kenjin dit :Je m'interroge sur la possibilité de diffuser des idées qui vont à l'encontre de la norme sans entrer dans du militantisme, qui est beaucoup critiqué ici.
Vous avez des exemples de changements de société ou de culture qui ne sont pas passés par des actions militantes ?
J'ai l'impression, mais je peux me tromper, que ce qui est critiqué, c'est le fait de ne pas reconnaître que c'est du militantisme. Porter une bannière végane en permanence, c'est du militantisme. Mais souvent, c'est pas vraiment assumé (il suffit de lire les messages juste au-dessus). Les végés se disent parfois mal vus dans la société, pointés du doigt, et qu'ils sont presque les seuls à l'être. Or, non, tous les militants sont mal vus, c'est pas limité aux végistes.
Tu ne te trompe pas,c 'est exactement ce qui est dit. En tous cas pour ma part, et ce depuis le début, le problème n'est pas le véganisme, mais le militantisme acharné et non reconnu par ces derniers. Qui en plus cherchent à se faire passer pour des victimes.
Végétalien·ne = qui ne consomme pas de produits alimentaires d’origine animale (y compris produits laitiers, œufs…). Vegan, c’est un mode de vie qui exclut aussi les autres formes d’exploitation animale.
Être 100% vegan, c’est refuser qqch. Comme être 100% anti-raciste ou 100% anti-viol, c’est radical. C’est aussi montrer que vivre comme ça est possible et que le changement peut se faire à 100%.
Me concernant, c’est 100% (plutôt sentientiste que vegan, d’ailleurs) parce que je ne veux pas financer qqch qui me révolte, dont je peux me passer et qui crée des souffrances largement évitables.
Je prends l’exemple de Bob, vegan à l’exception des œufs des poules de son jardin, bien traitées, qui pondent 1 œuf par mois seulement (leur rythme biologique non-modifié), etc., donc disons vegan à 99 %.
Ne se privant pas d’œufs, Bob en cuisine et : - n’illustre pas le fait que le "zéro POA" est possible, perpétuant l’idée, chez de nombreuses personnes, que c’est impossible - entretient auprès des autres personnes (voisins, amis, famille, société) moins éveillées que lui la croyance que les animaux sont là pour nous, que c’est normal voire nécessaire, et ainsi normalise/cautionne le système qui, tant qu’il existe, présentera de grosses dérives - il peut lui arriver de partager des recettes contenant des œufs, avec des personnes bien moins regardantes sur la provenance de leurs œufs, qui ne se poseront pas la question de la faisabilité sans œufs.
Hahaha, Ce qui m'amuse beaucoup, car les gens comme toi parlent souvent de tolérance ect..etc... mais dans un monde utopique, ou la population est végan à 100%, si un courant de carniste venais à voir le jour, je suis persuadé que tu ne leur laisserais pas la possibilité de manger de la viande. Franchement, si t'es un temps soit peu honnête, réponds franchement à la question.
En tous cas, le dernier paragraphe de ton post montre bien un mec peu tolérant et bien extrême.
J’imagine la personne allergique à la phénylalanine face à ton discours...pas sur qu’elle ne s’en sente pas visée..
J’ai déjà assisté à des réceptions ou les hôtes avaient prévu des plats avec viande et sans viande...
parce que la présence de leurs amis/familles réunis auprès d’eux, était plus importante qu’une ligne de plus sur un menu
En France, en 2021, on estime qu'il y a environ 2% de végistes et 7% d'intolérants au gluten. Pourtant, il n'y a pas 3x plus de proposition sans gluten que végistes. Est-ce que, quand dans un repas "global" (famille, asso, resto,...), il y a une proposition végistes et pas de proposition sans gluten, le malade coeliaque doit se sentir visé ?
c'est la faute des végés ? c'est gênant pour ce qui sont intolérants, clairement mais le discours
"apporter son repas c'est un acte politique"...oui cela, il (les allergiques/intolérants/religion etc) le prendrait en se sentant visé...
le manque d'offre est une chose, la tolérance des autres à l'égard de quelqu'un qui ramène juste son repas en est une autre...
encore une fois
Quand j’invite des gens je veux qu’ils se sentent bien, alors je leur demande avant s'il y a des choses a éviter... Parce que j’ai plus envie de leur faire plaisir et de les voir... que de le dire "c'est un acte politique" ou "tes gouts j'en ai rien à cirer"...
si tu manges de la viande 10 fois dans l’année c’est que tu n’aimes pas cela (laissons de coté l’aspect financier…parce que là ce n’est pas un choix…)
du coup je ne comprends pas…tu reproches aux personnes qui n’aiment pas la viande (si t’adores la viande et que tu deviens vegan…tu as une sacrée force de caractère…) de ne pas en manger les 10 fois ou il y a un repas de famille/réunion ?
si oui, pourquoi ? pourquoi cela te gêne t-il à ce point ?
J’imagine la personne allergique à la phénylalanine face à ton discours...pas sur qu’elle ne s’en sente pas visée..
J’ai déjà assisté à des réceptions ou les hôtes avaient prévu des plats avec viande et sans viande...
parce que la présence de leurs amis/familles réunis auprès d’eux, était plus importante qu’une ligne de plus sur un menu
En France, en 2021, on estime qu'il y a environ 2% de végistes et 7% d'intolérants au gluten. Pourtant, il n'y a pas 3x plus de proposition sans gluten que végistes. Est-ce que, quand dans un repas "global" (famille, asso, resto,...), il y a une proposition végistes et pas de proposition sans gluten, le malade coeliaque doit se sentir visé ?
c'est la faute des végés ? c'est gênant pour ce qui sont intolérants, clairement mais le discours
"apporter son repas c'est un acte politique"...oui cela, il (les allergiques/intolérants/religion etc) le prendrait en se sentant visé...
le manque d'offre est une chose, la tolérance des autres à l'égard de quelqu'un qui ramène juste son repas en est une autre...
encore une fois
Quand j’invite des gens je veux qu’ils se sentent bien, alors je leur demande avant s'il y a des choses a éviter... Parce que j’ai plus envie de leur faire plaisir et de les voir... que de le dire "c'est un acte politique" ou "tes gouts j'en ai rien à cirer"...
Dans le même registre, si Madame Proute m'invite à manger chez elle un jour (bah pourquoi, tout le monde peut rêver et moi, j'ai fait un rêve...!) et que je lui demande un menu carniste le fera t-elle ? Alors elle, je ne sais pas, je vais pas parler en son nom, mais 90% ou plus des Végans eux, ne s'exécuterons pas. Non ?
Puis surtout c'est pas aussi caricatural que ce que tu pense. C'est pas du genre j'invite quelqu'un à manger, tu mange ce qu'il y a ou tu dégage. Mais certaines problématique peuvent intervenir, notamment savoir cuisiner végan etc..etc.. qui rendent la chose particulièrement casse tête. Va faire un repas sans gluten tu va voir la galère quand tu connais pas.
Du coup, la politesse peut être de dire, quand je vais chez les autres, même si ce n'est pas exactement ce que je vis dans mon quotidien, je mangerais. Du genre, tes hôtes cherchent à te faire plaisir en faisant un menu végé en pensant que végé et végan c'est pareil, mais malheur au grand malheur, il y a de la crème dans le plat... tu fais quoi ? tu repousse le plat en disant, non c'est mort, ou tu le mange, parce qu'au fond, de la crème c'pas la fin du monde ?
Enfin bref, la c'est une vision de la vie et d'éducation, qui ne sert à rien de discuter car chacun à ses raisons qu'il juge admissibles. Et je comprends aussi le point de vue qui n'est pas le mien ici. Juste je n'y adhère pas.
Pour exemple je connais des musulmans qui s'autorise du porc quand ils sont invités parce qu'il ont été éduqué comme cela. Bah je trouve cela respectable, à fond même, et detestable, à fond même, quand des intellectuels bobogauchosocialo (déoslé j'ai pas pu m'empêcher) leur disent qu'ils font mal et qu'il doivent vivre leurs foi sans se plier au regards des autres.. mais il ne se plient à rien, c'est leur éducation...
PS : si je vais manger chez un végan et qu'il me sert du végan, je mangerais volontiers, pourtant ce n'est pas mon idéologie.
Moi aussi j'habite à la campagne, et dans une région de très faible densité de population, il y a quand même aujourd'hui 2 épiceries bio + 1 magasin de vrac bio + 2 petits supermarchés bio, tous à moins de 20 mn de chez moi.
Donc pas de problème si je veux acheter du tofu ou du lait végétal, mais bon, il n'y a aucun produit "spécial" ou indispensable dans un régime végétal : si on n'a pas de tofu, rien n'empêche de manger des lentilles, des pois chiches, des haricots rouges, noirs, etc. C'est ce que j'ai fait pendant des années et ce n'était pas un problème.
Et d'ailleurs, le tofu et les laits végétaux et yaourts y en a même dans les minuscules grandes surfaces de n'importe quel patelin aujourd'hui (après, pour avoir goûté une fois du tofu bjorg, je déconseille, c'est bjeurk).
Bien sûr, il y a sans doute ce genre d'épiceries à portée par chez moi aussi... mais elles se trouveront en ville, et peu prisées par les populations "du cru" ;) Mais d'accord avec toi : il est tout à fait possible de changer de régime où qu'on soit en France, à condition d'en accepter ces "contraintes" (notamment spatiales, dans le cas d'une vie au vert). Ce que je trouvais paradoxal, c'est surtout l'image un peu idéalisée d'une campagne plus végétale, alors que la viande y est souvent bien plus présente dans les assiettes - et dans la mentalité, ou parfois même les traditions quand il y a une spécialité locale - des populations ! (Bon, à côté, je vois chez mes voisins des potagers de compète qui font honte à mes pauvres potirons rabougris - j'ai pas encore la main verte^^)
Je reçois des musulmans et je ne leur fais pas de viande…comme ça ils n’ont pas besoin de se poser la question de « est ce que je vais quand même en manger parce que c’est poli…? » (Édit : En miroir de ce que tu trouves « respectable à fond même » )
…tu demandes un menu quand tu vas manger chez les gens…? C’est ceque tu as écrit…(édit : « si je demande un menu carniste »…perso cela ne vient pas à l’idée de demander un menu à quelqu’un qui m’invite donc ma réponse est ici…) d’ou ma question…
Et tu connais 90% des végés ? Peut être… Sinon ce n’est pas « aussi caricatural que ce que tu penses ». (edit 2ème partie de ma réponse sur ta vision des végés…)
Acathla dit :...Nicky me dit que je caricature trop....
J’avoue que je ne m’y attendais pas...
Je reçois des musulmans et je ne leur fais pas de viande...comme ça ils n’ont pas besoin de se poser la question de « est ce que je vais quand même en manger parce que c’est poli...? »
...tu demandes un menu quand tu vas manger chez les gens..? C’est ce que tu as écrit...d’ou ma question
Et tu connais 90% des végés ? Peut être... Sinon ce n’est pas « aussi caricatural que ce que tu penses ».
Je suis toujours la ou on ne m'attends pas, j'suis un renard des surfaces.
Bon par contre je comprends pas le reste de ton post et la ou tu veut en venir ? tu peux reformulé pour l'idiot que je suis stp ?
Et de répondre à ça aussi par exemple, car je suis curieux.
Dans le même registre, si Madame Proute m'invite à manger chez elle un jour (bah pourquoi, tout le monde peut rêver et moi, j'ai fait un rêve...!) et que je lui demande un menu carniste le fera t-elle ? Alors elle, je ne sais pas, je vais pas parler en son nom, mais 90% ou plus des Végans eux, ne s'exécuterons pas. Non ? * PS : si je vais manger chez un végan et qu'il me sert du végan, je mangerais volontiers, pourtant ce n'est pas mon idéologie.
@Nicky : sans se prononcer sur le chiffre je pense qu’effectivement il y a de grandes chances qu’un vegan qui a choisi de l’être pour le le bien être animal n’ait pas envie d’acheter de la viande et de la cuisiner, même pour la consommation d’un autre.
Cela étant, la situation ne me parait pas tout à fait symétrique vu que si un vegan a à priori des convictions et une idéologie, un carniste ne va pas lui manger de la viande par conviction (sauf peut être un éleveur de charolaise fier de son terroir ? ). Donc a priori manger des plats vegan ne va pas réellement à l’encontre d’une idéologie carniste (ou alors je ne la connaît pas).
Je te rejoins par contre que cela peut être difficile de cuisiner selon un régime particulier sans en avoir l’habitude (deja qu’à mon sens c’est difficile de cuisiner tout court ). Mais pour moi c’est en argument supplémentaire pour la pratique du « je suis chiant au niveau alimentaire, je ramène ma propre bouffe (ou je mange des pâtes ) ». Je vois dans cette dernière action un système bien pratique qui arrange tout le monde plutôt que du militantisme non ?
Nicky Larson dit :
Je suis toujours la ou on ne m’attends pas, j’suis un renard des surfaces.
J’aurais plutôt dit une ombre qui file dans la nuit mais faut croire que j’ai confondu avec Olive et Tom…
kenjin dit : en réalité, cela me choquerait d'être invité à un mariage auquel on ne me demanderait pas si j'ai des restrictions alimentaires.
J'imagine que tu n'es pas restaurateur. Le temps et les coûts ne sont pas pour le couple avec leur petit questionnaire, mais pour le restaurateur qui se farcit ensuite la mise en oeuvre du schmilblick. En gros, pour simplifier, le couple achète 100 vélos rouges produits à un moment T (et oui, la production dans la restauration est difficile reléguable en amont sur le plan chronologique). Ce même couple obtient / demande un prix unitaire préférentiel en fonction du volume requis, ça se respecte, tout va bien jusque là.
Puis vient la demande (quelques jours avant ? Juste au moment de passer à table ? J'ai déjà tout vu, mais dans l'absolu ça ne change pas tant les choses) d'une voiture bleue, puis celle d'une trotinette verte, etc... Le prix unitaire ne bouge évidemment pas d'un millimètre. Ta chaîne de production (matériel et personnel) est la même, logique, et elle est déjà saturée par la production de tes 100 - X vélos rouges et tu nages (avec le sourire). Au lieu de véhicules, j'aurais pu citer quelqu'un qui va à un spectacle et demande un peu de Shakespeare en plein Vaudeville.
Je précise que je me contente de relater les péripéties abordées précédemment plusieurs fois, mais en complétant ceci du regard du restaurateur. Il va sans dire que cela ne s'applique pas qu'aux personnes s'alimentant avec une plus ou moins grande proportion de végétaux. Mais il est à noter que tous les souhaits particuliers ne corèlent en général pas, ce serait trop beau, ce qui complique encore la tâche. Et je précise que nous faisons toujours notre possible pour contenter et satisfaire - toute - notre clientèle, je veux juste rappeler ce que cela implique...
Et j'ai une tendance personnelle à avoir plus de compréhension pour celui qui me dit à l'avance qu'il est allergique aux arachides, avec complications potentielles graves, que pour celui qui m'annonce juste après l'entrée que la sauce Grand Veneur du plat de résistance, il en veut évidemment, mais sans échalottes parce qu'il n'aime pas. Euh, comment dire ? C'est la base de ma sauce qui est finalisée et si tu ne veux pas manger ton plat en même que les autres mangent leur dessert, ça va être compliqué.
MasterMindM dit :Par contre meme ainsi, dire que rajouter une personne ne change rien c’est quand meme étrange. Plus tu as de gens plus tu as de quantité.
Et bien c'est pour ça que dans certains buffets, on propose justement des plats avec émincés en sauce, du style blanquette (de veau) ou encore boeuf (bourguigon), curry (d'agneau). On reste bien plus flexible que si on propose des portions individuelles du style un merlan à l'anglaise par personne (ou un steak ou une courgette farcie). Dans ce dernier cas, si ça coince, on l'a dans le baba.
Cependant, là encore, c'est à double tranchant pour le restaurateur. Proposer des plats en sauce implique aussi souvent que les clients en prennent plus en se servant au buffet, espérons qu'au moins ils le mangent. Donc, je vous épargne les complications pour des coûts de matière première en hausse, sans réajustement conséquent du chiffre d'affaires. Mais au moins, le client est content et passe un agréable moment.
D'ailleurs, là encore pour mettre de côté une mauvaise croyance, quand on propose un buffet (nous proposons de base un plat de viande, un plat de poisson, un plat végétarien, différentes sauces et garnitures), il serait illusoire de croire qu'on planifie parfaitement, du style : pour 100 personnes, 40 viandes 40 poissons 20 végétariens. Effectivement, les gens vont picorer de ci de là, en reprendre, et l'idée est quand même que le dernier client qui passe au buffet ait encore du choix, même si la majorité avant lui a tapé dans un des trois plats (donnée non connue à l'avance).
Donc ce choix que tu proposes, il va de paire avec des quantités à planifier en hausse par rapport à ce qu'il serait "raisonnable" d'imaginer. Pour l'anecdote, comme en Allemagne, la législation impose de n'en aucun cas réutiliser les denrées exposées à l'air libre au public une fois le repas terminé (je comprends bien mais vous laisse imaginer le gâchis incommensurable), nous proposons à notre client au lendemain de sa fête de tout récupérer plutôt que de le jeter. Je vous laisse donc imaginer notre tête quand la veille, il se pointe à 90 au lieu de 100 (sans avoir prévenu) et rechigne à payer pour le nombre de convives convenu et pour lequel nous avons tout prévu / organisé (personnel de salle, cuisine, plonge, denrées, production, etc...).
Pour continuer sur ce hors-sujet, je comprends ton expérience si tu dois gérer des personnes qui manquent autant de respect.
On a biens sûr demandé l'option d'avoir un menu végétarien dès notre premier contact avec le restaurateur (et s'il avait dit non, on aurait été ailleurs). Le nombre d'invités et leur régime a été figé 15 jours à l'avance sans flexibilité de changement après.
Bref pas de surprise.
On a évité les allergènes dans les plats justement pour faciliter la vie du restaurateur et éviter des incidents qui auraient pu être grave. Les accompagnements du menu végétarien était les mêmes que pour les plats normaux. On a payé le même prix pour un menu végétarien qui était beaucoup moins cher en matière première. Je pense que tu aurais aimé nous avoir comme client mais je comprends que cela donne plus de travail et qu'il faut s'organiser.
MasterMindM dit :@Nicky : sans se prononcer sur le chiffre je pense qu’effectivement il y a de grandes chances qu’un vegan qui a choisi de l’être pour le le bien être animal n’ait pas envie d’acheter de la viande et de la cuisiner, même pour la consommation d’un autre.
Cela étant, la situation ne me parait pas tout à fait symétrique vu que si un vegan a à priori des convictions et une idéologie, un carniste ne va pas lui manger de la viande par conviction (sauf peut être un éleveur de charolaise fier de son terroir ? ). Donc a priori manger des plats vegan ne va pas réellement à l’encontre d’une idéologie carniste (ou alors je ne la connaît pas).
Peu importe si elle est symétrique ou pas au final (même si ça se discute amplement, certaines personnes juge qu'un plat sans viande n'est pas un vrai repas). On parle de principe. Et dans le principe, l'attitude, elle, n'est pas symétrique.
Je te rejoins par contre que cela peut être difficile de cuisiner selon un régime particulier sans en avoir l’habitude (deja qu’à mon sens c’est difficile de cuisiner tout court :p ). Mais pour moi c’est en argument supplémentaire pour la pratique du « je suis chiant au niveau alimentaire, je ramène ma propre bouffe (ou je mange des pâtes :p ) ». Je vois dans cette dernière action un système bien pratique qui arrange tout le monde plutôt que du militantisme non ?
Clairement. Mais certains végan y voit une intolérance ou que sais je... Je suis en accord avec ça ceci dit.
J’aurais plutôt dit une ombre qui file dans la nuit mais faut croire que j’ai confondu avec Olive et Tom…
Oui ça marche très bien aussi mais j'avais envie d'une référence footbalistique. Pourquoi ? Je ne sais pas.
si tu manges de la viande 10 fois dans l'année c'est que tu n'aimes pas cela (laissons de coté l'aspect financier...parce que là ce n'est pas un choix...)
du coup je ne comprends pas...tu reproches aux personnes qui n'aiment pas la viande (si t'adores la viande et que tu deviens vegan...tu as une sacrée force de caractère....) de ne pas en manger les 10 fois ou il y a un repas de famille/réunion ?
si oui, pourquoi ? pourquoi cela te gêne t-il à ce point ?
Y'a plein de végistes qui aiment la viande. Ils n'en mangent par conviction (c'est même la majorité de ceux que je connais). Et je connais quelques végistes qui estiment que manger de la viande au détour d'un repas, à l'extérieur, ça ne remets aucunement en cause leurs convictions profondes. Ce qui est le cas de plein de gens, qui ont des convictions mais qui s'adaptent aussi au monde qui les entoure. Mais ça n'a rien de surprenant d'aimer la viande et d'être végiste.
Acathla dit :...Nicky me dit que je caricature trop....
J’avoue que je ne m’y attendais pas...
Je reçois des musulmans et je ne leur fais pas de viande...comme ça ils n’ont pas besoin de se poser la question de « est ce que je vais quand même en manger parce que c’est poli...? » (Édit : En miroir de ce que tu trouves « respectable à fond même » )
...tu demandes un menu quand tu vas manger chez les gens..? C’est ceque tu as écrit...(édit : « si je demande un menu carniste »...perso cela ne vient pas à l’idée de demander un menu à quelqu’un qui m’invite donc ma réponse est ici...) d’ou ma question...
Et tu connais 90% des végés ? Peut être... Sinon ce n’est pas « aussi caricatural que ce que tu penses ». (edit 2ème partie de ma réponse sur ta vision des végés...)
Ha je comprends mieux. Mais ne soit pas autant à cheval sur les mot. Tu as compris le principe.
Si Miss Proute sais que je considère qu'un vrai repas c'est forcément qu'avec de la viande au menu, feras t-elle l'effort de me cuisiner un repas avec viande pour me faire plaisir ? Selon ta définition du respect de l'hôte.
MasterMindM dit : Mais pour moi c’est en argument supplémentaire pour la pratique du « je suis chiant au niveau alimentaire, je ramène ma propre bouffe (ou je mange des pâtes :p ) ».
Je comprends la pratique. Mais, parfois, tu es invité à manger, pas à venir partager un repas. Certains disent qu'il faut demander aux gens ce qu'ils aiment. Clairement, j'ai pas été éduqué comme ça et donc je ne le fais pas (après, si je connais la personne, je ferai sûrement un effort). Et, évidemment, je ne comprends pas quand les gens qui m'invitent me demandent ce que j'aime. Cette question n'a aucun sens pour moi. Et, à part si je connais très bien la personne, je vais toujours dire que "tout me va". Alors que c'est pas vrai, que je sais que les repas en extérieur ont une forte probabilité de me rendre malade. Mais je suis invité, il ne me vient juste pas à l'esprit que je pourrais imposer mon régime aux autres. Juste, ça se fait pas. Donc je ne le fais pas. En effet, ma femme a cette habitude. Elle est capable de rappeler les gens dans mon dos pour leur expliquer mes problèmes. Mais ce n'est pas leur problème, il m'invite, je les laisse faire ce qu'ils veulent. Certaines personnes m'ont déjà invité plein de fois et oublient parfois mes problèmes. Ca met ma femme en colère. Mais pas moi : ils m'ont invité et je trouve plutôt "sain" qu'ils n'aient pas un petit cahier avec les désideratas culinaires de tous leurs amis. Je ne vois pas où est le problème. Ils m'invitent, ils me payent un repas qu'ils préparent, je ne vois pas en quoi j'aurai quoi que ce soit à dire.
Donc, autant te dire qu'un végiste qui essaye d'avoir son plat bien à lui, ça me met dans une sacrée colère, je ne comprends juste pas ce comportement, pour les raisons évoquées au-dessus.
Pour continuer sur ce hors-sujet, je comprends ton expérience si tu dois gérer des personnes qui manquent autant de respect.
Nous avons pour habitude de penser que la clientèle est un miroir de notre société. Il y a des gens biens et d'autres moins. En général, ça se passe bien, et je rappelle au cas où que je centrais mon argumentation sur les implications induites en général par des demandes particulières (donc aucune incrimination ciblée).
kenjin dit : On a payé le même prix pour un menu végétarien qui était beaucoup moins cher en matière première. Je pense que tu aurais aimé nous avoir comme client mais je comprends que cela donne plus de travail et qu'il faut s'organiser.
En gros, très gros, le coût-matière c'est dans les 30% (plus pour la nourriture, moins pour les alcools) et les frais de personnel, c'est dans les 35%. Quand tu fais économiser l'un pour mettre un peu plus l'autre à contribution, c'est ok. Il faut juste trouver le restaurateur flexible et compétent, ce qui n'est pas non plus toujours gagné. ;)
Et il y a plein de non végés qui n’aiment pas la viande…à partir de là…rien…
Mais en quoi cela est ce gênant qu’ils en mangent 0 fois ou 10 fois par an…?
10 fois pour faire plaisir à des carnistes…pour éviter de se prendre des remarques… Cela montre une certaine intolérance quand même…(oui on peut le tourner ainsi…)
Nicky et Loïc, je n’ai pas écrit « manger ce qu’ils aiment » mais « éviter de leur faire ce qu’ils n’aiment pas » Cela ne signifie pas la même chose…
Après si on te demande s’il y a des trucs à éviter et que tu réponds non, j’aime tout… je ne vois pas de solution…
et vu que tu rapportes cela de “autant te dire qu’un végiste qui essaye d’avoir son plat bien à lui” il y a une marge entre les deux…
MasterMindM dit : Mais pour moi c’est en argument supplémentaire pour la pratique du « je suis chiant au niveau alimentaire, je ramène ma propre bouffe (ou je mange des pâtes :p ) ».
Je comprends la pratique. Mais, parfois, tu es invité à manger, pas à venir partager un repas. Certains disent qu'il faut demander aux gens ce qu'ils aiment. Clairement, j'ai pas été éduqué comme ça et donc je ne le fais pas (après, si je connais la personne, je ferai sûrement un effort). Et, évidemment, je ne comprends pas quand les gens qui m'invitent me demandent ce que j'aime. Cette question n'a aucun sens pour moi. Et, à part si je connais très bien la personne, je vais toujours dire que "tout me va". Alors que c'est pas vrai, que je sais que les repas en extérieur ont une forte probabilité de me rendre malade. Mais je suis invité, il ne me vient juste pas à l'esprit que je pourrais imposer mon régime aux autres. Juste, ça se fait pas. Donc je ne le fais pas. En effet, ma femme a cette habitude. Elle est capable de rappeler les gens dans mon dos pour leur expliquer mes problèmes. Mais ce n'est pas leur problème, il m'invite, je les laisse faire ce qu'ils veulent. Certaines personnes m'ont déjà invité plein de fois et oublient parfois mes problèmes. Ca met ma femme en colère. Mais pas moi : ils m'ont invité et je trouve plutôt "sain" qu'ils n'aient pas un petit cahier avec les désideratas culinaires de tous leurs amis. Je ne vois pas où est le problème. Ils m'invitent, ils me payent un repas qu'ils préparent, je ne vois pas en quoi j'aurai quoi que ce soit à dire.
Donc, autant te dire qu'un végiste qui essaye d'avoir son plat bien à lui, ça me met dans une sacrée colère, je ne comprends juste pas ce comportement, pour les raisons évoquées au-dessus.
Si j'étais à la place de tes amis, j'apprécierai de savoir que tu as des problèmes avec certains aliments. Si on te demande, c'est justement pour éviter ça. Je serai très mal à l'aise de savoir que mon repas t'a rendu malade...
Mais effectivement, si tu n'es pas capable de parler de ces restrictions qui peuvent te faire souffrir à tes amis (une souffrance humaine en plus), je ne sais pas ce qu'on peut faire. J'ai l'impression que tu ne laisses pas le choix à tes amis en fait.
MasterMindM dit : Mais pour moi c’est en argument supplémentaire pour la pratique du « je suis chiant au niveau alimentaire, je ramène ma propre bouffe (ou je mange des pâtes :p ) ».
Je comprends la pratique. Mais, parfois, tu es invité à manger, pas à venir partager un repas. Certains disent qu'il faut demander aux gens ce qu'ils aiment. Clairement, j'ai pas été éduqué comme ça et donc je ne le fais pas (après, si je connais la personne, je ferai sûrement un effort). Et, évidemment, je ne comprends pas quand les gens qui m'invitent me demandent ce que j'aime. Cette question n'a aucun sens pour moi. Et, à part si je connais très bien la personne, je vais toujours dire que "tout me va". Alors que c'est pas vrai, que je sais que les repas en extérieur ont une forte probabilité de me rendre malade. Mais je suis invité, il ne me vient juste pas à l'esprit que je pourrais imposer mon régime aux autres. Juste, ça se fait pas. Donc je ne le fais pas. En effet, ma femme a cette habitude. Elle est capable de rappeler les gens dans mon dos pour leur expliquer mes problèmes. Mais ce n'est pas leur problème, il m'invite, je les laisse faire ce qu'ils veulent. Certaines personnes m'ont déjà invité plein de fois et oublient parfois mes problèmes. Ca met ma femme en colère. Mais pas moi : ils m'ont invité et je trouve plutôt "sain" qu'ils n'aient pas un petit cahier avec les désideratas culinaires de tous leurs amis. Je ne vois pas où est le problème. Ils m'invitent, ils me payent un repas qu'ils préparent, je ne vois pas en quoi j'aurai quoi que ce soit à dire.
Donc, autant te dire qu'un végiste qui essaye d'avoir son plat bien à lui, ça me met dans une sacrée colère, je ne comprends juste pas ce comportement, pour les raisons évoquées au-dessus.
Si j'étais à la place de tes amis, j'apprécierai de savoir que tu as des problèmes avec certains aliments. Si on te demande, c'est justement pour éviter ça. Je serai très mal à l'aise de savoir que mon repas t'a rendu malade...
Mais effectivement, si tu n'es pas capable de parler de ces restrictions qui peuvent te faire souffrir à tes amis (une souffrance humaine en plus), je ne sais pas ce qu'on peut faire. J'ai l'impression que tu ne laisses pas le choix à tes amis en fait.
Sur ce sujet, je suis daccord avec Loïc. Tu es invité, il est curieux d'avoir des exigences. Par contre, j'estime que je peux manger ce qui me plaît dans ce qui est servi. Avant je faisais vraiment gaffe à mon cholestérol, je ne demandais rien à mes amis mais je ne mangeais pas tout ce qu'ils servaient ! Je reconnais que ça les gênait parfois. Je ne mange ni viande ni charcuterie (plus pour le cholestérol) : quand il y en a, je saute le plat. Je sais que cela embête des hôtes de voir que leur invité ne mange pas mais bon... moi ça ne me gêne pas du tout de moins manger.
Acathla dit : 10 fois pour faire plaisir à des carnistes...pour éviter de se prendre des remarques... Cela montre une certaine intolérance quand même...(oui on peut le tourner ainsi...)
Nicky et Loïc, je n’ai pas écrit « manger ce qu’ils aiment » mais « éviter de leur faire ce qu’ils n’aiment pas » Cela ne signifie pas la même chose...
Bah non, en fait. En société, il y a plein de trucs qu'on fait pour les autres. Un pratiquant qui ne va pas à la messe le dimanche matin s'il est chez des amis. Il pourrait, il y a une église pas loin et il s'absente juste 1h30 pour vivre sa foi. En soi, rien de problématique, mais la plupart du temps, il va faire une entorse à ses principes pour faciliter la vie en société. L'anti pass sanitaire vacciné qui n'utilise jamais le pass parce que c'est contre ses valeurs. Mais qui, pour faire plaisir à un ami va faire passer cette amitié devant sa conviction, parce que c'est ça vivre en société. En fait, des exemples de gens qui font une petite "entorse" à leur principe pour vivre en société, il y en a tout le temps. C'est le principe même de la vie en société. Ceux qui ne le font pas sont, par définition, des extrémistes (ou jusqu'au-boutiste) : ils appliquent leurs principes qu'elles qu'en soient les conséquences. C'est un choix, mais tu ne peux pas reprocher aux autres de te voir comme un "jusqu'au-boutiste" (extrémiste étant assez connoté malheureusement). Et, là, encore, ça n'a rien à voir avec le végisme. Donc, je connais des végistes qui mangent, très très occasionnellement de la viande. Ils se considèrent et je les considère comme végistes. Bouffer 3 fois de la viande ne fait pas de toi un carniste. Et d'ailleurs, la plupart des végistes les considèrent comme végistes, car ils ne mangent pas de viande. Et d'ailleurs, les rares végistes qui les considèrent comme des "traitres" (oui, oui, ça existe), tu sais que ceux-là, c'est pas la tolérance qui les étouffe.
Donc, en fait, on fait tous des exceptions à nos convictions, quelles qu'elles soient. Parce que notre société ne vit pas avec nos convictions et qu'il faut donc faire des compromis. C'est la base de la vie en société.
Sur ce sujet, je suis daccord avec Loïc. Tu es invité, il est curieux d'avoir des exigences. Par contre, j'estime que je peux manger ce qui me plaît dans ce qui est servi. Avant je faisais vraiment gaffe à mon cholestérol, je ne demandais rien à mes amis mais je ne mangeais pas tout ce qu'ils servaient ! Je reconnais que ça les gênait parfois. Je ne mange ni viande ni charcuterie (plus pour le cholestérol) : quand il y en a, je saute le plat. Je sais que cela embête des hôtes de voir que leur invité ne mange pas mais bon... moi ça ne me gêne pas du tout de moins manger.
C'est exactement ça, sauf que je goûterai à tout. Pas forcément en grande quantité, j'éviterai de me resservir, mais je ne refuserai pas la première proposition. Parce que, dans notre société, c'est mal vu (c'est très rare qu'un hôte prenne bien que tu refuses ce qui est proposé) et que je fais passer ça avant tout le reste, quand je suis invité. Si j'ai trop peur de ce qui pourra être servi, je décline l'invitation à manger, mais en aucun je n'impose quoi que ce soit en tant qu'invité.