Prospective sur la crise économique

kaklou dit:
El comandante dit:
kaklou dit:
Leonidas300 dit:[...]La réalité, est que les US ne sont pas libéraux. Pas du tout.[...]

Oui, et l'URSS n'était pas communiste, cela va sans dire.

effectivement non; dictature totalitaire et productivisme d'Etat ne sont pas le communisme (qui existait avant l'URSS, pour mémoire).[...]

Vous vous rendez compte, tous les deux, que vous n'êtes pas crédibles ?
Communisme
[...]Les régimes s'étant déclarés « socialistes » ou « en route vers le communisme » : l'Union soviétique[...]
Libéralisme
[...]De même, le keynésianisme ou les diverses formes du « libéralisme de gauche », tout en se réclamant du libéralisme, recommandent une intervention « raisonnable » et limitée de l’État dans l’économie[...]


Te mettre des plumes dans le cul ne fais pas de toi un poulet.
greuh
El comandante dit:Ouh la, il y a du raccourci et de l'amalgame dans ce qui précède... ^^
Staline et le goulag venaient-ils du fin fond de Marx ou du fin fond de la Russie ?... Le productivisme étatique était-il en essence différent du productivisme de marché ? Je pense que l'on continuera de gloser là-dessus pendant quelques générations... Mais là on sort du sujet...


Question d'un profane: est ce que dissocier l'amalgame pourrait passer par la distinction entre les Marxistes et les Marxiens?
reptor dit:
Question d'un profane: est ce que dissocier l'amalgame pourrait passer par la distinction entre les Marxistes et les Marxiens?

non, même pas : pour Marx, la "révolution" devait se produire dans un pays développée puisque le communisme est dans sa vision la suite "logique" du capitalisme défini comme société dirigée par la bourgeoisie (qui elle-même a pris le pouvoir à l'aristocratie) ; en russie, comme en chine plus tard, on a des sociétés massivement rurales, faiblement alphabétisées, ça ne colle pas du tout du tout : le prolétariat qui doit faire le communisme chez Marx est urbain et alphabétisé (pour la "conscience de classe", c'est indispensable).
bref on est dans un schéma tellement loin de Marx que ce n'est même pas marxien : c'est tout autre chose, le remplacement d'une bourgeoisie par un capitalisme d'Etat.
c'est le fait que les soi-disant "communismes" russes et chinois aient été provoqué par une guerre civile ou un coup d'etat qui fait qu'on est plus du tout chez Marx : pour lui, les choses doivent se faire "naturellement", par le jeu des rapports de forces, quand celui-ci est "mûr"
alighieri dit:
bref on est dans un schéma tellement loin de Marx que ce n'est même pas marxien : c'est tout autre chose, le remplacement d'une bourgeoisie par un capitalisme d'Etat.


Ah ben effectivement.
Pour moi le marxisme regroupait l'ensemble des interprétations et contresens de sa pensée et les marxiens avaient un soucis de cohérence, d'énonciation du travail réel de Marx.
Leonidas300 dit:[...]Pour moi, de façon très très très schématique, le libéralisme économique, c'est une doctrine qui entre autre, doit permettre en réduisant l'état à sa plus simple expression, [...]

Te définirais-tu plutôt comme minarchiste alors ?
Leonidas300 dit:[...]En pratique, c'est quand même un peu juste la loi du plus fort et même les libéraux les plus acharnés que je connais admettent la nécessité de loi anti trusts, et de tout faire pour empêcher l'émergence de monopoles, même obtenus "loyalement" et légalement.[...]

Même les rares anarcap ?! Perso j'en ai connu quelques uns qui se réclamaient volontiers de Stirner, c'est te dire ! (même si, au fond, ils n'y comprenaient vraiment rien :lol: )
Leonidas300 dit:[...]Je laisserai El Commandante donner sa définition du communisme (pour moi c'est des gens qui sont fous et bouffent leurs enfants. :kingboulet: ).[...]

Je trouve ça de très mauvais gout, limite insultant, mais si c'est une private-joke entre deux vieux briscards de Tric-trac, alors je n'ai rien dit.
Leonidas300 dit:[...]c'est plus un désaccord de forme je pense, plus que de fond.

Effectivement, je comprends mieux maintenant, et je t'en remercie :china:

---------

HS : alighieri : K.Marx F. Engels (préface au MPC de 1882)
[...]la Russie est à l'avant-garde du mouvement révolutionnaire de l'Europe.[...]
kaklou dit:
Leonidas300 dit:[...]Je laisserai El Commandante donner sa définition du communisme (pour moi c'est des gens qui sont fous et bouffent leurs enfants. :kingboulet: ).[...]

Je trouve ça de très mauvais gout,
C'est parce que tu ne mets pas assez de vinaigrette.

Keiyan, maïté
tupak amaru dit:
Pour la crise je maintiens : on est loin dans être sortit, malgré les dires optimistes du sieur léo, et la deuxième vague va venir et sera bien plus forte.


Alors bon, je ressors des limbes tric-tractriciennes ce sujet car je suis complètement persuadé, que la fameuse reprise comme je l'avais dit, n'est qu'un miroir aux alouettes, que la crise est toujours là et plus violente que jamais, et que cette fois ci elle va frapper très fort...
Je cherche ici quelqu'un qui pourrait me prouver que j'ai tors, que je suis un pessimiste, une Cassandre de comptoir, un défaitiste, enfin bref, que je me trompe (ceci bien sur dans un esprit de débat, même si mes propos sont volontairement peu provoc ).

Résumons nous un peu :

Les erreurs des banques devenu des banques d'affaires (où la part de gestion des comptes est devenu mineure dans leurs CA), sous prétexte de déficits publics (d'où viennent ces malheureux déficits?) vont être payer par les peuples : coupes sociales partout.
Au cas ou quelques uns se tromperaient : Un état n'est pas un ménage il peut (pouvait) battre monnaie (l'inflation tuerait la dette par exemple), il n'a pas d'obligation de rembourser ses dettes. Qui va envahir la Grèce l'Espagne, le Portugal, les états-unis, la France pour se rembourser? Pourquoi accepter de rembourser ces dettes irremboursables, dont nous ne sommes pas responsables?

La Grèce c'est l'arbre qui cache la forêt : peanuts, enfin sauf pour les pauvres grecs bien sur. On la jette en pâture pour tester les mesures anti-sociales et surtout détourner (pour l'instant) les prédateurs de l'Angleterre et des états unis. Viendra ensuite le Portugal et l'Espagne. Pourquoi Goldman et Sachs peut encore officier librement??????

Je tire cette citation d'un excellent article (rf en bas).

GEAB N°42 est disponible! Second trimestre 2010 : Aggravation brutale de la crise systémique globale - Renforcement de cinq tendances négatives fondamentales
ici

Cela ne choque -il personne que ces banques détiennent un tel pouvoir et puisse spéculer sur des états?

Pour la France : les retraites, ouaaaf rires dans la salle. Est-ce que quelqu'un croit une seule seconde les arguments que l'on nous sort pour justifier l'allongement "inévitable ma bonne dame" de la durée des cotisations. Mesure qui va passer après les régionales bien sur, malgré ce débat où mr le président donne le temps aux différents acteurs pour le dialogue. Est-ce que quelqu'un est dupe? Où suis-je moi même le cynique/idiot/aigrit du village?
Pour mes arguments je renvoie à cette article parue sur contre info

retraites il n'y a pas de fatalité démographique

article complet


Je suis sidéré par ce qui se passe en ce moment. Et surtout l'apathie des gens, moi même je sens que la coupe est proche d'être pleine, les retraites seront la goutte d'eau.

juste pour dire que je crois que “les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux”, c’est de La Boétie, à la base

tupak amaru dit:Alors bon, je ressors des limbes tric-tractriciennes ce sujet car je suis complètement persuadé, que la fameuse reprise comme je l'avais dit ,n'est qu'un miroir aux alouettes, que la crise est toujours là et plus violente que jamais, et que cette fois ci elle va frapper très fort...
Je cherche ici quelqu'un qui pourrait me prouver que j'ai tord, que je suis un pessimiste, une cassandre de comptoir, un défaitiste, enfin bref, que je me trompe (ceci bien sur dans un esprit de débat, même si mes propos sont volontairement peu provoc ).


Tu n'as pas tort. Les banquiers la considère finie pour eux. Elle ne fait que commencer socialement parlant. Et elle va faire des ravages dans les comptes publiques. Elle va déstabiliser les monnaies.

Mais elle est finie pour les banquiers ( selon leurs dires ) .... et c'est bien là l'essentiel. Le business reprend. Il y a des thunes à se faire sur le dos des Etats et des entreprises. Il auraient torts de s'en priver, leurs copains sont au pouvoir et brassent l'air.
alighieri dit:juste pour dire que je crois que "les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux", c'est de La Boétie, à la base



merci je change de suite...
Fred. dit:
tupak amaru dit:Alors bon, je ressors des limbes tric-tractriciennes ce sujet car je suis complètement persuadé, que la fameuse reprise comme je l'avais dit ,n'est qu'un miroir aux alouettes, que la crise est toujours là et plus violente que jamais, et que cette fois ci elle va frapper très fort...
Je cherche ici quelqu'un qui pourrait me prouver que j'ai tord, que je suis un pessimiste, une cassandre de comptoir, un défaitiste, enfin bref, que je me trompe (ceci bien sur dans un esprit de débat, même si mes propos sont volontairement peu provoc ).

Tu n'as pas tort. Les banquiers la considère finie pour eux. Elle ne fait que commencer socialement parlant. Et elle va faire des ravages dans les comptes publiques. Elle va déstabiliser les monnaies.
Mais elle est finie pour les banquiers ( selon leurs dires ) .... et c'est bien là l'essentiel. Le business reprend. Il y a des thunes à se faire sur le dos des Etats et des entreprises. Il auraient torts de s'en priver, leurs copains sont au pouvoir et brassent l'air.


On est d'accord. Mais est ce que les gens se rendent compte que la dette c'est de la poudre aux yeux, du vent, et que les états ont le pouvoir de la renégocier, voir de la faire disparaitre d'un coup de trait?

Moi, ce que j’aime, c’est le tour de passe passe qui ne semble pas étonner le chaland:

Hop, que je réduise les impôts surtout pour les gros (c’est vrai qu’on ne peut pas les réduire pour ceux qui n’en payent pas ou presque pas ma bonne dame. Ah ? et les impôts indirects ? et c’est pas les impôts locaux qui récupèrent la baisse des impôts sur le revenu ?)

Ensuite, quand on a bien creusé le déficit de l’État sans aucun bénéfice pour l’économie à part pour une minorité déjà bien gavée, on décide de diminuer de façon drastique les dépenses de ce dernier en s’attaquant aux fonctionnaires (mais à quoi peut ressembler un état sans fonctionnaires ? )

C’est énorme ! C’est la technique du trou de la sécu généralisée à l’économie des pays. C’est surtout se foutre de la gueule des gens.

Franchement, à ce rythme là et avec ces méthodes il ne faudra pas s’étonner si certain finissent par ressortir la fille du docteur guillotin de son placard. Faudra pas venir se plaindre après.

Stéphane énervé

tupak amaru dit:
On est d'accord. Mais est ce que les gens se rendent compte que la dette c'est de la poudre aux yeux, du vent, et que les états ont le pouvoir de la renégocier, voir de la faire disparaitre d'un coup de trait?


Personne ne leur prêterait plus de l'argent s'ils font ça. De plus ce doit être interdit au niveau européen.
Fred. dit:Tu n'as pas tort. Les banquiers la considère finie pour eux. Elle ne fait que commencer socialement parlant. Et elle va faire des ravages dans les comptes publiques. Elle va déstabiliser les monnaies.
Mais elle est finie pour les banquiers ( selon leurs dires ) .... et c'est bien là l'essentiel. Le business reprend. Il y a des thunes à se faire sur le dos des Etats et des entreprises. Il auraient torts de s'en priver, leurs copains sont au pouvoir et brassent l'air.

Pas sur que Goldman Sachs ne sente pas passer le contrecoup de la crise et de leurs magouilles avec la Grece...

Une analyse selon laquelle la crise économique ne fait que commencer:

http://www.pauljorion.com/blog/?p=8121

VictorVVV dit:
tupak amaru dit:
On est d'accord. Mais est ce que les gens se rendent compte que la dette c'est de la poudre aux yeux, du vent, et que les états ont le pouvoir de la renégocier, voir de la faire disparaitre d'un coup de trait?

Personne ne leur prêterait plus de l'argent s'ils font ça. De plus ce doit être interdit au niveau européen.


oui et non car en théorie c'est vrai, l'europe est contre et on ne prêterait plus : le chaos, l'hyperinflation type république de weimar? Ben non car en pratique la grèce, [edit] l'italie (dans le peloton de tête) l'espagne, le portugal, l'angleterre, l'islande, l'irlande, le japon, les états-unis la france ne sont pas un vaste boubistan et sont des pays endettés, et encore on pourrait rajouter la plupart des pays de cette planète d'ailleurs. Les états ne sont pas des ménages, des pères et mères de famille, ils ont largement les moyens de faire plier les créanciers.
Bon soyons concret les règlements européens on peut les changer ce n'est pas un vrai problème... ils ont tous intérêt à s'entendre pour justement faire plier ces fameux créanciers? Qui leur reprocherait?
Il serait plus simple de renégocier la dette, de proposer un moratoire, voir de la réduire, ou tout simplement de l'annuler. Elle va asphyxier les peuples et soyons honnête elle est irremboursable. On rembourse pour qui d'ailleurs? Qui à les moyens d'acheter les dettes des états? Surement pas monsieur tout le monde donc a part l'état chinois, les fonds de pension, et quelques méga banques? A qui profite-t-elle cette dette : ben surement pas aux nations étranglés par celle ci, de plus on spécule sur les taux d'intérêts de remboursement de la dette, influencer par des agences de notations privés qui ont des accointances avec ceux qui spéculent, et menace de banqueroute un pays tout entier, le tout est dégoutant et immoral.

L'inflation est une solution de simplicité : si cette (arrrrrrrrrrghh censuré) de BCE néolibéralisé agissait dans notre intérêt elle ferait comme les autres banques centrales (FED et banque d'angleterre), elle dévaluerait l'euro vite et générerait de l'inflation maitrisé, pour desserrer l'étau de la dette. C'est d'ailleurs le moyen le plus politiquement correct. Pourquoi l'on empêche-t-on? Pourquoi n'agit-t-on pas dans l'intérêt des peuples? Qui cela gênerait?
La fameuse DETTE est le prétexte que l'on utilise et utilisera dans les prochains mois et années pour couper de manière plus visible les avancés sociales que notre aïeux ont conquis de haute lutte. A croire que cela arrange bien certaines personnes. Qu'on accepte cela c'est un choix soit, mais ne soyons pas dupe please!!
Les solutions peuvent exister d'ailleurs paul jorion parle d'une constitution économique cela peut être une avancée concrête...

D'ailleurs la vraie question de fond c'est :POURQUOI LES ÉTATS EMPRUNTENT, les états/monarchie empruntaient pour faire la guerre? Pourquoi aujourd'hui ils doivent emprunter, il n'y a -t-il pas un problème avec l'impôt? N'est il pas déséquilibrer n'allant pas chercher l'argent ou il se trouve?
Tient j'oubliais je soutiens la démarche démocratique du gouvernement islandais vis à vis de leurs citoyens : leurs dirigeants demandent par le vote si ils veulent rembourser ou non la dette de leurs banques... Et que vont-ils répondre malgré les menaces de leurs grand amis :-)
tupak amaru dit:
VictorVVV dit:
tupak amaru dit:
On est d'accord. Mais est ce que les gens se rendent compte que la dette c'est de la poudre aux yeux, du vent, et que les états ont le pouvoir de la renégocier, voir de la faire disparaitre d'un coup de trait?

Personne ne leur prêterait plus de l'argent s'ils font ça. De plus ce doit être interdit au niveau européen.

oui et non car en théorie c'est vrai, l'europe est contre et on ne prêterait plus : le chaos, l'hyperinflation type république de weimar? Ben non car en pratique la grèce, [edit] l'italie (dans le peloton de tête) l'espagne, le portugal, l'angleterre, l'islande, l'irlande, le japon, les états-unis la france ne sont pas un vaste boubistan et sont des pays endettés, et encore on pourrait rajouter la plupart des pays de cette planète d'ailleurs. Les états ne sont pas des ménages, des pères et mères de famille, ils ont largement les moyens de faire plier les créanciers.

La confiance des milieux financiers envers l'état, le respect transparent d'un système de réglementation monétaire me paraissent importants si l'on ne veut pas amplifier les fraudes et la corruption. Si l'état annule sa dette, le "respect de l'argent" sera amoindri, les gens réfléchiront plus sur le moyen de l'utiliser dans leur intérêt. L'état de droit a un équilibre fragile.

Bon soyons concret les règlements européens on peut les changer ce n'est pas un vrai problème... ils ont tous intérêt à s'entendre pour justement faire plier ces fameux créanciers? Qui leur reprocherait?
Il serait plus simple de renégocier la dette, de proposer un moratoire, voir de la réduire, ou tout simplement de l'annuler. Elle va asphyxier les peuples et soyons honnête elle est irremboursable.

La Belgique et le Canada ont réussi à bien réduire leur dette.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publ ... u_par_pays
On rembourse pour qui d'ailleurs? Qui à les moyens d'acheter les dettes des états? Surement pas monsieur tout le monde donc a part l'état chinois, les fonds de pension, et quelques méga banques?
Ça parait tendu. Si les pays occidentaux annulent toutes leurs dettes envers la chine, je pense qu'on pourrait avoir nationalisation sauvage de toutes nos usines là-bas de la part de la Chine, en supplément d'une politique étrangère hostile.
A qui profite-t-elle cette dette : ben surement pas aux nations étranglés par celle ci, de plus on spécule sur les taux d'intérêts de remboursement de la dette, influencer par des agences de notations privés qui ont des accointances avec ceux qui spéculent, et menace de banqueroute un pays tout entier, le tout est dégoutant et immoral.

Les banques n'obligent pas les pays à emprunter. Ceux qui théoriquement profitent le plus de la dette sont a priori ceux qui empruntent donc en fait les nations étranglées par la dette. En pratique, des mauvaises politiques gouvernementales trop dépensières font que le pays ne profite pas suffisamment de cet emprunt.
L'inflation est une solution de simplicité : si cette (arrrrrrrrrrghh censuré) de BCE néolibéralisé agissait dans notre intérêt elle ferait comme les autres banques centrales (FED et banque d'angleterre), elle dévaluerait l'euro vite et générerait de l'inflation maitrisé, pour desserrer l'étau de la dette. C'est d'ailleurs le moyen le plus politiquement correct. Pourquoi l'on empêche-t-on? Pourquoi n'agit-t-on pas dans l'intérêt des peuples? Qui cela gênerait?

Cela semble une bonne idée, faisable aux règlements européens (modifiables) près.

La fameuse DETTE est le prétexte que l'on utilise et utilisera dans les prochains mois et années pour couper de manière plus visible les avancés sociales que notre aïeux ont conquis de haute lutte. A croire que cela arrange bien certaines personnes. Qu'on accepte cela c'est un choix soit, mais ne soyons pas dupe please!!

Couper les acquis sociaux n'avantage personne, surtout pas les classes aisées qui ont beaucoup profité des 35 heures.

Les solutions peuvent exister d'ailleurs paul jorion parle d'une constitution économique cela peut être une avancée concrête...
D'ailleurs la vraie question de fond c'est :POURQUOI LES ÉTATS EMPRUNTENT, les états/monarchie empruntaient pour faire la guerre? Pourquoi aujourd'hui ils doivent emprunter, il n'y a -t-il pas un problème avec l'impôt? N'est il pas déséquilibrer n'allant pas chercher l'argent ou il se trouve?

Il ne me semble pas y avoir assez d'avantages en France pour inciter les entreprises ou les grandes fortunes à rester si l'on augmente les impôts. En Suède ils ont des services publics de qualité et plus généralement de bonnes conditions de vie par exemple.

Tient j'oubliais je soutiens la démarche démocratique du gouvernement islandais vis à vis de leurs citoyens : leurs dirigeants demandent par le vote si ils veulent rembourser ou non la dette de leurs banques... Et que vont-ils répondre malgré les menaces de leurs grand amis :-)


Ce n'est semble-t-il pas tout à fait ça :
http://www.e24.fr/economie/europe/artic ... ettes.html
tupak amaru dit:On rembourse pour qui d'ailleurs? Qui à les moyens d'acheter les dettes des états? Surement pas monsieur tout le monde donc a part l'état chinois, les fonds de pension, et quelques méga banques?


Pas du tout, et c'est bien la le problème: qui aujourd'hui détient la dette de l'état français? et qui va trinquer si on annule la dette?
- les entreprises françaises: classiquement, elles placent leur trésorerie en bons du Trésor, ce qui est un placement réputé sur. J'aimerais pas etre à la place du directeur financier qui découvre un bon matin que sa trésorerie a été réduite à zéro pendant la nuit. Et j'aimerais encore etre moins etre à la place d'un employé dans une entreprise qui se retrouve à poil de tréso du jour au lendemain parce qu'il ne va pas le rester longtemps (employé)
- les ménages français: sisi, toutes les sicav "sécurité","tranquilité" qui composent les assurances-vie et autres placements sont composés en partie par de la dette de l'état. C'est un vrai placement de bon pere de famille pour le coup.. et pour une fois, on ne pourra pas reprocher aux banques d'avoir refourgué n'importe quoi à leurs clients..
- les institutionnels: la sécu, les caisses de retraites (=fonds de pension), les collectivités locales etc... idem que les entreprises, leur tréso est placée en bons du trésor (sauf si on leur a refourgué des subprimes
:mrgreen: )
- à la limite les états étrangers comme la Chine, c'est secondaire, mais il ne faut pas penser que ça va passer comme une lettre à la poste au niveau diplomatique et commercial. La France est un état souverain, elle peut annuler sa dette, pas de chance, la Chine aussi est un état souverain, elle peut juste blacklister tout ce qui est Français pour le reste du siècle :)
- les banques? à la limite elles sont bcp mieux armées que les PME pour faire face à un défaut de paiement de dette, et à la limite, ça leur ouvrira un méga business sur lesquelles elles pourront spéculer (cf ce qui se passe avec la Grèce). Enfin, sauf les françaises qui seront complètement désertées parce que la garantie de leur Etat ne vaudra plus rien. Clairement si demain, j'apprends que la France a des velléités de ne pas rembourser sa dette, j'ouvre immédiatement un compte dans une banque étrangère et je vire toutes mes économies dessus... bon j'exagère mais c'est typiquement le genre de scène qui peut se passer et ça peut etre la cata si ça se transforme en mouvement de foule..

Tout ça pour dire que je ne vois pas comment annuler la dette pourrait améliorer le paysage économique et surtout social. Renégocier, rééchelonner, oui pourquoi pas, mais au final, en considérant la baisse des notes et les hausses de taux qui s'ensuivront, je ne suis pas sur que ce soit rentable...
tupak amaru dit:
L'inflation est une solution de simplicité : si cette (arrrrrrrrrrghh censuré) de BCE néolibéralisé agissait dans notre intérêt elle ferait comme les autres banques centrales (FED et banque d'angleterre), elle dévaluerait l'euro vite et générerait de l'inflation maitrisé, pour desserrer l'étau de la dette. C'est d'ailleurs le moyen le plus politiquement correct. Pourquoi l'on empêche-t-on? Pourquoi n'agit-t-on pas dans l'intérêt des peuples? Qui cela gênerait?


Tous ceux qui ont un tout petit capital, issu d'une partie de vie de labeur et à qui on annoncerait demain par exemple : " Heu, M. Tupak, vous allez rire, les 50000 euros que vous aviez mis de coté pour constituer un apport à votre projet d'achat de logement, et bien ils ne valent plus rien. Enfin, si vous pouvez vous acheter une jolie baguette de pain avec..."

Et je crois que pas mal de Français sont dans ce cas aujourd'hui.

Et une fois de plus, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne sont pas forcement les plus aisés qui perdraient le plus.

Ceux là sont déjà à l'abris et auraient vite fait de transformer leurs actifs dans un autre support ( ce qui accelererait la vitesse de devaluation et risquerait tres fortement de faire en sorte qu'elle ne puisse plus etre maitrisée).

Maintenant, j'ecris cela avec seulement un tres mince vernis de culture economique, mais ca me semble logique...
VictorVVV dit:
tupak amaru dit:
VictorVVV dit:
tupak amaru dit:
On est d'accord. Mais est ce que les gens se rendent compte que la dette c'est de la poudre aux yeux, du vent, et que les états ont le pouvoir de la renégocier, voir de la faire disparaitre d'un coup de trait?

Personne ne leur prêterait plus de l'argent s'ils font ça. De plus ce doit être interdit au niveau européen.

oui et non car en théorie c'est vrai, l'europe est contre et on ne prêterait plus : le chaos, l'hyperinflation type république de weimar? Ben non car en pratique la grèce, [edit] l'italie (dans le peloton de tête) l'espagne, le portugal, l'angleterre, l'islande, l'irlande, le japon, les états-unis la france ne sont pas un vaste boubistan et sont des pays endettés, et encore on pourrait rajouter la plupart des pays de cette planète d'ailleurs. Les états ne sont pas des ménages, des pères et mères de famille, ils ont largement les moyens de faire plier les créanciers.

La confiance des milieux financiers envers l'état, le respect transparent d'un système de réglementation monétaire me paraissent importants si l'on ne veut pas amplifier les fraudes et la corruption. Si l'état annule sa dette, le "respect de l'argent" sera amoindri, les gens réfléchiront plus sur le moyen de l'utiliser dans leur intérêt. L'état de droit a un équilibre fragile.


Décolonisons l'imaginaire (dixit serge latouche), svp éteignez les télés, ne lisez pas la presse française mainstream (à part le monde diplo, courrier inter, le canard).
Les milieux financiers ont besoin de l'état (les lois la sécurité physique des personnes etc...), nous n'avons pas besoin de leur "confiance", l'état peut se passer des banques d'affaires, il a laissé ses fonctions régaliennes aux marchés, il faut les reprendre, notamment celui de battre monnaie. Nous ne craignons rien.
Si nous nous maintenons dans cette absurdité (celle dans laquelle on nous maintient la tête bien enfoncée), alors oui votre raisonnement se tient, l'endettement sur le marché financier mondial. D'ailleurs ne soyons pas naïf, la fraude et la corruption existent et elles font partit de ce système : l'exemple de la crise des subprimes est là (le régulateur ricain), la grèce, l'espagne, et goldman sachs etc... Le pouvoir, le système financier, les agences de notation indépendantes (rires dans la salle) sont complètement imbriqués... Le respect de l'argent (vaste débat là aussi...) ne sera pas amoindri, on ne parle pas d'un ménage et d'un bon père de famille, on parle de plusieurs états et d'une cause exceptionnelle, dans des circonstances exceptionnelles. Les précédents dans le passé sont nombreux d'ailleurs (dévaluation forte et unilatérale de la monnaie). Pour une fois l'union européenne doit agir fortement, donnant l'exemple aux autres nations endettés, elles suivraient, qui pourrait s'y opposer, on peut réunir tous les pays pour le réchauffement climatique, on peut les réunir à nouveau pour changer les règles de gouvernance économique mondiale, et cela permettrait de faire plier les créanciers. Réformer le capitalisme, le moraliser de belles paroles suivit d'aucun actes concrets, ce que l'on nous a promis :-)


Bon soyons concret les règlements européens on peut les changer ce n'est pas un vrai problème... ils ont tous intérêt à s'entendre pour justement faire plier ces fameux créanciers? Qui leur reprocherait?
Il serait plus simple de renégocier la dette, de proposer un moratoire, voir de la réduire, ou tout simplement de l'annuler. Elle va asphyxier les peuples et soyons honnête elle est irremboursable.

La Belgique et le Canada ont réussi à bien réduire leur dette.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publ ... u_par_pays

D'accord ils ont réussi : mais à quel prix? Au dépend de quoi? Ou de qui? Les chiffres donnés sont-il fiables? N'y a t'il pas trucage pour attirer les banques justement? D'ailleurs on lit : la Belgique a réduit sa dette suite à d'important efforts budgétaires due aux vieillissement de la population, idem au canada grâce à une politique libérale économique : et si ce n'est pas notre choix de société, si l'on veut une société plus protectrice avec des amortisseurs sociaux forts, préservés les acquis sociaux. Et pas comme dans ces pays? C'est cela l'avenir? Fatalitas, nous sommes trop gourmand, gaspilleur, feignant. Si l'on réfléchit un peu : à quoi bon le progrès? Ne doit il pas nous libérer des taches ardues et nous donner une meilleur qualité de vie pour tous? Nous permettre de travailler moins longtemps, dans de meilleur conditions? Pourquoi retourner en arrière? J'en connais plusieurs de ces merveilleux pays ultra libéraux, notamment la Bolivie :grâce à l'un de leur pire président "Goni" (gonzalo sanchez de lozada) en Bolivie tu as tout le confort (dentiste de qualité, crèche payante, éducation privée, l'eau avait été privatisé etc...) si tu as de l'argent :-). Pourquoi ont-il élu EVO? Parce qu'il veulent récupérer leurs acquis sociaux, et n'ont plus supporter les inégalités... Ils ont renationalisés, une partie de leurs entreprises, on leur a dit que c'était impossible, le chaos et blablabla et pourtant cela marche.
Mais pour certains pays elles atteint des niveaux stratosphériques, alors on fait quoi, on fait une cure de 20 ans d'austérité en réduisant comme peau de chagrin les services publiques, comme au japon quoi? Malheur aux pauvres...

On rembourse pour qui d'ailleurs? Qui à les moyens d'acheter les dettes des états? Surement pas monsieur tout le monde donc a part l'état chinois, les fonds de pension, et quelques méga banques?
Ça parait tendu. Si les pays occidentaux annulent toutes leurs dettes envers la chine, je pense qu'on pourrait avoir nationalisation sauvage de toutes nos usines là-bas de la part de la Chine, en supplément d'une politique étrangère hostile.
A qui profite-t-elle cette dette : ben surement pas aux nations étranglés par celle ci, de plus on spécule sur les taux d'intérêts de remboursement de la dette, influencer par des agences de notations privés qui ont des accointances avec ceux qui spéculent, et menace de banqueroute un pays tout entier, le tout est dégoutant et immoral.

Les banques n'obligent pas les pays à emprunter. Ceux qui théoriquement profitent le plus de la dette sont a priori ceux qui empruntent donc en fait les nations étranglées par la dette. En pratique, des mauvaises politiques gouvernementales trop dépensières font que le pays ne profite pas suffisamment de cet emprunt.

Là nos logiques s'opposent totalement :
les pays empruntent car ils sont en déficit soit, dans une logique libérale c'est l'état qui est trop gourmand trop dépensier, il n'a qu'à réduire ses dépenses, l'état nous pressure, après tout le 19ème siècle c'était le paradis (caricature facile je sais, mais pas tant que cela en y réfléchissant bien). Mais pourquoi? Car leurs impositions ne couvrent pas leurs dépenses, pourquoi? Car dans une logique libérale de libre circulation de capitaux, les pays eux mêmes sont entrés en compétition les uns avec les autres! Si on impose trop, on déplace sa fortune, son entreprise : on profite des bienfaits de l'état, mais on ne le paye pas en retour! Absurdes, stupides et pourtant facilement réglable. Toujours dans cette logique de marché, il faut faire appel aux banques qui ne sont plus de simples banques à papa avec les dépôts des familles, mais établissement qui créent de la monnaie, qui spéculent avec sur tous les marchés mondiaux(matières premières, dettes des états, titrisation etc...) pour faire encore plus de monnaie au détriment de qui? Des peuples, car ce genre d'activité est simplement parasitaire, elle n'apporte aucun bénéfice pour l'économie réelle. En ce moment ces chers banques qu'ils ne faut pas fâchés, spéculent avec de l'argent des banques centrales prêtés à un taux de quasi zéro sur d'autres marchés (devises asiatiques par exemple, CDS) et en dégagent des bénéfices énormes. Pourquoi cela leur est-t-il permis? Quel est l'intérêt économique pour la société? Pourquoi, pour le pequin moyen les taux sont nettement plus élevés? D'ailleurs pour en terminer la main invisible marché tel que l'a rêvé adam smith n'existera jamais : arrêtons les dégâts!
Pour la chine, ce n'est qu'un tigre de papier, elle est arrivée là grâce à nous : nos transferts de technologies, nos délocalisations. La chine est entrain d'essayer de développer son marché intérieur mais pas suffisamment rapidement, dans une logique de marché elle a besoin de nous et nous d'elle, enfin pour l'instant. On arrête avec elle, et elle nationalise nos usines et alors? Pfuuuuuuuut... Elle a énormément de capitaux investit partout dans le monde, si elle faisait cela nous ferions de même.

L'inflation est une solution de simplicité : si cette (arrrrrrrrrrghh censuré) de BCE néolibéralisé agissait dans notre intérêt elle ferait comme les autres banques centrales (FED et banque d'angleterre), elle dévaluerait l'euro vite et générerait de l'inflation maitrisé, pour desserrer l'étau de la dette. C'est d'ailleurs le moyen le plus politiquement correct. Pourquoi l'on empêche-t-on? Pourquoi n'agit-t-on pas dans l'intérêt des peuples? Qui cela gênerait?

Cela semble une bonne idée, faisable aux règlements européens (modifiables) près.

C'est la plus politiquement correct, mais la BCE a été crée pour empêcher cela. Mais pourquoi l'empêcher dans quel logique cela rentre-t-il? Alors que ses homologues pour l'instant ne s'en prive pas, un comportement aussi "stupide" (oui c'est bien vrai, il n'y a qu'il lire les chroniqueurs d'outre atlantique) a -t-il une logique? Les gens qui l'a dirigent ne sont pas stupides donc la subtilité m'échappe.


La fameuse DETTE est le prétexte que l'on utilise et utilisera dans les prochains mois et années pour couper de manière plus visible les avancés sociales que nos aïeux ont conquis de haute lutte. A croire que cela arrange bien certaines personnes. Qu'on accepte cela c'est un choix soit, mais ne soyons pas dupe please!!

Couper les acquis sociaux n'avantage personne, surtout pas les classes aisées qui ont beaucoup profité des 35 heures.

Oui un climat social apaisé profite à tous les citoyens, plus d'éducation, plus de loisirs, moins de tensions sociales. Mais les gens très aisés peuvent facilement compensés cette perte, pas les autres. L'échelle sociale fonctionnera de moins en moins bien ("école ghetto" par exemple), retour en arrière encore, et au final à part quelques nantis, les autres transféreront les économies réalisés par les réductions d'impôts, vers d'autres postes budgétaires : en Bolivie on paye pour avoir un gardien dans sa rue, pour avoir une crèche de qualité, pour l'éducation de ses enfants, pour les dépenses de santé (le vrai prix), il faut avoir un 4*4 vue l'état du réseau routier etc...
La destruction des services publiques est déjà en marche depuis longtemps (hôpitaux, éducation à deux vitesses, tribunaux, poste, fonctionnaires territoriaux...) disons que là elle sera plus flagrante et justifié par la dette. Elle touchera les plus fragiles, les autres s'adapteront jusqu'au moment où ils verront qu'ils sont touchés aussi (effet tête d'autruche : on se planque en espérant passer au travers).
Ne parlons pas des droits syndicaux: on va être obligé d'accepter des conditions de travail de plus en plus dur sans nous plaindre : épée de damoclès du chomage

Les solutions peuvent exister d'ailleurs paul jorion parle d'une constitution économique cela peut être une avancée concrête...
D'ailleurs la vraie question de fond c'est :POURQUOI LES ÉTATS EMPRUNTENT, les états/monarchie empruntaient pour faire la guerre? Pourquoi aujourd'hui ils doivent emprunter, il n'y a -t-il pas un problème avec l'impôt? N'est il pas déséquilibrer n'allant pas chercher l'argent ou il se trouve?

Il ne me semble pas y avoir assez d'avantages en France pour inciter les entreprises ou les grandes fortunes à rester si l'on augmente les impôts. En Suède ils ont des services publics de qualité et plus généralement de bonnes conditions de vie par exemple.
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j'ai déjà répondu plus haut : la possibilité de faire une comparaison entre deux pays qui ont des histoires, des territoires, des langues, des cultures si différentes me semble complètement stupide (je ne parle pas de toi had nominem bien sur je parle de cette logique libérale : avec laquelle on nous lave le cerveau). Les pays n'ont pas à rentrer en compétition. La France n'est pas une entreprise! Les grandes fortunes ne devrait pas être si grande dans un état plus juste... Attention je ne parle pas de communisme juste d'une redistribution plus juste de la richesse, avec un ratio maximal à instauré notamment pour les salaires

Tient j'oubliais je soutiens la démarche démocratique du gouvernement islandais vis à vis de leurs citoyens : leurs dirigeants demandent par le vote si ils veulent rembourser ou non la dette de leurs banques... Et que vont-ils répondre malgré les menaces de leurs grand amis :-)

Ce n'est semble-t-il pas tout à fait ça :
http://www.e24.fr/economie/europe/artic ... ettes.html [/quote]

Oui exact merci pour la précision : on a fait fléchir le gouvernement islandais... Sniff car il parlait bien de ne pas la rembourser cette dette, et si il y avait réussi cela créait un précédent, où l'on verrait que rien du genre fin du monde, cataclysme financier, ne se passerait etc... On a besoin d'un précédent dans un pays développé du G7 par exemple, qui montre la voie, un homme politique qui est le courage de dire non.

Continuons dans la réthorique : dans la logique libéral un chomeur c'est un peu comme les états trop gourmands : il est au chômage car il l'a mérité, il ne cherche pas suffisamment, refuse des emplois, bref il est fautif, et on ne doit pas le prendre en charge, parasitage non? Crois-tu honnêtement que les personnes qui sont aux chômages ont mérité leurs sorts? Qu'un système qui génère tant de chomâges et d'inégalités peut continuer ainsi, soit inchangeable? Que pour un poste de travail libre il n'y ait pas dix personnes compétentes et motivés qui attendent? Ne faut-il rien changé et accepté la dure loi du marché?