Lymon Flowers dit : Je ne sais pas si tu as travaillé dans la restauration collective
Juste en passant, le terme de restauration collective est bien plus adapté à la restauration en mileu scolaire, entreprise ou médico-social que pour le cadre d'un mariage.
Lymon Flowers dit :
mais les professionnels ont un barème de type x grammes de pâtes par convive et un tournedos rossini par personne
C'est quand même plus valable pour la restauration collective où tout est calculé au centime d'euro près. Malgré des fiches techniques et un minimum de planification, c'est plus délicat pour un mariage avec menu et je ne te parle même pas d'un buffet au cours duquel les gens attendent quelque chose de présentable, donc relativement fourni et avec choix, jusqu'au dernier passage de client.
Lymon Flowers dit :
Même si les traiteurs prennent toujours des marges de sécurité, les produits préparés sont *toujours* proportionnels aux nombres de convives pour la simple raison que le bénéfice du traiteur est inversement proportionnel aux quantités gaspillées. Alors commander un couvert en moins fait mécaniquement baisser le nombre de plats consommés ou jetés.
Oui, nous essayons de gâcher un minimum de marchandises, pour l'environnement, pour le prix unitaire de la prestation, pour notre rentabilité. Ceci est plus compliqué dans le cadre d'un buffet (qui est en retour souvent plus simple à gérer lors du service). C'est aussi compliqué en regard à une multitude de normes de sécurité / hygiène, parfois exagérées.
Et si je peux me permettre, sans vouloir revêtir le manteau de celui qui stigmatise les personnes s'alimentant "différemment", j'ai une idée de ce qui est le plus délicat pour un restaurateur entre celui qui vient avec ses propres barquettes, ne fera aucun C.A., mais utilise la table, la chaise, la nappe, le verre, le serveur, les couverts, la lumière, le chauffage ou celui qui émet un souhait / changement de dernière minute et met un grain de sable dans l'engrenage quand tu as 200 plats à sortir.
Mais tu te rendras compte en me lisant qu'aucune des deux situations n'est optimale, loin de là, même si j'ai bien compris que ce n'est pas forcément simple non plus à gérer et assumer pour le client concerné qui ne veut au départ ni déranger ni gêner. Ajoute maintenant toutes les bonnes raisons de sortir du menu standard commandé et ça devient vite un cauchemar à gérer, et avec le sourire : goûts personnels, régimes, alimentations différentes (conviction, religion), allergies...