Haspelknecht m'attire beaucoup. A quelle configuration est il le meilleur pour une première partie ? après qqs parties ? (souvenir d'une première partie de Black Angel à 4 qui nous avait laissé une impression très mitigée, alors qu'il est peut-être bon à 4, mais quand on parvient à libérer qqs neurones pour essayer de prévoir ce que vont faire les copains, c'est à dire après qqs parties)
bast92 dit :Je suis ce fil de discussion avec le plus grand intérêt, pour me détourner de la hype et m'orienter vers ces classiques que j'ai achetés mais toujours pas joués ☹️ : Vasco de Gama, Navegador, Haspelknecht, Le Havre, Cavum, Alchimistes, Bora Bora, Les châteaux de Bourgogne, Zhanguo, Railroad Revolution avec extension, Myrmes, Le Bien et le Malt, Haute Tension, Age Of Industry, Wendake, Railways of the world, et qqs autres.
Une sacré belle liste que je vois là. De quoi s'occuper un sacré moment.
Si je puis me permettre, l'auteur d'Haspelknecht a pondu l'excellentissime Ruhrschifffahrt, un jeu que je trouve fascinant : ultra-thématique (j'ai appris énormément sur l'histoire de la Ruhr même si je sais que çà ne fait pas réver les foules), du timing, du développement (arbre technologique), bien retors (jeu de majorité couplé à un jeu de course).
Sinon, je trouve que l'on ne parle pas assez de l'excellent Goa par ici.
Le Zeptien dit :Quand même... 25 jeux et je réalise que j'ai joué au moins une fois à 22 d'entre eux... Trop de dispersion, canaliser mon énergie ludique je dois...
bast92 dit :Je suis ce fil de discussion avec le plus grand intérêt, pour me détourner de la hype et m'orienter vers ces classiques que j'ai achetés mais toujours pas joués ☹️ : Vasco de Gama, Navegador, Haspelknecht, Le Havre, Cavum, Alchimistes, Bora Bora, Les châteaux de Bourgogne, Zhanguo, Railroad Revolution avec extension, Myrmes, Le Bien et le Malt, Haute Tension, Age Of Industry, Wendake, Railways of the world, et qqs autres.
Si je puis me permettre, l'auteur d'Haspelknecht a pondu l'excellentissime Ruhrschifffahrt, un jeu que je trouve fascinant : ultra-thématique (j'ai appris énormément sur l'histoire de la Ruhr même si je sais que çà ne fait pas réver les foules), du timing, du développement (arbre technologique), bien retors (jeu de majorité couplé à un jeu de course).
Apparemment il a été réédité sous le nom The Ruhr A story of coal trade, et Heavy CardBoard en a fait un playthrough. Je vais regarder ça.
Haspelknecht m'attire beaucoup. A quelle configuration est il le meilleur pour une première partie ? après qqs parties ? (souvenir d'une première partie de Black Angel à 4 qui nous avait laissé une impression très mitigée, alors qu'il est peut-être bon à 4, mais quand on parvient à libérer qqs neurones pour essayer de prévoir ce que vont faire les copains, c'est à dire après qqs parties)
Merci.
Ma partie découverte fut à 2 joueurs avec el payo aux expliquations, c'était très bien. Depuis j'y joue exclusivement à 2, j'ai eu l'occasion d'en faire une partie à 3, c'était très bien aussi. Je pense que le jeu est bon dans toutes les configurations.
Il manque Goa, Tikal et un Rosenberg… mais pas un Rosenberg “téléphoné” que tout le monde connait et aime comme Agricola qui est excellent, mais un Rosenberg oublié par les tendances du moment : Le Havre
bast92 dit :Je suis ce fil de discussion avec le plus grand intérêt, pour me détourner de la hype et m'orienter vers ces classiques que j'ai achetés mais toujours pas joués ☹️ : Vasco de Gama, Navegador, Haspelknecht, Le Havre, Cavum, Alchimistes, Bora Bora, Les châteaux de Bourgogne, Zhanguo, Railroad Revolution avec extension, Myrmes, Le Bien et le Malt, Haute Tension, Age Of Industry, Wendake, Railways of the world, et qqs autres.
Si je puis me permettre, l'auteur d'Haspelknecht a pondu l'excellentissime Ruhrschifffahrt, un jeu que je trouve fascinant : ultra-thématique (j'ai appris énormément sur l'histoire de la Ruhr même si je sais que çà ne fait pas réver les foules), du timing, du développement (arbre technologique), bien retors (jeu de majorité couplé à un jeu de course).
Je suis allé lire des avis sur BGG, et une critique revient assez souvent : rejouabilité médiocre et jeu très scripté (notamment les premiers tours où tout le monde est un peu obligé de jouer pareil). Du coup ça me fait hésiter. Qu'en penses tu ? Tu as fait combien de parties ?
Pour moi, la “rejouabilité” (je déteste ce mot mais bon passons), n’est pas synonyme de 999 variantes, 365987 tuiles différentes, 666 pouvoirs de personnages etc…à choisir/moduler au setup. Il est illusoire de croire cela (enfin c’est mon crédo).
Il y a des jeux qui possèdent très peu d’éléments de variabilité, qui sont scriptés dans un certain sens et qui pourtant sont “rejouables” : Brass Lancashire, Age of Steam, Hansa Teutonica, Navegador…et j’en passe.
Qu’est ce qui peut bien faire qu’ils soient toujours autant prisés sur le long terme ? Réponse : la “rejouabilité” vient des joueurs, de ce qu’ils font de la partie.
Ruhrschifffahrt n’est donc pas différent : peu d’éléments variables (les dés qui représentent le charbon à transporter, les drapeaux pays, les marqueurs d’obstacles), des parties qui se ressemblent (c’est vrai que c’est scripté) mais l’aspect course est très présent et c’est qui fait la “rejouabilité” et la tension : - course pour l’acheminement du charbon - course au développement (il est vrai que les premiers développements sont toujours les mêmes et qu’on n’a pas le choix mais passé ce départ scripté, l’arbre technologique s’ouvre et laisse pas mal de possibilités) - course pour la majorité sur les villes et les dépôts de charbon
Je n’ai fait que 2 parties (pour X raisons, il sort peu dans mon entourage) mais je suis loin d’en avoir fait le tour.
fdubois dit :Pour moi, la "rejouabilité" (je déteste ce mot mais bon passons), n'est pas synonyme de 999 variantes, 365987 tuiles différentes, 666 pouvoirs de personnages etc....à choisir/moduler au setup. Il est illusoire de croire cela (enfin c'est mon crédo).
Il y a des jeux qui possèdent très peu d'éléments de variabilité, qui sont scriptés dans un certain sens et qui pourtant sont "rejouables" : Brass Lancashire, Age of Steam, Hansa Teutonica, Navegador....et j'en passe.
Qu'est ce qui peut bien faire qu'ils soient toujours autant prisés sur le long terme ? Réponse : la "rejouabilité" vient des joueurs, de ce qu'ils font de la partie.
Ruhrschifffahrt n'est donc pas différent : peu d'éléments variables (les dés qui représentent le charbon à transporter, les drapeaux pays, les marqueurs d'obstacles), des parties qui se ressemblent (c'est vrai que c'est scripté) mais l'aspect course est très présent et c'est qui fait la "rejouabilité" et la tension : - course pour l'acheminement du charbon - course au développement (il est vrai que les premiers développements sont toujours les mêmes et qu'on n'a pas le choix mais passé ce départ scripté, l'arbre technologique s'ouvre et laisse pas mal de possibilités) - course pour la majorité sur les villes et les dépôts de charbon
Je n'ai fait que 2 parties (pour X raisons, il sort peu dans mon entourage) mais je suis loin d'en avoir fait le tour.
Merci ta dernière phrase me plaît, je vais tenter l'aventure
fdubois dit :Pour moi, la "rejouabilité" (je déteste ce mot mais bon passons), n'est pas synonyme de 999 variantes, 365987 tuiles différentes, 666 pouvoirs de personnages etc....à choisir/moduler au setup. Il est illusoire de croire cela (enfin c'est mon crédo).
Il y a des jeux qui possèdent très peu d'éléments de variabilité, qui sont scriptés dans un certain sens et qui pourtant sont "rejouables" : Brass Lancashire, Age of Steam, Hansa Teutonica, Navegador....et j'en passe.
Qu'est ce qui peut bien faire qu'ils soient toujours autant prisés sur le long terme ? Réponse : la "rejouabilité" vient des joueurs, de ce qu'ils font de la partie.
Ruhrschifffahrt n'est donc pas différent : peu d'éléments variables (les dés qui représentent le charbon à transporter, les drapeaux pays, les marqueurs d'obstacles), des parties qui se ressemblent (c'est vrai que c'est scripté) mais l'aspect course est très présent et c'est qui fait la "rejouabilité" et la tension : - course pour l'acheminement du charbon - course au développement (il est vrai que les premiers développements sont toujours les mêmes et qu'on n'a pas le choix mais passé ce départ scripté, l'arbre technologique s'ouvre et laisse pas mal de possibilités) - course pour la majorité sur les villes et les dépôts de charbon
Je n'ai fait que 2 parties (pour X raisons, il sort peu dans mon entourage) mais je suis loin d'en avoir fait le tour.
Problème que l'on rencontre dans pleins de jeux (plutôt avec plein de joueurs du coup...)
exemple a caylus
"ouais c'est nul, le premier bâtiment des joueurs c'est toujours la ferme"...
"donc du coup il faut revoir le jeu"...non ...il faut revoir les joueurs qui restent dans leur petit schéma et ne tente rien d'autres
fdubois dit :Pour moi, la "rejouabilité" (je déteste ce mot mais bon passons), n'est pas synonyme de 999 variantes, 365987 tuiles différentes, 666 pouvoirs de personnages etc....à choisir/moduler au setup. Il est illusoire de croire cela (enfin c'est mon crédo).
Il y a des jeux qui possèdent très peu d'éléments de variabilité, qui sont scriptés dans un certain sens et qui pourtant sont "rejouables" : Brass Lancashire, Age of Steam, Hansa Teutonica, Navegador....et j'en passe.
Qu'est ce qui peut bien faire qu'ils soient toujours autant prisés sur le long terme ? Réponse : la "rejouabilité" vient des joueurs, de ce qu'ils font de la partie.
Ruhrschifffahrt n'est donc pas différent : peu d'éléments variables (les dés qui représentent le charbon à transporter, les drapeaux pays, les marqueurs d'obstacles), des parties qui se ressemblent (c'est vrai que c'est scripté) mais l'aspect course est très présent et c'est qui fait la "rejouabilité" et la tension : - course pour l'acheminement du charbon - course au développement (il est vrai que les premiers développements sont toujours les mêmes et qu'on n'a pas le choix mais passé ce départ scripté, l'arbre technologique s'ouvre et laisse pas mal de possibilités) - course pour la majorité sur les villes et les dépôts de charbon
Je n'ai fait que 2 parties (pour X raisons, il sort peu dans mon entourage) mais je suis loin d'en avoir fait le tour.
Problème que l'on rencontre dans pleins de jeux (plutôt avec plein de joueurs du coup...)
exemple a caylus
"ouais c'est nul, le premier bâtiment des joueurs c'est toujours la ferme"...
"donc du coup il faut revoir le jeu"...non ...il faut revoir les joueurs qui restent dans leur petit schéma et ne tente rien d'autres
Pour Caylus justement, ça me sidère (mot à la mode du moment) de lire ça. Quand je l'ai découvert, j'ai justement exploré les départs possibles, et je choisis mon 1er bâtiment en fonction de la stratégie que je veux mener ou de la tonalité que j'essaye de donner à la partie.
fdubois dit :Pour moi, la "rejouabilité" (je déteste ce mot mais bon passons), n'est pas synonyme de 999 variantes, 365987 tuiles différentes, 666 pouvoirs de personnages etc....à choisir/moduler au setup. Il est illusoire de croire cela (enfin c'est mon crédo).
Tient tient...! et pourquoi ce nombre là mon cher Fabrice ? Et pour parler de "pouvoirs" en plus...! hum hum...moi, je dis que ce n'est pas le fruit du hasard...
Pour l'idée de la rejouabilité qui dépend des joueurs, tout a fait d'accord avec toi et acathla. ... mais pour ton choix de nombre, tu es maintenant sous surveillance.
C’est toujours un peu le même problème : chacun met un peu de son propre ressenti dans la compréhension d’un terme. Du coup, il y a des variations et on a parfois un peu de mal à s’accorder sur les définitions.
Dans l’absolu, oui, la “rejouabilité” dépend des joueurs et de ce qu’ils font de leurs parties, des options qui leur sont offertes. Si on s’enferme avec des oeillères dans une même stratégie toujours bêtement appliquée de partie en partie, on ne peut pas en émettre le reproche à l’encontre d’un jeu.
Mais pour moi, la “rejouabilité”, c’est d’une certaine façon, la capacité du jeu à toujours proposer de nouvelles constellations, de nouvelles perspectives. Pour illustrer un petit peu mon propos :
- À Ora & Labora (ce choix est fortuit), on peut faire une multitude de parties, comme à tout jeu. On va explorer plein de voies, essayer d’optimiser ses coups. Mais, en un certain sens, la mise en place est toujours assez similaire, constante. En gros, au bout de cinquante parties, je peux imaginer qu’on joue ses premiers de façon automatisée sans vraiment réfléchir car les surprises ou nouvelles situations sont inexistantes.
- À Troyes (un exemple connu pour faciliter la compréhension), les associations de cartes d’atelier, neuf au total, sont tirées au hasard en début de partie. On aura chaque fois de nouvelles combinaisons, des choses à découvrir, à appréhender sous de nouveaux aspects. Tu joues toujours au même jeu, mais sur une partie l’argent est rare, sur une autre ce sont les points d’influence, etc… La variance des déroulements potentiels est plus grande.
Voilà, j’espère avoir à peu près trouvé le bon vecteur pour exposer ma pensée. Ces deux jeux disposent chacun évidemment d’une grande rejouabilité, dans l’absolu. Mais pour ma part, j’emploierais plutôt ce terme (plus ou moins approprié) pour qualifier Troyes. Et “rejouabilité” m’évite la périphrase de la mort qui tue car je n’ai pas trouvé mieux jusqu’à présent.
La rejouabilité vient en partie des joueurs, je suis bien d’accord. Mais prenons les mêmes joueurs autour de la table et deux jeux différents. Par exemple Barrage que je trouve plein de mystères et très équilibré en terme de stratégies, et Railroad Revolution connu pour sa piste télégraphe trop forte. Avec le premier on pourra jouer 15 parties en ayant encore des choses à découvrir et à tester, alors qu’avec le second on aura fait le tour du jeu bien plus rapidement (ou en tout cas, on aura eu l’impression d’en faire le tour plus rapidement). Donc la rejouabilité dépend aussi du jeu quand même, et donc on peut s’interroger sur la rejouabilité/variabilité/envie de rejouer/… appelez la comme vous voulez, mais tout le monde voit bien de quoi on parle
Mais là je crois qu’on est en train de pourrir le post du Club Verveine et Naphtaline, non
[HS] @Le Zeptien : cher Philippe. Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi ???
Nan parce que j’en ai marre de cette mode qui consiste à qualifier ceux qui s’interrogent, qui cherchent à comprendre de “complotistes”, de “populistes”. C’est d’un fatigant… Mais oui tu as raison, le diable ce que cache dans les détails…Et j’aurais pu écrire 777
fdubois dit :[HS] @Le Zeptien : cher Philippe. Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ????
Nan parce que j'en ai marre de cette mode qui consiste à qualifier ceux qui s'interrogent, qui cherchent à comprendre de "complotistes", de "populistes". C'est d'un fatigant..... Mais oui tu as raison, le diable ce que cache dans les détails....Et j'aurais pu écrire 777
[/HS]
777 ! Ben voyons ! Comme le Boeing 777 qui s'est mystérieusement écrasé... heu...enfin je sais pas où mais on peut surement en trouver un...
... de plus en plus suspect...
Pour en revenir au sujet général, Goa et Tikal seraient effectivement très bien pour des cessions du club. A noter que je n'ai pas compris la présence de certains jeux qui sont certes de qualité mais qui sont des petits "jeunots" à coté d'un Tikal ou de Goa justement... c'est pas si verveine et naphtaline que cela ce club...
Je vois 2 principaux vecteurs de rejouabilite : l’aleatoire et l’interaction. Ce qui explique pourquoi un jeu comme Brass a une rejouabilite totalement folle.