Cowboy Georges dit:Szjara dit:Terrible cet épisode ! J'ai rarement peur devant mon écran, mais là, je dois dire que le concept était bien flippant.
Si tu parles de l'épisode "Les Anges pleureurs" tu risques de pas pouvoir aller au bout de la série
Je l'ai fait pourtant.
J'ai terminé la saison 5, et dès qu'il y aura un peu plus d'épisodes je me fais la saison 6.
Tu faisais référence à l'épisode de la bibliothèque j'imagine ?
Sinon, je viens de finir la saison 1 de Dollhouse. J'avais regardé les 5 premiers épisodes il y a un an, et force est de reconnaître que le nouveau Whedon m'avait vraiment pas emballé. Idée de départ sympa, mais peu d'exploitation du thème, photo ultra-contrastée dégueu et une certaine absence de dialogues typiquement whedonesques qui faisaient le charme de Buffy et Angel. Ça ressemblait davantage à un Alias qu'à une série SF. Oh, et en plus le générique est à vomir.
Bref, 5 épisodes. Manque de chance, l'histoire démarre réellement à l'épisode 6, avec des révélations intéressantes et un approfondissement de la mythologie franchement excitant. On en apprend également beaucoup sur la Dollhouse, se rendant compte que les différents personnages, y compris ceux travaillant pour l'organisation, s'éloignent de tout manichéisme.
La seconde moitié de la saison est à l'avenant, Whedon pose des questions extrêmement profondes, et se paie le luxe de tourner et retourner les possibilités de la Dollhouse dans tous les sens : assouvissement de fantasmes inavouables et tueurs à gages bien pratiques car amnésiques, ça c'est le credo de base.
Mais à cela s'ajoutent les questions de l'immortalité, de l'ubiquité, du contrôle des masses, et surtout de l'identité. Un peu à la manière de l'excellente Caprica (annulée parce que les spectateurs préféraient se ramollir le cerveau devant CSI ou Dr House...), Dollhouse pose la question de l'intime matière de l'humain, au-delà du biologique et de l'observable. Les corps et les personnalités sont-ils vraiment interchangeables ? Que reste-t-il d'un humain vidé de son esprit, de ses souvenirs ? En bref, et sans jamais verser dans la réflexion théologique à la Battlestar, Whedon pose la question de l'Âme.
Une série brillante, vraiment. Je ne saurais trop recommander de s'accrocher sur les premiers épisodes, l'effort vaut le coup de découvrir une suite riche, et pas juste en rebondissements.