Mon exemplaire fraichement reçu...Bah c'est beau...
Et justement, j'ai pas envie de découper le joli livret.
J'avais cru voir sur le net, une planche avec tous les indices.
J'ai halluciné, ou quelqu'un de charitable me donnerait le lien pour le trouver??? 
Merci m'sieur
Le jeu m'intéresse mais je n'ai pas de Carte de crédit grrrrrrr! 
waouaw !
y'a dela qualitél au niveau des participations pour le concours !
La vidéo donne envie 
Ce que je n'avais pas saisis en suivant du coin de l'oeil ce topic, c'est que le livret et très graphique, beaucoup plus que "littéral", et ça le rend vraiment attirant.
Heuhh dit:Ayé, j'ai lancé un concours Sweet Agatha organisé là : Concours. J'espère que vous serez nombreux* à participer. Il s'agit simplement d'imaginer les scènes suivant les contraintes données... et d'aller jusqu'à la 10ème. Je précise que pour gagner, vous n'avez pas besoin de participer aux 10 scènes.
Il y a deux jeux à gagner, au choix parmi l'immense catalogue de la Boite à Heuhh.
Bon jeu!
*Enfin... proportionnellement au nombre de possesseurs... Quoiqu'on n'est pas obligé de posséder le jeu pour y participer.
Je me suis lancée et je trouve le principe choisi pour le concours vraiment bien pensé pour lancer/faire aimer le jeu ! Merci Ludo !
Nath.
rech dit:Le jeu m'intéresse mais je n'ai pas de Carte de crédit grrrrrrr!
La maison accepte le virement… voire liquide quand on se croisera…
Al1_57 dit:y'a dela qualitél au niveau des participations pour le concours !
Yep, et ça va me poser problème.
En tout cas, le but du concours est d’aider les gens à y jouer et de montrer que le jeu a une grande rejouabilité (rien qu’à voir les deux chemins différents que prennent les deux premières réponses.
Là je vais devoir choisir arbitrairement une scène pour faire la suite, j’espère que ça ne sera pas vu comme une trop grosse mise en avant pour le vote final. D’ailleurs, je suis en train de me dire qu’à la fin, on pourra voter pour 3 scènes et non une (hormis les siennes).
knackyboule dit:La vidéo donne envie
Ce que je n'avais pas saisis en suivant du coin de l'oeil ce topic, c'est que le livret et très graphique, beaucoup plus que "littéral", et ça le rend vraiment attirant.
Tant mieux !
Ce coté graphique est important pour que les joueurs puissent s’immerger plus facilement dans le jeu. C’est un point qui m’avait vraiment plus lors de mon premier contact.
ceranor dit:Je me suis lancée et je trouve le principe choisi pour le concours vraiment bien pensé pour lancer/faire aimer le jeu ! Merci Ludo !
Nath.
De rien Nath et merci pour ta participation, c’est grâce à des gens comme toi qui n’osaient pas trop se lancer que j’ai décidé de faire ce concours. Je te souhaite bonne chance.
J’espère que la prose des deux premiers ne fera pas peur à des gens qui sont moins littéraires. De toute façon, l’important c’est d’apporter ses idées pour enrichir l’histoire, et de participer à ce gros « brainstorming ».
Vu que le but du concours, c’est d’aider les gens à ce lancer, en cela Mokona et Nath pourraient maintenant continuer dans leur coin leur histoire que ça serait intéressant (tout en continuant de participer).
De mon coté, j’ai pendant un instant penser garder les deux scènes et partir dans deux directions différentes… Mais si je le fais dés la première scène, ça va être dur pour la suite. Je vais donc devoir faire un choxi peu évident… M’enfin… il reste en plus du temps pour qu’on ait d’autres participants.
Note pour plus tard : lancer un concours pendant un pont c’est pas top…
Hop, petite participation au concours postée...
Moi z'aussi
Moi aussi !!!
Heuhh dit:Je sur-confirme, le jeu n'est dispo que sur le net.
Tiens je vous informe au passage que les indices sont enfin dispo sur le site en téléchargement : vous pouvez les télécharger là
Le lien ne marche pas.
Heuhh dit:
Là je vais devoir choisir arbitrairement une scène pour faire la suite, j’espère que ça ne sera pas vu comme une trop grosse mise en avant pour le vote final.
Il n'y a aucune raison, surtout maintenant que tu as 7 participations si différentes ! Prends celle qui t'inspire l'objectif suivant ! De toute façon, il n'y a pas de style imposé, on n'a aucune obligation ni de poursuivre dans le style qu'on a entamé, ni d'imiter le style de la scène que tu choisis.
Heuhh dit:
De mon coté, j’ai pendant un instant penser garder les deux scènes et partir dans deux directions différentes… Mais si je le fais dés la première scène, ça va être dur pour la suite. Je vais donc devoir faire un choix peu évident… M’enfin… il reste en plus du temps pour qu’on ait d’autres participants.
C'est une idée à garder pour quand il y aura des scènes décisives !
j'ai mis mon texte avant l heure fatidique
Voilou! Merci pour votre participation de qualité! C'est top!
Mais ne faiblissez pas, encore 9 scènes! Maintenant, c'est tout les 3 jours, ça va s'enchainer vite. Ne vous inquiétez pas, vous pouvez louper des épisodes.
La scène 1 a été choisie, je vous ai mis l'objectif et les indices pour la scène 2.
Bon jeu à tous!
Je voulais te demander quand est ce qu'auront lieu les votes pour la meilleure scène?
Tu vas attendre la fin de toutes les scènes ou tu vas faire voter au fur et à mesure??
dead_meat dit:Je voulais te demander quand est ce qu'auront lieu les votes pour la meilleure scène?
Tu vas attendre la fin de toutes les scènes ou tu vas faire voter au fur et à mesure??
Au départ, j'ai pensé faire un vote après chaque scène pour élire la meilleure et repartir sur celle là. Mais ça aurait fait trop lourd et un concours sur plus d'un mois. Donc là vous voterez après la dixième pour élire vos 3 préférées sur l'ensemble de l'oeuvre. Vous ne pourrez voter que pour les autres of course. Dans le règlement, tu as le planning.
Et de 2 !
Richard dit:Et de 2 !
Yeah baby!
Bon j'ai pas pris le tien, même si ça m'a fait plaisir de voir Marty McFly de cité.
Ceux qui n'ont pas été choisis, continuez, c'est top ce qui est fait. Puis c'est pas moi qui vote à la fin.
Le concours continue!!! Voici où nous en sommes :
Scène 1 dit:Une petite boule au creux de l'estomac, je pris le bus pour me rendre à l'appartement d'Agatha. Nous l'avions laissée la veille, un peu éméchée après une soirée vidéo pizza...
Maxime, un ami commun m'avait appelé ce matin, vaguement inquiet. Il était passé à l'appart d'Agatha pour l'amener à la fac et elle n'avait pas répondu, son portable aussi restait muet. Comme j'avais les clés pour nourrir le chat, on avait fouillé son petit deux pièces, puis Maxime avait du partir en cours et moi au boulot mais il m'avait demandé de repasser : on était vendredi soir et il devait rentrer chez ses parents à Nevers.
Agatha habitait un vieil immeuble haussmanien à la fois sévère et extravagant. Après avoir sonné sans succès, je poussai la lourde porte en bois et je me dirigeai vers la loge du concierge. Je le connaissais bien, Agatha m'avait présenté Renato ; elle aimait bien le vieil homme. Il avait connu son heure de gloire dans les années 70, à l'époque il faisait de la magie, du close-up précisément, dans un cabaret du Marais appelé le Double-Fond. Depuis, l'arthrose et l'alcool avait sapé sa carrière.
Renato passa une tête ébouriffée à la fenêtre de la loge :
« - Bonjour, mam'zelle Christine. Je vous fais un petit tour ?
- Pas aujourd'hui, Renato. On s'inquiète pour Agatha, elle ne répond toujours pas.
- Hé hé, elle a du partir en weekend improvisé, c'est de son âge...
- Je vous assure que non, ce n'est vraiment pas le genre d'Agatha. Nous sommes très inquiets.
- Qu’attendez-vous de moi ? Que je la fasse apparaître dans un caisson ?
- On a déjà visité son appartement, je pourrais peut être allez voir à la cave si son vélo et ses valises sont là ? » Dis-je, prise d'une inspiration subite. J'accompagnai ma proposition d'un petit sourire timide. Renato ne résistait pas aux jolies filles...
Il me tendit une clé
« - Allez-y, me dit-il en soupirant, mais ne soufflez pas un mot à personne ! »
Je pris la clé en le remerciant et je me dirigeai vers la porte de la cave. Agatha avait le box n° 9. J'ouvris le loquet et poussai le portillon pour découvrir un fouillis inextricable.
Agatha avait beaucoup de qualité, mais pas le sens du rangement !
Beaucoup d'objets dataient de l'ancien locataire. Les valises et le vélo d'Agatha étaient là, ainsi que divers sacs à dos. Agatha adorait ça, elle les collectionnait !
Je me mis à les fouiller consciencieusement. Si un objet était important pour Agatha, il se trouverait dans un sac à dos. D'abord, je ne découvris rien d'intéressant : des trognons de pomme qui dataient de notre dernière rando, des queues de lézards porte-bonheur, des tampons...Puis j'arrivai au sac à dos rose, le sac fétiche d'Agatha. Il contenait un sac de supermarché tout sale. Intriguée, je l'ouvris fébrilement. J'en restai bouche bée : des dizaines de bagues gisaient pêle-mêle dans ce qui me sembla être une boue rougeâtre... A part cela, le sac semblait vide mais en fouillant la petite poche avant, je découvris une clé étiquetée « Coffee club ». Je n'avais jamais entendu parler de ce bar...
J'emballai le tout et le fourrai dans mon sac pour plus de discrétion.
Que faire de ces trouvailles ? Appeler la police ? Ils me riraient au nez, je le savais. Agatha était majeure et par conséquent libre d'aller et venir sans rendre de compte...Il fallait que je me pose pour réfléchir. Et pourquoi pas au « Coffee club ? ». J'ouvris mon smartphone et me mis à pianoter nerveusement.
Scène 2 dit:Une seule réponse pour le "Coffee Club". Je poussai la porte, incertaine de la suite des événements, et m'installai au bar. Le barman aboya : "On ferme dans 10mn. Qu'est-ce-que je vous sers" ? Agréable, le type. Engageant. Tout à fait le genre avec lequel j'ai envie d'entamer la conversation et d'évoquer Agatha. Je commandai un Perrier rondelle et me décidai pour attendre la fermeture sans mot dire, invisible. Les derniers clients partirent, et je suivis, restant dans la rue non loin du bar. Je vis l'ours sortir et baisser le rideau de fer, puis s'éloigner. Je préparai ma clé, attendis un moment plus calme dans la rue et m'approchai de l'entrée. La clé ouvrit, je me réfugiai à l'intérieur, allumai la lumière et refermai le rideau. Me voilà dans la place. Place que connaissait donc Agatha ?
Pas très à l'aise, je décidai de fouiller vite fait sans m'attarder. Il sera toujours temps de revenir demain aux heures d'ouverture pour regarder la déco, les photos et les coupures de presse affichées au mur. Je me ruai derrière le bar et observai. Dressées sur le comptoir, invisibles pour les consommateurs, trois photos. Un homme dans lequel je reconnus le barman, plus jeune, recevant un prix scientifique pour une recherche sur les étoiles doubles. Le même homme dans l'échec et la déprime, deux bouteilles d'alcool devant lui. La reproduction d'une lettre de licenciement. Et une simple note : "Plus jamais". Devenir barman comme exutoire d'années d'alcoolisme ! Malgré la mauvaise impression que m'a faite l'ours, je m'inclinai devant tant de volonté.
Mais quel lien avec Agatha ? Le connaissait-elle ? Comment en était-elle arrivée à posséder cette clé ? J'allais ouvrir un premier tiroir quand le rideau de fer se leva et se rabaissa. Je m'accroupis derrière le bar et entendis une voix rauque : "Christine ? Etes-vous Christine ? Je viens vous aider... Venez ! Venez !" La surprise était totale. Je me relevai et vis une femme entre deux âges regarder fixement dans ma direction.
"J'étais là quand vous êtes entrée... Ressenti forte vibration... Su que vous veniez pour Agatha... Hésité à vous aborder... Faut-il vraiment faire part de ce qu'on sait... Utile ? Inutile ? Tout est vain... Le mal... Le bien... Dois-je... Vu que vous ne faisiez rien... Considéré qu'il fallait respecter votre timing... Partie comme vous... Restée dehors... Observé... Douté... Hésité... Mais revenue... Agatha c'est important... Moi aussi j'ai la clé... Le Coffee Club est devenu notre refuge... "
Je ne comprenais rien. Elle m'indiqua d'un signe de tête une coupure de presse sur le mur. Elle datait d'il y a trois semaines. Relatait l'incendie d'un entrepôt qui avait fait la une des faits divers dans la région. On avait trouvé deux corps. Deux femmes. L'une dans les décombres de l'entrepôt et l'autre dans une benne placée juste derrière. Asiatiques. Méconnaissables. Elles n'avaient pas encore été identifiées et leur présence sur le site protégé n'avait pas encore été élucidée.
Je comprenais de moins en moins. La femme me regarda un long moment en silence puis se décida. "Cette nuit-là, nous étions rassemblés dans l'entrepôt, comme tous les jeudis soirs depuis des mois. En toute illégalité. Pour parler de nos recherches et de nos découvertes, pour tenter de percer le complot. Cette nuit-là, pour la première fois, Agatha était avec nous. Elle avait apporté un livre mystérieux mais n'eut pas le temps de prendre la parole. Notre rencontre fut brutalement interrompue par un immense cri, et soudain, le feu était là. Nous avons fui. André (c'est le barman) a crié : "Rendez-vous au Coffee Club ! N'avouez jamais que vous étiez là ce soir !" Je sais que personne n'a rien dit à la police et que l'enquête n'a pour l'instant pas révélé notre présence. André nous a proposé de nous rassembler dorénavant dans son bar et nous a donné à chacun un exemplaire de la clé, pour que nous puissions venir après la fermeture. Je sais que l'incendie a traumatisé Agatha. Qu'elle a pris peur. Elle est revenue deux fois, mais sans rapporter ce livre et sans contribuer aux débats. Hier soir, elle n'est pas venue et j'ai su que je vous verrais aujourd'hui." Un long silence. "Je ne sais pas quoi ajouter. Je n'ose pas sortir des faits. Il ne faut pas que j'utilise mes dons, c'est dangereux. Je sais que vous pouvez avancer grâce à ce que je vous ai dit."
Je reste silencieuse. Je repense à hier soir où j'ai couché Agatha. S'est-elle relevée après mon départ pour se rendre à ce rendez-vous ? A-t-elle disparu en chemin ? A-t-elle fui ? La femme se lève et sort, me laissant à tous ces possibles.
Scène 3 dit:
Abasourdie pendant quelques minutes, je ressortis brutalement, « Hep, Madame ! », criai-je dans la rue. Mais il n’y avait plus personne. La vieille medium avait disparu prodigieusement vite. Comment connaissait-elle mon prénom ? Agatha lui avait parlé de moi ? Comment savait-elle que je viendrais là ce soir ? Et de quels dons dangereux, parlait-elle ?
En proie à toutes ces questions vertigineuses, je remontai vite dans ma voiture et direction : l’immeuble haussmannien d’Agatha ; j’avais les clés, il fallait que j’en profite. Retrouver ce livre et éventuellement d’autres documents pour mieux comprendre ce que faisait Agatha avec tous ces gens… Un ancien astronome en pleine débâcle, une medium pas très claire et des réunions secrètes avec deux mortes en plus : me voilà bien avancée ! C’était du délire, pour moi tout ça ; mais ce qui m’inquiétait réellement, c’était bien Agatha ! Elle semblait avoir de vrais problèmes.
Je montai les escaliers quatre à quatre, sonnai et frappai, personne ne répondit malheureusement ; j’ouvris la porte, et allumait. En entrant, je piétinai un papier au sol plié en quatre. Je lus :
« Pourquoi n’étais-tu pas là, hier soir ? J’ai pensé à toi toute cette nuit, tu sais que tu es LA PORTE, on a tous besoin de toi ! Téléphone moi vite ! Fais attention au livre, prends en soin ! André »
J’avais à peine reposé le bout de papier que l’on cogna à la porte. Un type entra sans même attendre quoique ce soit, une sale gueule, des gants de cuir noir, très maigre, quasi maladif. Le genre de gars qu’on n’a pas envie de côtoyer.
- Qui êtes-vous ? Où est Agatha ? Cracha-t-il.
- Je suis Christine, une amie d’Agatha et vous ?
- Je suis son oncle, elle a des choses à me donner, à me rendre, des choses qu’elle n’aurait pas dû « emprunter » à la famille. (Il prononça le mot « emprunter » avec un accent très désagréable.). En particulier le sextant. Il a de la valeur, il est où ? Et les bagues aussi !
- Mais je ne sais pas, je n’ai jamais vu de sextant de ma vie. Répondis-je.
L’homme vint droit sur moi et me poussa sans ménagement en direction du canapé derrière moi où je m’affalais.
- Attention petite pouffiasse, j’ai ta tronche en tête maintenant, si j’apprends que t’as mentis, ça ira mal, très mal ! Dis à Agatha qu’on en a tous marre ! Bien marre ! Tous ! Qu’elle se grouille la môme pour tout rendre et rapidos, dis lui de me rappeler et fissa ! Tiens, tu lui donneras ça aussi à ma pétasse de nièce.
Il jeta un bout de papier de journal vers moi…
Puis il partit en claquant la porte trop fortement et en criant des obscénités.
Les larmes aux yeux, très déconcertée, je me mis à genoux et ramassai le papier.
C’était une notice nécrologique, on y lisait :
« Mr et Mme Duchateau
Ont l’immense douleur de vous faire part
De la mort accidentelle de leur fils Marc-antoine
En sa quarante-deuxième année
Survenue le 10 Mai 2010.
Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité. »
En italique, on lisait dessous :
Le Professeur Marc-antoine Duchateau était très connu pour ses travaux (fort décriés) sur le mouvement des planètes. Il essayait d’expliquer signes zodiacaux, catastrophes naturelles, dogmes religieux par la position et le mouvement des planètes. Il était féru aussi d’histoire médiévale, d’astronomie ancienne et avait écrit un livre sur les prédicateurs au Moyen Age. Un de ses lointains aïeuls fut le Pape Léon XII, Pape de 1823 à 1829.
Ce Marc-antoine : un ami d'Agatha ? De la famille d'Agatha ?
Je fouillais l’appartement, je ne trouvais rien de particulier et décidais d’arrêter. Fumant une cigarette dans la cuisine pour me détendre et ressasser toutes ces péripéties plus étranges les une que les autres, mon regard s’arrêta sur le réfrigérateur, je le trouvais trop « avancé », on aurait pu le mettre plus près du mur. Toute excitée, je l’amenais vers moi avec quelques difficultés. Bingo ! J’entendis un paquet tomber. Je tirai sur le frigo, m’énervant, pour finir à faire tomber sur un paquet colissimo assez gros.
Je l’ouvrais à même le sol : pleins de documents et de photos de planètes, de trajectoires elliptiques, de gens aussi, des notes semble-t-il scientifiques, et au fond un livre relié cuir noir semble-t-il très ancien car assez abimé avec un luxueux fermoir décoré et de magnifiques cornières en argent (ou métal argenté) aux coins. J’ouvris avec précaution. Sur la première page : deux tampons, l’un indiquait « Vaticano », l’autre « Top-secret ». Des codes de chiffres et de lettres plus bas. Le livre était semble-t-il très vieux, en latin et le titre indiquait : « INFERNUS (EREBUS) ». Et en sous titre : « Qui regit ima », et en dessous : « ducere aquam per fundum. »