Cookie dit: Je ne sais pas si ces tests sont repassés tout au long de la carrière mais ce n'est pas parce qu'on va bien dans sa tête à 19 ans qu'il en est toujours de même à 40...
de toute façon, là où je voulais en venir, c'est que les problèmes posés par les faits qui se sont déroulés dans le collège de Marciac ne relèvent pas ou pas seulement d'un comportement individuel.
c'est plus complexe et comme je l'ai déjà dit :
- on peut (on doit ?) s'interroger sur la procédure et la volonté qui soustendent l'intervention.
- idem pour la préparation et l'accompagnement
- et à terme, quel place accorde-t-on à l'enfant dans le système pénal français.
bref, pour moi c'est avant tout l'occasion d'une réflexion globale et durable plutôt que de compatir au choc d'une collègienne ou de s'indigner du comportement anormal d'un ou plusieurs gendarmes.
au delà de ce qui s'est passé dans cette classe, il y avait bien des questions à se poser avant qu'ils y pénètrent seulement, et tout autant qu'il y en a à se poser sur le déroulement et les conséquences.
une enquête interne est en cours dixit X. Darcos : à ceux qui se sentent concernés d'être attentif à la suite.
edit : en fait, il me semble que le problème d'être bien dans sa tête pour un policier ou un gendarme, ça relève plutôt d'un sujet sur le taux de suicide dans ces corporations.
et on aboutit que ce soit dans le cas d'un dérapage individuel ou d'un suicide, à la question de savoir comment en interne, on assure aux représentants de l'ordre les moyens d'exercer leur mission dans des conditions de pression supportable.
est-ce que vraiment ça relève uniquement d'un phénomène social de manque de respect à leur égard ou bien du rôle dans lequel l'Etat les utilise et des moyens matériels mis à leur disposition ?
en tout cas, à mon sens c'est un autre débat. pas forcément très éloigné du précédent.