Perso je trouve le cas “Oculus Rift” qui a construit son succès sur KS et grâce à la communauté pour les devs avant de se vendre à Facebook assez édifiant. Pas mal de backers de la première heure se sentent un peu floués. Pour ma part, je ne sais pas trop quoi en penser.
Cher Monsieur cossack39,
En fait, ce que je trouve amusant, c’est de penser que le profit va pervertir un truc qui n’a été conçu que pour du profit. KS est un pur produit de l’Amérique à base de $ dedans. Une startup qui va finir par peser des milliards, conçût pour gagner de l’argent juste en proposant une “application”, une plateforme technique en prenant des sous sur les projets des autres. Ils ont juste réussi à vous faire croire que c’était QUE pour le bien de l’humanité. Moi, je pense que c’est effectivement un bien pour l’humanité, en tout cas pour un paquet de projets il y a des trucs à faire, mais les craintes que je lis sont juste pour 95% des cas, des craintes égoïstes de consommateurs qui ont peur pour leurs loisirs et leur argent, qui ont peur de ne plus retrouver des trucs pour eux que c’est trop bien pour eux.
Je rappelle que l’on peut toujours si l’on veut, boire du vrai lait et manger des tomates planté par un paysan pas loin de chez soi… Mais pas si on va à Carouf faire ses courses…
Ceux qui ne comprennent pas la référence aux vaches et aux trains, une petite recherche sur internet peut-être… Sinon je n’ai pas trop le temps d’expliquer. D’ailleurs je crois que, après ce petit paragraphe un peu provoc, je vais vous laisser discourir sur le mal, le monde, le capital et les lobbys… Je crois qu’il y a un troll ou deux ici, dont, si j’en crois mon instinct, un qui m’est tout à fait personnel je pense et je pense que nous n’irons pas très loin, en tout cas via discussion de forum…
Je crois avoir avancé un argument sur la problématique que je vois (qui n’en est pas vraiment une en fait) et personne pour réagir. Tout comme celle que j’avais avancé il y a quelques temps d’ailleurs sur le fait que j’ai toujours trouvé étonnant de faire payer aux bakers la marge boutique et la marge distributeur… Mais tout le monde s’en fout (du coup je dois avoir tort dans mon analyse que j’ai
), c’est mieux de se focaliser sur “et si il n’y avait que des projets pourris, mon dieu”… “Et si les boutiques disparaissent, mon dieu”…
On sait que les meilleurs projets ont tous fait un carton en boutique. Mais bon, tremblons tous, on ne sait jamais…
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
D’ailleurs, je vais faire un procès a Trictrac pour mon addiction aux KS.
Si y’avait pas eu de section “du mal” ici bas, “j’aurais jamais commencé”
Ceux qui pervertissent le système, ce sont les pledgeurs qui souscrivent à tout et n’importe quoi, aux prix les plus fous, souvent pour la fierté personnelle d’être parmi les rares à posséder tel ou tel jeu, avec telle ou telle exclusivité en sus.
Concernant les projets d’éditeurs implantés, si ceux-ci peuvent gagner plus de marge en vendant leurs jeux par KS à des consommateurs forcenés incapables de patienter jusqu’à l’arrivée en boutique, et à des prix parfois plus élevés, pourquoi se priveraient-ils ?
Je suis donc d’accord avec les propos de M. Phal. Les adeptes du KS feraient mieux de faire leur propre introspection avant d’incriminer le système.
Et pour finir, tout va beaucoup mieux quand on dicte aux gens ce qu’ils doivent faire, c’est bien connu.
Pour répondre à Mr Phal, je dirais que je ne suis pas si choqué de revoir toute la marge distributeur + boutique dans les KS pour deux raisons :
1/ Le financement de base est censé être calculé au plus juste. Le produit ne sort pas sans le soutien. Dans ce cadre je comprend qu’il faille participer davantage qu’à l’accoutumé aux coûts fixes.
2/ Le produit final arrive jusqu’à moi. Un peu comme une commande en boutique. Il y a donc des frais de distribution pour l’éditeur alors qu’ils n’en supporte que peu habituellement.
Après c’est vrai que j’aurais bien aimé voir le bilan financier final de quelques KS. Par transparence… Vu les modifications dans le Reaper 2, je pense qu’ils n’ont pas gagné tant que cela sur le premier. Par contre les Zombicides et cie me semblent très abusifs.
Cher Mr Phal,
Je ne fait aucune illusion sur la grandeur d’âme de KS, non plus que dans le système actuel (mais ceci n’est pas le sujet).
Je ne vois pas KS en défenseur de la veuve et de l’orphelin mais je pense qu’il peut avoir son utilité dans le monde du jeu (ce qui nous intéresse, puisque c’est ce qui fait que nous nous retrouvons pour en parler sur ce forum), et je me doute bien que c’est une vraie pompe à frique et que l’intérêt financier prime, idem pour certains proposant leur projet (cf mon post la page 6). Bien sûr comme disait Coluche dans son sketch de l’autostoppeur, “tant qu’ils trouveront des couillons pour en acheter, ils continueront à en vendre!”, ce qui n’est que trop vrai dans ce cas.
Après chacun choisi sa façon de consommer, je n’ai fait que deux pledge (fief et this town is not enough for 2-4), le premier un peu par fierté de pouvoir dire “j’ai participé à sa ressortie” mais surtout que c’est un jeu dont j’attendais des nouvelles avec impatience, le second parce que c’était un petit projet qui avait l’air sympa. Pour tout le reste j’attends que ça arrive dans ma boutique habituelle, payant a peine plus cher que sur internet (et encore ça se joue qu’à 2 ou 5 euros en moyenne) ou sur KS.
ps: j’espère que ce n’est pas moi le troll errant?
De mon avis, on peut très bien comparer kickstarter à une banque pour le créateur de projet. Au lieu de payer les intérêts d’un prêt, le créateur paye des fees à Kickstarter. La grande différence est que le consommateur prends le risque à la place du banquier et du créateur. Au final, ce sont plutôt les banquiers qui devraient avoir peur
Juste pour clore sur l’exemple des vaches et du train, c’est pas que je comprends pas l’exemple, mais que je ne comprends pas son usage ici.
Par contre, j’avoue être curieux quant à la remarque sur les marges éditeurs et boutiques prises en charge par les bakers. Je veux dire, ok là ils paient, mais je trouve ça relativement normal en raison du domaine. Parce que c’est une vente du producteur au consommateur, du coup le consommateur achète au prix coûtant en sachant que dans le cas de KS, il peut enrichir le producteur. C’est aussi pour ça que l’argument avancé (bien avant) des boutiques qui pledgent est ridicule, précisément parce qu’elles savent qu’un tel achat ne leur rapporte pas, puisque le prix d’achat équivaut probablement au prix de vente, voire une perte si c’est un exemplaire + FdP ou peu s’en faut. L’acheteur “normal” (pas boutique ni éditeur), il paie le produit au prix de vente que je qualifierai de final. Pourquoi? Simplement parce que l’auteur/la boîte/l’éditeur qui met son jeu sur KS, il va pas perdre du fric, à moins d’être un bisounours. Disons concrètement que s’il vendait pour 15€ aux pledgers un jeu à 45€ dans le commerce (ce qui me semble un rapport de prix “normal” si on est en auto-édition), ça deviendrait compliqué d’écouler dans le commerce en justifiant que le consommateur lambda paie le triple du prix (et sans certains gadgets selon qui édite). J’ai l’impression que KS est perçu (dans le monde du jeu de société, c’est pas forcément le cas dans d’autres milieux, cf Oculus par exemple) comme un moyen de vente supplémentaire, pas de financement. Ce n’est pas une banque du coup dans ce domaine précis, puisque les prix sont de toute façon plus élevés qu’ils ne le seraient pour une banque (faudrait pas être malin pour financer un projet où la marge ne vous revient pas). C’est là l’erreur que l’on fait ici: les pledgers ne sont pas ceux qui financent le projet, sauf exceptions, mais ceux qui achètent le produit par un autre biais. On peut trouver ça, à raison ou non, scandaleux, mais cela explique aussi pourquoi les éditeurs ne bronchent pas trop “contre” KS, puisqu’il ne les menace pas vraiment.
C’est aussi pour ça qu’au final, je reviens sur ma position précédente, le danger pour les boutiques est très faible, puisqu’au final le consommateur gagne réellement peu à acheter sur KS, au niveau financier s’entend. Mais d’un autre côté, les boutiques tablent probablement peu sur les passionnés, à moins d’être suicidaires, puisque le passionné, il va à Essen, à Cannes, achète sur internet etc. C’est pas une clientèle fidèle, il me semble, contrairement aux familles par exemple (ce qui n’est pas une excuse pour vendre que du familial bien sûr).
Nadir dit:C'est aussi pour ça que l'argument avancé (bien avant) des boutiques qui pledgent est ridicule, précisément parce qu'elles savent qu'un tel achat ne leur rapporte pas, puisque le prix d'achat équivaut probablement au prix de vente, voire une perte si c'est un exemplaire + FdP ou peu s'en faut..
heu... parfois je me demande si les gens lisent bien les choses que j'ai écrites (puisque la partie sur les boutiques qui pledgent j'ai dû la lancer au départ.... quelques pages plus tôt)...
Je parlais d'évolution du métier d'éditeur et de celui de revendeur. On pouvait être d'accord ou non. Loic a d'ailleurs bien exprimé que cette "vision" lui semblait sans doute erronée et dans tous les cas non souhaitée par lui. Il l'a fait posément, et je l'ai écouté. Je n'étais pourtant pas de son avis, on s'en doute.
J'ai moins l'impression que ce soit votre cas.
On était certes dans la spéculation mais un truc demeure néanmoins vrai, même maintenant (pas besoin d'utopie ou de délire prédictif made in Atanaheim) : un métier, ça permet, ou devrait permettre au moins, de gagner des sous (là, deux-trois mecs doivent être impressionnés devant la puissance de la révélation). Donc, à mon avis (en fait c'est même pas mon avis, c'est un constat), une boutique qui est d'accord pour faire un pledge et revendre la "récompense" qui en découle va faire son métier : prendre un petit bénéf sur ladite revente.
Ca tombe bien, je viens juste d'avoir le cas sur le jeu Hoyuk (voir section des projet participatif) où une boutique se propose de faire le pledge de 5 boîte pour les parisiens. Bah quand on regarde bien les conditions données par le gérant, il y a bien un petit quelque chose qui lui revient. Et personne ne se plaint. Mieux, tout le monde trouve ça normal...
Bref, l'emploi du mot "ridicule" n'est pas spécialement bien passé... Personnellement, je m'étais retenu de taper sur vos idées alors que je suis absolument pas d'accord avec elles(sur aucun des points que vous avancez sur ce topic, ou presque). J'aurais pu parler d'énormité ou de baliverne, mais en fait, non, je préférais tenter de comprendre pourquoi vous pensiez différemment...
Du coup, je vais aller pledger sur 10 KS au pif. M'en fous j'ai plein de sous moi. Et vous, vous allez perdre votre métier à cause de fous inconséquents comme nous :p
(allitération en "ou" non prévue à la base)
Je suis désolé de vous avoir heurté cher Atanaheim, ce n’était pas mon intention du tout. Le terme “ridicule” était sans doute trop fort, vous avez raison de le signaler. Je précise donc ma pensée, car je l’ai très beaucoup ramassée sur ce point: l’argument du pledge des boutiques me semble ne pas tenir dès le moment où l’on pense qu’il s’agirait pour une boutique de pledger tout comme elle commande chez un éditeur. Pourquoi? Simplement parce que la marge n’est pas la même du tout. Je suis allé jeter un oeil à cet exemple d’Hoyuk et je pense qu’il est intéressant, parce que la boutique le fait plus “pour rendre service” que dans le but de s’approvisionner pour en faire commerce. Car aux prix indiqués, cela représente certes une marge, mais elle est très probablement insuffisante pour n’importe quel revendeur qui souhaite en tirer un vrai profit. Là, la marge couvre le service rendu, probablement le temps investi mais guère plus. Ce n’est pas avec ce genre de marge que la boutique va pouvoir passer une nouvelle commande. C’était donc là tout le sens de mon propos et je reconnais très volontiers que le terme “ridicule” était inapproprié et choquant.
En espérant rester en désaccord constructif et construit avec vous et d’autres, je vous souhaite une bonne nuit!
Et bien là, je comprends mieux
Mais (oui, il y a un mais^^), je reste persuadé qu’en poussant le modèle ébauché par cet exemple de pledge par une boutique, on pourrait arriver à des boutiques qui n’existeraient qu’à partir de la vente de produit issus du financement participatif. On en est cela dit encore trèèèèèèèèèèèèèèèès loin. Mais c’est en ce sens que j’imaginais une évolution possible du secteur n’entraînant pas forcément la chute des boutiques physiques (j’avais aussi tenté une anticipation similaire avec l’évolution du métier d’éditeur à peu près dans la même zone du thread^^).
Mais on est bien d’accord. A l’heure actuelle, personne ne vit (à ma connaissance du moins) de la seule revente de biens issus de projet participatifs initiés par d’autres.
Il n’y a pas encore assez de choix dans la section JdS pour que la valeur ajoutée du tri/conseil d’un professionnel soit intéressant et réellement monnayable. Je fais généralement le tour de touts les projets (de JdS) KS en cours en moins d’une heure par exemple. Mais si faire le tour de tout ce qui est ouvert aux dons prenait plusieurs heures, peut-être que je réfléchirais à l’intérêt d’une “préselection” faite par un revendeur par exemple.
Bonne nuit à vous aussi
Quand une boutique achète un jeu en KS, elle paye évidemment beaucoup moins cher que le quidam de base, dès lors qu’elle achète en gros, c’est-à-dire plusieurs dizaines de boites à la fois.
A condition bien sûr que l’éditeur ait prévu qu’une part du financement soit réservée aux boutiques, ce qui est loin d’être toujours le cas.
Même dans ce cas, il me parait probable que la marge de la boutique soit plus faible par KS que par le circuit traditionnel.
Mais cela permet à la boutique d’obtenir le jeu plus tôt, et donc de faire des ventes qu’elle ne ferait pas sinon. Cela peut aussi contribuer à fidéliser une clientèle de geeks avides de nouveautés.
Donc, si j’ai bien compris l’ensemble des intervenants, le KS est une innovation géniale qui est très mal utilisée par les autres!!
Y a pas si longtemps, je demandais sur ce forum s’il n’y avait pas trop de jds…après mures réflexions j’en suis venu a cette conclusion: si oui, alors combien serait un nombre juste? Trop de KS? d’accord, alors combien pour ne pas en avoir trop? Y’a pas de bonne réponse… quand je vais au marché, j’ai facilement devant moi des centaines de tomates et ce, de plusieurs compagnie différentes… trop pour moi, bien sure…mais pas pour l’ensemble de la clientèle qui passera après moi… chaque client va en acheter selon ces propres intérets (prix, fermeté, gout, couleur, marque, etc!) …en bout de ligne et en tout respect (car j’ai eu le même raisonnement), je crois que l’on peut être pour ou contre le KS… c’est d’ailleurs vers quoi s’est dirigé le débat… mais trop ou pas assez… en ce qui me concerne, ça me parait un tantinet illogique…
Cordialement!
Kavern d’AJIPPI!
qd on sait que un produit alimentaire sur trois vendu est gaché, soit car pas vendu soit car pas consommé après achat, le jeu de societé prendrait il le meme chemin ? peut etre bien ^^
Disons que le problème principal pour que les boutiques vivent de KS, c’est pas tant le manque de choix que comme le relève Kerquist le fait que souvent le mode d’achat n’est pas adapté ou calculé un peu juste (Hoyku je pense est peut-être calculé un poil juste si le revendeur le revend au prix normal)pour les boutiques. D’où le côté exceptionnel du truc pour l’instant, sans compter qu’il faut bien un employé pour chercher les KS et décider desquels backer et donc cela coûte encore plus cher.
Sinon, avant KS et aujourd’hui y a déjà eu du gâchis, faut pas s’en faire. Il suffit de voir que certains magasins ont encore des jeux pas mal anciens en stock pour réaliser que prédire ce qui va se vendre ou non n’a rien d’évident et qu’il y a un risque assez important d’invendus, comme en librairie peut-être (pure hypothèse gratuite de ma part).
Réaction un peu tardive, désolé.
loic dit:fbruntz dit:Sur ce point je ne suis pas d’accord. Le KS ne peut pas être l’avenir de la figurine car, contrairement à un jeu de plateau, un jeu avec figurines ne se limite pas à sa boite de jeu et son matériel.
Faire vivre un jeu avec figurines cela demande un travail au long cours : les scénarios, les campagnes, la littérature autour du jeu doivent aussi être financés et ce n’est pas un projet KS qui le fera.
Les gros éditeurs continueront à produire selon leur habitude. Par contre les KS serviront aux petits nouveaux et permettront à plein de projets de *démarrer" (ce qui est le but de KS d’ailleurs, c’est très bien).
Cela n’empêchera pas la sélection naturelle d’avoir lieu cependant (et dans le milieu de la figurine, la nature est incisive).
Les gros, quels gros ? Même le plus gros est sur la mauvaise pente. Il faudra revoir les conditionnements et les manières de faire, mais je pense qu’il y a un vrai potentiel, aucun modèle de fonctionnement standard n’ayant réussi à percer depuis longtemps.
Le problème de GW n’a aucun lien avec le KS mais uniquement avec sa politique commerciale actuelle.
Par gros, j’entends Games Workshop (qui continue à faire de l’argent et est loin d’être enterré quand même) ou encore Privateer Games par exemple. On pourrait y associer les boites qui se sont faits un nom depuis quelques années comme Mantic Games ou encore Spartan Games dans une moindre mesure. Ces entreprises n’ont pas recours à KS pour leurs jeux avec figurines (ou très ponctuellement pour Mantic Games).
Dans le cadre du jeu avec figurine, KS n’est qu’un outil comme un autre qui ne peut pas constituer à lui tout seul un modèle de fonctionnement puisqu’il ne peut pas prendre en charge la partie suivi du jeu qui représente la part essentielle de la durée de vie sur ce marché.
Je trouve que KS est plutôt utilisé dans sa fonction première (permettre aux jeunes pousses de démarrer) pour les jeux avec figurines. Rien à voir avec ce qui se passe dans le jeu de plateau où en effet il y a un vrai détournement de la plateforme par certains éditeurs (ironiquement c’est parfois les mêmes, je pense par exemple à Mantic).
Trop de KS , je dirais surtout : trop de jeux de bruno cathala !!!
Sinon + sérieusement, pour illustrer la dérive KS ou plutôt la manne financière qui peut en découler et le backer qui se sent laisé et trahi…
http://www.jeuxvideo.com/news/2014/00071190-facebook-et-oculus-demande-de-remboursement-et-bourse-en-folie.htm
Je trouve ces réactions vraiment connes ils ont eu leur prototype et le kit de dev, ça ne leur donne aucun droit sur la politique de l’entreprise ensuite.
oui ben l’immaturité dans le domaine du jeu vidéo c’est pas nouveau.
Les mecs ils ont financé le truc,ils ont reçu le devkit et le casque,ils n’ont pas trop a la ramenter ensuite.
D’ailleurs y a des jeux vidéos qui sont financés aussi par KS…ou par d’autre plateforme.
Comme Chris Robert qui est en train de financer son Star Citizen avec sa plateforme participative créée pour l’occasion…et il a déjà récolté 40 000 000 de dollars. .
Juste un truc, j’ai l’impression (mais je peux me tromper) que certains ont compris que je pensais que KS était dangereux pour les boutiques. Si c’est le cas, je me suis mal exprimer.
Je pense que KS peut être dangereux pour la présence en boutique de certains produits. Mais je ne pense pas que l’absence en boutique de ces produits soit un danger pour les boutiques. Je pense même que ça peut (ça dépend des cas, évidemment) être un danger pour le produit (d’une manière générale, pas dans un cas particulier d’un seul jeu). Car, ne plus être présent en boutique entrainera un manque de visibilité qui peut avoir des conséquence à long terme.
Ca dépend évidemment de plein de choses, et comme je l’ai dit plus haut, je ne pense pas que le JdS tel qu’on en parle ici soit impacté par le phénomène (KS s’adresse à un public très spécialisé et passionné alors que la clientèle JdS est beaucoup plus large que ça, il n’y a donc pas de risques à ce niveau là). Pour d’autres, secteurs, je pense au JdR, le risque me semble plus grand (car il y a peu de clientèle hors passionné).