Veganisme

Gabriel Ombre dit :
Alors, opposer aux végistes les spécificités humaines qui engendreraient une supériorité sur les autres espèces et donc une sorte de droit divin à disposer d'elles, ce n'est pas très sérieux et c'est trop facilement opposable.
 

Si je vais dans un endroit reculé et que je découvre un habitat élaboré, je sais, sans le moindre doute, qu'il est humain. D'autres animaux crée des habitats artificiels, mais même en archéologie, on sait s'il provient d'humains ou de non humains. Même pour des humains vivant reclu, les spécificités de l'habitat sont énormes par rapport à toutes les autres espèces animales. Nier cette spécificité me paraît peu crédible (surtout qu'on peut en trouver d'autre, certes, on pourra toujours dire qu'on ne connaît pas suffisamment le règne animal pour en être certain, mais ça reste très faible comme argument et très orienté).
Cependant, cette spécificité ne signifie pas supériorité. 
Si le lion avait la capacité à élevé des gazelles, il le ferait, la survie de l'espèce n'en serait que plus sûre. Est-ce que pour autant le lion serait supérieur à la gazelle ?

Il y a clairement un fond moralisateur dans l'idéologie végiste : elle ressort très bien des vidéo ou de la BD ci-dessus. Les végistes sont sûrs d'être moralement supérieur aux carnistes. Évidemment, il existe des végistes qui vivent leur conviction sans prosélytisme, d'autres qui veulent faire avancer les choses (ce qui ne peut se faire que si tu considéres ton point de vue comme intrinsèque meilleur, sinon pourquoi vouloir faire changer les choses) et ceux qui portent leurs convictions partout, tout le temps. 
Évidemment, ces postures n'ont rien de spécifique au vegisme : toutes les les luttes font de même. 
Mais, les petites vidéos par exemple, partent du postulat que l'idéologie sentiente est supérieure aux autres. Philosophiquement, c'est limite comme postulat.

Loïc, tu confonds spécificité et technicité.

L’habitat humain actuel est techniquement plus évolué que tout autre habitat des autres espèces. Mais on peut souvent définir quelle espèce vit dans tel habitat (ruches, galeries…). Donc l’habitat n’est pas une spécificité humaine.

C’est pour cela qu’on ne peut pas contrer le végisme sous cet angle.

Par contre, opposer cette contradiction entre vouloir l’égalité des espèces en faisant l’économie de lutter pour plus de justice entre les humains, c’est un angle beaucoup plus intéressant.

D’une certaine façon, je suis antispéciste et la démarche intellectuelle de déboulonner l’humain du sommet de la pyramide naturelle peut aboutir à une relation plus équitable et plus raisonnée de la nature. Donc, pour moi, c’est une avancée.

Ensuite, il faut voir la pratique.

Et je ne vais pas contrarier Loïc ni Nicky, il y a effectivement ce qu’on pourrait nommer des extrémistes qui se réclament du végisme en adoptant les pratiques du végisme pour des raisons moins éthiques qu’émotionnelles, qui vont se draper dans les textes fondateurs dont ils ne comprennent pas grand chose mais qui vont adopter une condescendance vis à vis des carnistes ou même des végétariens. Oui, ça existe et ceux là, ils sont caricaturaux. Ils desservent le végisme et sont une cible plus que facile pour tout le monde, y compris ceux qui voudraient nous aveugler avec un autre dogme.

Mais ça existe dans beaucoup de domaines. Je suis fondamentalement écologiste et je ne supporte pas la plupart de ceux qui se disent écologistes alors que leur pratique de l’écologie est remplie de contradictions indéfendables et de prises de positions absurdes qui ont pour conséquence de desservir la cause écologiste.

Et pour tous ces gens, si possible, je leur demanderai simplement de bien vouloir fermer leur g… 

Heureusement, il existe des gens vraiment sincères. Et des végistes sincères, il y en a. Et malheureusement, ce sont pas ceux là qu’on n’entend le plus. Ils ont une pratique de leur foi qui ne nécessite ni prosélytisme ni sentiment d’être supérieur. Ils vivent leur foi et je me permettrai simplement de leur fiche la paix.

Mais, comme il est naturel de se poser des questions, du moins pour moi, interroger, mettre en abîme des pratiques, des concepts, des idées a priori si différentes entre elles, ça peut servir, parfois, à adopter des démarches médiatrices (dans le double sens du terme) pour un peu s’harmoniser et rendre le tout plus fluide intellectuellement parlant.

Donc j’interroge le végisme que je ne pratique pas, pas nécessairement pour le devenir parce que les contraintes actuelles rendent son universalisme encore trop aléatoire, mais pour souligner certaines démarches qui pourraient le consolider et le faire accepter.

Et voilà tout :slight_smile:

Gabriel Ombre dit :Loïc, tu confonds spécificité et technicité.

L'habitat humain actuel est techniquement plus évolué que tout autre habitat des autres espèces. Mais on peut souvent définir quelle espèce vit dans tel habitat (ruches, galeries...). Donc l'habitat n'est pas une spécificité humaine.

C'est pour cela qu'on ne peut pas contrer le végisme sous cet angle.
Ca me parait très simplifié. N'importe quel scientifique spécialisé (archéologue,...) sera capable de savoir si un humain a vécu dans un habitat non spécifique (type grotte). La manière dont la grotte est exploitée diffère aussi. Mais je vois ce que tu veux dire, même si ça me parait peu pertinent.
 
Heureusement, il existe des gens vraiment sincères. Et des végistes sincères, il y en a. Et malheureusement, ce sont pas ceux là qu'on n'entend le plus. Ils ont une pratique de leur foi qui ne nécessite ni prosélytisme ni sentiment d'être supérieur. Ils vivent leur foi et je me permettrai simplement de leur fiche la paix.
Globalement, quand les gens vivent de cette manière, ça se passe plutôt bien. Puisque ces problématiques ne sont pas uniquement végistes. Ca existe partout. Un courant de "pensée" (au sens très large), qui ne gêne pas grand monde, mais qui fait chier certains. Qui ouvrent leur gueule et qui disent que c'est pas normal de vivre comme ça. Une radicalisation d'une partie de la population "différente" (qui peut être antérieure ou postérieure aux réactions) et une radicalisation plus importantes des opposants, d'où réactions des pro-,... Le phénomène n'a rien de spécifique au végisme. Perso, tant qu'on ne me demande pas d'adhérer aux thèses, il n'y a pas de problèmes. Mais malheureusement, le "débat" public se polarise de plus en plus vite, sur tous les sujets.
 

Mais, comme il est naturel de se poser des questions, du moins pour moi, interroger, mettre en abîme des pratiques, des concepts, des idées a priori si différentes entre elles, ça peut servir, parfois, à adopter des démarches médiatrices (dans le double sens du terme) pour un peu s'harmoniser et rendre le tout plus fluide intellectuellement parlant.

Donc j'interroge le végisme que je ne pratique pas, pas nécessairement pour le devenir parce que les contraintes actuelles rendent son universalisme encore trop aléatoire, mais pour souligner certaines démarches qui pourraient le consolider et le faire accepter.
 

Mais je comprends cette démarche là. Je l'utilise pour les sujets qui me tiennent à coeur. La spécificité du végisme, je pense, vient du fait que mettant sur un pied d'égalité (à plus ou moins grand niveau) animaux sentients et humains, on peut quand même se dire qu'il est bizarre de se battre avant tout pour les animaux. Surtout qu'a priori, une plus grande défense de l'humain aura des répercussions positives sur la défense des animaux (l'inverse ayant moins de chance d'être vraie).
Donc, avoir une démarche prosèlyte dans ce contexte, on peut comprendre que ça heurte (déjà qu'essayer de faire comprendre que la vie d'un migrant syrien à la même valeur que la vie d'un Français est parfois compliqué, alors pour un cochon ou un chat, ça va être compliqué)

Nicky Larson dit :
Proute dit : 

je ne résiste pas surprise

Moi aussi je ne résiste pas en fait. surprise

Donc on commence et direct, on pose les bases : les carnistes sont des croyants (déjà lol non?) mais surtout ce sont des  gros débiles qui se croient au sommet de cette prétendu pyramide, et SURTOUT, les mâles blanc et hétéros.

Putin rien que la ça envoie du pâté ! (de tofu le pâté hein, camez vous).

Et la personne ne pipe un mot. C'est quand même ultra cocasse.

On est sur la première bulle de l'article et c'est déjà sexiste, raciste et hétérophobe. Mais tant que c'est toujours les mêmes qui trinquent ça PASSE CREME ! J'en ai eu mal aux abdo putin.

Mais la j'me dit c'est bizarre il manque un p'tit qqchose.

T'inquiète frere ça viens.

Bah ouai si tu tape pas sur l'Eglise c'pas normal. Mais il arrive, tranquillement, l'anticatholicisme primaire.

Bon puis une fois le boulot fait on enchaine sur du mépris, de la condescendance et de la caricature. Bon normal, rien de nouveau sous le soleil.

Mais voir autant de certitude et de mépris en un article, c'est beau. Ce qui encore plus beau, et c'est la que j'ai des crises de foie de ouf, c'est quand je voit ceux qui crient au génie. Et quel génie putin. Chapeau bas. Mort de rire.

Quand vous lisez ses torchons, vous laissez vos cerveaux dehors ou quoi ? ou on ne vous a jamais appris l'esprit critique ?
Hahaha, allez dites que je suis aussi méprisant etc..etc.. mais ce qui est sur c'est que je n'arrive pas à la cheville de cet article.

PS : Miss Proute on pourrais limite croire que c'est toi qui à écrit l'article, car franchement le passage sur l'infirmier qui bouffe son entrecôte et part ensuite à la SPA, c'est.... jamais on parle d'infirmier frangine, dans l'inconscient collectif c'est un métier féminin. Bizarre de mettre un homme dans ce rôle. Enfin bref osef en fait.

...comment dire...j'avais fait un texte montrant que...mais bon...
je dirais juste qu'elle utilise ici les mêmes outils que les carnistes anti végan avec la même mauvaise foi (mais assumée...voir le dernier texte...) mais bon comme tu dis..."tant que c'est toujours les mêmes qui trinquent ça PASSE CREME !" ... 

quant aux habitats humains "supérieurs".. j'avais vu ça...
tout en terre...pas sur que l'on rivalise...
vu que des scientifiques sont capables de trouver qui (quel animal...) a grignoter ce morceau de pomme de pain seulement avec ce morceau de pomme de pain...rien à envier aux archéologues du coup non ?

Réponses diverses et variées (avec un Internet pourri, je prends du retard)

(Albumine Tagada)

Merci, c’est pas mal du tout comme chaîne. Synthétique et clair. Bonne pioche.

Elle est tellement claire et carrée que je pense que quand la série sera finie, on aura même plus besoin de répondre aux gens, juste à donner le bon lien.

 

(loic)
Et si tu me rétorques que l’humain a conscience d’infliger une souffrance contrairement aux autres animaux, ça montre bien qu’il existe une différence fondamentale entre humains et animaux. Vouloir les mettre strictement sur le même plan est alors philosophiquement peu justifiable.

Juste pour (re?)préciser qqch, les animalistes/antispécistes/sentientistes/brefvousmavezcompris ne veulent pas une égalité totale entre humains et non-humains (donner aux poules le droit de vote et vouloir que les humains couvent des œufs sur un nid de paille n’ont aucun sens), mais une égalité de considération, à sentience égale. Pour causer le moins de souffrance possible, en prenant compte des spécificités de l’individu.
 

loic
Et si tu me rétorques que l’humain a conscience d’infliger une souffrance contrairement aux autres animaux, ça montre bien qu’il existe une différence fondamentale entre humains et animaux. Vouloir les mettre strictement sur le même plan est alors philosophiquement peu justifiable.

Justement, ce superpouvoir, cette conscience d’infliger une souffrance, cette agence morale qui nous permet de faire des choix éclairés, utilisons-le pour protéger (tel Spiderman), pas pour dominer (tels les méchants dans Spiderman).

La philosophie morale, me semble-t-il, se fout pas mal des différences, des fondamentaux, mais tourne beaucoup autour de la sentience – diminuer les souffrances totales / augmenter le bien-être total / meilleur compromis entre ces deux options.
 

loic
Le temps que tu passes à dénoncer cette souffrance animale, tu ne le passes pas à autre chose.

C’est marrant, on ne reproche jamais à qqn qui [s’adonne à un loisir X] de ne pas être en train de se battre pour les humains pendant son activité récréative…

Bref.
Le végisme est très, très, très “altruisme efficace”. Car être végéta*ien·ne ou vegan, c’est choisir tel plat à la place de tel autre, tel loisir à la place de tel autre, tel vêtement à la place de tel autre. C’est à la place, pas en supplément de temps (passée la période de changement où on doit se renseigner), ça ne vous bouffe pas le planning.

Donc à supposer qu’en x heures de défense des êtres sentients on convainque une personne de devenir vegan ou végé, en x heures on a permis à une personne de retirer son financement du système spéciste × des années = maouss quantité de souffrance en moins.

En revanche, en x heures de défense des SDF / lutte contre la faim dans le monde / insérer autre cause humaine, il y a très fort à parier que l’impact ne sera pas aussi fort.

De fait, la cause animale réclame une absence d’action (ne pas financer l’exploitation animale pour que ces êtres ne naissent/souffrent pas), ou une substitution d’action, soit un coût faible en temps. Donc son impact, quand elle en a, est efficace.
La cause humaine réclame une action (donner de l’argent ou du temps pour aider les populations humaines en détresse – migrantes, affamées, SDF), soit un coût élevé en temps. Donc son impact, quand elle en a, est moins efficace.
 

nicky
Qu’on ne souhaite plus manger de viande pour ne plus causer de souffrance je le comprends aisément. Mais quand les végans boycott tout ce qui provient de l’animal pour éviter leur exploitation, je trouve cela démesuré.

Parce que les POA autres que la viande causent de la souffrance aussi, tout simplement.
Et à propos de démesure.
 

loic
Mais, les petites vidéos par exemple, partent du postulat que l’idéologie sentientiste est supérieure aux autres. Philosophiquement, c’est limite comme postulat.

Vouloir diminuer la souffrance / maximiser le bien-être : j’ai beaucoup de mal à voir ce qui pourrait être plus bénéfique comme idéologie (si menée à bien correctement).
 

gabriel
Je suis fondamentalement écologiste et je ne supporte pas la plupart de ceux qui se disent écologistes alors que leur pratique de l’écologie est remplie de contradictions indéfendables et de prises de positions absurdes qui ont pour conséquence de desservir la cause écologiste.

On parle de l’impact de l’élevage ? (en vrai, non, c’est déjà fait en long en large et en travers. C’était pour troller – moi au moins je l’avoue !)
Je trouve vraiment triste que les ĀĀĀ s’attardent sur les dérives des AAA plutôt que sur leurs (autres) arguments, thèses, propositions, faits, etc., pour rejeter ces dernier·e·s en bloc. Je souhaite de tout mon cœur qu’un jour une éducation à l’esprit critique commence dès le primaire pour éviter que ces malhonnêtetés continuent d’exister.

ON S’EN FOUT QUE MACHIN AIT FAIT CI OU ÇA, OU DIT CI OU ÇA, BORDEL ! QUELLES SONT SES (autres) THÈSES ET PROPOSITIONS ET SONT-ELLES PERTINENTES, PURIN ?!!
 

loic
Surtout qu’a priori, une plus grande défense de l’humain aura des répercussions positives sur la défense des animaux.

Ou aura pour conséquence d’intensifier l’anthropocentrisme et donc le spécisme.

Béri, nous avons des démarches qui s’opposent de façon radicale.

Peu importe la meilleure, c’est juste un constat.

Je n’ai pas de réponses à tout, juste des interrogations et parfois quelques réflexions dont les supports sont de multiples lectures venues de tous horizons. Après, quand j’en ai les moyens, je tente de synthétiser pour ne pas partir dans toutes les directions.

Et surtout, j’aime à vérifier les sources et recouper les informations. Cela m’empêche de benoitement suivre les illuminations de quelque despote fut il éclairé et je ne parle pas du Père Noël.

Tu es militant et tu as ta dialectique. Mais la finalité ne justifiera jamais de s’imposer par des moyens destructeurs.

Nous avons en commun le jeu qui est l’essence même des apprentissages des relations sociales. Je pense que nous devrions jouer plus, déjà entre nous, humains.

Bon, ce n’est pas demain que je jouerai aux ruines de Narak avec les deux chats qui m’ont adopté. Mais nous jouons quand même sans qu’un rapport de domination ne se révèle dans nos interactions.

Les animaux ont été domestiqués pour servir l’homme mais tous n’ont pas eu pour vocation de lui servir de nourriture. Certains ont accru sa puissance de travail aussi. D’autres ont trouvé là un moyen de profiter d’avantages que ne pouvait offrir seule la nature. Je ne justifie ni adoube l’élevage en disant cela : je ne fais qu’observer et relater ce qui est. Je ne porte pas un jugement moral.

Alors certains liront dans ce que j’écris ce qu’ils voudront y voir, en bien ou en mal. Certains y détacheront du contexte telle expression qui peut se révéler maladroite.

Mais le fond de mon discours n’est pas d’opposer les animaux sentients.

Et encore moins de trouver des super pouvoirs aux humains car ce sont des armes dangereuses à ne pas mettre entre toutes les mains.

Mais nier aux luttes sociales ce qu’on souhaite révéler chez les autres animaux, il y a, quelque part, une contradiction absolue qui ne mènera nulle autre part que sur des affrontements.

Beaucoup d’humains exploités souffrent. Et pas seulement à cause du travail, comme nous le montre le spectacle de l’actualité.

Il est où le spécisme là dedans ?

Gabriel Ombre dit :
Les animaux ont été domestiqués pour servir l'homme

Sauf les chats, pour eux c'est l'inverse. 

enpassant dit :
Gabriel Ombre dit :
Les animaux ont été domestiqués pour servir l'homme

Sauf les chats, pour eux c'est l'inverse. 

Putin, ça c'est bien vrai !

beri dit :
Justement, ce superpouvoir, cette conscience d’infliger une souffrance, cette agence morale qui nous permet de faire des choix éclairés, utilisons-le pour protéger (tel Spiderman), pas pour dominer (tels les méchants dans Spiderman).

La philosophie morale, me semble-t-il, se fout pas mal des différences, des fondamentaux, mais tourne beaucoup autour de la sentience – diminuer les souffrances totales / augmenter le bien-être total / meilleur compromis entre ces deux options.
Cette morale ne suffit pas à diminuer les souffrances infligés aux individus de la même espèce. La domination sur les individus de la même espèce est énorme. L'optimisme, c'est bien, mais penser que l'Homme, qui n'arrive pas à prendre en considération les souffrances des individus de la même espèce arrivera à prendre en compte les souffrances des individus d'une autre espèce, ça va au-delà de l'optimisme.
 
 

loic
Le temps que tu passes à dénoncer cette souffrance animale, tu ne le passes pas à autre chose.

C’est marrant, on ne reproche jamais à qqn qui [s’adonne à un loisir X] de ne pas être en train de se battre pour les humains pendant son activité récréative…
De 1/, ce n'est pas tout à fait vrai, c'est une critique qui revient aussi pour d'autre chose.
De 2/, on ne parle pas d'activité récréative, mais d'activisme. Se battre pour une cause, ce n'est pas du loisir
De 3/, je l'ai dit plus haut, tu choisis d'utiliser ton temps d'"activisme" pour défendre les animaux plutôt que les humains. On peut comprendre que ça génère un malaise chez les gens qui ont une autre philosophie de vie.
 
De fait, la cause animale réclame une absence d’action (ne pas financer l’exploitation animale pour que ces êtres ne naissent/souffrent pas), ou une substitution d’action, soit un coût faible en temps. Donc son impact, quand elle en a, est efficace.
La cause humaine réclame une action (donner de l’argent ou du temps pour aider les populations humaines en détresse – migrantes, affamées, SDF), soit un coût élevé en temps. Donc son impact, quand elle en a, est moins efficace.
La cause humanisme réclame d'acheter un vêtement plutôt qu'un autre, de voter pour un candidat plutôt qu'un autre, d'acheter local plutôt que d'engraisser un système exploitant l'humain,...
Et, étant que ma philosophie attribue une plus grande valeur à la vie humaine que animale, il me parait cohérent de passer plus de temps dessus. Tu es donc bien sur une vision du monde qui te fait choisir telle manière de faire plutôt que telle autre. Et tu peux aussi avoir un impact positif sur le monde en n'étant pas végiste. C'est juste une autre manière d'envisager ses actions.
 

Vouloir diminuer la souffrance / maximiser le bien-être : j’ai beaucoup de mal à voir ce qui pourrait être plus bénéfique comme idéologie (si menée à bien correctement).
Et après vous allez essayer de faire croire que vous ne pensez pas que votre vision du monde est "supérieure" aux non-végistes. Le simple fait de pouvoir écrire cette phrase sans sourciller montre à quel point l'idéologie végiste est très excluante (les autres idéologies sont inférieures, c'est en substance ce que tu écris). Ca fait clairement partie des points qui font qu'il y a rejet : vous êtes persuadé d'être de "meilleurs" humains. Désolé de ne pas souscrire à ce point de vue.

On parle de l’impact de l’élevage ? (en vrai, non, c’est déjà fait en long en large et en travers. C’était pour troller – moi au moins je l’avoue !)
On parle de l'impact de l'agriculture ?
 

loic
Surtout qu'a priori, une plus grande défense de l'humain aura des répercussions positives sur la défense des animaux.

Ou aura pour conséquence d’intensifier l’anthropocentrisme et donc le spécisme.

Ca confirme ce que j'ai dit plus haut. La bataille pour un monde meilleur pour les humains vous semblent moins importantes que pour les animaux. Tu le dis deux fois dans le même message, et j'ai peur que ce soit sans t'en rendre compte.

Ton idéologie est tellement marqué que tu penses qu'améliorer le sort des êtres humains aura des conséquences néfastes sur les animaux. C'est complètement dingue.

Comment reprocher à un vegan de penser que son action est meilleur que les non vegan?  Sinon pourquoi il le serait sachant que c 'est avant tout un engagement? Aussi pourquoi opposer les convictions/les engagement? Est ce une manière de décrédibiliser cet engagement? (il y a mieux a faire?..mais… il y a toujours mieux a faire!! C’est pas un argument!). Chacun devrais plutôt tenter d expliquer ses propres choix que de remettre en cause ceux des autres. Moi j ai été qq temps vegan et je suis revenu à la viande uniquement pour des raisons pratiques et egoiste:  c est plus pratique quand tu est avec des gens (lien social autour de la bouffe!) Et surtout j’aime manger de tout! (Mais coup avoir ete vegan a ouvert sur une grande diversité)… voilà!
en fait je comprend la gene des carnistes car on est pas dans la même position, ce n’est pas un engagement, on suit juste ce que tout le monde fait (sans jugement) alors que les vegans sont contre les (très fort) courants ils s opposent a une idęe général, c est un vrai choix de vie et un engagement. Les deux positions ne sont donc pas symétriques… voilà pour moi!

s’occuper de la souffrance des animaux cela veut dire laisser de coté la souffrance des humains…

on peut revenir sur cela ou vous pensez que votre vision du monde est supérieure ?
parce que comme je ne suis pas d’accord avec cela, je me pose une question, il y a une hiérarchie (en tout cas vous l’imposez…) la souffrance des humains > souffrance des animaux…

du coup…ensuite forcément (ce n’est pas possible de faire autrement) dès que l’on hiérarchisé, il faut aller jusqu’au bout…

la souffrance des femmes à cause des agressions
la souffrance des employés due à leurs conditions de travail
la souffrance des enfants à cause des agressions
la souffrance des employés harcelés moralement par leur employeur

j’aimerais bien un classement de ce qui est acceptable et de ce qui l’est moins…et que en suivant la logique bien sur…on ne doive pas s’en occuper parce qu’il y a pire…

merci d’avance

quant à l’impact de l’agriculture

l’élevage implique l’agriculture pour nourrir les animaux…du coup quelque soit l’impact négatif environnemental de la culture…il est forcément moins important que l’impact de l’élevage…

après si vous voulez, on hiérarchise…

l’impact de l’élevage > l’impact de l’agriculture

donc l’impact de l’agriculture ce n’est pas bien de s’en occuper…Le temps que tu passes à dénoncer cet impact, tu ne le passes pas à autre chose…occupons nous des vrais problèmes

 = l’impact environnemental de l’élevage…


j’ai bon ?

Yup. Merci de t’être fadé ce 127e rappel

@Loïc mon “g beaucoup de mal à voir” invitait (notamment toi) à éclairer ma lanterne. Ça semble t’avoir échappé. Propose-moi stp qqch de plus important que de chercher à optimiser le ratio bonheur/souffrance ou diminuer les souffrances. J’attends avec l’esprit ouvert.

Acathla dit :quant à l'impact de l'agriculture...

l'élevage implique l'agriculture pour nourrir les animaux...du coup quelque soit l'impact négatif environnemental de la culture...il est forcément moins important que l'impact de l'élevage...

après si vous voulez, on hiérarchise...

l'impact de l'élevage > l'impact de l'agriculture

donc l'impact de l'agriculture ce n'est pas bien de s'en occuper...Le temps que tu passes à dénoncer cet impact, tu ne le passes pas à autre chose...occupons nous des vrais problèmes

 = l'impact environnemental de l'élevage...


j'ai bon ?

Sauf que les vaches que tu ne tue pas, elles vont vivre, et se reproduire. Du coup il faudra bien les nourrir. Du coup tu augmente encore plus l'agriculture céréale en laissant le parc animal en place.
Du coup tu te retrouve avec un impact carbonne de ouf.

Sauf si tu préconise de tuer tous les animaux d'élevage ?

beri dit :Yup. Merci de t'être fadé ce 127e rappel

Rapel de quoi ? De ta vérité ? Y'a pas de rappel ici, que des point vue.

Acathla dit :s'occuper de la souffrance des animaux cela veut dire laisser de coté la souffrance des humains....

on peut revenir sur cela ou vous pensez que votre vision du monde est supérieure ?
parce que comme je ne suis pas d'accord avec cela, je me pose une question, il y a une hiérarchie (en tout cas vous l'imposez...) la souffrance des humains > souffrance des animaux...

du coup...ensuite forcément (ce n'est pas possible de faire autrement) dès que l'on hiérarchisé, il faut aller jusqu'au bout...

la souffrance des femmes à cause des agressions
la souffrance des employés due à leurs conditions de travail
la souffrance des enfants à cause des agressions
la souffrance des employés harcelés moralement par leur employeur

j'aimerais bien un classement de ce qui est acceptable et de ce qui l'est moins...et que en suivant la logique bien sur...on ne doive pas s'en occuper parce qu'il y a pire....

merci d'avance

En quoi une personne qui pense d'abords à la souffrance de ses semblables est il un mal ?


Nicky Larson dit :
Acathla dit :s'occuper de la souffrance des animaux cela veut dire laisser de coté la souffrance des humains....

on peut revenir sur cela ou vous pensez que votre vision du monde est supérieure ?
parce que comme je ne suis pas d'accord avec cela, je me pose une question, il y a une hiérarchie (en tout cas vous l'imposez...) la souffrance des humains > souffrance des animaux...

du coup...ensuite forcément (ce n'est pas possible de faire autrement) dès que l'on hiérarchisé, il faut aller jusqu'au bout...

la souffrance des femmes à cause des agressions
la souffrance des employés due à leurs conditions de travail
la souffrance des enfants à cause des agressions
la souffrance des employés harcelés moralement par leur employeur

j'aimerais bien un classement de ce qui est acceptable et de ce qui l'est moins...et que en suivant la logique bien sur...on ne doive pas s'en occuper parce qu'il y a pire....

merci d'avance

En quoi une personne qui pense d'abords à la souffrance de ses semblables est il un mal ?

 

Qui a dit ça ? Certains hiérarchisent, je suis la logique ... En plus semblable...vu que l’on est des animaux,en quoi s’occuper de ses semblables est un mal ?

...les semblables ce sont les enfants harcelés ou les employés mal mené par leur condition de travail ?
Nicky Larson dit :
Acathla dit :quant à l'impact de l'agriculture...

l'élevage implique l'agriculture pour nourrir les animaux...du coup quelque soit l'impact négatif environnemental de la culture...il est forcément moins important que l'impact de l'élevage...

après si vous voulez, on hiérarchise...

l'impact de l'élevage > l'impact de l'agriculture

donc l'impact de l'agriculture ce n'est pas bien de s'en occuper...Le temps que tu passes à dénoncer cet impact, tu ne le passes pas à autre chose...occupons nous des vrais problèmes

 = l'impact environnemental de l'élevage...


j'ai bon ?

Sauf que les vaches que tu ne tue pas, elles vont vivre, et se reproduire. Du coup il faudra bien les nourrir. Du coup tu augmente encore plus l'agriculture céréale en laissant le parc animal en place.
Du coup tu te retrouve avec un impact carbonne de ouf.

Sauf si tu préconise de tuer tous les animaux d'élevage ?

 

Pardon mais comment font les cerfs ? Les sangliers ? Les musaraignes ?
Nicky Larson dit :
beri dit :Yup. Merci de t'être fadé ce 127e rappel

Rapel de quoi ? De ta vérité ? Y'a pas de rappel ici, que des point vue.

L’impact de l’élevage est supérieur à l’impact de l’agriculture...ce n’est pas un point de vue c’est un fait...