rugal dit:Sans forcement être ou adhérer au végétalisme, je ne mange pas de miel.
Quand on sait le mal que se donne cette bébête pour le faire, qu'elle le construit pour sa survie, et qu'en échange, elle n'obtient que du sucre lambda de canne à sucre, je trouve ça assez cruel
Puis le miel, c'est pâteux, ça colle aux dents ... je trouve ça limite dégueulasse. (c'est que mon avis ça, parfaitement inconstructif)
Salut,
tiens, je réagis à ce post et ton avis non constructif, par le mien totalement subjectif, en tant qu'apiculteur amateur, (joueur) non végétalien.
Que le miel soit asssimilé au lait, ok, pas de problème, ceux qui n'en mangent pas en font le choix. Ce n'est pas du vomi, les abeilles se portent bien en général quand elles produisent du miel, si elles vomissent, elles ne produisent rien...
Il ne colle pas aux dents, tu confonds surement avec la propolis pure, qui elle, est infernale.
On ne nourri en général les abeilles que si les ressources naturelles sont insuffisantes avant l'hiver, ou au printemps, et encore certains ont le parti de ne pas nourrir. Ceux qui les gavent de sucre n'obtiennent pas de vrai miel, issu du nectar des plantes, mais une sorte de sirop plus ou moins digéré et concentré. C'est un peu comme la différence entre les vaches nourries aux farines industrielles, ou nourries en paturage...
On leur fourni de la cire déjà fabriquée, relativement purifiée (recyclée d'autres ruches ou lors de la récolte du miel), sachant qu'un kilo de cire équivaut à 5 kg de miel. On ne prend que l'excès de production, dans les hausses, pour passer l'hiver il leur faut environ 30 à 40 kg de miel qu'on leur laisse dans la ruche.
Je leur donne donc un abri adapté, la ruche, parfois des soins antiparasites (varroa) avec des produits compatibles, hors période de production de miel pour éviter les trace de traitement dans le miel, on les recueille si possible avant qu'elles soient ou quand elles sont installées n'importe où, leur évitant la destruction ou la mort de froid.
Il y a des excès et des fraudes dans l'apiculture comme partout.
Après pour le végétalisme, l'homme devrait pouvoir manger de tout, à son choix, d'ailleurs l'accès aux ruches dant les pays pauvres sans destruction des abeilles lors de la récolte est un plus, le problème c'est les cochonneries qu'il a synthétisé en millions de tonnes et qu'il a répandu dans tout l'environnement..qui se retrouvent y compris dans le bio et les produits végétaliens.
J'espère que mes huit ruches vont passer l'hiver, je n'ai pas nourri et j'ai récolté trois fois moins que les années précédentes.