Ulule, Kickstarter, Indiegogo: le financement participatif

erestor dit:
Modeste et Génial dit:Je n'avais pas vu la section "participative" sur le forum.
Bon boulot :pouicbravo:

D'où ma suggestion de petite news sur le sujet :pouicsilence: parce que je pense que pas mal de gens ont des liens directs sur Discutons jeux, sans passer par la case index du forum. Mais je généralise peut-être mon cas... :oops:


il a fini par la voir tout seul non ?
ce qui est un exploit pour lui quand on voit comment il lit les règles d'un jeu (humour) donc le test est positif
Bushinone dit:J'ai bien peur pour toi que Monsieur Phal tire à balle dumdum :mrgreen:

Ça n'en rend que plus efficace notre blindage... Si j'ai bien compris le Manuel des Armes de Sans Détour...

Oops, oui, t’as raison.

Un fusil anti-materiel suffira alors 8)

Harrycover dit:
il a fini par la voir tout seul non ?
ce qui est un exploit pour lui quand on voit comment il lit les règles d'un jeu (humour) donc le test est positif


Et fidèle à lui même, tel un chien de Pavlov, Harrycovert reste implacable (humour).

Mais, je dois admettre qu' Ystari a fait des jeux avec des règles bien plus abordables:

erestor dit:
Bushinone dit:J'ai bien peur pour toi que Monsieur Phal tire à balle dumdum :mrgreen:

Ça n'en rend que plus efficace notre blindage... Si j'ai bien compris le Manuel des Armes de Sans Détour...


Il est en VF ton manuel ? :pouicboulet:
erestor dit:
Bushinone dit:J'ai bien peur pour toi que Monsieur Phal tire à balle dumdum :mrgreen:

Ça n'en rend que plus efficace notre blindage... Si j'ai bien compris le Manuel des Armes de Sans Détour...

Il tire à la katioucha, ça passe par dessus le mur. :twisted:

On est foutus !

kokaz13 dit:
erestor dit:
Bushinone dit:J'ai bien peur pour toi que Monsieur Phal tire à balle dumdum :mrgreen:

Ça n'en rend que plus efficace notre blindage... Si j'ai bien compris le Manuel des Armes de Sans Détour...

Il est en VF ton manuel ? :pouicboulet:


Non, il est en précommande sur kickstarter ! :mrgreen:
kokaz13 dit:On est foutus !


Encore du plagiat!

Cher Monsieur Karis,

Karis dit:Si je peux me permettre une remarque qui ne vise pas Locworks, mais l’édition participative en général, je trouve que ce genre d’édition est tout de même dangereux pour la partie basse de la filière d’édition (à savoir les boutiques).

Dans la mesure où vous prenez comme exemple un des niveaux de participation de mon projet, je me permettrai de commenter par référence à mon projet
Karis dit:On peut admettre de nos jours que les boutiques deviennent inutile, mais ce n’est pas du tout ce que je pense car le conseil et la passion du vendeur ont tout de même une grande part dans l’acte d’achat.

Les boutiques physiques sont un des acteurs les plus essentiels du monde ludique. Si elles sont menacées, ce n’est pas par l’édition participative.
De plus, au-delà des niveaux de soutien, auxquels je reviendrai, les acteurs de l’édition participative prennent des mesures concrètes pour soutenir les boutiques.
D’abord je me permets de vous renvoyer au programme Preview Nights ( http://www.gamesalute.com/home/previewnights ). Ce programme organisé par l’excellente équipe Game Salute permet aux boutiques du monde entier de présenter en avant-première les jeux édités grâce au soutien des joueurs sur la plate-forme Kickstarter et, chose importante, de pré-vendre ces jeux. Le programme a pour conséquence directe la promotion au local des boutiques physiques, leur donne un avantage direct sur les boutiques en ligne et leur permet de tester sur pièce un jeu avant de le commander ultérieurement.
Ensuite, et c’est un point fort controversé, certains jeux distribués par Game Salute (http://shop.gamesalute.com/collections/ … exclusives) ne sont disponibles aux États-Unis que sur le site Game Salute (au prix conseillé) et auprès des boutiques physiques avec une marge de 50%. Oui, vous l’avez compris, ni les distributeurs, ni les boutiques en ligne n’ont pas accès à ces jeux.
Étant donné l’étape de développement actuelle du participatif en Europe, je trouve que parler de danger pour les boutiques physiques européennes est quelque peu précoce.
Je reviens à mon petit projet.
Je suis en dialogue soutenu avec une quinzaine de boutiques. Ce que je leur propose au-delà du pack Marché Orbital, destiné en effet aux plus grandes d’entre elles, ce sont:
- la possibilité de servir de relais pour les joueurs de leur région et d’obtenir un exemplaire gratuit du jeu pour leur ludothèque (détails ici: http://gbp24.me/club_fr et carte actuelle ici http://gbp24.me/aurora_map)
- un pack “petit détaillant” de 8 jeux (dès lundi).
- la possibilité d’organiser une soirée de présentation du jeu en collaboration avec les propriétaires de la VO d’Alien Frontiers (en préparation)
- remerciements dans le jeu-même et en ligne (lien et logo)
- disponibilité du jeu en avant-première (si tant est que je trouve des distributeurs pour le jeu)
Karis dit:Après il est vrai que les éditions participatives font parfois un effort pour proposer quelque chose de spécial pour les boutiques mais si je prends l’exemple de l’offre “marché orbital” :
- Elle force la boutique a prendre 25 jeux, ce qui reste tout de même réservé aux boutiques les plus “riches”.

Il s’agit de 23 jeux.
Karis dit:- La remise quoi qu’intéressante (encore une fois ce n’est pas une attaque) fera un jeu à plus de 50€ en prix boutique. En gros plus cher qu’un achat par “prévente”.

C’est inexact. Le prix de l’offre “Marché Orbital” est hors TVA, puisqu’il s’agit d’une livraison de biens intracommunautaires.
Un exemplaire du jeu avec livraison en France coûte 26,82 HT / 32,08 TTC dans le cadre de l’offre “Marché Orbital”.
L’offre la plus basse pour obtenir un jeu sur ulule, c’est 45 euros TTC + 15 EUR de fdp.
J’ignore quelles sont les marges pratiquées en France, mais un prix en boutique de 45 EUR TTC donnerait une marge de 29%.
Si on y ajoute les fdp nationaux pratiqués par les boutiques ou le port gratuit pour les commandes combinées, l’offre est plus qu’intéressante pour les boutiques qui y participent déjà au nom de leurs clients.
Karis dit:- Les “préventes” déjà effectuées par le financement réduisent potentiellement le potentiel de vente de la boutique.

C’est encore une fois inexact. Le jeu est excellent et ce n’est pas 200-300 exemplaires qui vont épuiser la demande.
Cordialement,

Piotr

locworks dit:Un exemplaire du jeu avec livraison en France coûte 26,82 HT / 32,08 TTC dans le cadre de l'offre "Marché Orbital".
L'offre la plus basse pour obtenir un jeu sur ulule, c'est 45 euros TTC + 15 EUR de fdp.
J'ignore quelles sont les marges pratiquées en France, mais un prix en boutique de 45 EUR TTC donnerait une marge de 29%.
En France, c'est plutôt 40%, soit un prix de vente de 53 euros (environ).
locworks dit:
Karis dit:- Les "préventes" déjà effectuées par le financement réduisent potentiellement le potentiel de vente de la boutique.

C'est encore une fois inexact. Le jeu est excellent et ce n'est pas 200-300 exemplaires qui vont épuiser la demande.
Cordialement,Piotr

Je ne sais pas pourquoi tu dis que c'est inexact. 200-300 exemplaires vont réduire potentiellement le potentiel de vente. C'est exactement ce que dis Karis (il ne parle pas d'une demande épuisée, mais d'une réduction).

Les platerformes ne font d’ailleurs même pas concurrences aux boutiques web.

On a pu remarquer que la plupart des jeux “kickstartés” qui arrivent en France sur les boutiques web se vendent en quelques jours, voir même sont vendus avant d’être en stock et ce malgré des prix plutôt élevés et des versions anglaises.

Trois exemples Eminent Domain 35 euros , The Manhattan Project 45 euros, The road to Canterbury 50 euros sont où ont été en rupture rapidement.

Personnellement j’ai l’impression qu’un succès sur KS c’est presque forcément un succès en boutique. d’autant plus si on en parle sur Trictrac.

Karis dit:
Si je peux me permettre une remarque qui ne vise pas Locworks, mais l'édition participative en général, je trouve que ce genre d'édition est tout de même dangereux pour la partie basse de la filière d'édition (à savoir les boutiques).


Tiens c'est amusant je me suis fait la même réflexion, mais pour moi ce sont les distributeurs qui sont le plus en risque si ces modèles se répandent largement.
Dans la mesure ou ces nouveaux arrivants vendent directement aux particuliers et aux boutiques, c'est inquiétant. D'autant plu que la tendance actuelle aux US pour la distribution est de ne prendre que certains produits d'un éditeur et plus systématiquement toute sa gamme, ce qui amène les éditeurs US qui étaient principalement focalisés sur leur distributeur à remettre sur pied un programme marketing ciblé particuliers, et a envisager de la vente directe.
(cf l'interview récente du boss de reaper miniatures. Le marché miniatures ets naturellement un peu différent du jeu de plateau, mais la tendance est probablement identique).
Harrycover dit:Les platerformes ne font d'ailleurs même pas concurrences aux boutiques web.
On a pu remarquer que la plupart des jeux "kickstartés" qui arrivent en France sur les boutiques web se vendent en quelques jours, voir même sont vendus avant d'être en stock et ce malgré des prix plutôt élevés et des versions anglaises.
Trois exemples Eminent Domain 35 euros , The Manhattan Project 45 euros, The road to Canterbury 50 euros sont où ont été en rupture rapidement.
Personnellement j'ai l'impression qu'un succès sur KS c'est presque forcément un succès en boutique. d'autant plus si on en parle sur Trictrac.


Plutôt d'accord avec Harry.
D'ailleurs, je me souviens avoir galéré pour trouver un exemplaire de ED.
ehanuise dit:
Karis dit:
Si je peux me permettre une remarque qui ne vise pas Locworks, mais l'édition participative en général, je trouve que ce genre d'édition est tout de même dangereux pour la partie basse de la filière d'édition (à savoir les boutiques).

Tiens c'est amusant je me suis fait la même réflexion, mais pour moi ce sont les distributeurs qui sont le plus en risque si ces modèles se répandent largement.
Dans la mesure ou ces nouveaux arrivants vendent directement aux particuliers et aux boutiques, c'est inquiétant. D'autant plu que la tendance actuelle aux US pour la distribution est de ne prendre que certains produits d'un éditeur et plus systématiquement toute sa gamme, ce qui amène les éditeurs US qui étaient principalement focalisés sur leur distributeur à remettre sur pied un programme marketing ciblé particuliers, et a envisager de la vente directe.
(cf l'interview récente du boss de reaper miniatures. Le marché miniatures ets naturellement un peu différent du jeu de plateau, mais la tendance est probablement identique).


Franchement la partie basse c'est quoi ? c'est la france d'en bas ? c'est les petites boutiques du coin ? et bien mon boutiquier, il s'en tape puissance 3000 de KS ululle et autres ! Les jeux en micro éditions jamais il n'en prend et jamais il n'en prendra sauf sur commande. Lui ce qui l'inquiète c'est de voir une troisième boutique s'ouvrir car c'est une boutique Franchise d'une chaine avec l'épée d'arthur et que c'est ça, qui va le faire couler les structures qui forcent leur place dans les marchés déjà bien étroits. 3 boutiques dans une ville de 140 000 hab. :shock:
Harrycover dit:
On a pu remarquer que la plupart des jeux "kickstartés" qui arrivent en France sur les boutiques web se vendent en quelques jours, voir même sont vendus avant d'être en stock et ce malgré des prix plutôt élevés et des versions anglaises.
Trois exemples Eminent Domain 35 euros , The Manhattan Project 45 euros, The road to Canterbury 50 euros sont où ont été en rupture rapidement.
Personnellement j'ai l'impression qu'un succès sur KS c'est presque forcément un succès en boutique. d'autant plus si on en parle sur Trictrac.


Il faudrait avoir une idée des quantités dont on parle pour tirer des conclusions.

Le principe même du kickstarter (et autres) rend la "rupture" évidente : Une fois les exemplaires vendus, le magasin ne peut les recommander. Il faudrait donc savoir combien d'exemplaires ont été vendus pour savoir si le rôle des boutiques n'a pas été qu'anécdotiques.

Je ne vois cependant pas en quoi ces projets peuvent être bénéfiques aux (petites) boutiques :
- Que du one shot, donc beaucoup de boulo (suivre tous les projets, contacter les personnes qui s'en occupent ...) pour avoir le jeu en magasin une fois et puis on passe à autre chose.
Dans le cas d'un jeu édité et distribué, les infos sont plus faciles à connaitre (l'éditeur ou le distri se chargent de faire connaitre la chose aux boutiques), à obtenir (c'est le principe de la distri, on peut commander les jeux 1 par 1 si besoin), et à suivre (cool je connaissais pas ce jeu et les 2 exemplaires que j'ai pris se sont bien vendus, aller j'en prend 3 de plus !).

- Un risque à prendre pour la boutique : Personne n'a entendu parler de ce jeu, à part ceux qui l'ont pre-acheté. Personne ne fera la promo du jeu une fois qu'il arrivera en magasin.

- Un financement plus compliqué : Il faut payé dés que le jeu est lancé en prod (ou envoyé je sais pas).
Les distributeurs sont généralement payés 30 jours après reception des jeux. Donc les jeux sont souvent vendus avant d'être payés.

- Pour continuer sur le suivi, c'est juste quelque chose qui n'existe pas dans ces projets : "vous avez le jeu proutprout ? c'est mon copain l'auteur !" "non, mais c'est distribué par xxxx, je peux vous l'avoir dans 3 jours !"

Bref, beaucoup de travail et de risques pour des quantités faibles (risque et public visé oblige).

ben oui comme je viens de le dire les petites boutiques ça ne les intéressent pas ce ne sont pas des produits qu’elles vendent

Ben ça dépend desquelles. :)

les grosses boutiques du web écoulent leur petit stock rapidement
donc je voudrais qu’on m’explique en quoi c’est néfaste en quoi ça détruit le système de la distribution

si on prend " Ogre" presque 1 million de dollars,

ZONE D! One copy of Ogre Sixth Edition, shipped FedEx to Belgium, France, Germany, Ireland, Italy, Luxembourg, or the Netherlands, plus everything from the $25 level, AND your name on the box (on the side of the box bottom), AND a 4-color “thanks for your support” certificate signed by Steve Jackson. (Listed nations only.)

56 Backers

en France c’est quoi 10 ou 15 personnes ?

N’oublions pas le côté très “mode du moment” de Kickstarter et autres…
Ca fait le boum et le buzz en ce moment donc tout le monde se précipite pour voir et se faire un avis, voire participer, voire s’engouffrer dedans, etc.

Quand Amazon est arrivée, les librairies ont souffert mais elles n’ont pas disparu pour autant. La Fnac et Virgin sont d’ailleurs beaucoup plus problématiques qu’Amazon parce qu’empruntant les mêmes circuits de distribution que les librairies.
J’ai été libraire, je peux vous dire que, quand vous faites les commandes et que le représentant de l’éditeur vous dit : “Je ne peux t’en fournir que 4 exemplaires, tout est parti à la Fnac et à Virgin…”, ça fait grincer des dents, pour le moins…

Est-ce que que Kickstarter et cie vont avoir un impact sur les ventes en boutiques ? Certainement oui. Mais je ne suis pas sûr que ces jeux passent beaucoup par les boutiques de toute façon… Dans le cas de Zombicide, sans doute, puisqu’il sera distribué par Edge qui va se charger de toute la partie com et distrib’ donc il aura une présence sur le marché français mais d’autres jeux n’auront sans doute pas d’existence au-delà de KS… parce que ça reste très tourné sur l’US quand même.

En me relisant, je me dis que mon post n’a pas un intérêt de tous les diables mais bon, c’est bien de donner son avis tout de même :mrgreen: