en matière de difficultés finacières et de cantine, il y a d'autres solutions que d'instrumentaliser les enfants, comme le souligne Eric :
voir un exemple
"Cantine gratuite dans les écoles primaires de deux villes de Seine-Saint-Denis
Article publié le 04 Janvier 2007
Source : LE MONDE.FR avec AFP
Taille de l'article : 308 mots
Extrait :
Les maires UDF de Drancy et du Bourget (Seine-Saint-Denis) ont annoncé jeudi 4 janvier la gratuité de la cantine dans leurs écoles primaires à compter de lundi. "Nous créons un droit à un repas équilibré, quotidien et gratuit", a déclaré le maire du Bourget (12 000 habitants), Vincent Capo-Canellas, président de la communauté de communes créée en décembre entre les deux villes. "UNE ÉCONOMIE DE 130 € PAR MOIS"Cette mesure, qui concerne quelque 3 000 enfants, permet de remédier au système basé sur les quotients familiaux, explique Jean-Christophe Lagarde, le député-maire (UDF) de Drancy. "
l'info dans Libé ici
et pour mon Commandant, ce sont des maires UDF
Enfin, relisez tout de même la dépêche AFP... Il manquait 9 repas. Sur combien ? 50 environ, au vu de la taille de la maternelle.
Que fallait-il faire ? Qu'auriez-vous fait ? Vous avez 50 gosses, et 41 repas, c'est la situation de départ. Sur votre liste des gamins qui seront là, y'a 41 noms. Manque de bol, sur le pas de la porte, y'en a 50.
Une chose est sure, je n'aurais pas aimé être à la place des employés de cantine, obligés, soit de priver tout le monde pour rattraper le coup (et encore, si le menu le permet, parce que redécouper 41 steaks hachés en 50, je ne suis pas sur que la loi le permette), soit d'improviser pour les 9 supplémentaires avec ce qu'on a sous la main, c'est à dire du pain.
Et que ça (je passe sur l'eau, hein, parce que, pour ce que j'en sais, on sert rarement du Pétrus 1979 aux gamins de maternelle). Pas de beurre (interdit), pas de restes de la veille (interdit), rien. Nada, que dalle.
Et si jamais vous allez acheter trois chips à la superette du coin et qu'un des gosses tombe malade dans les 15 jours qui viennent, vous vous retrouvez au tribunal.
S'il y a des responsables à chercher dans cette affaire, ce n'est pas du coté des employés, qui ont su faire ce qu'il fallait, en fonction des circonstances et du règlement qui leur est imposé, ce n'est pas non plus au responsable des commandes, qui a commandé le nombre de repas prévus*. Alors qui ? La mairie, qui a mis en place ce système ? Les parents, qui n'ont pas payé ?
D'autant plus qu'il y a une truc un peu gros dans cette affaire, c'est le coup du 1 jour de retard. Quand bien même les parents auraient payé le 1er (cachet de la poste faisant foi, imaginons le père inquiet qui roule jusqu'à Paris, direction la poste du Louvre, pour mettre son chèque dans les temps), il était trop tard pour commander les repas.
J'imagine donc qu'un système de signalisation est mis en place, du style "mon gosse sera là le mois prochain, le chèque suit". Mais comment ? on en sait rien.
* parce que je le vois mal commander chaque jour une dizaine de repas en plus, soit 20%, juste au cas où.
Keiyan, questions
PS : il m'est arrivé la même chose étant gosse (j'ai des parents étourdis qui n'avaient pas payé le mois précédent), et le chef de la cantine m'a filé un bout de son casse-dalle à lui. Aujourd'hui, je pense qu'aucun chef ne prendrait ce risque. Et pour la petite histoire, il a gagné une bouteille de vin en échange que j'étais tout fier de lui amener.
Keiyan dit:Enfin, relisez tout de même la dépêche AFP... Il manquait 9 repas. Sur combien ? 50 environ, au vu de la taille de la maternelle.
Que fallait-il faire ? Qu'auriez-vous fait ? Vous avez 50 gosses, et 41 repas, c'est la situation de départ. Sur votre liste des gamins qui seront là, y'a 41 noms. Manque de bol, sur le pas de la porte, y'en a 50.
à mon sens, il est plus intéressant de s'interroger sur la position de principe de la mairie que rester sur le factuel.
encore une fois, comme l'a dit Eric, les employés de cantine se sont retrouvés dans une situation difficile à arbitrer en raison de la gestion municipale du pb.
je crois aussi qu'ils ont fait ce qu'ils ont pu comme ils ont pu.
c'est bien en amont que se trouve le point de réflexion pas dans la salle de cantine quand les enfants sont là.
Keiyan dit:* parce que je le vois mal commander chaque jour une dizaine de repas en plus, soit 20%, juste au cas où.
il y a toujours du rab dans les repas. et quand on voit ce que mange un petit bout de 3/4 ans sur un repas total (entrée, viande, légumes, dessert) si les consignes de la mairie sont de partager, on peut le faire, je pense, sns déséquilibre.
Encore faut-il que le règlement autorise le partage desdits repas...
Pis mince, c'était le carême, c'est normal qu'ils jeunent, les jeunes.
Keiyan, sans phosphates
Keiyan dit:Encore faut-il que le règlement autorise le partage desdits repas...
Pis mince, c'était le carême, c'est normal qu'ils jeunent, les jeunes.
Keiyan, sans phosphates
c'est à la mairie qu'appartient la gestion matérielle du temps de repas : locaux, personnels, fournitures.
dans la cadre de la réglementation sanitaire évidemment.
D'où ma question : la réglementation autorise-t-elle le partage de 41 repas en 50 (note pour ceux qui suivent pas : les chiffres ne sont pas exacts)
Avec une question subsidiaire : trouve-t-on encore dans les cantoches des gamelles communes à tous ou a-t-on des plateaux repas individuels ?
Keiyan, qui a déjà cuit des platrées de pates carbonara pour 30 sans plus de réflexion que "tout le monde mange du porc ?".
Keiyan dit:Encore faut-il que le règlement autorise le partage desdits repas...
Je ne serais pas surpris que la mairie ait de toute façon fortement hésité à avoir 50 parents sur le dos, dont 41 ralant car leur enfants avaient eu moins à manger, plutôt que 9 parents mauvais payeurs.
Mon sentiment est que le primo responsable est le système, donc ceux qui l'ont validé (municipalité, parents d'élèves... ?) : il est souple sur l'année dans le nombre de repas mais en fait trés rigide au quotidien dans ses procédures. Ensuite, les parents portent la responsabilité d'avoir mis leurs enfants et la municipalité en situation délicate. Enfin, la municipalité porte la responsabilité de n'avoir pas su gérer cette "crise" de façon suffisement humaine.
Une parent d'élèves est allé acheter à manger chez Mc Do. Elle a pri un risque (cela aurait pu ne pas plaire à des parents qui préférent que leurs enfants mangent du pain plutôt que du McDo) mais elle réagit humainement.
Je me demande tout de même le rapport entre cette affaire et le principe de la tolérance zéro.
En lisant l'article de Libé, je pense à plein de façon différentes d'expliquer ce qui c'est passé. Et comme je l'ai déjà dit plus haut, il m'apparait avéré que l'article n'expose pas des faits mais une interprétation particulièrement orienté. Donc je ne peux m'appuyer sur ce que j'y lis. Donc je vous pose la question: comment faites vous pour trouver aussi facilement que c'est la faute du maires et de la tolérance zéro?
@ Kouyn' à propos de la gratuité de la Cantine dans 2 communes :
Pas de doute, cette idée/mesure/décision (ou peu importe comment on peut la nommer) est EXCELLENTE.
Et ça aussi j'aime beaucoup car au moins personne ne peut se sentir lésé ou "plus lésé que" :
Les deux maires ont préféré rendre leurs cantines gratuites pour tous plutôt que de verser des allocations aux plus démunis.
SAUF QUE, s'ils expliquent que cela est financé par la "mise en commun des moyens" (c'est quand même assez vague : restructuration + suppression d'emplois ?) et par la dotation de l'Etat versée à la communauté d'agglomération, alors ça change tout, non ?
Réflexion à chaud/Question idiote :
Les sous de l'Etat c'est le contribuable qui les donne, non ?
De ce fait dire que TOUS LES HABITANTS de ces communes bénéficient de la gratuité des repas n'est pas tout à fait exact. Car certains ne payent ainsi plus rien du tout (généralement les familles en difficulté ne sont pas imposables, ce qui est somme toute normale), alors que les autres participent aux frais de cantine par un moyen détourné qui leur coûte peut-être (je dis bien peut-être puisque tout ceci n'est pas une affirmation mais une interrogation) plus cher qu'avant. Et je ne parle pas là des familles à hauts revenus mais plutôt des familles qui sont toujours dans la mauvaise tranche avec juste assez de revenus pour payer plein pot dimpôts mais qui gagnent déjà trop pour bénéficier de la moindre aide quelque soit le domaine.
Là ou ces familles pourraient se sentir lésées c'est qu'au lieu que leur participation serve à améliorer par exemple l'équipement de l'école (Bus) ou celui de l'ensemble de la communauté... équipements dont ils pourront profiter eux-aussi à juste titre, on met en place un tour de passe-passe qui semble vraiment sympatique et altruiste, alors qu'au final on a bien d'un coté ceux qui ne payent plus rien du tout, et de l'autre ceux qui continuent de payer pour les autres par un moyen détourné tout en constatant que les investissements communautaire régressent.
C'est pas un peu de la "magie médiatique" tout ça ? Mettant en avant la beauté du geste qui semble favoriser tout le monde alors qu'en fait c'est quand même un peu moins rose pour certains.
+
tehem dit:Ce que j'ai lu dans Métro ce matin indiquait que les adultes avaient penser à aller acheter quelque chose à l'extérieur mais que c'était interdit. Les problèmes d'éventuels allergies étant l'explication du règlement et non la raison direct d'un refus de s'occuper des enfants. Différence sensible, je trouve.
Je vais me répéter, mais dans une cantine (l'arachide étant bannie), l'allergène le plus dangereux est le gluten de blé, donc la farine qui sert à faire ... le pain.
Bien sur, il y a un paquet d'allergies possibles : oeuf, soja, lait, poisson...
Donc, à partir du moment ou on peut donner du pain à ces gamins sans avoir l'impression de courir un risque, on peut leur faire des pates au blé (sans oeuf bien entendu). Et ça ne coute pas très cher d'avoir un paquet de pates en réserve au cas ou...
Sauf que je présume qu'avec le principe de commander les repas à l'extérieur, les cantines n'ont plus le droit de faire la cuisine maintenant...
Dernier point : les enfants allergiques sont connus justement (soit les parents amènent les repas, donc ils n'étaient pas sans pouvoir manger, soit c'est un snack et charge au gamin de se démerder pour pas se planter, soit le prestataire extérieur doit faire des repas adaptés). Par conséquent, les enfants non allergiques (ceux qui mangent normalement aux repas) sont connus aussi. Donc désolé, mais pour moi, l'excuse est un peu bidon.
xavo dit:Une parent d'élèves est allé acheter à manger chez Mc Do. Elle a pri un risque (cela aurait pu ne pas plaire à des parents qui préférent que leurs enfants mangent du pain plutôt que du McDo) mais elle réagit humainement.
Ca, par contre, niveau allergies, c'est très con...
Tu fais ça à mon gamin, c'est direct aux urgences au mieux (bon, en fait, il refusera de manger...)
tehem dit:Je me demande tout de même le rapport entre cette affaire et le principe de la tolérance zéro.
En lisant l'article de Libé, je pense à plein de façon différentes d'expliquer ce qui c'est passé. Et comme je l'ai déjà dit plus haut, il m'apparait avéré que l'article n'expose pas des faits mais une interprétation particulièrement orienté. Donc je ne peux m'appuyer sur ce que j'y lis. Donc je vous pose la question: comment faites vous pour trouver aussi facilement que c'est la faute du maires et de la tolérance zéro?
en ce qui me concerne, je ne parle pas de tolérance zéro mais de gestion des impayés de cantine et j'ai lu ça, en fait (en suivant les liens de bertrand):
la dépèche AFP
Neuf élèves de l'école maternelle du village de Maincy (Seine-et-Marne), âgés de 3 à 6 ans, ont été nourris au pain et à l'eau lundi, faute de tickets de cantine. Il semblerait en effet que la mairie ait invoqué « un retard de paiement », les repas pour un mois devant être payés au début du mois. « Mais peut-on vraiment parler de retard le 2 avril ? », proteste Magalie Diez, mère du petit Hugo et membre de l'association de parents d'élèves Ensemble pour l'école. « On a regroupé les enfants concernés et on leur a dit qu'il fallait gronder leurs parents. C'est un procédé ignoble », ajoute-t-elle. La maire du village, Pascale Coffinet, s'est défendue en précisant que « depuis dix ans, le règlement stipule que seul le paiement d'avance des repas vaut réservation ».
Prétextant que les repas sont commandés « 48 heures à l'avance à un prestataire », l'élue a confirmé que neuf repas manquaient lundi. « Légalement, nous n'avions pas le droit d'aller acheter quelque chose aux enfants, en cas d'allergie. » Hier, cinq enfants du primaire, dont les parents n'avaient pas encore payé la cantine, ont donc été nourris grâce à des sandwichs achetés par l'association de parents.
et ça Le Figaro
"Plusieurs enfants d'une maternelle de Maincy ont dû se contenter de pain et d'eau pour déjeuner. Leurs parents n'avaient pas réglé leur note de cantine.
Blottie à l'ombre du parc du château de Vaux-le-Vicomte, la petite commune de Maincy (Seine-et-Marne) et ses 1 700 habitants ont fait parler d'eux en imposant, lundi dernier, un régime sec - pain et eau - à neuf enfants scolarisés à la maternelle du village. Une punition pour ces petits élèves de trois à six ans dont les parents avaient omis de payer les repas de cantine pour le mois d'avril. Le lendemain, mardi, la mairie récidivait : cinq enfants du primaire, menacés du même régime, ont été nourris de sandwichs achetés par une association de parents d'élèves. « Les repas doivent être payés au début du mois, mais peut-on vraiment parler de retard le 2 avril ? », proteste Magali Diez, mère d'un petit Hugo, privé de cantine lundi.
La mairie se défend en invoquant des problèmes d'organisation. Pour préparer les repas, les parents doivent réserver la cantine de leurs enfants au moins 48 heures à l'avance. « Comment pouvons-nous savoir si les parents n'ont pas décidé de prendre huit jours de vacances avec leurs enfants ? Nous ne pouvions leur offrir autre chose que du pain en raison d'éventuelles intolérances alimentaires », répond le maire du village, Pascale Coffinet, artiste peintre, élue sans étiquette politique. La principale fédération de parents d'élèves, la FCPE, n'est pas de cet avis : « La commune aurait pu recourir à des modalités de paiement plus souples. C'est une gestion purement administrative des enfants qui a été choisie. »
Par ailleurs, il y a toujours des repas supplémentaires dans les cantines, observe la fédération. Pour la FCPE, la mairie a tout simplement « voulu apprendre à vivre aux parents prétendument démissionnaires ». La candidate socialiste Ségolène Royal n'a pas manqué de s'emparer de l'affaire, dénonçant hier dans un communiqué « l'exclusion honteuse » des neuf enfants."
Maincy n'est toutefois pas un cas isolé. La ville de Béziers a mis en place des repas de substitution faits de pain et de lait servis aux enfants dont les repas ne sont pas réservés.
Pour le reste de la semaine, il ne devrait plus y avoir de problème à Maincy. Les parents qui n'avaient pas réservé les repas ont été appelés un par un... "
et ça sur le site de la FCPE:
"La FCPE s’indigne de voir des enfants de maternelle de la commune de Maincy (Seine et Marne) nourris au pain et à l’eau sous prétexte que leurs parents n’avaient pas payé d’avance la cantine.
La FCPE s’indigne de voir des enfants de maternelle de la commune de Maincy (Seine et Marne) nourris au pain et à l’eau sous prétexte que leurs parents n’avaient pas payé d’avance la cantine.
La fédération s’alarme de voir ce type de sanction se répandre. Le maire de Maincy se serait-il inspiré du règlement intérieur de la municipalité de Béziers, qui stipule qu’un repas de substitution fait de pain et de lait est servi aux enfants dont les repas ne sont pas réservés ?
Il n’est pas question de sanctionner ni de stigmatiser les enfants parce que leurs parents ont oublié de réserver un repas !
Dans cette affaire, la responsabilité de la commune est pleinement engagée. Elle aurait pu recourir à des modalités de paiement et de réservation plus souples et plus conformes aux besoins des familles. Ici, c’est une gestion purement administrative des enfants qui a été choisie.
Cette attitude scandaleuse pose la question du statut de la restauration scolaire. Compte tenu des modes de vie des parents aujourd’hui, un service de restauration scolaire adapté aux rythmes et aux besoins des enfants n’est-il pas devenu une obligation de service public ? Au-delà du cas particulier de Maincy, alors que de nombreuses familles ne peuvent pas payer la cantine à leur enfant, instaurer un droit à la restauration scolaire serait reconnaître le droit de l’enfant à disposer d’au moins un repas équilibré par jour."
Fadest dit: Par conséquent, les enfants non allergiques (ceux qui mangent normalement aux repas) sont connus aussi. Donc désolé, mais pour moi, l'excuse est un peu bidon.
Et c'est bien ce que je reproche à l'article de Libé. Le problème des allergie y est présenté comme la raison du choix de l'équipe de ne pas acheter quelque chose à l'extérieur. Alors que lorsque j'ai lu Métro il y était dit que l'équipe avait décidé de ne rien acheter à l'extérieur parce que le règlement l'interdit. (Nuance!) et ensuite l'allergie était sité comme exemples des raisons de ce raisonnement.
Pour le reste je ne suis pas sûr que, comme toi, tout le monde sache tout les tenants et aboutissants des problèmes allergiques. On peut être mal informé et de bonne foi. Ce n'est parce qu'une équipe n'est pas bien informé que son excuse est bidon.
tehem dit: Pour le reste je ne suis pas sûr que, comme toi, tout le monde sache tout les tenants et aboutissants des problèmes allergiques. On peut être mal informé et de bonne foi. Ce n'est parce qu'une équipe n'est pas bien informé que son excuse est bidon.
le pb n'est pas vraiment là, je trouve. il me semble que l'on confond causes et conséquences.
le pb qui est posé est bien en amont de la situation de fait que tu évoques.
tehem dit:Pour le reste je ne suis pas sûr que, comme toi, tout le monde sache tout les tenants et aboutissants des problèmes allergiques. On peut être mal informé et de bonne foi. Ce n'est parce qu'une équipe n'est pas bien informé que son excuse est bidon.
C'est sur que je suis un peu un cas à part par ma situation.
Mais je peux te dire qu'à l'école de mon fils, tout le monde est sensibilisé, de l'infirmière qui a fait le PAI (plan d'accueil), à la directrice qui était là pour le PAI, aux instituteurs briefés chaque année, de même que le cuisinier...
Bref, maintenant que les allergies sont un problème médiatiquement reconnu (contrairement à il y a une dizaine d'années), des personnes sachant qu'elles sont en contact avec des allergiques ne soient pas un minimum au courant des tenants et aboutissants, au moins par les parents.
Kouynemum dit:
le pb n'est pas vraiment là, je trouve. il me semble que l'on confond causes et conséquences.
le pb qui est posé est bien en amont de la situation de fait que tu évoques.
Moi je ne suis pas sur qu'il y a réellement un problème. Un incident scandaleux, oui. Une situation qu'il faudra savoir éviter en mettant en place le moyen nécessaire, absolument.
En revanche, moi ce que je perçoit c'est avant tout une récupération politique dont je ne vois pas de justification.
Fadest dit:Bref, maintenant que les allergies sont un problème médiatiquement reconnu (contrairement à il y a une dizaine d'années), des personnes sachant qu'elles sont en contact avec des allergiques ne soient pas un minimum au courant des tenants et aboutissants, au moins par les parents.
Peut-être. Tu as sans doute raison sur ce point là. N'empêche, présenter cette histoire d'allergie comme excuse fournit par les intéressés me semble avant tout une manipulation/interprétation des propos tenus. Une bonne façon de faire réagir le lecteur qui peut se dire: "Non seulement la situation est honteuse mais en plus ces gens nous prenne vraiment pour des truffes avec leur excuse bidon!"
C'est surtout qu'à pousser dans ce sens, il ne faudrait même pas leur donner de pain, des fois qu'ils soient allergiques au gluten de blé
C'est pour ça qu'avoir un paquet de pates (sans oeufs) ou mieux de riz (pas d'allergies à ma connaissance, et pas de blé) en permanence (donc acheté par la cantine en accord avec le service médical) permettrait d'éviter de tomber dans le piège du règlement... Et de gérer d'éventuels imprévus de dernière minute ou des enfants viennent finalement manger parce que les parents ont eu un changement de plan cette journée là.
Et ce serait mieux (et même probablement moins cher) que du pain à volonté...
Bon maintenant, l'idéal, c'est de ne pas en arriver là, faut pas me faire dire l'inverse de ce que je pense...
tehem dit: Moi je ne suis pas sur qu'il y a réellement un problème. Un incident scandaleux, oui. Une situation qu'il faudra savoir éviter en mettant en place le moyen nécessaire, absolument.
En revanche, moi ce que je perçoit c'est avant tout une récupération politique dont je ne vois pas de justification.
je vois ça peut-être un peu différement parce que le problème posé par les impayés de cantine est un problème ancien et récurrent.
et oui, il y a un problème puisqu'il s'agit à chaque fois pour les municipalités d'arbitrer entre leur gestion, la réglementation et des situations humaines.
et ce genre de quadrature du cercle se pose de plus en plus à résoudre.
il faudra bien trouver un cadre pour y faire face et non pas laisser des hommes et des femmes , des élus, régler ça au coup par coup.
le pb est là.
le traitement médiatique n'est pas très surprenant au regard de la période.
l'avantage, c'est qu'on en parle, fort.
l'inconvénient, c'est le risque que rien ne sera réglé une fois l'éclairage médiatique passé.
Fadest dit: C'est pour ça qu'avoir un paquet de pates (sans oeufs) ou mieux de riz (pas d'allergies à ma connaissance, et pas de blé) en permanence (donc acheté par la cantine en accord avec le service médical) permettrait d'éviter de tomber dans le piège du règlement... Et de gérer d'éventuels imprévus de dernière minute ou des enfants viennent finalement manger parce que les parents ont eu un changement de plan cette journée là.
Et ce serait mieux (et même probablement moins cher) que du pain à volonté...
encore faut-il que les locaux permettent de cuisiner ce qui n'est pas la majorité des cas.
Sur des villes un peu importantes, et dès qu'il y a plusieurs centres d'écoles primaires, les repas sont cuisinés dans un lieu unique et livrés chaque jour.