Eric dit:@ Yoshi
Le soucis c'est que moi, dans mon exemple je ne parlais pas tant d'analyse historique que d'idée à mettre en pratique.
La réponse sur laquel Jer me casse les pieds ne s'adressait qu'à l'analyse, pour la mise en pratique, je t'ai déjà dit que je ne vois pas le rapport avec cette affaire (j'ai pas vu qui que ce soit dire qu'il fallait rétablir les camps de concentration).
La controverse de Valladolid se termine, en substance, par "les nègres d'Afrique sont des travailleurs plus robustes que les indiens, leur utilisation sera donc bien plus rentable".
J'imagine (mais c'est sans doute présomptueux de ma part) que tu ne valides pas cette proposition.
La seconde phrase est tellement enrobée que je ne comprends pas bien le sens que tu mets derrière le mot "valider" : si tu veux dire que je trouve ça moche, oui ; si tu veux dire que je trouve ça raciste de dire que les noirs sont plus robuste que les indiens, en principe non (j'aime pas cette idée moderne qui consiste à glisser de l'égalité des droits vers l'égalité de la génétique, pour prendre un exemple moins polémique, les Inuits résistent généralement mieux au froid que les Africains, c'est normal et ça n'a rien de raciste que de le constater) mais je ne sais pas si c'est vrai ou si c'est juste une connerie écrite par quelqu'un de raciste, si c'est le résultat d'une étude scientifique ou même statistique, ça ne me choque pas (on fait le même genre d'étude pour vérifier des prédispositions éthnique à certaines maladies et ça permet de sauver des vies).
Et finalement, c'est de l'économie pure, sans considérations humaines...
Tant qu'on est dans le domaine de l'analyse, on doit mettre de côté les considérations humaines, la science ne se soucis pas de l'éthique. C'est seulement quand on décide d'utiliser les conclusion de cette analyse que l'humain entre en considération.
En d'autres termes, et pour en revenir à ton exemple, étudier la rentabilité de l'esclavage n'a rien de choquant pour moi, ça permet de mieux comprendre l'évolution de la société. Mais comme dit plus haut, ce n'est pas parce que l'analyse économique aurait un constat positif que ça permet permettrait pour autant de s'asseoir sur la dimension humaine.
Quand un dirigeant décide d'entrer en guerre, il reçoit des analyses diverses, mais c'est pas le boulot des analystes de tenir compte de l'humain, l'analyste produit les chiffres et le dirigeant consulte ensuite ses conseillers pour intégrer la dimension humaine à sa décision (dans l'ideal, mais le monde n'est pas aussi bien fait).
Bref, la science économique parfaitement séparée de la dimension éthique ne me paraît pas très utile.
Qu'est-ce qui est vraiment utile ? Est-ce que étudier la physique quantique, c'est utile ?
Tu mets la charue avant les boeufs. La science étudie un sujet, en tire des conclusion, et ensuite seulement on passe aux applications, comme je l'ai dit juste avant, d'abord tu analyses sans tenir compte de la dimension humaine, ensuite tu décides ce que je tu fais des conclusions de cette analyse en tenant compte de cette dimension humaine.
Ceci dit, sur l'abolition de l'esclavage, je suis prêt à parier (mais c'est une intuition) que les humanistes ont été chercher des arguments économiques plutôt que sur une coïncidence inverse.
J'ai pas compris cette phrase, que veux tu dire par là ?
@Jer : Si tu crois encore que je défend Dieudonné, t'as vraiment rien compris, ce que je défend, c'est la présomption d'innocence, Dieudonné je m'en contrefous, j'avais plus entendu parler de lui depuis son duo avec Eli Semoun... Continue de discuter des gens, moi je vais continuer de discuter des principes, de la liberté d'expression, de la présomption d'innocence, du droit à la défense, et plus présentement du devoir de neutralité de la science qui se doit de faire fi de l'éthique pour rester "exacte".