C’est très tarte à la crème en effet car gaffo parle juste d’un book privé et de deux trois cliché sur un site de fringues sur la toile.
spleen dit:C'est très tarte à la crème en effet car gaffo parle juste d'un book privé et de deux trois cliché sur un site de fringues sur la toile.
ce qu'il y a de bien c'est que lui, qui a ouvert ce sujet et qui est le principal intéressé dans l'opération, m'a lue et répondu sur le fond de ce je disais.
je crois que même s'il est d'un avis différent du mien, il a parfaitement compris ce que je voulais dire par rapport à l'image de sa môme.
désolée gaffophone pour le squattage de sujet, mais…
Jabberwock dit:Pi en même temps si on empêche ses enfants de participer à des challenges/concours/défi car il risquent de ne pas gagner je pense qu’ils vont en chier à leur première désillusion.
Apprendre à perdre…ah ben tiens on rejoints les jds du coup.
ça m’épate toujours, ça… penser que se prendre des baffes étant petit est plus facile que de les prendre grand, et qu’en plus ça vous fortifiera…




Je suis désolée mais je n’ai pas pu m’empêcher de réagir, ça m’irrite l’épiderme.
Bon, quand même un peu pour mieux faire comprendre ma pensée: à Sparte quand un garçon naissait, à peine le cordon coupé, paf! ils jetaient l’enfant par terre, assez violemment d’ailleurs. Ainsi, s’il survivait il ferait un bon guerrier. Efficace, vu ce qu’on sait des Spartiates (bon ok, pour ma part pas grand chose, on va dire vu ce qu’on sait de leur réputation). Mais combien n’ont pas survécu?
Et aujourd’hui, combien d’enfants mis trop tôt dans une situation difficile pour qu’ils “apprennent à encaisser”? Combien qui n’arriveront pas à reprendre confiance après avoir été mis trop tôt en situation d’échec?
Bon, c’était mon petit défouloir perso, je sais bien que la tendance ne va pas dans “mon” sens…
ah, et au fait, Gaffophone, j’oubliais: je vous souhaite bonne chance à ta fille et toi
même si je n’ai pas voté, vu que je suis antipub…
xan dit:ah, et au fait, Gaffophone, j'oubliais: je vous souhaite bonne chance à ta fille et toi![]()
même si je n'ai pas voté, vu que je suis antipub...
Pas de souci

Et j'en profite pour rappeler que si certain(e)s veulent voter au lieu de polémiquer, c'est toujours possible, même si le site est victime de son succès en ce moment

xan dit:désolée gaffophone pour le squattage de sujet, mais...Jabberwock dit:Pi en même temps si on empêche ses enfants de participer à des challenges/concours/défi car il risquent de ne pas gagner je pense qu'ils vont en chier à leur première désillusion.
Apprendre à perdre...ah ben tiens on rejoints les jds du coup.
ça m'épate toujours, ça... penser que se prendre des baffes étant petit est plus facile que de les prendre grand, et qu'en plus ça vous fortifiera...
![]()
![]()
![]()
![]()
Je suis désolée mais je n'ai pas pu m'empêcher de réagir, ça m'irrite l'épiderme.
Bon, quand même un peu pour mieux faire comprendre ma pensée: à Sparte quand un garçon naissait, à peine le cordon coupé, paf! ils jetaient l'enfant par terre, assez violemment d'ailleurs. Ainsi, s'il survivait il ferait un bon guerrier. Efficace, vu ce qu'on sait des Spartiates (bon ok, pour ma part pas grand chose, on va dire vu ce qu'on sait de leur réputation). Mais combien n'ont pas survécu?
Et aujourd'hui, combien d'enfants mis trop tôt dans une situation difficile pour qu'ils "apprennent à encaisser"? Combien qui n'arriveront pas à reprendre confiance après avoir été mis trop tôt en situation d'échec?
Bon, c'était mon petit défouloir perso, je sais bien que la tendance ne va pas dans "mon" sens...
Ah oui mais toi tu prend mon propos et tu le multiplis par 100, alors forcément ça va dans ton sens, mais ça dénature un peu ce que j'ai dis.

J'ai jamais parlé de se prendre des baffes (même si c'est une image j'imagine). Apprendre à perdre, apprendre qu'on ne gagne pas toujours, qu'on est pas forcément le meilleur ça fait partie de l'éducation. Et si les parents expliquent alors l'enfant le comprendra et ne sera pas traumatisé.
Sinon pour ton gamin tu peux oublier le sport, la musique, et même l'éducation...(ba oui on est pas toujours le premier de la classe)
ben… oui et non… je veux dire, je multiplie par 100 ce que tu as dit stricto sensu, mais en fait non: à mon sens il n’y a pas besoin de mettre volontairement un enfant dans une situation où il a un assez gros risque d’échec, pour qu’il “apprenne la vie”
Je veux dire que la vie est tellement déjà dure pour les enfants: ne rêvons pas, mais le profil type de l’enfant actuellement c’est quand même à 3 mois séparé des parents, à 3 ans déjà l’école (on est 30 avec 2 dames pour s’occuper de vous), à 6 ans ça s’arrange pas faut rester assis sur une chaise et demander l’autorisation pour faire pipi, un truc intime, quoi, qu’on a pas forcément envie de crier sur tous les toits, en plus pour beaucoup d’entre eux la collectivité c’est quand même de 8h à 18h, etc etc (ça va pas en s’arrangeant)…
Bref, je ne comprends pas pourquoi, dans ce contexte, on est encore inquiet que les enfants ne souffrent pas un petit peu de temps en temps, “pour leur apprendre la vie”, alors qu’en plus un enfant c’est quand même fragile à la base, puisque justement il n’a pas toute la confiance en lui qu’on souhaite à un adulte (et qui est souvent remplacée par un mur érigé en réponse aux coups durs qui “apprennent la vie”)
Et cette inquiétude est plus forte souvent que le bien-être de l’enfant; d’où ma surréaction à ton propos, mais vraiment, vraiment, vraiment, j’ai beaucoup de mal avec l’idée de souffrir pour se renforcer, je n’y crois pas une seconde, surtout lorsqu’il s’agit de l’enfance. Souffrir pour s’emmurer, oui, sans doute. Mais pour se renforcer positivement? Non, assurément pas.
Et il ne s’agit pas sous ce prétexte de ne pas s’inscrire dans une activité, mais de veiller au fait que cette activité se déroule dans de bonnes conditions, et de ne pas rechercher forcément le dépassement de soi Bon je m’arrête là car mes loulous sont avec moi devant l’écran et délirent sur les pouickies, impossible de penser comme ça
voilà, je suis un peu plus au calme…
Alors, Jabberwock, mon propos n’était pas de dénaturer ce que tu as dit ou de le multiplier par 100 (désolée si ça en donne l’impression: comme je l’ai dit, le sujet me gratte!)
Mais vraiment de dire que je ne comprends pas, qu’avec la vie difficile qu’ont les enfants d’aujourd’hui, que beaucoup de gens se demandent encore comment la leur compliquer un chouilla histoire qu’ils soient… résistants? plus tard.
Ou, dit autrement, comment peut-on penser que la vie des enfants n’est pas assez compliquée comme ça et qu’il est “bon” qu’ils subissent des échecs? Moi j’ai l’impression qu’au quotidien ils s’en prennent déjà plein la tête…
Et vraiment, intimement, je ne crois pas que ce qui fait mal renforce.
Mais bon, j’ai toujours du mal à m’exprimer, dommage
Mais qui a parlé de le mettre “volontairement” dans une situation d’échec?? surement pas moi.
Et de même jen’ai pas dit qu’il fallait créer l’echec pour leur apprendre la vie.
Ce que je dis c’est qu’il ne faut pas volontairement les éloigner d’une activité juste parce que potentiellement elle peut être synonyme d’échec ou de frustration. Il me semble qu’il faut plutôt leur expliquer avant qu’ils peuvent ne pas gagner, ne pas y arriver, mais que ce n’est pas dramatique.
Kouynemum dit:évidement que Keiyan et Mirmo sont intervenus sur un mode trollesque.
Ouais...Ben moi les gens qu'interviennent sur un bon gros troll bien gras et qui viennent ensuite se justifier en me racontant qu'en fait, ils posaient une question de fond...J'ai juste tendance à trouver ça naze.
Ce genre de troll de dérange pas tant que c'est du troll épisodique (car c'est saoûlant comme tu dis à force, puisque certaines personnes essaient à tout prix de s'en faire la caractéristique principale de leur personnage virtuel (regardez-moi, je suis drôle), ce qui aboutit souvent comme le dit Spleen, à ce que les gens en viennent à penser "tiens, vla les 2 cons de service.
Mais là le "gna gna gna tu peux rire, je soulève un problème grave", bof.
BananeDC dit: certaines personnes essaient à tout prix de s'en faire la caractéristique principale de leur personnage virtuel (regardez-moi, je suis drôle), ce qui aboutit souvent comme le dit Spleen, à ce que les gens en viennent à penser "tiens, vla les 2 cons de service.
ouep. assez en phase avec ton analyse sur cette image virtuelle forcée : du gâchis...

xan dit:voilà, je suis un peu plus au calme...
Alors, Jabberwock, mon propos n'était pas de dénaturer ce que tu as dit ou de le multiplier par 100 (désolée si ça en donne l'impression: comme je l'ai dit, le sujet me gratte!)
Mais vraiment de dire que je ne comprends pas, qu'avec la vie difficile qu'ont les enfants d'aujourd'hui, que beaucoup de gens se demandent encore comment la leur compliquer un chouilla histoire qu'ils soient... résistants? plus tard.
Ou, dit autrement, comment peut-on penser que la vie des enfants n'est pas assez compliquée comme ça et qu'il est "bon" qu'ils subissent des échecs? Moi j'ai l'impression qu'au quotidien ils s'en prennent déjà plein la tête....
Et vraiment, intimement, je ne crois pas que ce qui fait mal renforce.
Mais bon, j'ai toujours du mal à m'exprimer, dommage
comme le dit Jabberwock, je crois que ce n'était pas du tout le sens de sa remarque.
il ne faut pas confondre l'éducation à la dure et apprendre à gérer ses frustrations.
bon, je ferais une remarque préliminaire sur la vie difficile des enfants d'aujourd'hui.
matériellement, faut quand même pas exagérer : les conditions d'hygiène, de nutrition, de santé sont en amélioration constante.
(je ne parle pas des familles de plus en plus nombreuses qui vivent en dessous du seuil de pauvreté; j'en reste au standard moyen courant)
la mortalité infantile est en régression, de même que les carrences alimentaires. le suivi médical est organisé au sein des PMI comme dans les écoles avec des possibilités de dépistages sur les pb sévères.
si les enfants subissent d'avantage de pression : horaires, rythmes, résultats scolaires, c'est le fait de leur environnement familial qui sert de courroie de transmission aux pressions sociales extérieures.
chaque parent peut agir sur ce canal et améliorer individuellement et personnellement l'environnement moral et psychologique de son môme.
je ne crois pas à la fatalité en ce domaine.
concernant l'échec.
Jabberwock ne dit pas qu'il FAUT qu'il subisse des échecs absolument.
il dit qu'il ne faut pas soustraire l'enfant à toute situation qui pourrait aboutir éventuellement à un échec.
en préservant un enfant de tout échec, et surtout en ne l'accompagnant pas au moment de ces échecs on le prive d'une construction personnelle qui va lui permettre en grandissant de gérer autant que possible sa frustration sans colère inutile sans repli excessif.
si l'enfant n'apprend pas avec ses parents et à l'occasion d'échecs, la déception de ne pas avoir obtenu une réussite à la place de son échec
pour gérer son problème, on l'expose à des solutions extrêmes :
soit il va se replier, se déprécier, refouler ou que sais-je encore sans rien extérériosier de sa pression intérieure, mais en se rongeant en interne.
soit en surréagissant vers l'extérieur, par la colère, l'agressivité voire de la violence, en accusant le monde entier dene pas avoir obtenu ce qui lui est du.
alors, oui, accepter que son enfant puisse se mettre en position d'échec lors de ses activités, l'accompagner, lui expliquer ce qui se passe dans ces moments là, c'est indispensable pour lui donner les moyens d'affronter ce qu'il vivra seul à l'âge adulte.
mais ça ne veut pas dire non plus le mettre en situation de compétition permanente. juste le laisser courir un risque naturel d'échouer quand ça se présente mais en l'accompagnant dans ce risque.
désolée pour le HS, une fois de plus.

BananeDC dit:les gens en viennent à penser "tiens, vla les 2 cons de service.
C'est marrant mais moi quand j'entends "V'la les 2 cons de service", c'est pas à eux que je pense.
Bon, s’il faut pondre du gros pavé qui tâche pour faire sérieux, on va faire, z’inquietez pas.
On vit dans un monde où l’imagerie de l’Homme est instrumentalisée dans l’objectif de fourguer des produits fabriqués sur l’exploitation d’autres Hommes. On est sur Kiabi, ça tombe bien, c’est un bon exemple, qui va instrumentaliser la femme (et le mec, mais moins) pour inciter la plèbe à acheter des fringues cousues par des chinois (adultes, j’ose espérer) payés au lance pierre* et qui, du coup, n’ont aucune chance de sortir de leur misère et donc de se payer les mêmes fringues qui sont placardées en 4x3 dans le métro.
* Dans tous les sens. Ils sont payés une misère par rapport à nos standards occidentaux et une misère par rapport aux standards de leur pays. Dans la plus pure tradition industrielle du XIXè siècle.
Donc, envoyer une gamine servir de chair à vendre, ben désolé, j’adhère pas. Après, ça peut flatter l’ego de papa, hein, “voyez ma mienne c’est la plus belle, elle a fait mannequin chez Kiabi”, c’est d’ailleurs le ressort principal qui amène des candidatures sur ce type de concours, mais on ne viendra pas me faire croire qu’un gamin comprenne les enjeux et le système cautionné par sa candidature à un concours bovin (parce qu’au final, il s’agit de cela).
— pouf pouf —
Secundo, sur la pédophilie. Je vais encore parler de cautionnement, celui d’une image de la femme et de l’enfant qui n’est que support publicitaire, objet qui sert à vendre, et non plus être humain. Sois belle et tais toi, ma fille, de toutes manières, ce que tu penses, tout le monde s’en fout, l’important c’est que les gens pensent à acheter du canigou en te voyant à la télé. Finalement, le pédophile, à coté, il fait la même chose. Il réduit l’enfant à un objet. Limite il me gène moins, parce que l’enfant-objet lui apporte du plaisir, alors que là, il ne sert qu’à faire du fric.
Keiyan, s’affiche.
là, je pense qu’on est reparti pour un tour qui va se finir dans les douves.
macnulty dit:là, je pense qu'on est reparti pour un tour qui va se finir dans les douves.
Et ce n'était pas le but au départ malheureusement

Gaffophone dit:macnulty dit:là, je pense qu'on est reparti pour un tour qui va se finir dans les douves.
Et ce n'était pas le but au départ malheureusement
Ben faut dire que la naine à tête plate, on y était presque... Il manque juste la tête plate...
Mais je ne désespère pas, je finirai bien par trouver

Jabberwock dit:Mais qui a parlé de le mettre "volontairement" dans une situation d'échec?? surement pas moi.
Et de même jen'ai pas dit qu'il fallait créer l'echec pour leur apprendre la vie.
Autant pour moi

Je pense que ce qui m'a induite en erreur c'est la phrase sur l'adulte (ou grand enfant) qui n'aurait jamais été face à un échec avant.
D'ailleurs, au passage, Kouynemum parle aussi de ce cas éventuel (et surréaliste) de l'enfant qu'on protège de l'échec.
Justement, mon propos est de dire qu'il y a tellement de mises en échec "spontanées" que je ne comprends cette tendance (observée chez certaines personnes, dans mon entourage par exemple, et du coup j'ai peut-être fait un amalgame entre toi, Jabberwock, et ces personnes) à dire une espèce de "tant mieux" lorsqu'un enfant souffre

suite de la citation de Jabberwock (désolée je ne manie pas bien ces trucs)
"Ce que je dis c'est qu'il ne faut pas volontairement les éloigner d'une activité juste parce que potentiellement elle peut être synonyme d'échec ou de frustration. Il me semble qu'il faut plutôt leur expliquer avant qu'ils peuvent ne pas gagner, ne pas y arriver, mais que ce n'est pas dramatique."
ok, on est d'accord, ou presque: je trouve très difficile de dire à un enfant qu'une situation n'est pas dramatique alors que pour lui elle l'est; la balance entre empathie et dédramatisation est difficile à atteindre.
Bon, je vais arrêter là le squattage de sujet. Merci en tout cas Jabberwock d'avoir su préciser tes dires très calmement alors que tu avais en face de toi quelqu'un de passablement enflammé

bonsoir,
(197) aprés mon vote
poivre
Merci