Bref, m'sieur Bey : beaucoup de respect.
je ne suis qu'un tout petit bout de Vae Victis, qui doit il me son succès à la très grande diversité de ses auteurs. Mais merci tout de même.

Bref, m'sieur Bey : beaucoup de respect.
Celà n'empêche pas de dire les choses comme elles sont par ailleurs et de critiquer ce qui a pu l'être, avec la modestie que l'on ne devrait jamais perdre de vue, en parlant depuis notre XXIe siècle d'enfants gâtés, face à un passé moins "confortable".
Parlons de VV73 et VV74, soyons concrets. Qu’y aurait-il de déplacé, de faux, ou d’incorrect, dans les articles ou les jeux que j’ai écrit et conçus ?
tant que vous êtes là M’sieur bey, ma période favorite est l’antiquité. Le jeu en encart dans VV 74 sera…?
Une remarque encore : je pense que beaucoup de lecteurs qui viennent à Vae Victis uniquement attirés par le jeu, n’ont pas de super connaissances historiques ni de véritables volonté d’aller appronfondir TOUS les suejts évoqués dans le journal. Ils n’ont pas forcément le bagage pour les aborder de façon critique. Ce n’ets pas “L’Histoire”. Et je pense que c’est une des raisons pour lesquels il faut quand même faire attention à ce qui est publié dans ses pages…
Quant au numéro 74, il est en kiosque et il est excellent…
Le jeu en encart dans VV 74 sera.....?
Ils n'ont pas forcément le bagage pour les aborder de façon critique. Ce n'est pas "L'Histoire". Et je pense que c'est une des raisons pour lesquels il faut quand même faire attention à ce qui est publié dans ses pages...
Comme je l’ai déjà écrit, je n’ai rien trouvé à redire dans le numéro 73. Pour le numéro 74, le prologue sur l’article de “Onward Christian Soldiers” semble marcher sur des oeufs , mais ne m’a pas plus géné que cela… L’article donne envie de jouer le jeu (je ne sais pas quand, mais bon !
), c’est bien l’essentiel… Mais ce n’est que l’avis du lecteur manolito, il va sans dire.
Le numéro en lui-même est très bon : bonnes ouvertures de boite ; on aimerait bien en savoir plus sur des projets intéressants sur “Le grand Empire” (un monster bien de chez nous) ou l’intriguant “They Shall not Pass” (tout petit prix, bonne presse…).
Solides articles sur “Bitter End” et “Onward…”, typiquement le genre de choses pour lequel on aime lire VV… Passionnant dossier sur la guerre civile 1917-1920 et la naissance de l’URSS. Passionnante retranscription d’un moment incertain où s’est joué une bonne part de l’histoire européenne du XXème siècle ! Petit article synhétique sur la géostratégie accompanant le jeu en encart “Ultimus Romanum”, jeu qui fait très envie (mais encore des marqueurs à scanner dans le mag )… Article synthétique sympathique sur les raids de saint-nazaire et un assez copieux errata sur le jeu du numéro précédent. Je ne suis pas passionné de figurines, mais les articles concernant ce domaine sont ce mois-ci très intéressants : présentations de jeux et de suppléments divers et variés, ce qui est toujours plus intéressant pour le non-initié qu’un set de règles de 4 ou 5 pages… Plus quelques scénars et autres articles courts pour un très bon numéro…
A mon avis, vae Victis fait le bon choix pour la presse aujourd’hui : en donner au lecteur “pour son argent”…
Tout va pour le mieux alors.
L’intro de Onward est l’illsutration des principes que j’évoquais plus haut sinon.
Frédéric Bey dit:L'objet de mes articles est justement d'expliquer le plus clairement possible les choses, en prenant de la hauteur et du recul. As-tu des exemples pour lesquels je l'aurai fait de manières inexactes ou inapropriées ?.
Frédéric Bey dit:Ultimus Romanorum, 405 à 490 après Jésus-Christ.
greuh dit:Pour moi, VV est à l'heure actuelle le meilleur magazine de jeux toutes catégories confondues. Les critiques sont de vraies critiques (en plus de dix mots, contrairement aux autres magazines), les articles de fonds sont de vrais articles (plus d'une demi page, contrairement aux autres magazines).
Je sais, je suis méchant (exprès), avec les autres magazines. Mais quand je vois que je mets vingt minutes à lire les autres mag' à maquette aérée écrits en corps 27 avec trois photos par page, je suis content d'avoir mon VV mag que je mettrai une à deux heures à lire, étalée sur la période des deux mois entre chaque parution, avec en plus un jeu (voire deux) gratos dedans. Bon, je les teste pas tous, il est vrai.
Bref, m'sieur Bey : beaucoup de respect.
greuh.
greuh dit:(...)
Je sais, je suis méchant (exprès), avec les autres magazines. Mais quand je vois que je mets vingt minutes à lire les autres mag' à maquette aérée écrits en corps 27 avec trois photos par page, je suis content d'avoir mon VV mag que je mettrai une à deux heures à lire, étalée sur la période des deux mois entre chaque parution, avec en plus un jeu (voire deux) gratos dedans. Bon, .
Et bien, par exemple, dans l'intro de "Onward..." quand je lis grosso modo "on retiendra que les croisés étaient des gens sympas et plein d'enthousiasme." Bon, le sac de Jérusalem et la mise à mort de tous ses habitants, ce n'est quand même pas la chose la plus glorieuse de l'histoire de l'occident, surtout pour une guerre menée "au nom de Dieu", non ? Bon, tu ne dis pas le contraire, mais voilà, pour des gens qui ne savent pas... Voilà, je ne sais pas...
Hé hé hé ! et ce sera à quelle échelle ? Dans la lignée de Imperator et Semper Victor
Frédéric Bey dit:Hé hé hé ! et ce sera à quelle échelle ? Dans la lignée de Imperator et Semper Victor
Même échelle (la carte est la même, intégrant simplement les particularités de l'époque).
Le grand changement, c'ets le rôle et le statut des "Barbares" dans les règles.
Les peuples non romains peuvent dans l'ordre être en paix contre Rome, en guerre contre Rome, Fédérés (alliés de Rome), Fédérés révoltés (ennemis temporaire de Rome) et enfin Fondateurs d'un Royaume (ennemis définitif de Rome).
Le jeu s'articule autour des peuples Barbares, alors que les deux précédents étaient organisés autour de la puissance de l'armée romaine.
Peu d'usurpateur également dans Ultimus Romanorum, alors que c'était le phénomène central de Semper Victor.
Il y a 5 scénarios d'autres viendront avec une extension dans VV 75.
des éditeurs un peu frileux ?
BananeDC dit:greuh dit:Pour moi, VV est à l'heure actuelle le meilleur magazine de jeux toutes catégories confondues. Les critiques sont de vraies critiques (en plus de dix mots, contrairement aux autres magazines), les articles de fonds sont de vrais articles (plus d'une demi page, contrairement aux autres magazines).
Je sais, je suis méchant (exprès), avec les autres magazines. Mais quand je vois que je mets vingt minutes à lire les autres mag' à maquette aérée écrits en corps 27 avec trois photos par page, je suis content d'avoir mon VV mag que je mettrai une à deux heures à lire, étalée sur la période des deux mois entre chaque parution, avec en plus un jeu (voire deux) gratos dedans. Bon, je les teste pas tous, il est vrai.
Bref, m'sieur Bey : beaucoup de respect.
greuh.
+1, même si je rajouterai quand même Cyberstratege.
Manolito, un autre exemple pour illustrer mon propos.
Voilà un extrait d’un livre - excellent - de Jean Desola sur les Conquistadors, qui ne cache rien sur la viloence des événements qui se sont produits et qui les narrent avec un grand soucis du détails et d’objectivité des faits. Mais derrière les faits bruts, l’auteur commente, non en jugeant, mais en expliquuant :
“Les conquistadors étaient sincères (…) On leur avait dit - ils en étaient persuadés - que des millions d’indiens brûleraient éternellement en enfer, s’il ne leur apportaient la foi. Il le croyaient simplement. La religion n’était pas pour eux un prétexte mais un étendard. L’existence d’un Dieu en trois personnes, l’immortalité de l’âme, le péché, le Jugement dernier - il ne venait à l’esprit de personne d’en discuter. On n’en parlait même pas. C’était l’évidence. Ces hommes de guerre avaient conservé la foi des petits enfants. Leurs confessions étaient sincères (…)
So color de religion… Quelle erreur ! Aucune arrière pensée ne colorait la foi des conquistadors. Ils étaient restés des hommes du Moyen Age. L’hypocrisie religieuse n’avait pas encore été inventée. On imagine pas Tartuffe sous l’armure d’un chevalier (…)
Leur foi et leur bonne foi étaient entières. Plus encore que l’amour de Dieu et du prochain, l’horreur de Belzebuth explique certaines attitudes de conquistadors. Expliquer n’est pas absoudre. Bien entendu.”
L’auteur (Desola) ne tombe jamais dans la caricature intemporelle. Il parvient à remettre clairement les événements dans leur contexte et à en expliquer les ressorts. Il écrit dans les années 50, avant que ne tombe le couperet de la repentance aveugle comme seule ligne de conduite. Ceci explique cela. Il n’en n’est pas moins bien plus pertinent que de nombreux auteurs actuels, qui remplacent l’explication par la condamnation, sans jamais même instruire les procès.
Qu’est-ce qu’il y avait-il en face ? Des Aztèques ou des Mayas partiquant les sacrifices humains en masse et qui n’ont fait que renforcer les Conqusitadors dans le bien fondé moral de leur action (Comme Jules César a jugé par exemple faire une bonne action en massacrant les Gaulois et leurs druides, qui sacrifiaient également des humains. Il se voyait leur apportant la civilisation et la raison).
C’est cette ligne de conduite que j’essaye de défendre.
Frédéric Bey dit:des éditeurs un peu frileux ?
La taille du marché fait que ce n'est pas si facile que de se lancer dans le jeu en boîte. La qualité Vae Victis est déjà un bon compromis pour monter soit même des jeux relativement haut de gamme.
greuh dit:plein de choses pas bêtes...