Les séries qui m'ont le plus plu, à peu près classées (certaines sont à la limite de plusieurs genres).
Fantastique / Science Fiction :
Carnivale. C'est filmé comme du cinéma, c'est des acteurs de cinéma, c'est monté comme du cinéma. Ce n'est pas une série télé, c'est un film de plusieurs dizaines d'heures dont on n'a pas envie de décrocher avant le générique de fin.
Buffy contre les vampires, dont l'évolution des personnages était difficilement soupçonnable au début de ce qui n'était initialement qu'une parodie de films fantastiques.
Babylon 5. Une première saison un peu poussive qui sert en fait à semer tout un sac de graines qui fleuriront par la suite pour donner une série incontournable, même si maintenant techniquement dépassée.
- Farscape pour le travail des studios Jim Henson, pour l'humour, pour Scorpius, et pour cet épisode génialissime de Bip bip et le coyote...
- Angel pour le complément qu'il apporte à l'univers et l'histoire de Buffy.
- Les 4400, assez surprenant au départ, mais il serait temps qu'ils clôturent...
- Battlestar Galactica, sans être un fan inconditionnel. Cette série doit énormément à Babylon 5 qui a tracé la voie pour ces scénarios fleuve mêlant intrigue politique, drames personnels, et combats spaciaux.
- Heroes, même si j'ai peur de finir par m'en lasser à force.
- Le 10ème Royaume qui prend les contes de notre enfance et les mélange allègrement pour une histoire qui reste fraîche et légère, ce qui fait une parenthèse bienvenue dans le paysage actuel bourré d'histoires violentes, de complots et autres fins du monde.
Policier :
Sherlock Holmes, celle avec Jeremy Brett dans le rôle principal. J'adore l'oeuvre littéraire, j'adore l'interprétation de J.Brett, il n'y a rien à ajouter.
Chapeau Melon et Bottes de Cuir. Préférence comme tout le monde ou presque pour les saisons avec Diana Rigg, mais j'aime bien les autres également.
Clair de lune, à l'époque où Bruce Willis n'était pas encore la star de films d'action que l'on connaît, et où les acteurs prenaient le spectateur à témoin...
- Twin Peaks. Magnifique, mais pas de tout repos. Il faut quand même plusieurs visionnages pour comprendre ce qui se passe.
- 24h. C'est de l'américanisme primaire, c'est contestable idéologiquement parlant, c'est bourré d'incohérences, de câbles à bateaux, tout ce que vous voulez... mais ça garde un de ces rythmes ! Je débranche le cerveau, et je me laisse emporter. Et puis j'aime bien Kiefer Sutherland en tant qu'acteur.
- Veronica Mars m'a agréablement surpris. C'est de la "teenage TV", mais le scénario et les personnages m'ont semblé bien plus fouillés que ce que j'avais pu rencontrer dans ce genre jusqu'alors, servis par des acteurs plusieurs crans au-dessus de la moyenne dans ce registre.
Comédie / Société :
Six Feet Under. Quelques longueurs par-ci par-là, mais dans l'ensemble une histoire fascinante de personnages presque ordinaires et un épisode de clôture qu'on n'aurait pu imaginer meilleur.
Kaamelott, qui avec le livre V s'écarte de plus en plus de la comédie pure, ce qui fait gagner de la profondeur à cette série qui aurait pu s'essoufler si elle était restée simple série à sketchs.
Friends. Le format en petits épisodes d'une demi-heure en fait une série également très agréable à revisionner.
- Monty Python's Flying Circus. Des sketchs de tous niveaux, de débile trop long à carrément jouissifs. Evidemment, il faut aimer l'humour british absurde.
- Tell me you love me. Je n'en ai vu pour le moment qu'un seul épisode, mais ça m'a l'air prometteur. Une sorte de "Shortbus" en série TV, c'est-à-dire une série adulte qui aborde la sexualité sans se cacher sous un humour potache comme le fait Sex and the city. Je fais confiance à HBO (Carnivale, Six Feet Under, Band of Brothers, Heroes...) pour que ça ne tourne pas en bête "série de cul racoleuse".
- Dream On, avec son décalage entre les situations imaginées en référence (noir et blanc) et ce qu'elles deviennent réellement. Dommage que la série se soit rapidement enlisée au niveau scénario.
Guerre / Aventure :
Das boot, la version initiale de six épisodes d'une heure. Le film en est un résumé en deux heures qui perd l'essentiel de l'atmosphère oppressante de l'attente aveugle et impuissante pour savoir si le prochain impact sonar ou la prochaine grenade sous-marine sera le dernier son que vous entendrez.
Band of Brothers, une jolie fiche technique, pour un résultat à la hauteur.
- La Cloche Tibétaine. L'histoire de la croisière jaune, avec Coluche. Très bon souvenir de cette série, que je n'ai pas revue depuis plus de 20 ans... elle a peut-être très mal vieilli.
J'espère n'en avoir pas trop oublié...