Rody dit:C'est beau de rêver... Je cite : Selon une étude du ministère du Travail français le nombre de journée de grève a diminué dans le secteur privé et dans le secteur public. De 14% de 2003 à 2004 et prés de 50% depuis 1996 dans le privé. Il y a 10 fois moins de grève dans le fonction publique aujourd'hui qu'en 2003. Les salaires et les primes sont a l'origine de prés de 40% des conflits, mais aussi les conditions de travail et l'emploi en général. Les grèves, on n'en entend beaucoup moins parler qu'il y a 10 ans, très clairement. Et encore plus depuis que les fonctionnaires qui faisaient grève ne sont plus payés (forcément, ça devient moins intéressant de faire grève, on n'a plus d'avantages...).
Faudrait tout de meme que tu donnes des exemples precis pour etayer tes propos, car la c'est assez eloigné de la réalité que je connais.
La seule entreprises que je connaisse ou les salaries se faisaient payer quelques journées de greve sont les HBL...Mais les syndicats etaient puissants dans les mines...
Pour la SNCF, desole mais j'ai un proche conducteur depuis 25 ans, il n'a jamais eu une seule journée de greve remunérée. (je viens d'en reparler avec lui).
Pour l'Education Nationale, en plus de 10 ans cela ne m'est jamais arrivé....
Bref, le coup des fonctionnaires payés pendant les greves, c'est plutot un fantasme pour moi.
Ce serait dommage. on n'est pas hors sujet :il s'agit bien de débat de fond.
Oui, c'est sur que le reste au contraire touche le fond par moments. C'est juste dommage que ce ne soit pas plus exposé, parce que les topics politiques, je les rattrappe 1 fois par jour, en survolant essentiellement. Et je suis sur que plein de monde ne les lis plus, alors que le débat sur le solaire intéresserait surement beaucoup de monde.
Al1_57 dit:Bref, le coup des fonctionnaires payés pendant les greves, c'est plutot un fantasme pour moi.
Pour toutes les catégories de personnels (privé ou public), le paiement des heures/jours de greve fait partie de la négociation, en fin de greve justement. Et ce n'est pas systématique, ni dans le privé, ni dans le public, mais ça arrive parfois.
Al1_57 dit:Bref, le coup des fonctionnaires payés pendant les greves, c'est plutot un fantasme pour moi.
Pour toutes les catégories de personnels (privé ou public), le paiement des heures/jours de greve fait partie de la négociation, en fin de greve justement. Et ce n'est pas systématique, ni dans le privé, ni dans le public, mais ça arrive parfois.
C'est en effet une pratique que j'ai connu au Trésor. On pouvait parfois solder ses jours de grêve , soit par retenue sur salaire,plus ou moins étalées (2 à trois mois, lors des grandes grêves), ou par diminution des journées de congés.
Rody dit:C'est beau de rêver... Je cite : Selon une étude du ministère du Travail français le nombre de journée de grève a diminué dans le secteur privé et dans le secteur public. De 14% de 2003 à 2004 et prés de 50% depuis 1996 dans le privé. Il y a 10 fois moins de grève dans le fonction publique aujourd'hui qu'en 2003. Les salaires et les primes sont a l'origine de prés de 40% des conflits, mais aussi les conditions de travail et l'emploi en général. Les grèves, on n'en entend beaucoup moins parler qu'il y a 10 ans, très clairement. Et encore plus depuis que les fonctionnaires qui faisaient grève ne sont plus payés (forcément, ça devient moins intéressant de faire grève, on n'a plus d'avantages...).
Faudrait tout de meme que tu donnes des exemples precis pour etayer tes propos, car la c'est assez eloigné de la réalité que je connais. La seule entreprises que je connaisse ou les salaries se faisaient payer quelques journées de greve sont les HBL...Mais les syndicats etaient puissants dans les mines... Pour la SNCF, desole mais j'ai un proche conducteur depuis 25 ans, il n'a jamais eu une seule journée de greve remunérée. (je viens d'en reparler avec lui). Pour l'Education Nationale, en plus de 10 ans cela ne m'est jamais arrivé.... Bref, le coup des fonctionnaires payés pendant les greves, c'est plutot un fantasme pour moi.
C'est effectivement de l'intox, de la désinformation préelectoral. Je vais même plus loin. Ma femme infirmière lorsqu'elle est en grêve, elle est obligée de travailler .... en revanche elle n'est pas payée.
Al1_57 dit: Bref, le coup des fonctionnaires payés pendant les greves, c'est plutot un fantasme pour moi.
C'est effectivement de l'intox, de la désinformation préelectoral. Je vais même plus loin. Ma femme infirmière lorsqu'elle est en grêve, elle est obligée de travailler .... en revanche elle n'est pas payée.
Je confirme les propos de Fred. c'est valable aussi pour les praticiens hospitaliers.
Témoignage d’un prof (moi ) : 90% des jours de grèves ne sont pas payés. Par contre il arrive que lors de très gros mouvements (d’ampleur nationale) le paiement d’ 1 ou 2 des jours de grèves est un des éléments de la négociation de sortie de crise. Cela est arrivé lors de la grève sous Allègre notamment, mais la grève avait alors duré 3 semaines. Ces rares jours de grèves payés ne le sont que lorsque la grève est organisée par les syndicats nationaux. Pour tous les mouvements locaux : problèmes matériels, aggression d’un collègue, manque de personnel…(et ce sont les plus nombreux), nada.
Ce que je trouve super allarmant, c’est que lors des présidentiels, on n’a qu’un seul débat de prévu entre candidat (celui du 2nd tour). Pour cette fois, nous en aurons un second et tant mieux je pense (même si je n’en attend pas forcément grand chose).
Il s’agit de la campagne que j’ai le plus suivi (en même tps du haut de mes 27 ans…) et je dois dire que je suis assez deçu des échanges démocratiques. Il y a sans doute des modifications en visageables pour à la fois tenir les exigences d’égalité d’antenne (ça varie tout au long de la campagne ce truc là) et mener des débats entre candidats (que je trouve plus intéressant que la multitude de poutrage entre lieutenants). Je ne comprend pas comment les média télé et radio n’arrivent pas à mettre en place un système permettant cela. C’est pas comme si la campagne avait officiellement démarré en janvier et officieusement il y a fort fort longtemps. Enfin bon… ça viendra peut-être un jour.
Sinon pour ce qui est de la tenue débat Royal - Bayrou et sans vouloir prendre parti d’un côté comme de l’autre (j’ai tendance à trouver tout le monde de mauvaise foi la dedans), ce matin, sur France Inter, l’une des journalistes de la matinale s’est étonnée du retrait de Canal +. En effet, il était prévu que le débat soit parallèlement retransmis sur France Inter qui pour respecter l’égalité du tps de parole avait prévu de consacrer leur émission “le téléphone sonne” (très bonne émission, d’ailleurs) à l’UMP en invitant plusieurs représentant de ce parti. Pour le moment, une chose est sûre pour moi Canal l’a joué un peu petit bras pour le coup et c’est vraiment dommage. Après, le pourquoi du comment, j’m’en fiche, d’autant que j’ai BFM TV
François Bayrou a dit, ce matin, sa pensée sans détours. Pour lui, seules des pressions ou des menaces ont pu conduire Canal Plus à la décision que l’on connaît. “Je n’en ai pas la preuve, a-t-il dit, j’en ai la certitude.” Évidemment, quand le débat public se fait accusatoire, quand on assure que tel ou tel attente aux règles ou à l’esprit de la démocratie, n’avoir que des certitudes, ne pas amener des preuves explicites en soutien de ses propos, revient à se mettre dans une situation d’une faiblesse certaine puisque, contrairement à l’équilibre et à la tempérance que réclame la démocratie, on demande à ceux qui écoutent un acte d’adhésion qui repose sur la foi et non pas sur la raison. Faible dans l’exposé, François Bayrou l’a été aussi dans la conclusion qu’il a tiré, ou plutôt qu’il n’a pas tiré, de ses propres paroles. Il pense, il dit, il l’a fait ce matin avec clarté, que Nicolas Sarkozy est dangereux pour les libertés publiques. Il pense, et il l’a dit ce matin, que sa conception du pouvoir peut, à terme, faire ressembler la France d’aujourd’hui à la Pologne d’aujourd’hui, ou s’étend un esprit inquisitorial, revanchard, dangereux pour la liberté de chacun à penser ce qu’il veut penser. Ceci est fort, et grave. Mais celui qui pense cela doit dire alors que le plus important dans le débat démocratique français est d’empêcher celui qui porte de telles menaces d’accéder au pouvoir. Pour parler clairement, François Bayrou qui décrit Nicolas Sarkozy comme un péril pour la démocratie française doit dire clairement que l’expression populaire du dimanche 6 mai doit barrer la route au danger qu’il représente.
L’article entier vaut le détour (ainsi que le précédent…et tous les autres d’ailleurs)
Rody dit:C'est beau de rêver... Je cite : Selon une étude du ministère du Travail français le nombre de journée de grève a diminué dans le secteur privé et dans le secteur public. De 14% de 2003 à 2004 et prés de 50% depuis 1996 dans le privé. Il y a 10 fois moins de grève dans le fonction publique aujourd'hui qu'en 2003. Les salaires et les primes sont a l'origine de prés de 40% des conflits, mais aussi les conditions de travail et l'emploi en général.
De sources fiables(au point que certains chiffres sont reportés à la diffusion d'après ce que j'ai cru comprendre...), c'est à dire de L'INSEE
en milliers de journées individuelles non travaillées
*Conflits localisés pour les entreprises privées, hors transports et agriculture, en France métropolitaine. ** Hors Poste et France Télécom. Source : ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, Dares.
Tiens ça augmente à nouveau! L'explication apportée par Rody serait-elle caricaturale?
bigsam dit: Parce que les cris d'orfraies de part et d'autre pour dénoncer la censure médiatico-financière d'un débat dont ni l'un ni l'autre ne veulent, ce n'est pas trés sérieux.
Ha tiens le débat dont Bayrou et Royal ne voudraient pas est en train de se dérouler
Philippe dit:Il n'y a plus de campagne depuis deux jours. Ce n'est plus que du flingage ! C'est vraiment désolant.
Nicolas Sarkozy est ministre depuis 5 ans. Dire ce qu'il a promis et montrer ce qu'il a fait est du flingage ?
Ce n'est que dire des faits.
Je peux comprendre que tu n'aimes pas que l'on dise cela de ton copain.
Mais moi, je n'aime pas que la police française arrache à leur école 2 bout de choux de 3 et 6 ans en pleine journée.
Moi je n'aime pas l'idée que l'on puisse dépister dès l'âge de 3 ans des enfants difficiles, idée que ton ami a avancé.
Moi je n'aime pas l'idée que l'on nait génétiquement programmé pour le suicide, idée que ton favori a annoncé.
Moi je n'aime pas l'idée que les recettes en moins liées au bouclier fiscal devront être financées par tous et en particulier par les travailleurs pauvres par le biais de la TVA social.
Moi je n'aime pas l'idée que l'on stigmatise des pans entiers de la population française en jetant à la figure l'égorgement de mouton dans une baignoire, pratique marginale et condamnée par la loi.
Moi je n'aime pas que l'on mente en disant que les 2 mômes n'étaient pas poursuivis par la police avant que ceux ci ne brûlent dans un transfo. Paroles injustes qui eurent l'effet d'une allumette sur l'herbe sèche des banlieues.
Ce sont des faits. Rien que des faits. Désolé que cela te gêne et que tu n'aimes pas cela, Philippe.
Ah ben oui, à force de dire que le vilain Sarkozy aux doigts crochus veut les faire taire, quand on leut dit banco, il faut bien y aller. Mais bon, c’est gentillet, hein…à fleuret moucheté.
Pour en revenir à cette critique des média. Sans vouloir polémiquer là dessus (ce n’est pas super intéressant en soit ces histoires de vrais fausses pressions), ce qui est le plus dérangeant c’est qu’on ne puisse faire confiance au média en France. Le problème est là. En effet, il suffit que quelqu’un crie “au loup” sur les media (Bayrou en 1er lieu) pour que tout le monde remette en question leur honnêteté. Cette semaine (jeudi soir je crois), j’ai eu l’occasion de regarder sur France 3, l’émission de Frédéric Tadéï qui justement était consacré à la question des média. Les différents invités étaient plutôt intéressants (il y avait notamment Denis Robert qui n’était pas franchement le plus captivant car souvent dans l’extrème, Duquesne qui dirige “complément d’enquête” sur France 2, Le journaliste d’investitation de Canal + qui présente l’émission 60 minutes si je ne me trompe pas et 2 autres dont les noms m’ont échappé). Durant l’émission, ils ont bcp parlé du modèle Anglais où les media sont totalement libres et ne sont pas trop sujets aux pressions tout simplement parce qu’il existe un “institut” visant à réellement permettre la liberté des journalistes. Il faut que je retrouve le nom de cet institut (fiche mémoire des noms tiens )
il y a quand mëme un truc hallucinant avec les médias, et surtout la tv, c'est leur capacité á se regarder le nombril. Et l'on voit de pôv' journaleux à l'écran nous dire : "est-on si mauvais que ca" ? Et comme on les aime bien et que l'on voit qu'ils aiment bien leur boulot, quand plus on est conditionné pour ca (cf. le tintouin annuel des 15 journalistes qui ont été se prendre une balle pour "défendre notre droit de savoir" ), quand l'émission se termine on se dit "oh ben non finalement, il y a des cons comme partout mais c'est mieux qu'en Corée du Nord, et puis c'est vrai que s'ils s'autorégulaient tous seuls comme des grands comme les Ricains ce serait mieux." Et hop à la trappe le contrôle social, les intérêts des proprios des journaux, les pressions sur les chefs de rédaction, les liens inavouables avec le pouvoir (on étudie, on dîine, on baise ensemble), le fait qu'aux EU on a des horreurs de chaînes comme Fox et CNN qui avaient tous trouvé des armes de destruction massive en Irak, etc., etc.