piesstou dit:Je ne sais pas ce que pourrait être la solution mais peut-être que si la minorité de "cas sociaux" se sortait un peu les doigts du cul au lieu de faire n'importe quoi, l'image des immigrés d'origine arabe ou africaine serait différente et meilleure dans l'esprit des gens en règle générale.
Le fond du problème est là, pas dans l'allègement des contrôles !!
Ben non, justement, le fond du problème n'est pas là. S'il n'y avait pas de "cas sociaux", pas de délinquance, l'image des immigrés seraient la même. Elle vient de préjugés et d'ignorances tenaces, pas d'une prétentue attitude de ces immigrés. C'est souvent dans les villages de France les plus reculés qu'on trouve les gens les plus racistes, et il n'y a pas un Arabe ou un Noir à 30 km à la ronde.
En plus, je le répètes, tu mélanges tout. On ne parle pas des immigrés mais de Français descandants d'immigrés récents. Et il y a deux sujets : la délinquance, d'une part, et le droit pour tout Français d'être reconnu pleinement comme tel, quelles que soient ses origines, d'autre part. L'article de Mustapha Kessous, à l'origine de ce débat, ne parle que du second sujet. C'est toi qui l'a fait glisser vers le terrain de la délinquance en disant, je schématise : "les enfants d'immigrés n'ont qu'à bien se comporter et on les considérera tous comme des vrais Français."
Encore une fois, ils n'ont pas à adopter tel ou tel comportement. Ils sont Français. Délinquants ou non, cas sociaux ou non, ils sont Français. Point barre.
Si tu commets un délit, tu seras jugés, tu iras éventuellement en prison, on te privera momentanément de ta liberté et de certains de tes droits, mais en aucun cas de ta nationalité française. C'est pareil pour tous les Français, quelle que soit leur origine.
Donc, tu as le droit d'être excédé par la délinquance et tu peux penser ce que tu veux des délinquants. Mais tu ne peux pas leur dénier le droit d'être pleinement Français.
Considéré un Français fils d'immigré comme un étranger est inadmissible. S'il n'a commis aucun délit, c'est inadmissible. S'il est délinquant, c'est tout aussi inadmissible. C'est de ça, et de rien d'autre, dont parle Mustapha Kessous.