Retour du Monde du jeu : Grosse deception

Kouynemum dit:
Allez, un peu de promo ne leur fera pas de mal :)
Octgônes, c'est du 1er au 3 octobre à Lyon
pour plus d'infos, cliquez là :arrow:


C'est OctoGônes

Et c'est pas loin de la gare de lyon... genre 20 mn à pied, c'est faisable :)
j'y serai
Phil Goude dit:
C'est OctoG�nes
Et c'est pas loin de la gare de lyon... genre 20 mn � pied, c'est faisable :)
j'y serai


Precisons : pas loin de la gare de Part Dieu a Lyon. Sinon les parisiens vont avoir des surprises. ;)
Phil Goude dit:Et c'est pas loin de la gare de lyon... genre 20 mn à pied, c'est faisable :)

A Paris, donc ! :mrgreen:
Dod dit:
Phil Goude dit:Et c'est pas loin de la gare de lyon... genre 20 mn à pied, c'est faisable :)

A Paris, donc ! :mrgreen:


Oui, c'est ça, tu prends le train à vapeur Gare de Lyon pour arriver 6 heures après, tout charbonneux, à Lyon Gare Part Dieu

Viendez à Bruxelles, les salons du Heyzel sont bien plus abordables :^:

Phil Goude dit:
Dod dit:
Phil Goude dit:Et c'est pas loin de la gare de lyon... genre 20 mn à pied, c'est faisable :)

A Paris, donc ! :mrgreen:

Oui, c'est ça, tu prends le train à vapeur Gare de Lyon pour arriver 6 heures après, tout charbonneux, à Lyon Gare Part Dieu


Oulala, 6h, c'est quand tu ne reste pas bloqué 2h à cause d'une charette tirée par un âne en plein milieu du trou du cul de la France :mrgreen:
ehanuise dit:Viendez à Bruxelles, les salons du Heyzel sont bien plus abordables :^:


Tu as des chiffres? Parce que cette affirmation m'étonne tout de même un peu...
Karis dit:Le problème c'est qu'il faut de la place et de l'argent. Le Hall 4 complet et nu (c'est à dire sans les murs tables et chaises), c'est du 100.000€ pour la durée du salon d'après ce que j'ai cru comprendre.


ça correspond à quelle superficie?

C’est pas gentil de se moquer de la province… Paris - Lyon ça doit être 1h30 en TGV…

En plus c’est bête nous on voulait orgniser un super festival suite à la conférence sur : “Comment organiser son festival”… mais elle a été annulée. :mrgreen:

Bon sinon mon CR du MDJ et un concours pour gagner des jeux :pouicbravo: :
le lien

bonobo dit:ça correspond à quelle superficie?


A vue de nez, je dirais qu'il faisait 20 000 m², ce qui est énorme. Bien sûr, pour créer un festival du jeu sur Paris, il faudrait trouver un lieu plus petit et donc moins cher. L'Espace Paris Est Montreuil, où se tenait la Gencon avant, est certainement plus adapté.
Karis dit:Le problème c'est qu'il faut de la place et de l'argent. Le Hall 4 complet et nu (c'est à dire sans les murs tables et chaises), c'est du 100.000€ pour la durée du salon d'après ce que j'ai cru comprendre. Evidemment aucune asso ne peut s'aligner et la mairie de Paris ne peut rien (ce ne sont pas eux qui gèrent cela). Les salles à Paris sont chères et on y peux rien. je ne vois pas quelle asso parisienne serait assez puissante pour réussir là où Asmo et Millennium ensemble ont jeté l'éponge...


C'est sûr que c'est un challenge de taille. Je ne dis pas que c'est faisable. Je me pose juste la question.

Je ne sais pas à quel point Asmodée et Millennium étaient déficitaires sur la Gencon, mais une association aurait deux avantages sur eux : l'aide publique et des bénévoles. Evidemment, sans l'une, ni l'autre, ce n'est même pas la peine. En cumulant Etat, Région, Département et Ville (et peut-être d'autres institutions auxquelles je ne pense pas), il y a quand même peut-être moyen de réunir une subvention non négligeable. Le recours a des bénévoles présente deux avantages : il implique les passionnés et réduit la masse salariale. Mais pour réunir les gens nécessaires, il faut disposer d'un grand réseau sur Paris. L'idéal serait de fédérer les nombreuses associations qui existent autour de ce projet. C'est un gros travail mais si les bonnes volontés sont là, c'est faisable.

A la réflexion, ce qui me semble le plus poser problème, c'est d'assurer la crédibilité financière de l'association. Même si grâce aux recettes de billetterie, à la location des emplacements sur le festival, aux partenariats de communication et à l'aide publique, il est possible d'équilibrer les comptes d'un tel festival (ce qui est très loin d'être acquis), il reste un énorme problème de trésorerie. Il faut quand même sortir pas mal d'argent avant de commencer à voir les recettes (surtout en ce qui concerne les subventions publiques), ce qui implique d'avoir la confiance d'une banque. C'est là où le soutien des professionnels du jeu peut être utile.
MOz dit:
bonobo dit:ça correspond à quelle superficie?

A vue de nez, je dirais qu'il faisait 20 000 m², ce qui est énorme. Bien sûr, pour créer un festival du jeu sur Paris, il faudrait trouver un lieu plus petit et donc moins cher. L'Espace Paris Est Montreuil, où se tenait la Gencon avant, est certainement plus adapté.


C'est vrai mais cela n'empêchait pas Asmo et Millennium de perdre de l'argent sur l'évènement malgré un prix supérieur. Si l'on rajoute le fait que les gens criaient à l'escroquerie, on comprend pourquoi ils n'ont pas souhaité aller plus loin. Et quand je vois l'énergie dépensée par Manu puis Erwan sur ces salons (Erwan était quasi mort à la fin de la dernière Gencon), je me dis que ça doit être très dur pour eux de lire ces commentaires négatifs.

Reste qu'il y a effectivement des espaces moins chers que laporte de Versailles à Paris et qu'il faudra sûrement y retourner si le jeu vidéo n'est plus de la partie. On aura sûrement plus d'éléments de réponse d'ici la fin d'année, mais j'espère que ce sera intra-muros...
MOz dit:
Karis dit:Le problème c'est qu'il faut de la place et de l'argent. Le Hall 4 complet et nu (c'est à dire sans les murs tables et chaises), c'est du 100.000€ pour la durée du salon d'après ce que j'ai cru comprendre. Evidemment aucune asso ne peut s'aligner et la mairie de Paris ne peut rien (ce ne sont pas eux qui gèrent cela). Les salles à Paris sont chères et on y peux rien. je ne vois pas quelle asso parisienne serait assez puissante pour réussir là où Asmo et Millennium ensemble ont jeté l'éponge...

C'est sûr que c'est un challenge de taille. Je ne dis pas que c'est faisable. Je me pose juste la question.
Je ne sais pas à quel point Asmodée et Millennium étaient déficitaires sur la Gencon, mais une association aurait deux avantages sur eux : l'aide publique et des bénévoles. Evidemment, sans l'une, ni l'autre, ce n'est même pas la peine. En cumulant Etat, Région, Département et Ville (et peut-être d'autres institutions auxquelles je ne pense pas), il y a quand même peut-être moyen de réunir une subvention non négligeable. Le recours a des bénévoles présente deux avantages : il implique les passionnés et réduit la masse salariale. Mais pour réunir les gens nécessaires, il faut disposer d'un grand réseau sur Paris. L'idéal serait de fédérer les nombreuses associations qui existent autour de ce projet. C'est un gros travail mais si les bonnes volontés sont là, c'est faisable.
A la réflexion, ce qui me semble le plus poser problème, c'est d'assurer la crédibilité financière de l'association. Même si grâce aux recettes de billetterie, à la location des emplacements sur le festival, aux partenariats de communication et à l'aide publique, il est possible d'équilibrer les comptes d'un tel festival (ce qui est très loin d'être acquis), il reste un énorme problème de trésorerie. Il faut quand même sortir pas mal d'argent avant de commencer à voir les recettes (surtout en ce qui concerne les subventions publiques), ce qui implique d'avoir la confiance d'une banque. C'est là où le soutien des professionnels du jeu peut être utile.


Oui, tu as raison. Mais je ne connais pas bien les arcanes du monde associatif parisien, et quelque chose me dit que cela ne doit pas être simple d'organiser un salon de cette ampleur sans un minimum de contacts, d'où l'intérêt d'avoir Games Fed sur le coup.

D'ailleurs je crois que même à Toulouse, il se "battent" beaucoup avec la mairie et qu'ils ont en plus la confiance des éditeurs. S'ils avaient à payer tout cela ils seraient très fortement déficitaires, et il faut donc d'autant plus saluer tout ce bénévolat, mais cela ne veut pas dire que l'opération est facilement renouvelable partout, et a fortiori à Paris...
JudgeWhyMe dit:Effectivement, même si ça à mis le temps à venir, la mairie nous a toujours prêté la salle où à lieu le festival et à même donné une subvention l'année dernière.

Le prêt d'une salle met parait inenvisageable à Paris, à moins bien sûr de réduire considérablement les ambitions du festival par rapport à la Gencon et au Monde du Jeu et de n'avoir besoin que d'une surface réduite. Vous avez quelle surface à Toulouse ? Sans salle financée, il faut compter sur une subvention et les recettes propres du festival.
D'ailleurs, est-ce que quelqu'un a les chiffres des visiteurs sur la Gencon et/ou sur le Monde du jeu ?
MOz dit:Exact, le festival de Toulouse regroupe beaucoup d'associations. Créer une association 'Alchimie du Jeu' avait principalement pour but de donner un nom, un interlocuteur unique aux divers partenaires plutôt que de donner plein de noms d'assocs participantes.


Ça me parait indispensable. Et comment ça se passe en interne pour prendre les décisions ?
MOz dit:A la réflexion, ce qui me semble le plus poser problème, c'est d'assurer la crédibilité financière de l'association. Même si grâce aux recettes de billetterie, à la location des emplacements sur le festival, aux partenariats de communication et à l'aide publique, il est possible d'équilibrer les comptes d'un tel festival (ce qui est très loin d'être acquis), il reste un énorme problème de trésorerie. Il faut quand même sortir pas mal d'argent avant de commencer à voir les recettes (surtout en ce qui concerne les subventions publiques), ce qui implique d'avoir la confiance d'une banque. C'est là où le soutien des professionnels du jeu peut être utile.


A mon sens, un salon 100% jeux de sociétés n'est pas viable financièrement. C'est l'erreur que font tous les organisateurs.

Il y a d'autres formules. A Mons, tous les deux ans, le Trolls & Légendes draîne des milliers de personnes. Le prix d'entrée est dérisoire (moins de 5 euros). Le budget est également assez conséquent...

Mais bon, ils ne font pas que les jeux: ceux-ci n'ont "que" 1500 à 2000 m² sur les 6000-8000 disponibles. Le reste est occupé par un espace concert, un espace littérature et BD (avec dédicaces des auteurs), et un marché féérique (artisans et commerces).

Le tout "tient" grâce à la thématique commune: la fantasy, le fantastique et la SF...

Mine de rien, c'est devenu un rendez-vous obligé pour pas mal de fans...
Sherinford dit:A mon sens, un salon 100% jeux de sociétés n'est pas viable financièrement. C'est l'erreur que font tous les organisateurs.


Bien sûr, il faut au minimum regrouper les jeux de société, les jeux de cartes à collectionner, les jeux de figurines et les jeux de rôle (comme cela est fait actuellement). Aller au-delà pose des problèmes.
Sherinford dit:Le tout "tient" grâce à la thématique commune: la fantasy, le fantastique et la SF...


En même temps, est-ce que c'est forcément une bonne chose de « cantonner » le JDS à la thématique fantastique ? Comme le fait remarquer M. Phal, je pense que le JDS n'est plus très loin d'avoir le potentiel à lui seul de fédérer pas mal de monde.
Sherinford dit:
ehanuise dit:Viendez à Bruxelles, les salons du Heyzel sont bien plus abordables :^:

Tu as des chiffres? Parce que cette affirmation m'étonne tout de même un peu...

Pas récents malheureusement. Mais Bruxelles est moins cher que paris, et il y a quelques possibilités en termes de salles de grande capacités : un ou plusieurs palais du heyzel , l'expo center pyramides rogier, le site tour et taxi (qui est parcellable), ...

J’ai vu passer une question intéressante sur le fil de cette discussion 2 pages avant : Quid de Essen?

Quelle est le financement derrière? Est ce qu’un tel salon est rentable? Est ce qu’il y a une association derrière?

Si quelqun a des éléments de réponse, je trouverai ça très intéressant

MOz dit:Vous avez quelle surface à Toulouse ? Sans salle financée, il faut compter sur une subvention et les recettes propres du festival.

Cette année il y avait 2 halls : 3600 m² je crois. Pour 10 000 visiteurs dans le week end. Mais au tout début (il y a 9 ans) c'était 500m² pour 800 visiteurs...
MOz dit:Et comment ça se passe en interne pour prendre les décisions ?

L'association "alchimie du jeu" a été créée pour formaliser l'orga (enfin les chefs en parleront mieux que moi s'ils repassent par là ;-) ). Ces 12 personnes représentent grosso modo les principaux acteurs de la manifestation.
Tout est expliqué là: http://toulouse.festivaldujeu.fr/presen ... marche.php

Plus la surface s'étend, plus le périmètre du festival s'agrandit, au début centré sur les jeux de société, petit à petit le festival s'est enrichi avec les jeux de figurines, les jeux de rôles, les jeux "classiques" (scrabble, échecs, etc), les jeux du monde, etc...

Donc c'est tout à fait faisable de se passer des jeux videos...à condition que le contexte le permette ! On est ultra chanceux à Toulouse d'avoir des associations très actives et qui ne se tirent pas dans les pattes, une boutique qui a su prendre des risques dès le début, une municipalité qui nous soutient (même si rien n'est jamais acquis), le soutien de plus en plus fort des éditeurs, et grâce à tout ça un public de plus en plus au rendez vous. Mais si un seul élément manquait, je ne sais pas si le festival survivrait :?
Et tout ne s'est pas fait en un jour. Sauf qu'aujourd'hui on veut que tout soit parfait du premier coup, c'est un sacré poids même pour des organisateurs ultra motivés et passionnés...