Se sortir de quoi ?
Je n'ai pas dit "se sortir" mais "s'en sortir", ce qui n'est pas du tout la même chose, le second signifiant s'en sortir dans la vie, se réaliser, prendre ses responsabilités, faire face.
Se morfondre et s'apitoyer sur son sort qui franchement n'est vraiment pas à plaindre me sort personnellement par les trous de nez.
Chacun son ressenti et sa façon de voir les choses.
Sous prétexte que tu commences dans un milieu social difficile, tu devrais donc pouvoir justifier toutes tes crises, toutes tes difficultés, tous tes refus, par ça ?
Ben non, désolé. Tu es comme tout le monde.
Tu veux un boulot ? Bosse pour en décrocher un. Personne ne va venir te chercher sur ton canapé ou dans ta cage d'escalier.
Tu veux de la reconnaissance ? Bosse pour inspirer le respect et la confiance, car ce sont 2 choses qui ne sont pas innées mais qui s'acquièrent sur le long terme.
Mais non, pour certaines minorités
(ce que j'aime c'est qu'en disant ça, certains ont fini par parler de couleur de peau alors que moi pas une seule fois) tout ça devrait leur être dû, sans conditions, mais juste sous prétexte qu'ils sont français.
Et bien non, tous les français ont des droits et des devoirs, et celui qui ne fous rien n'a pas à venir se plaindre.
Le vrai problème dans tout ça, et ça va faire 3 fois que je le dis, c'est que finalement des types comme ce journaliste pâtissent de cette sale image dégagée par tous ces fumistes et que ça dure depuis des décennies.
En continuant de s'enterrer tous dans cet état de victimisation, les choses ne sont pas prêtes de s'arranger. Les médias ne sont pas exempts de défauts à ce sujet là d'ailleurs car ils participent sans arrêt à pérenniser ce sentiment d'injustice qui n'existe pas.
Les choses sont simples :
Pourquoi certains réussissent par delà les difficultés ? Blancs, noirs, asiatiques, arabes, issus d'un milieu défavorisé ou non ?
Et pourquoi tant d'autres ne se donnent jamais les moyens de leur ambition et préfère geindre à longueur de temps ?
Clairement je m'en fous, je ne cherche à convaincre personne et ne changerait pas d'avis non plus sur la question.
Tout ce que je sais c'est que quand j'arrive dans un pays étranger, je ne pars pas du principe que celui-ci me doit tout. Au contraire je me fais petit, respectueux et j'essaye de marcher droit. Le temps, le travail, la confiance fera le reste.
Transposez ça 10/20/30 ans en arrière pour tous les immigrés et ce sera la même chose... à moins que certains ne soient persuadés qu'on leur doit une reconnaissance immédiate et qu'on prenne un malin plaisir à les rabaisser.
Conneries...