“En fait, des exemples de gens qui font une petite “entorse” à leur principe pour vivre en société, il y en a tout le temps.”
sauf qu’à travers ton discours tu ne sembles faire aucune entorse…
“sauf que je goûterai à tout.”
"en aucun cas "
“Clairement, j’ai pas été éduqué comme ça et donc je ne le fais pas”
“je vais toujours dire que “tout me va””
par exemple…
et encore une fois, si quelqu’un te demande si tu n’aimes pas certaines choses et que tu réponds autre chose que “non tout me va”…d’ou tu imposes…on te demande…
@ Xavo ta position est plus proche de la mienne que de celle de loïc semble t-il.
Est-ce qu’on pourrait aussi collectivement décréter que savoir qui des omnivores et des vegans se tiennent le mieux à table et débattre des névroses alimentaires des uns et des autres n’est pas très intéressant ?
Libre à chacun de débattre de ce qui l’intéresse évidemment, mais en l’occurrence le débat tourne un peu en rond et j’ai l’impression que personne n’y prend du plaisir ni qu’on avance d’un côté ou de l’autre, pas vrai ?
Oui, je parlais expressément dans le cas où il est demandé si tu as une préférence (apr exemple entre deux plats différents) ou des allergies/intolérances. Je ne vois pas ce que tu imposes si on te demande ?
Acathla dit :"En fait, des exemples de gens qui font une petite "entorse" à leur principe pour vivre en société, il y en a tout le temps."Je pense que tu m'as mal lu (ou alors je me suis très mal fait comprendre). Je fais des entorses, comme tout le monde.
sauf qu'à travers ton discours tu ne sembles faire aucune entorse...
et encore une fois, si quelqu'un te demande si tu n'aimes pas certaines choses et que tu réponds autre chose que "non tout me va"...d'ou tu imposes...on te demande....
En général, on est plus sur du "Qu'est-ce que t'aime pas ?".
Si je dis la liste de ce qui peut me rendre malade, j'en finis pas (elle est tellement longue que même moi je ne la connais pas...)
Donc, forcément, j'impose ce que je vais manger puisque je donne une liste de trucs à ne pas faire.
Y'a 20 ans, ça ne se faisait pas. Je ne dis pas que c'est mal ou bien, je constate que, dans mon système à moi, la politesse veut que je n'impose pas ce que je suis à mon hôte. C'est ma manière de vivre. Je ne dis pas qu'elle est supérieure à une autre. Elle est ce qu'elle est.
MasterMindM dit :
Une question intéressante pour mieux comprendre les motivations de chacun serait peut être d’avoir l’éclairage de certains (s’ils sont là) sur pourquoi faire absolument du 100% vegan (qui a priori implique parfois pour ces personnes quelques sacrifices, ou disons au moins quelques difficultés dans notre société actuelle).
Alors je ne suis pas 100% vegan car il n'y a que la viande et la charcuterie que je ne mange pas. Peut-être que je ne vais pas répondre à ta question.
Pourquoi 100% et pas 99% ?
En fait, ce n'est pas si simple de se priver d'un bon tournedos bien tendre ou de ces côtelettes d'agneaux gouteuses à souhait. J'ai la sensation que si je reprend un peu, j'aurai du mal à faire en sorte que cela reste "un peu" simplement parce que j'aime beaucoup ça. Donc je n'y touche plus, un peu comme la cigarette que j'ai arrêté il y a bien longtemps maintenant.
L'autre point est que je n'en mange plus du tout depuis 5 ans et très peu depuis plus longtemps que ça et je ne suis pas sur de toujours bien le digérer ! Mais je me fais peut-être des idées vu que le poisson, les oeufs et autres produits laitiers passent très bien.
@XavO : c’est vrai que pour tout « code de conduite » c’est parfois plus simple en termes de motivation de le faire à 100% que de s’autoriser le 99 ou 98% avec une limite plus floue et mouvante.
Pour ce qui est lié à la santé (par exemple la digestion), c’est aussi un point intéressant car s’il y a effectivement un impact négatif à manger très ponctuellement de la viande ça pousserait naturellement à ce qui a été appelé au dessus un « jusqu’au boutisme »
Lymon Flowers dit :Est-ce qu'on pourrait aussi collectivement décréter que savoir qui des omnivores et des vegans se tiennent le mieux à table et débattre des névroses alimentaires des uns et des autres n'est pas très intéressant ?
Libre à chacun de débattre de ce qui l'intéresse évidemment, mais en l'occurrence le débat tourne un peu en rond et j'ai l'impression que personne n'y prend du plaisir ni qu'on avance d'un côté ou de l'autre, pas vrai ?
Toi t'es unique en ton genre. Smiley mort de rire avec des gros yeux qui expriment un gros WTF des familles.
Les gens parlent, du sujet qui plus est, et toi tu arrive en disant : bon c'est un peu d'la merde inintéressante que vous racontez, puis ça avance à rien, on parle d'autre chose ?
Tu m'étonne que ça ne te dérange pas d'imposer tes restrictions aux autres... smiley blasé du vendredi soir.
Sur ce sujet, je suis daccord avec Loïc. Tu es invité, il est curieux d'avoir des exigences. Par contre, j'estime que je peux manger ce qui me plaît dans ce qui est servi.
Avant je faisais vraiment gaffe à mon cholestérol, je ne demandais rien à mes amis mais je ne mangeais pas tout ce qu'ils servaient ! Je reconnais que ça les gênait parfois.
Je ne mange ni viande ni charcuterie (plus pour le cholestérol) : quand il y en a, je saute le plat.
Je sais que cela embête des hôtes de voir que leur invité ne mange pas mais bon... moi ça ne me gêne pas du tout de moins manger.
Tu pourrais trop venir manger chez moi, car généralement je fais à manger et au moment du repas j'énonce la phrase culte de mon papa : La ou il y a de la gêne, il n'y a plus de plaisir. Ce qui veut bien dire qu'il ne faille se forcer à rien. Si tu n'aime pas, ou que tu ne peut pas, tu ne mange pas. Ca veut dire aussi que tu ne dois pas te sentir obligé d'avoir les même codes qu'au resto. Smiley sourire tranquillou.
Je ne vois pas bien pourquoi un invité ne devrait pas apporter ce qui lui permettrait d’adapter son régime au menu de son hôte, mais admettons.
D’autant que personnellement, j’ai plus dans l’habitude de me contenter de ce qui accompagne la viande ou le poisson, sans m’offusquer.
Mais alors, on fait comment avec les végétariens de naissance (j’en côtoie) ? Les musulmans (qui n’ont pas envie de déroger à leurs convictions) ?
Si je pousse le bouchon un peu plus loin avec les boissons. Un alcoolique en phase de sevrage devrait nécessairement goûter au vin millésimé que son hôte voudrait lui servir ?
Je n’ai personnellement jamais été invité chez loïc, mais j’ai déjà mangé en sa compagnie autour d’un dîner organisé par une association à laquelle il adhérait, enfin il me semble, et une alternative végétarienne et peut-être même végane était au menu. Cela me surprend donc qu’il soit si rigide sur ce point.
Bon sinon ça avance ce projet de bouffe chez Nicky, avec Proute, Loïc et Lymon Flowers ?
J’attends le CR avec impatience.
Un CR avec photos siouplait.
J’attends encore ma livraison de ciguë pour fixer le menu définitif.
el payo dit :Bon sinon ça avance ce projet de bouffe chez Nicky, avec Proute, Loïc et Lymon Flowers ?
J'attends le CR avec impatience.
Hier, j’ai joué à « Universal Meal », un jeu du même auteur légèrement rethématisé.
C’est un jeu collaboratif où l’objectif est que chaque joueur puisse constituer un repas en adéquation avec son mode de vie.
Apres une première partie ou on a tous jugé le challenge un peu faiblard, on a décidé d’un coup de tête d’ajouter toutes les extensions censées corser le jeu : véganisme, religion, allergies, politesse, intolérance et panne de four (je n’avais pas acheter l’add-on sensibilité dentaire et temps limite, le gameplay semblait trop lourd sur l’estomac).
On ne va pas se cacher qu’on a pas fait un score terrible mais on a quand même passé une bonne soirée ! :)
MasterMindM dit :el payo dit :Bon sinon ça avance ce projet de bouffe chez Nicky, avec Proute, Loïc et Lymon Flowers ?
J'attends le CR avec impatience.on a décidé d’un coup de tête d’ajouter toutes les extensions censées corser le jeu : véganisme, religion, allergies, politesse, intolérance et panne de four (je n’avais pas acheter l’add-on sensibilité dentaire et temps limite, le gameplay semblait trop lourd sur l’estomac).
Une nouvelle est sortie: "couleur de l'assiette". Elle n'a l'air de rien mais elle monte vite en puissance.
enpassant dit :Gabriel Ombre dit :
Les animaux ont été domestiqués pour servir l'hommeSauf les chats, pour eux c'est l'inverse.
Pas que les chats.
Si on mesure froidement le succès évolutif de la relation / coévolution homo sapiens / espèce domestiquées, l'homme n'est a priori pas le grand gagnant. Ce serait le poulet (ou les rats / puces) pour les métazoaires et clairement blé/riz/millet selon les zones biogégraphiques (mesure de fitness).
J'ai pris conscience de ça ici même il y a quelques années (dix ?) en répondant à quelqu'un qui disait "les poules ne font pas des oeufs pour qu'on les mange" que, "et bien, si, précisément".
Il est en effet possible, et plus que défendable d'un point de vue factuel, de considérer que les céréales / animaux d'élevage utilisent* l'espèce humaine pour assurer leur propagation. Tout comme les angiospermes utilisent* divers insectes pour la pollinisation et métazoaires pour la dispersion.
J'ai voulu écrire un bouquin dessus et en faisant la biblio j'ai réalisé que c'était déjà super connu et trivial pour les spécialistes du domaine (je bosse un peu à côté du coeur du sujet). Et vulgarisé en quelques lignes par Hariri dans Sapiens si je ne m'abuse.
Bref. Le problème c'est dès que l'on veut remplacer "utilisent" (manipulent/asservissent/exploitent/etc.).
Bref désolé pour le truc du dessus qui va sans doute être pris pour un troll alors que pas du tout et bisous les vieux du coin (beri, Govin, loic etc) idem aux nouveaux. A la base j’étais passé regarder autre chose. Et poster ça.
Article que j’ai trouvé assez éclairant et qui explique l’incompréhension mutuelle éleveurs et leur entourage d’une part et [insérez ici le terme qui ne vous choquera pas pour désigner les végans/anti-spécistes/militants de la cause animale/etc].
Spoiler : tout le monde a raison, mais personne ne parle de la même chose, comme souvent.
A +
Non, non, mais ce que tu as posté est fort intéressant. je doute d’être en mesure de réagir à brûle-pourpoint, ça demande à être documenté. Et, connaissant ton domaine de recherche, je me vois mal soutenir le débat en cette matière très pointue.
Ta contribution est intéressante, en effet on peut difficilement nier que « être utile à l’homme » soit un avantage évolutif important depuis le néolithique. Produire des œufs succulents et/ou nutritifs n’en a cependant pas forcément constitué un jusque là puisque c’est typiquement un trait qui incite les prédateurs à se tourner vers son espèce. Mais en effet, il y a des mécanismes de co-évolution (et comme tu le dis pas forcément uniquement liées à l’homme).
La domestication des animaux par l’homme étant quand même très tardive à l’échelle de l’évolution, je me garderais de formuler des intentions de type « les poules font des œufs pour qu’on les mange », mais je vois l’idée.
Je suis près a parier ma baraque qu’il est démontrable qu’il existe une pression de sélection positive sur les traits liés au nombre d’oeufs (et/ou à la croissance rapide) détectables dans les génomes des poules d’élevage.
Oh rigolo.
Sélection positive pour une moins bonne vision Positive selection rather than relaxation of functional constraint drives the evolution of vision during chicken domestication | Cell Research