horreur, historique, super-héros… avec des règles différentes, donc des façon de jouer différentes.
Et tout ça, ça continue encore aujourd’hui.
Il a toujours fallu lire pour être rôliste. Que ce soit 20 ou 50 ou 100 ou 400 pages, le rôliste a toujours avalé les pages. Si on n’aime pas lire, peu de chances de devenir rôliste. Et, même dans ces années 80-90 si belles et si magnifiques, la lecture n’était pas le passe-temps favori de la majorité des ados. Et ce sans smartphones. Donc que les ados d’aujourd’hui ne lisent pas plus de bouquins que ceux d’avant, je dirais que je ne vois pas de raison pour que ça ne soit pas le cas.
C’est surtout l’explosion des jeux de société qui a éclipsé les JdR dans les boutiques. Le dynamisme de l’industrie du jeu de plateau fait qu’il est suicidaire pour une boutique de ne pas en faire sa priorité.
Il y avait beaucoup de livres de JdR à une époque car il y avait moins de jeux de plateaux et aussi beaucoup d’import. J’en vois nettement moins actuellement: multiplication des traductions ou les boutiques ne veulent plus s’ennuyer ou les acheteurs passent par celles en ligne ? Et est-ce qu’à l’époque la VF était plus fournie qu’aujourd’hui ? Sans chiffres, je n’en sais rien.
Pour sortir de son marché de niche, il faudrait du JdR casual. Mais est-ce un concept possible en JdR ?
*un à l’avoir fait est White Wolf et son World of Darkness pour un résultat mitigé puisque leur nouvel univers est toujours concurrencé par l’ancien.
marvelarry dit :
Pour sortir de son marché de niche, il faudrait du JdR casual. Mais est-ce un concept possible en JdR ?
Les JdR ne sont pas du tout ma tasse de thé, mais pour répondre à cette question, on voit quand même des hybrides jeux de société/jeu de rôle, ou jeu de plateau scénarisé, qui marchent plutôt bien : Sherlock holmes detective conseil, Time stories, Chateau aventure, etc.
On perd sur le format temps et/ou sur le format créativité, mais lorsqu'on intégre du JdR dans les jeux de plateau, il y a bien une perte quelque part.
@Mister Nico
Je ne comprends pas ta notion de perte. Qui perd quoi à quel moment ?
Les jeux hybrides, c’est sympa, mais on reste loin du JdR où ce sont les joueurs qui décident de l’histoire en interprétant leurs personnages.
marvelarry dit :@Mister Nico
Je ne comprends pas ta notion de perte. Qui perd quoi à quel moment ?
Les jeux hybrides, c'est sympa, mais on reste loin du JdR où ce sont les joueurs qui décident de l'histoire en interprétant leurs personnages.
On perd ce que tu as énoncé dans la 2ème partie de ton message.
Je m’inscris en faux pour ce qui est de ne pouvoir comparer hier et aujourd’hui car on ne possède pas les chiffres de ventes des boutiques ou éditeurs, si on suit tous les financement participatifs on commence à avoir une première idée. Il sort beaucoup plus de jeux de nos jours que dans les années 80/90. Il n’y a qu’à suivre le FIX ou les chaînes comme RolistTV, GameGeeks RPG pour réaliser qu’à notre époque il sort des jeux de rôle quasiment tous les deux ou trois mois, si ce n’est tous les mois, il y a une certaine saisonnalité du aux financement participatifs. La réelle différence vient des gammes, on sort de moins en moins des jeux qui vont posséder des gammes de 10/20 bouquins. Il reste des exceptions (souvent historiques).
Ces derniers temps, il sort des jeux traduits du Suédois, de l’Espagnol en plus des traductions anglo-saxonnes et des productions françaises. Il y a aussi tous les achats via PDF ou POD (LuLu ou Drivethru RPG…). Ces dernières années ont vu de nombreux systèmes de jeux différents apparaître: Savage World, FATE, Cortex, Cortex+, Apocalypse, Hitos…, bref, cela bouge plus. Ce ne serait pas possible sur un marché anémique.
Par contre cela ne se vend plus de la même façon, il faut regarder ce qui sort via kickstarter ou en pré-commande via la plateforme des hommes en noire. Certains de mes bouquins pour les JdR Icons et Warbirds ont été directement imprimés chez Drivethru RPG, ainsi que Interface Zero pour FATE. Pour la première fois depuis des années un jeu de rôle Star Trek va être traduit en français.
Le dynamisme des chaînes Youtube montre qu’il y a une nouvelle façon de consommer du JdR, il y aussi de nombreux produits qui se situent entre JdR (telle qu’on l’entendait à l’origine) ou d’autres formes de Jeux de société.
Le vrai problème serait plutôt une explosion de propositions pour un marché qui reste tout de même modeste, et des sociétés/structures qui restent fragiles. Surtout en France, la plupart des éditeurs ne représentent que une ou deux personnes.