fabericus dit:@Kouyne :
Merci de m'expliquer comme je pense mal (je sais que ce n'est pas ce que tu penses avoir écrit, mais je te sais suffisamment maligne pour comprendre que c'est tout à fait ce que je pourrais avoir lu). Je crois que tu pourrais au moins avoir une vague idée de la façon dont je pense (lorsque je suis sérieux) et donc savoir que je m'arrête rarement à la surface des choses. Je crois aussi que tu devrais, parfois, te mouiller un peu et réagir, au lieu de "tamponner" et de te cacher derrière ce relativisme systématique. Ce n'est que mon avis et c'est vraiment sans rancune, que les choses soient claires.
Bref.
--fab', j'suis pas de bonne humeur aujourd'hui, désolé.
1. je ne qualifie pas ce que tu penses
2. je ne me cache derrière rien du tout.
j'ai pris connaissance de l'info comme tout le monde avec les mêmes éléments que tout le monde.
et ce que j'en ai lu ne satisfait pas du tout ma curiosité.
à titre personnel, crier haro sur le gendarme à partir d'éléments aussi ténus, ça ne me convient pas.
3. concernant la situation des collèges face à la drogue, j'en ai eu une approche "les mains dans le camboui" qui me pousse aussi à avoir un regard différent.
4. ma réaction immédiate, elle est claire et je l'ai donnée plus haut. elle est de deux ordres :
-les forces de l'ordre font ce qu'on leur demande. face à la politique du chiffre qui conditionne leur activité, elles font du chiffre. lorsqu'on met la pression dans le sens de la pénalisation accrue des mineurs, on va aussi dans le sens d'interventions musclées à leur encontre. ça, c'est pour l'angle politique général (voir le détail page 1 et 2 ou 3)
-plus précisément, face à ce genre d'info où on joue beaucoup avec l'émotion ressentie par une collègienne lambda, je revois le silence qui entoure la violence et le traumatisme ressentis par des enfants qui fréquentent les mêmes collèges et dont on ne parle pas dans les Unes des médias.
et ça aussi, c'est du vécu direct, là, dans le collège que viennent de quitter mes mômes : collège de base avec ses problèmes de traffic mais aussi sa classe de primo arrivants du monde entier. les interventions de flics pour faire peur aux dealers, d'un côté, oui, parce qu'on ne sait plus comment faire et à l'autre bout de la cour, la trouille du dernier recours administratif pour les autres.
ma révolte, elle est toute entière là : sur l'oubli qu'on a au quotidien de ces situations dramatiquement humaines. et ce sont des larmes d'impuissance qui me viennent à chaque fois, des hurlements face à l'absurdité et la brutalité banale auxquels on soumet légalement des familles entières. (voir page je sais plus quoi avant)
5. je ne crois sincérement pas que tu me connaisse vraiment, en fait. pas plus que je ne connais de toi, autre chose que ce que tu écris ici.