Si vous quittiez la France ..

MrGirafe dit:
Je comprends qu'on veuille fuire La France pour des raisons économiques, fiscales, ou politiques..

Quand les mêmes continuent de scolariser leurs enfants en France, et se font soigner dans les hopitaux français, j'ai du mal à comprendre ceux qui fuient "l'horreur fiscale" française. Surtout quand ils continuent de gagner de l'argent grâce à leurs ex compatriotes, mais evitent de partager ensuite un peu de ces gains, ça leur est insoutenable.
El comandante dit:Un peu nauséabond, le thème des exilés "traîtres à la patrie", les "faux Français" qui ne connaissent pas leur pays

Ce qui est nauséabond c'est ce que tu fais de mes propos. Je ne sais pas quels sont tes fantasmes que tu as voulus mettre dans mes mots mais franchement, je ne me retrouve pas dans ce que tu résumes de ma pensée courtement exprimée mais profondément réfléchie.

En tout cas, vu le décalage, je n'ose pas imaginer ce que cela aurait donné si je m'étais exprimé sur un sujet aussi profond avec toi en anglais ou en espagnol.

Je respecte pour ma part tous les français que j'ai rencontré là-bas et mes amis qui continuent à vivre à l'étranger, certains depuis de nombreuses années...
El comandante dit:
MrGirafe dit:...


Enfin, s'il est vrai que les déconnectés de la France étaient assez nombreux avant, aujourd'hui avec les médias et notamment internet il faut le faire exprès pour ne plus suivre ce qui se passe ailleurs.


Pour ma part je n'ai jamais autant lu la presse française et me suis jamais autant intéressé à la politique française que depuis que je suis en Espagne.
Je me sens français, étranger en Espagne comme dans tout autre pays autre que la France, mais ça ne m'empêche pas d'être heureux et de ne pas avoir envie de rentrer au pays !
:wink:

EDIT :

Je respecte pour ma part tous les français que je retrouve quand je rentre et mes amis qui continuent à vivre en France, certains depuis de nombreuses années, si si !...

:china:
MrGirafe dit:
El comandante dit:Un peu nauséabond, le thème des exilés "traîtres à la patrie", les "faux Français" qui ne connaissent pas leur pays

Ce qui est nauséabond c'est ce que tu fais de mes propos. Je ne sais pas quels sont tes fantasmes que tu as voulus mettre dans mes mots

Et ça, compañero, ça sort directement de ton post :
Français, ils ne le sont plus vraiment...

Je comprends qu'on veuille fuire La France...
(NB : la fôte à fuir est originale... du bon Français...)
Mais moi j'aime trop mon pays pour envisager qu'il grandisse sans moi...


On ne peut pas dire que cela ressort du registre langagier positif pour ceux qui ne sont "plus vraiment" Français, ont "fuit" leur pays, qui ne l'aiment pas assez, non ? Tes propos je ne fais que les retranscrire et je trouve qu'ils ne sentent effectivement pas très bons, sans avoir besoin d'y coller quelques fantasmes que ce soit.

L’exil plutot que l’expatriation aussi, c’est pas très heureux comme vocabulaire :?

Ptêtre qu’en anglais ça a une autre signification…

MrGirafe dit:Mon identité de français je l'ai acquise en plus de 30 ans de vie maintenant, je ne vois pas comment un étranger peut percevoir la France aussi profondément que je la perçois.

On peut entamer un débat où l'on opposerait identité nationale et ouverture d'esprit, mais ça ne m'intéresse pas. J'entrevois trop comment ça pourrait dévier. J'aborderais cependant le sujet un peu plus loin.

MrGirafe dit:Pour la langue, je parle très bien anglais, je me vois pourtant mal faire de l'humour de qualité en anglais.


Es-tu si certain de pouvoir faire de l'humour de qualité en français? Tu le dis toi-même plus loin : "après 30 ans de pratique du français tous les jours, mon français ne me permet pas toujours de dire tout ce que je veux dire". On peut avoir du mal à s'exprimer, à se faire comprendre dans sa propre langue. Mais chaque langue que l'on parle est une richesse. Et une identité.


En vivant à l'étranger, on apprend à relativiser la puissance du langage, surtout au début. Mais du langage verbal, pas de la communication ! Ce qui compte, c'est le message principal, les nuances, on apprend à en faire l'économie. Cela ne veut pas dire qu'on se lobotomise soi-même ou qu'on se retrouve avec le QI d'un sachet de thé, mais qu'on est plus ouvert, plus convivial. On essaie moins d'avoir raison... En partie parce qu'on sait qu'on n'est pas chez soi. (On arrête un peu d'enc... les mouches.)

Maintenant, ma conscience politique n'est pas très développée et je ne suis pas un fin débatteur sur le sujet, et d'autant plus depuis que j'ai compris que gauche et droite n'ont pas le même sens en France et en Hongrie (passif et trauma historiques différents, situation économico-politique différente, etc.). En revanche, pour nombre de mes collègues belges ou français "exilés", la conscience linguistique est plus qu'en éveil et on n'en finit jamais de comparer nos langues d'adoption. Quand on a compris qu'une langue est une approche du réel parmi d'autre, on relativise et on comprend pas mal de choses. [Exemple : en hongrois, il n'y a qu'un seul mot pour traduire 'patrimoine' et 'héritage', or je n'avais jamais fait le rapprochement entre ces deux mots auparavant.] En se confrontant à l'Autre on en apprend beaucoup sur soi-même et sur son identité. Je ne m'étais jamais particulièrement senti "belge" tant que je vivais à Bruxelles, mais je dois reconnaître avoir des comportements, des attitudes et une vision des choses qui seront différentes de celles d'un Hongrois, d'un Français, d'un Suisse, etc.


Je suis en Hongrie depuis bientôt 8 ans (interruption d'un an l'an dernier) et il y a de fortes chances pour que j'y passe toute ma vie.

Comme l'a dit Ubik Liryk, c'est l'occasion qui a fait le larron : la possibilité d'aller enseigner un an durant en université, à Budapest. Un statut un peu privilégié, un peu particulier, un peu isolé dans la foule, un boulot sympa, un pouvoir d'achat plus que confortable et l'amour ont fait que je me suis bien senti dans cette ville et dans ce pays. Et ce au point d'y revenir avec la perspective à moyen/long terme (6 ans) de me retrouver ici comme n'importe quel Hongrois, soutien familial en moins.

Comme cela a déjà été dit, celui qui veut se tenir informé peut le faire, il y a les Instituts français et les Alliances françaises, et Internet (journaux écrits et télévisés + radio en ligne). Le seul truc c'est qu'il faut adopter une démarche active : l'information ne vient pas à soi de manière facile et évidente en allumant TV et radio, c'est à soi à faire la démarche, à aller chercher l'info.


Aujourd'hui, je me sens bien dans ma peau en Hongrie, mieux que je ne me sentirais en Belgique, mais je sais que c'est en grande partie une question de climat (moins de pluie et plus d'ensoleillement matinal) et que c'est en bonne partie aussi dû à mon boulot. Mais comme je suis prof et que mon boulot repose en grande partie sur les rapports et les contacts humains, c'est une manière d'être et de se comporter qui me plaît en Hongrie. Tout est lié, difficile de faire le tri : la cuisine, les activités de loisirs, les mentalités, la langue, ...

En fait, comme ça n'a pas été un choix très volontaire fait en connaissance de cause, je me dis que je me suis plus laissé choisir par la Hongrie (= je me suis montré moins refractaire ou hostile aux moeurs hongroises) que je n'ai moi même choisi ce pays.


Mais je n'ai l'expérience que d'un seul pays... :wink:

En tout cas, Internet change beaucoup de chose à l’expatriation.

Je suis partie d’octobre à décembre 96 en Croatie, et le retour en France a été brutal, j’avais du mal à m’adapter (pas d’internet, des nouvelles de France que par les journaux croates).

Je suis partie de février à septembre 99 en Angleterre et aux usa, et le retour s’est passé sans difficulté (dépêches AFP en continue, courriel nombreux vers la France. Aujourd’hui avec la téléphonie IP, je pense que le décallage serait encore plus faible)

Mais, la Croatie de 96, c’était aussi quelque chose de très particulier

MrGirafe dit:Pour la langue, je parle très bien anglais, je me vois pourtant mal faire de l'humour de qualité en anglais. Je suis incapable d'utiliser un vocabulaire aussi riche et précis qu'en français pour exprimer ce que je veux dire, ce que je veux défendre, déjà, après 30 ans de pratique du français tous les jours, mon français ne me permet pas toujours de dire tout ce que je veux dire.


J'imagine qu'il nous faut à chacun un certain temps pour arriver à un certain niveau. Certains sont surement plus rapides que d'autres. S'il te faut 30 ans pour ne pas réussir à dire tout ce que tu veut dire, d'autres peuvent mettre un peu moins de temps pour arriver à un résultat intégration sociale + culture et langue très correct. Et même meilleur qu'une personne qui est née et restée 30 ans sur place. Remarquez, pour certains de ces locaux, c'est vraiment pas trop dur.

'Tain, ça me gène d'entendre dire des trucs pareils. Style un étranger aura beau passer 20 ans en France, etre plus cultivé que le jardin des plantes et tout, il sera toujours moins français que le pignouf du coin qui a 200 mots de vocab' et est jamais sorti de son patelin.

Ya plus d'un "estranger" qui a plus de vocabulaire français, plus de culture française, mieux intégré, etc. que bien des "français" (plus français que français, en somme), mais bon... c'mon avis, hein!

Purée… Mais comment fait-on sur TT pour toujours en arriver à un durcissement de la discussion alors que le sujet ne s’y prêtait pas… :roll:

C’est sans doute cela être un “véritable” :?: français… :mrgreen:

Don Lopertuis

PS :

batteran dit:Tain, ça me gène d’entendre dire des trucs pareils. Style un étranger aura beau passer 20 ans en France, etre plus cultivé que le jardin des plantes et tout, il sera toujours moins français que le pignouf du coin qui a 200 mots de vocab’ et est jamais sorti de son patelin.


:pouicok:

Bon, je vois qu’on ne se comprend pas… Vous devez avoir un blocage personnel sur quelque chose que je ne maîtrise pas et pour ma part un déblocage tout aussi personnel sur cette même chose.

Je maintiens tout ce que j’ai dit et vous mélangez dans mes propos le fait d’appartenir et de comprendre à la culture française, les capacités moyennes des humains pour acquérir une nouvelle culture (française ou non) sans être né dedans et le droit d’être administrativement français.

Votre discours est un peu formatté et est en réaction à mes propos plus qu’en réflexion sur mes propos.

Quand à vos remarques sur le français, je vous dis justement que même après une trentaine d’années à parler français je n’arrive pas à dire tout ce que je voudrais dire, je ne connais pas tous les mots et je fais toujours des fautes… Ce qui me fait penser que ce serait pire dans une langue non maternelle. Je connais pour ma part des personnes étrangères qui parlent admirablement bien le français, mieux que pas mal de français d’ailleurs et je ne vois pas en quoi ça les rend françaises si celles-ci ne veulent pas l’être.
Français, selon moi, on l’est ou on le devient par volonté, pas par concours.

Ma réponse est trop longue.

Bon, je vois qu'on ne se comprend pas... Vous devez avoir un blocage personnel sur quelque chose que je ne maîtrise pas et pour ma part un déblocage tout aussi personnel sur cette même chose.

Yep, on est tous bouché, et toi, tu débloque, si j'ai bien compris. :mrgreen:
Quand à vos remarques sur le français, je vous dis justement que même après une trentaine d'années à parler français je n'arrive pas à dire tout ce que je voudrais dire, je ne connais pas tous les mots et je fais toujours des fautes... Ce qui me fait penser que ce serait pire dans une langue non maternelle. Je connais pour ma part des personnes étrangères qui parlent admirablement bien le français, mieux que pas mal de français d'ailleurs et je ne vois pas en quoi ça les rend françaises si celles-ci ne veulent pas l'être.
Français, selon moi, on l'est ou on le devient par volonté, pas par concours.


C'est vrai, on aurait du commencer par définir ce que c'est qu'etre français (ou d'une autre culture/nationalité, etc). Bon, pour ma part, c'est l'ensemble langue/culture(s?)/social (au sens intégration, ce genre de choses pour la culture, chuis large, la France à une tradition assez pluriculturelle, justement). La nationalité étant un point parmis les autres. Point qui revet plus ou moins d'importance selon les gens (en fait, l'importance qu'on lui accorde tout simplement, mais aussi les avantages sociaux, c'va de soi. Bref.)

Sinon, ya une ptite chose là: " je n'arrive pas à dire tout ce que je voudrais dire, je ne connais pas tous les mots et je fais toujours des fautes... Ce qui me fait penser que ce serait pire dans une langue non maternelle." En fait, je suis convaincu que l'être humain est capable de s'exprimer parfaitement dans une autre langue que sa langue maternelle. M'enfin c'est mon avis encore. Mais tu dois le partager puisque tu "connais pour ma part des personnes étrangères qui parlent admirablement bien le français, mieux que pas mal de français d'ailleurs"

Mais ensuite: "je ne vois pas en quoi ça les rend françaises si celles-ci ne veulent pas l'être." Curieuse phrase. En fait, cette personne dont tu parle, cultivée j'imagine et parlant excellement le français est française selon ma petite définition ^^ Qu'elle le veuille ou non. Qu'elle est ou désire la nationalité ou non. Elle fait partie une fois de cette francophonie et culture et rayonnement "français". Bon, ma définition est assez large, mais je l'aime bien. D'un autre coté, je ne considère pas qu'etre "français" ou "allemand", etc. est et doit etre exclusif. Cette personne est "française" mais peut etre aussi "allemande", ou "italienne", je sais pas. On peut avoir plusieurs cultures et langues en soi et participer en ce sens à leur différents rayonnements, en sorte. Sans pour autant le revendiquer/ désirer la nationalité.

Donc non, je ne pense pas etre tout à fait d'accord avec MrGirafe tel qu'il s'est exprimé ici. Mais un post ou 2 sont un peu limités pour bien se comprendre parfois.

Sauf qu’en fait être français… ben euh comment dire?
Est français toute personne déclarée comme tel par l’état français.
Point. Pas besoin de discourir plus longtemps là-dessus.

Pour en revenir au sujet initial… Si on me disait “choisis où tu veux aller vivre” je me dirigerais vers une capitale européenne :Prague, Lisbonne, Budapest, Berlin… Qu’importe la langue, je ne maîtrise que le français ! :?
J’ai vu l’Asie, l’Afrique, j’ai aimé mais je ne me vois pas y vivre. Quant aux îles je craindrais de tourner en rond. Et l’Amérique du Sud m’est encore inconnue.

ben moi j’irais en france moi monsieur !!!

bon plus exactement en guadeloupe … y’a je pense du boulot pour moi, exploitation toujours mais à mon compte cette fois ci …
la france et les francais … sacré caractere ! ronchon et tout et tout ! jamais content !! mais je me demande franchement (ma faible experience niveau voyage ne me donne pas de reponse viable) s’il existe meilleurs style de vie (systeme, couverture secu, liberté diverses et variées) que cheux nous …

Pour revenir au sujet initial, je préciserais que j’ai choisi d’aller en Hongrie :

1) parce que j’y avais une très intéressante perspective professionnelle sur 6 ans ;

2) parce que j’ai choisi parmi un nombre limité de possibilités : c’était soit un pays d’Europe centrale ou orientale (PECO) soit l’Italie, l’Espagne ou le Portugal.
Sauf que pour partir dans les PECO, aucune connaissance en langue n’était demandée. En plus ce sont des destinations moins demandées ;

3) parce que sans rien savoir, je m’imaginais, mythiquement, Budapest comme une ville extraordinaire. Ce qu’elle s’est révélée être, pour moi du moins, mais je ne l’ai compris que l’an dernier en y revenant de manière éclair pour une journée.

4) parce que j’avais une amie hongroise qui pouvait me guider et me renseigner et m’aider au besoin. Ce n’était pas le cas en Pologne, ni en Bulgarie ou ailleurs. Je suis tout sauf un aventurier, et il n’était pas question de débarquer sans garantie, sans repère.


En fait, on pourrait dire que c’est au final une question d’argent : soit tu es plein aux as et tu peux te permettre de vivre n’importe où, soit tu dépends d’un revenu régulier et il vaudrait alors mieux te situer à proximité d’une source de revenus.
C’est d’ailleurs parce que mon ancien employeur a accepté de me reprendre pour une période d’a priori 6 ans que je suis reparti en Hongrie ! Sans cette garantie, je serais sans doute encore en Belgique.

Il est probable que je parte en Irlande l’an prochain, mais c’est pour des raisons professionnelles qu’autre chose. Maintenant, en effet, la langue y est pour beaucoup dans mon choix (dans le reste de l’Europe j’aurais du mal). Et puis aussi la présence d’un “computation centre” dont les thématiques sont très proches de mes sujets de recherche ;)

Moi je vis depuis 1 an et demi en Espagne et j’en ai fait le choix pour des raisons professionnelles.
Il est certain que je prefererais vivre en France mais l’Espagne je m’y plais bien et c’est vraiment top. C’est beaucoup mieux que ce que l’on peut imaginer.
Cependant je ne sais pas si je ferais ma vie entiere ici, mais quelques années certainement.

C’est clair que le jour où je serais à la retraite (en 2037 :mrgreen:) je retournerais vivre sans hesitation sur ma cote d’azur natale.

J’ai vécu aussi 3 ans au Vénézuela, je ne regrette en rien cette experience mais je n’y retournerais pas et ce pour rien au monde.
Je pense que même si j’ai un peu l’esprit aventurier et que j’ai pas mal bourlingué à droite à gauche, je suis à la recherche d’une certaine stabilité géographique pour l’épanouissement de ma famille. Pour cela un pays européen est vraiment tres bien indiqué.

Une formidable culture, gastronomie, sympathie des gens à découvrir ici (liste non exhaustive) et en même temps certaines affinités d’européens et à 1H30 d’avion de la France. :wink:

Je comprends ce que tu veux dire Girafe.
Et je m’étonne que les autres « expats » ne l’aient pas au moins ressenti au début de leur « exil/voyage ».
Personnellement ça va, ça vient : par période je suis heureux comme un poisson à la découverte de ces nouveaux océans de cultures auxquels on est confronté tous les jours en vivant à l’étranger ; et parfois je me sens un peu las de n’avoir accès à la France et à ses évolutions que par des médias (Internet, journaux et récits des copains en visite).
Suivre la vie d’un pays de l’extérieur, ce n’est pas la même chose qu’y vivre, c’est d’ailleurs pour cela que nous avons décidé d’aller voir de plus prés l’Asie, l’Europe ou l’Amérique (personne en Afrique ?) en contrepartie nous nous éloignons un peu de la France.
Je pense que l’on peut résumer cette question à : d’un point de vue de ton développement personnel veux-tu devenir un généraliste ou un spécialiste ?
En vivant à l’étranger tu ne deviendras pas un spécialiste de la France, mais tu seras un meilleur généraliste des sociétés humaines : parce qu’on apprend plus vite les bases de nouvelles cultures qu’on ne se spécialise dans ce que l’on ne connaissait pas de la culture française.

Mais je pense aussi qu’on peut partir quelques années pour s’ouvrir l’esprit et revenir vivre en France sans avoir raté grand-chose (comparativement à la durée de ta vie disons).

Pour ma part, c’est déjà fait, je me suis installé en Alsace :)

Si c’est pour y rester des années, je pense que j’irai dans le Nord de l’Europe, voire au Canada (hors des villes) ou en Allemagne, dans le sud du pays.