Question aux ferus de lecture que vous êtes

Jabberwock dit:
- Lovecraft : ces histoires m'ont toujours bien fait travailler mon imagination! J'ai beaucoup aimé l'affair Charles Dexter ward. Mais globalement j'ai souvenir d'histoires assez répétitives.... arkhma horror m'a donné envie de m'y remettre, je vais replonger dedans cet été je pense :)
- Allez je vous en remet une couche sur Alain Damasio : jetez vous absolument sur "La horde des contrevents" et sur "La zone de dehors"!


Ben j'aimerai bien que tu m'aiguilles sur Lovecraft en me disant par quoi commencer, sachant que je ne connais pas du tout son univers. Donc quelque chose d'assez accessible au début.

La Horde des Contrevents, je l'ai offert à ma femme à Noël mais je crois que je vais le lire avant elle alors :pouicsilence:

Il faut bien avouer que Lovecraft c’est assez ennuyeux et mal écrit(ou mal traduit)…

Le plus accessible est l’affaire Charles Dexter Ward à mon sens.

l’empereur dieu de dune à un coté très tragédie grec, la psychologie et les motivations de leto II, les apsirations de duncan, le métaplan bene gesserit mis en abime par celui de leto, qui en refusant de fixer le futur ne peut pas savoir que le bene theilax et ix…
le fait qu’à sa mort physique sa conscience est latente dans chaque truite des sables
la souffrance de l’empereur dieu qui doit lutter contre les vies antérieur, dont les spectres de ses parents, contre l’esprit du ver, contre son imperium quelque part

par rapport aux tomes traitant de paul, ya quand même une grosse différence au niveau “tragedie”

(et la peluche hystérique vous fait un gros doigt pour vous narguer d’abord 8) )

spleen dit:moi aussi j'ai pas trop compris certains éléments d'hypérion : pquoi keats, le glintch etc etc

Le Gritche, homme de peu de foi ! Tu va voir quand il va te rendre visite ! :twisted:
mais à coté de ça c'est très bien écrit, et très imaginatif


Vi, dommage que sa production récente ne soit plus du tout à la hauteur. Mais il en va ainsi pour bon nombre d'auteurs.

Don Lopertuis
Jabberwock dit:L'échiquier du mal : très bien mais hardu à suivre, faut bien s'accrocher, (ce qui est quand même un défaut pour moi).

Pourquoi trouves-tu cela difficile à suivre ?
- Allez je vous en remet une couche sur Alain Damasio : jetez vous absolument sur "La horde des contrevents" et sur "La zone de dehors"!


J'abonde dans ton sens : Damasio écrit peu, mais c'est du diamant ! "La horde du contrevent" n'est pas toujours simple à lire mais c'est un roman jouissif, sans doute l'un des meilleurs que j'ai lus au cours de ces dernières années. Une oeuvre impressionnante d'intelligence et de réflexion même si la fin est trop prévisible :wink:

Don Lopertuis

J’ai pas trop essayer de deviner la fin, j’appreciais simplement de lire :)
Maintenant essaye la zone du dehors!

Pour Lovecraft oui je pense que l’affaire charles dexter ward est ideal pour commencer.

Jabberwock dit:J'ai pas trop essayer de deviner la fin, j'appreciais simplement de lire :)
Maintenant essaye la zone du dehors!


Ce n'est pas que j'essayais à tout prix de deviner la fin, mais vu la quête menée et la réflexion conduite par l'auteur, cela ne pouvait aboutir qu'à quelque chose de ce style :wink:

Don Lopertuis
Jabberwock dit:
Pour Lovecraft oui je pense que l'affaire charles dexter ward est ideal pour commencer.

moi je dirais plutôt : la couleur tombée du ciel.
loic dit:
greuh dit:
J'ai jamais ressenti les ambiances de King comme malsaines, comparativement à ce que j'ai pu ressentir avec, par exemple, Lovecraft.
Pour moi, King, c'est laborieux, artisanal, inefficace. L'ennui prévaut au fil des longues pages.

Je n'ai jamais lu Lovecraft. Mais qualifié King de laborieux, artisanal, inefficace et ennuyeux :shock: T'aime pas quoi.

Oui, je n'aime pas parce que je trouve ça laborieux, artisanal, inefficace et ennuyeux. J'ajouterais "convenu" à la liste, d'ailleurs. Bref, je trouve le style médiocre.
Pour ce qui est du style, tu n'as jamais lu de King, je suppose. En tout cas, moi, je n'en ai jamais lu. On ne fait que lire un mélange du style de King (entre 10 et 40% au max) et le style du traducteur, qui peut être très largement dominant, il ne faut pas l'oublier. Pour le reste, c'est toujours une question d'appréciation personnelle, mais je trouve au contraire que King arrive à te plonger dans une ambiance et à te faire ressentir une ambiance là ou a priori il n'y en a pas. Il arrive à distiller son ambiance, parfois malsaine, parfois bien différente de ça, alors, qu'a priori, il n'y a rien. De ce point de vue, je le trouve très fort au contraire

Ouah... Ca c'est du message méprisant et condescendant, j'apprécie. Tout est dans le "Je suppose". Tu suppose mal. Il se trouve que je lis très bien en anglais et que j'ai lu du King dans les deux langues. Le seul que j'ai apprécié fut The Green Mile car sorti en épisode. En effet, son style alimentaire était plus supportable à petites doses mensuelles.
Pour moi, King, c'est l'archétype de l'histoire qui commence sur un quotidien banalissime qui va se fissurer petit à petit en détails "qui collent pas" avant de nous asséner une horreur horrible bien convenue, genre grosse araignée géante (souvenir phénoménal - et hilarant - du téléfilm issu de "ça" que, pour ce cas précis, je n'ai pas lu). Remarquez, à ce jeu là, Richard Matheson a fait dans le même genre de banalités sur certaines nouvelles décevantes.

Moi, ce fissurage petit à petit, je trouve ça d'un convenu et d'un banal assez impressionant. Insipide, en fait. Ca ne me fait pas peur, ni ne m'effraie, ni ne m'émeut, ni ne m'évoque quoi que ce soit, à part de l'ennui. S'ajoutant à la paupérité de sa tournure de phrase, c'est décevant.

J'ai pourtant tenté de lire Cujo, le Pistolero (certes en français mais encore plus mauvais que les autres que j'ai essayé), The Green Mile (j'étais au Canada, quand ce fut publié) et Christine (en VO aussi). Parce que oui, je lis l'anglais couramment.

Compare un incipit de King à un incipit de Lovecraft, c'est pas le même style. Je pense que l'un est meilleur que l'autre (et on peut penser que l'autre est meilleur que l'un), mais malgré tout, tu ne pourras dénier que les deux styles sont très différents.

Mais le plus désagréable dans le message auquel je réponds, c'est de m'asséner l'éternel Traduttore, Tradittore sans prendre la peine de savoir si j'étais capable de lire en anglais et si j'avais essayé.

greuh, vexé.

Annexe : D'ailleurs, tiens, ben à parler de traductions, j'oserai même aller jusqu'au fait que Lovecraft est meilleur en français qu'en anglais (pareil pour Poe* et Milton*), et que si quelqu'un veut essayer de lire cet auteur**, c'est pas par les trois volumes de Bouquins qu'il faut commencer, mais par les petits recueils Denoël (désormais Folio SF) qui sont "Dans l'abîme du temps", "La couleur tombée du ciel", "Je suis d'ailleurs" et "Par delà le mur du sommeil", à lire dans l'ordre, et qui regroupent le meilleur.
Les trois volumes Bouquins sont dans un ordre thématique et chronologique. Ce qui fait que la première nouvelle du premier volume est un truc que HPL a écrit à l'age de 6 ans, et forcément les premières ne sont donc pas ses meilleures.
* : respectivement Baudelaire et Chateaubriand
** : je dis ça parce que quelqu'un dans ce thread a dit qu'il avait tenté de commencer par là. A noter que le petit film muet sorti en 2005 et intitulé "Call of Cthulhu", édité en DVD à vil prix par la HPLHS, est probablement la meilleure adaptation de Lovecraft à ce jour.
Le seul que j'ai apprécié fut The Green Mile car sorti en épisode. En effet, son style alimentaire était plus supportable à petites doses mensuelles.


Oh! Je l'ai lu aussi au format épisodes ^^ (en fr, par contre) (et pas vraiment-vraiment en épisodes, c'était une demi-douzaine de bouquins à 10 francs de jenesaipluquellecollection. [EDIT] Librio.[/EDIT])

Bref, j'avais trouvé très bon. L'histoire de la tour sombre et du pistolero, j'ai le le premier volume et pas réussit à l'époque a trouver le second. Résultat ça reste en plan...

Le reste (tommycknockers, ça, simeterre, etc) j'aime un peu moins, à priori. Mais je n'ai pas tout lu non plus. "Carrie" est plutôt bien aussi.

greuh : ben, je cherchais pas à être condescendant. J’ai mis “je suppose”, justement parce que je n’étais pas sûr. Et j’ai ajouté que, perso, je ne l’avais jamais fait. Tu l’as fait, une fois, tant mieux. Perso, j’ai pu lire certains passages sur deux trads officielles d’un même texte, et le style est tellement différent de l’un à l’autre que je ne me permets pas de juger du style sur une trad. Je n’ai perso pas le niveau pour lire en anglais.
En tout cas, j’ai jamais cherché à être méprisant.

De mon point de vue, il reste l’un des auteurs populaires les moins convenus que j’ai lu.

Pour ce qui est de juger, si tu n’as réellement lu que Cujo, Le Pistolero, Chritine et La ligne verte, en effet tu as loupé le meilleur.
Masi il est certain que la base de départ de King, c’est le quotidien. C’est, entre autre ce qui me plait, ce qui permet de rentrer facilement dans l’histoire car on peut facilement s’identifier/comprendre les persos. Le déchirement est porgressif, mais peut exister dès le début et distille ce qu’il faut de suspense. Comparer à Masterton, Higgins Clark, Koontz ou d’autres, il est loin devant.

Pour ce qui est des adjectifs, pour ma part :
laborieux : mouais, dépend beaucoup des bouquins, au moins autant du traducteur (j’ai pas le niveau pour lire en VO), et se situe dans la bon ne moyenne
artisanal : je ne vois pas trop ce que tu veux dire par là
inefficace : on n’a clairement pas lu les mêmes livres
ennuyeux : j’ai lu presque tous ces bouquins, autant dire que l’ennui n’a jamais été ce que j’y ai remarqué
convenu : alors là, je veux bien tes conseils en terme de lecture à suspense “non-convenue”, parce que tout ce que j’ai lu était au moisn aussi convenu que King (que je ne considère pas comme convenu, donc ça allait :wink: ), mais souvent bien pire. donc si tu as mieux, je suis preneur.

Donc, voilà, désolé si je t’ai blessé.

Pour finir, le jeu de rôles “L’appel de Cthulhu” contient quelques nouvelles de Lovecraft. Sont-elles intéressantes ?

loic dit:greuh : ben, je cherchais pas à être condescendant. J'ai mis "je suppose", justement parce que je n'étais pas sûr. Et j'ai ajouté que, perso, je ne l'avais jamais fait. Tu l'as fait, une fois, tant mieux. Perso, j'ai pu lire certains passages sur deux trads officielles d'un même texte, et le style est tellement différent de l'un à l'autre que je ne me permets pas de juger du style sur une trad. Je n'ai perso pas le niveau pour lire en anglais.
En tout cas, j'ai jamais cherché à être méprisant.
De mon point de vue, il reste l'un des auteurs populaires les moins convenus que j'ai lu.
Pour ce qui est de juger, si tu n'as réellement lu que Cujo, Le Pistolero, Chritine et La ligne verte, en effet tu as loupé le meilleur.
Masi il est certain que la base de départ de King, c'est le quotidien. C'est, entre autre ce qui me plait, ce qui permet de rentrer facilement dans l'histoire car on peut facilement s'identifier/comprendre les persos. Le déchirement est porgressif, mais peut exister dès le début et distille ce qu'il faut de suspense. Comparer à Masterton, Higgins Clark, Koontz ou d'autres, il est loin devant.
Pour ce qui est des adjectifs, pour ma part :
laborieux : mouais, dépend beaucoup des bouquins, au moins autant du traducteur (j'ai pas le niveau pour lire en VO), et se situe dans la bon ne moyenne
artisanal : je ne vois pas trop ce que tu veux dire par là
inefficace : on n'a clairement pas lu les mêmes livres
ennuyeux : j'ai lu presque tous ces bouquins, autant dire que l'ennui n'a jamais été ce que j'y ai remarqué
convenu : alors là, je veux bien tes conseils en terme de lecture à suspense "non-convenue", parce que tout ce que j'ai lu était au moisn aussi convenu que King (que je ne considère pas comme convenu, donc ça allait :wink: ), mais souvent bien pire. donc si tu as mieux, je suis preneur.
Donc, voilà, désolé si je t'ai blessé.
Pour finir, le jeu de rôles "L'appel de Cthulhu" contient quelques nouvelles de Lovecraft. Sont-elles intéressantes ?

Pas grave pour la blessure. J'ai pris ton "je suppose" sur un ton condescendant, et pas dans le sens où tu le pensais, donc. Média, herméneutique, manque de langage corporel, tout ça. ;) Bref, c'est oublié.
Les adjectifs que j'ai utilisés :
laborieux : le coté "banal qui se déchire" fait que les choses avancent lentement, difficilement. De plus, les phrases semblent pas toujours construites au mieux, mais je ressens le fait qu'un paragraphe a été écrit plusieurs fois. D'où cette impression de beaucoup de labeur pour arriver à un résultat qui ne me convainc pas.
artisanal : c'est, finalement, la même chose : beaucoup de travail et de "ciselage" pour un résultat pas top. S'opposerait à "orfèvre".
inefficace : encore plus ou moins la même chose. L'efficacité de la phrase, c'est établir une histoire ou, surtout -dans le cas de l'horreur, une ambiance/une émotion, en peu de mots. L'inefficacité implique de la redondance, le fait d'appuyer lourdement sur un point ou un autre, ou de faire dans le "graphique" comme en cinéma. Bref, insister répétitivement sur un point jusqu'à ce que le lecteur l'accepte. Rassure-toi, j'admets volontiers que j'ai beaucoup aimé la série La Compagnie Noire de Glen Cook alors même que son style est dans la lignée des cycles de fantasy fleuve au style inefficace actuel.
ennuyeux : résulte du reste. Je m'ennuie : ça avance pas, ou alors c'est lourd.
convenu :
alors là, je veux bien tes conseils en terme de lecture à suspense "non-convenue", parce que tout ce que j'ai lu était au moisn aussi convenu que King (que je ne considère pas comme convenu, donc ça allait :wink: ), mais souvent bien pire. donc si tu as mieux, je suis preneur.

Pour moi, l'épitome de l'opposition à King en style reste Lovecraft : style court, direct. Incipit percutants. Pas de "quotidien qui se déchire", puisque la nouvelle (les romans sont peu nombreux chez lui) commence que le quotidien est déjà déchiré. Pour le mettre selon les mots de Houellebecq (que je n'apprécie pas non plus) : "chaque nouvelle de Lovecraft est un morceau de peur ouvert et qui hurle." (~HPL, Contre le monde, contre la vie. Houellebecq)
Maintenant, ça peut ne pas plaire. Et l'identification au personnage n'est pas forcément présente.
Mais quand je lis un truc du genre : "Monsieur X alla faire ses courses, acheta de l'essence et, bizarrement, la vieille dame à la caisse lui fit un clin d'oeil. *suit 40 pages de quotidien* *un détail qui cloche* *40 pages de quotidien* etc", ben j'accroche pas.
Quand je lis "Après vingt-deux ans de cauchemar et d’effroi, soutenu par la seule conviction désespérée que certaines impressions sont d’origine imaginaire, je me refuse à garantir la véracité de ce que je crois avoir découvert en Australie occidentale dans la nuit du 17 au 18 juillet 1935. On peut espérer que mon aventure fut en tout ou partie une hallucination – à cela, en effet, il y avait de nombreuses raisons. Et pourtant, le réalisme en était si atroce que parfois tout espoir me paraît impossible." (on peut trouver la nouvelle en ligne à cette adresse : http://www.ebooksgratuits.com/html/love ... temps.html ), ben ça claque un chouïa plus...
Là, je suis dedans tout de suite. J'ai pas besoin de 1000 pages de quotidien banal qui se fissure pour être dedans. J'y suis déjà.

King a la mauvaise habitude, aussi, de nous laisser imaginer tout du long avant de nous décrire par le menu son horreur finale. Et mon cerveau maladif échafaude une théorie inconsciente qui m'horrifie vraiment, tout au long du roman. Puis à la révélation finale, ben j'ai un monstre ou un méchant, mais toujours en-dessous de ce que j'avais pu imaginer, d'où une forte déception (retour sur l'araignée géante de "It-zetvmovie", ou pire, Christine qui donne la réponse au début du roman).
Lovecraft n'explique pas. Il utilise justement ce coté imaginatif et se contente de lui fournir du bois à brûler afin que l'imagination s'enflamme et que je me fasse peur à moi-même à l'aide de mes propres dégoûts, sans forcer.

King est probablement le meilleur dans le genre "banal qui se fissure", mais ça ne m'attire pas, ça me fatigue. Ils sont un million à le faire, les romans d'horreur du XIXè le faisaient déjà. Lovecraft est plus punchy, plus direct, et son horreur beaucoup moins convenue. La nouvelle est courte, pas le temps de divaguer.

D'autre part, les conclusions des histoires sont de même différentes. Un King (ceusses que j'ai lu), ça se termine bien, la menace est écartée ou supprimée à la fin (dans mon souvenir : It meurt, Christine est détruite, le Bazaar est détruit, etc. ). Pas dans Lovecraft. Au pire elle est vaguement repoussée. Lovecraft tape dans une horreur plus vaste, plus cosmique et plus ancienne. Dans des peurs plus primaires. Bon, ok, j'ai commencé à les lire très jeune (autour de 10 ans), et j'ai fait des cauchemars assez éprouvants. Adulte, ça m'impressionne moins, mais quand même. Je n'ai essayé King que bien plus tard, et, forcément, c'était moins punchy donc je me faisais chier.

Pour répondre à la dernière question : le jeu de rôles l'Appel de Cthulhu contient (depuis l'édition 5.5) la nouvelle de Lovecraft éponyme, et seulement celle-là. C'est pas ma préférée, mais elle est fondatrice de ce qui deviendra le Mythe de Cthulhu, un ensemble de nouvelles pas forcément correlées qui reprennent un certain nombre d'éléments récurrents (anciens dieux, livres maudits) en arrière plan, qui permettent de les réunir.

Bref, tout ça pour dire que *je* n'aime pas King, que *je* préfère Lovecraft, et que dans ces affaires de goût, je ne bougerai pas d'un pouce, ayant pu boire aux deux sources concernées. Et si vous aimez pas Lovecraft, ben tant pis, c'est vos goûts, pas les miens. Tenter de m'expliquer pourquoi j'ai tort risque peu de changer quelque chose à l'affaire : quand je suis con, je suis con. ;)

greuh.
spleen dit:l'empereur dieu de dune à un coté très tragédie grec, la psychologie et les motivations de leto II, les apsirations de duncan, le métaplan bene gesserit mis en abime par celui de leto, qui en refusant de fixer le futur ne peut pas savoir que le bene theilax et ix...
le fait qu'à sa mort physique sa conscience est latente dans chaque truite des sables
la souffrance de l'empereur dieu qui doit lutter contre les vies antérieur, dont les spectres de ses parents, contre l'esprit du ver, contre son imperium quelque part
par rapport aux tomes traitant de paul, ya quand même une grosse différence au niveau "tragedie"
(et la peluche hystérique vous fait un gros doigt pour vous narguer d'abord 8) )


L'Empreur Dieu de Dune est peut être mon préféré de la série.

greuh.
greuh dit:
L'Empreur Dieu de Dune est peut être mon préféré de la série.
greuh.


Bon, je vais peut être pas lire Lovecraft alors :lol:
Parce que dans le genre quotidien chiant, il se pose là celui-là
:kingboulet:

Je ne lis pas qu’un seul genre de roman, monsieur.

greuh. 8)

Peut être aussi que si on aime pas le style de King dans sa langue naturelle, c’est qu’on ne la maîtrise pas ?
Pouvoir lire et comprendre une histoire, cela ne suffit peut être pas pour percevoir un style, une culture, de la littérature.
Un enfant francophone de 10 ans pourrait lire Germinal, percevrait-il l’émotion, la culture française, la force littéraire ?

Je dis ça, c’est juste pour te vexer Greuh :lol: Toi seul tu sais :)

MrGirafe dit:Peut être aussi que si on aime pas le style de King dans sa langue naturelle, c'est qu'on ne la maîtrise pas ?


Et vice et versa : peut être que si on aime le style de King dans sa langue naturelle, c'est qu'on ne la maîtrise pas.

greuh, back to sender. ;)

Bon, là, c’est plus clair.
Je ne suis pas d’accord avec le coté artisanal, un peu plus avec le laborieux, mais je comprends ce que tu veux dire.
Pour l’enchainement du quotidien, ça dépend de ces romans. Ca m’a gonflé dans Shining (peut être justement parce qu’il n’y avait pas de quotidien et que donc les passages longuets étaient vraiment chiants).
Pour ce qui est de la fin, King fait justement partie de ces auteurs où ça ne se termine pas toujours bien.
Par exemple, Bazaar, je trouve ta conclusion bizarre : certes, le Bazaar est détruit, mais la menace est loin d’être écartée. Pour Salem, c’est quand même l’hécatombe dans les persos principaux (même si la mort n’est pas toujours leur fin), on ne peut pas dire que ça se termine vraiment bien, et la menace n’est écartée que localement; On sent bien que rien n’est fini.
C’est aussi ce qui me plait quand je commence un King : je ne sais pas comment ça va finir : les personnages peuvent mourir, s’en sortir mais en sentant que ce n’est pas parfait ou au contraire avoir un happy end total.

Pour Lovecraft, mon problème c’est que la nouvelle n’est pas un genre qui m’attire. Vite lu, vite oubliée. J’essaierais celle du jeu de rôle, mais, perso, j’aime bien les bons pavés et les auteurs de nouvelles ne m’attirent a priori pas

greuh dit:
L'Empereur Dieu de Dune est peut être mon préféré de la série.
greuh.


dans mes pattes :mrgreen:

@greuh
je n’ai pas loin de là toutes tes connaissances littéraires, mais je voulais rajouter aussi que je me reconnais tout à fait dans ta description du sentiment que provoque la lecture de lovecraft et celle de king : je n’ai jamais pu en finir un, c’est simple c’est trop…
J’ai commencé très tôt Lovecraft par hasard : un recueil de nouvelles dont “la couleur tombée du ciel” et franchement c’est excellent quel dommage de ne pas essayer de les lire.
De plus il y a une BD qui est sortie aux éditions Akiléos qui reprend une nouvelle : très sympa “U29” je crois…

un fan de Lovecraft presque anonyme