Veganisme

Ah ouais aussi ça serai bien que tu relises un peu avant de poster parce que déjà que le fond est pas jojo au moins soigne un peu la forme ^^

Franchement quand on en arrive à ce niveau de fond, la forme on s’en fout un peu !

adel10 dit :ce qui est bien avec les vegan c'est que pour justifier, leur intégrisme il mentent tous le temps et sortent de la pseudo science comme argumentation


une petite donnée au depart actuellement nous avons les moyens de nourrir la planete et nous ne le faisons pas , cela n'a rien avoir avec les vaches , mais juste au fait que les blanco on en rien a foutre des pas blanco et des pauvre ,  ; par ailleurs si les vaches mangent ce qui est produit par l'agriculture ce sont les surplus , qui justement auparavant était envoyé aux pays pauvre, le vrai problème c'est la surconsommation et le capitalisme sauvage, mais cela ne limite pas a la bouffe ,

En deuxièem lieu l'agriculture intensive polue a mort , et je ne parle pas de la déforestation ou des ravage du au champ de coton , a l'huile de palme et autre broutille , non je parle de la pollution des nappes phréatique, donc forcément si  produit plus de végétaux par ce qu'il ya pas de viandes , on va poluer encore plus

et c'est la que le mensonge végan entre en lice : le bio

petite démonstration idiote


il s'avère qu' a par en labo et en trichant, dans la nature c'est a dire dans la vraie vie les champs dit bio produisent entre 30 et 40% de de moins que les champs classique , en gros avec les surfaces actuelles on produirai en BIO pour 4 milliard de personne, en utilisant l'étude d' autre menteur qui ont même eu un prix pour cela si on tue tous les animaux ( si on récupère toute leur place pour cultiver hein, il en reste pas beaucoup) on arrive à obtenir 150 % de la surface actuelle donc en gros on nourris 6 milliards de personne et du coup l'arnaque
1 on tue tous les animaux
2 on ne peux plus nourrir toute la planéte , alors qu'actuellement on ne veux juste pas

Sachant que ceux qui ne mangent pas sont pas blanco et pauvre que le bio coûte également 30% plus cher , je me demande bien qui ne vas pas être nourri

 les études ont démontrés également ont aussi démontré qu'il fallait oublier la diversité alimentaire, dans le cas du tout végétal

je rajouterai que 2 religions utilisent la viande dans leur rite religieux , que les végans  sont issu d'une secte catho américaine qui vote trump
les Vegans je ne parle pas de MK qui n'a aucune reflexion propre, mais de ceux qui promeuvent le bouzin
sont islamophobe, anti semite, raciste ( je vous laisse regarder qui sur la planéte ne mangent pas ) et anti pauvre

Au lieu d'essayer de sauver des bêtes ui souffre par des salopard ne respecte pas la loi, penchez vous plutot sur les questions suivantes
 pourquoi alors qu'on peut nourrir tous les êtres humains on ne le fait pas , et pourquoi certain fiancent des recherchent pour trouver des voies alternatives pour nourrir la planéte, alors que cette argent pourrait justement servir a nourrir des êtres humain

pourquoi vous êtes vous tapez une bierre sur des cadavres lors de la dernière coupe du monde de foot et pourquoi vous recommencerez en 2022
pourquoi vous utilisez encore de l'electricité, alors que vous n'êtes pas sans savoir qu'on irradie des gens pour cela
en quoi être végan empéchera des types d'essayer de fuir les zones de conflit que vous avez ( ceux qui ont voté) contribué à créer
etc etc

Bon je retourne tenter de protéger des êtres humains






 

Ton texte non construit, tapé à la va-vite et ta propension à l'agressivité dans la terminologie que tu emploie ne donne pas envie de lire plus loin que la 10ème ligne...

C'est dommage Adel10, il y a peut être des choses intéressantes dans ce que tu dis. Mais c'est fouillis et ça ne donne pas envie de lire. On a l'impression d'un paquet d'idées balancées les unes derrière les autres sans aucuns rapport entre elles.

Tu devrais prendre le temps d'écrire à tête reposée, et pas sous le coup de l'émotion et de relire ...

Je ne suis pas un modèle d'écriture, loin de là, mais j'essaie de faire un effort pour mes interlocuteurs.

T’inquiètes pas trop, j’ai tout lu et le reste est au niveau des 10 premières lignes, tu n’as rien perdu

shambhala dit :T'inquiètes pas trop, j'ai tout lu et le reste est au niveau des 10 premières lignes, tu n'as rien perdu

shambhala dit :T'inquiètes pas trop, j'ai tout lu et le reste est au niveau des 10 premières lignes, tu n'as rien perdu

Pourtant Adel10 est un homme de lettres, il a été facteur. 

enpassant dit :
shambhala dit :T'inquiètes pas trop, j'ai tout lu et le reste est au niveau des 10 premières lignes, tu n'as rien perdu

Pourtant Adel10 est un homme de lettres, il a été facteur. 

Et comme c'est un homme de lutte il n'a jamais livré le courrier des riches !!!  Ni des vegans, ni des racistes, ni des croyants, ni... en fait il s'est fait virer de la poste non ?

Mauvais Karma dit :
enpassant dit :
adel10 dit :
Bon je retourne tenter de protéger des êtres humains

Ben j'aimerais pas être à leur place.

Tu m'étonnes,  en plus il donne toujours autant ses sources, c'est crédible ses conneries. ..

Idem, c'est mal écrit, le texte pique les yeux, et pas de source citée...

Je vais quand même répondre à cette question récurrente, cette idée reçue qu "les véganes" feraient mieux de se préoccuper des autres humains...

Pour moi, ça sous-entend plusieurs idées. Donc, autant le dire, ce n'est pas parce qu'il y a des causes que l'on peut arbitrairement qualifier de "plus importantes" que le "combat" contre la souffrance inutile envers les animaux est illégitime. D'ailleurs, les autres causes ont aussi "leurs combattants".

Ensuite, ça sous-entends que le véganisme s'oppose à l'humanisme, comme si les humains qui se préoccupent des animaux sont misanthropes. Je reconnais que c'était aussi une de mes "peurs", totalement irrationnelle car basée uniquement sur des "on-dit".
J'ai voulu en savoir plus, et j'ai lu un livre : "voir son steak comme un animal mort", de Martin Gibert, qui répond à cette question dans un chapitre entier.
J'y ai appris beaucoup de choses très intéressantes, notamment sur la "dissonance cognitive" parce que j'avais besoin de me comprendre un peu, en particulier mes paradoxes. Il y a donc cet autre chapitre : "le véganisme est un humanisme", et l'auteur cite une étude italienne, publié en 2011, qu'on lire ici. Voici un court extrait du livre :

A l'aide de l'imagerie cérébrale par résonance magnétique, les chercheurs ont scanné les cerveaux d'omnivores, de végétariens et de véganes tandis qu'ils regardaient des images d'humains et d'animaux en situation difficile. Ils constatèrent d'abord que, chez les végétariens et les véganes, les aires cérébrales associées à l'empathie s'activaient davantage que chez les omnivores devant des images de souffrance animale. Mais, de façon peut-être plus surprenante encore, ce fut aussi le cas avec des images de souffrance humaine.
Autrement dit, les végétariens et les véganes semblent plus empathiques que les omnivores, aussi bien à l'endroit des animaux que des humains*. Si les chercheurs italiens ont innové en utilisant la neuro-imagerie, des études (ici) au moyen de questionnaires indiquaient déjà une corrélation : plus les gens se soucient des animaux, plus ils se soucient des humains. Exit, donc, la théorie des vases communiquants
*Il ne faut pas en déduire pour autant qu'il existerait une disposition innée à l'empathie ou au véganisme. Le cerveau est plastique : il se modifie tout au long de la vie. On a constaté, par exemple, des spécificités cérébrales chez les personnes qui méditent régulièrement ou chez les chauffeurs de taxi londoniens qui ont appris par coeur le plan de leur ville. On peut tout à fait développer son empathie comme l'explique Matthieu Ricard dans son Plaidoyer pour l'altruisme (Paris, NiL, 2013)

Mauvais Karma dit :
enpassant dit :
shambhala dit :T'inquiètes pas trop, j'ai tout lu et le reste est au niveau des 10 premières lignes, tu n'as rien perdu

Pourtant Adel10 est un homme de lettres, il a été facteur. 

Et comme c'est un homme de lutte il n'a jamais livré le courrier des riches !!!  Ni des vegans, ni des racistes, ni des croyants, ni... en fait il s'est fait virer de la poste non ?

Si c'est le cas il s'est bien reconverti, aux dernières nouvelles il bossait en préfecture où il soulage la misère humaine sauf pour les communistes, les amateurs de foot, les vegans, etc.

Je suis tombé là-dessus ce matin, j’ai trouvé ça vachement mesuré et fédérateur du coup je partage :


J’ai une question !
J’ai lu les premières pages de ce sujet, et quelqu’un a dit (je sais plus qui, désolé ! mauvaiskarma peut-être ?) qu’on pouvait récupérer la vitamine B12 en ne lavant pas ses légumes ? C’est vrai que la terre c’est pas bon.
Moi ça m’interpelle particulièrement. Parce quand j’ai appris que cette vitamine ne se trouverait pas de façon certaine dans les végétaux actuels, mais  qu’on la trouvait dans la viande carnée, mais en fait non, car les animaux sont supplémentés également, j’ai pensé : donc la planète est à ce point abimée qu’il manque carrément une vitamine essentielle (à l’homme)? ça craint non ?!
Je trouve ça bizarre du coup… ?
et j’aime pas me supplémenter, mais bon, vu que je n’ai plus aucune envie de manger à nouveau manger des animaux, ni ce qu’ils produisent, forcément j’ai quand même commencé.
Mais donc ma question est : est-ce que c’est la cuisson qui détruit la B12 ? Où simplement le fait laver les légumes ?

gedalia dit :
Moi ça m'interpelle particulièrement. Parce quand j'ai appris que cette vitamine ne se trouverait pas de façon certaine dans les végétaux actuels, mais  qu'on la trouvait dans la viande carnée, mais en fait non, car les animaux sont supplémentés également, j'ai pensé : donc la planète est à ce point abimée qu'il manque carrément une vitamine essentielle (à l'homme)? ça craint non ?!
Je trouve ça bizarre du coup... ?

Wikipedia dit: La production mondiale de vitamine B12 se montait en 2008 à environ 35 tonnes27 et était assurée par quatre sociétés : une française - Sanofi-Aventis - et trois chinoises28. La production semble être en augmentation rapide. Elle se fait par fermentation bactérienne, parfois à l'aide d'organismes génétiquement modifiés29. La plus grande partie de cette production, 90 % de la production30, est destinée à l'élevage comme facteur de croissance afin d'améliorer sa rentabilité, le reste sert à l'alimentation humaine et aux soins.

Les explications répondront également à ta question.

gedalia dit :@shambhala : Je connaissais cette image, à laquelle j'adhère, parce qu'elle est vraiment très pertinente, pour moi.
Mais je la trouve pas fédératrice, au contraire. Le choc est plutôt violent, dans le sens où il peut bousculer brutalement les pensées/idées.
Hum comment l'exprimer plus clairement.... ah ! c'est un peu comme A. Caron qui passe bien et qui fait réfléchir parce que son discours est modéré et en même temps cohérent et ferme.

 


Ma phrase était totalement ironique, pour moi c'est clairement l'antithèse de ce qu'il faut faire en terme de communication quand à la pertinence j'ai un gros gros doute.

Mettre en parallèle le fait de manger de la viande, qui relève du comportement humain normal depuis que l'homme a apprit à chasser, et le KKK / Hitler et le nazisme / la mal-traitance faite aux femmes qui relèvent de la cruauté, la torture moral et physique et grosso modo tout ce qu'il y a de plus pourri dans l'homme je pense qu'on est pas du tout du tout dans le même registre.

Si a tes yeux c'est pertinent c'est qu'Adel n'est pas si loin de la vérité en parlant d'intégrisme.

gedalia dit :@shambhala : Je connaissais cette image, à laquelle j'adhère, parce qu'elle est vraiment très pertinente, pour moi.
Mais je la trouve pas fédératrice, au contraire. Le choc est plutôt violent, dans le sens où il peut bousculer brutalement les pensées/idées.
Hum comment l'exprimer plus clairement.... ah ! c'est un peu comme A. Caron qui passe bien et qui fait réfléchir parce que son discours est modéré et en même temps cohérent et ferme.
Cohérent et ferme ??? On parle bien de AYMERIC Caron ?  broken heart
http://laterredabord.fr/?p=20842
gedalia dit :
J'ai une question !
J'ai lu les premières pages de ce sujet, et quelqu'un a dit (je sais plus qui, désolé ! mauvaiskarma peut-être ?) qu'on pouvait récupérer la vitamine B12 en ne lavant pas ses légumes ? C'est vrai que la terre c'est pas bon.
Moi ça m'interpelle particulièrement. Parce quand j'ai appris que cette vitamine ne se trouverait pas de façon certaine dans les végétaux actuels, mais  qu'on la trouvait dans la viande carnée, mais en fait non, car les animaux sont supplémentés également, j'ai pensé : donc la planète est à ce point abimée qu'il manque carrément une vitamine essentielle (à l'homme)? ça craint non ?!
Je trouve ça bizarre du coup... ?
et j'aime pas me supplémenter, mais bon, vu que je n'ai plus aucune envie de manger à nouveau manger des animaux, ni ce qu'ils produisent, forcément j'ai quand même commencé.
Mais donc ma question est : est-ce que c'est la cuisson qui détruit la B12 ? Où simplement le fait laver les légumes ?

Je vais compléter le wiki de Govin, la B12 est présente dans certaines bactéries et aucun animal ne la synthétise, pour en avoir il faut en gros manger des légumes/céréales/fruits non lavés qui vont en être "infesté", si tu les laves tu risques de perdre ce bénéfice. La viande d'élevage en est également dépourvue/pauvre car toute sa chaine alimentaire est désinfectée pour éviter les maladies(ce qui ne marche pas du tout car on sait qu'un environnement blanc augmente le risque qu'une toute petite infection se transforme en épidémie) et du coup on bourre les animaux d'antibio et on les supplémente en B12.

Donc si tu veux devenir végétalien sans te supplémenter via des ampoules ou injections il te faudra regarder du coté des produits enrichis tels certains laits de soja ou des levures, il y en a d'autres mais il va te falloir chercher sur les emballages la mention B12 ou cyanocobalamine.

shambhala dit :
gedalia dit :@shambhala : Je connaissais cette image, à laquelle j'adhère, parce qu'elle est vraiment très pertinente, pour moi.
Mais je la trouve pas fédératrice, au contraire. Le choc est plutôt violent, dans le sens où il peut bousculer brutalement les pensées/idées.
Hum comment l'exprimer plus clairement.... ah ! c'est un peu comme A. Caron qui passe bien et qui fait réfléchir parce que son discours est modéré et en même temps cohérent et ferme.

 


Ma phrase était totalement ironique, pour moi c'est clairement l'antithèse de ce qu'il faut faire en terme de communication quand à la pertinence j'ai un gros gros doute.

Mettre en parallèle le fait de manger de la viande, qui relève du comportement humain normal depuis que l'homme a apprit à chasser, et le KKK / Hitler et le nazisme / la mal-traitance faite aux femmes qui relèvent de la cruauté, la torture moral et physique et grosso modo tout ce qu'il y a de plus pourri dans l'homme je pense qu'on est pas du tout du tout dans le même registre.

Si a tes yeux c'est pertinent c'est qu'Adel n'est pas si loin de la vérité en parlant d'intégrisme.

Je suis d'accord avec toi, l'image m'amuse mais je me vois pas du tout réagir de cette manière face aux carnés car je pense que ca doit braquer la personne directement, mieux vaut aller au débat calmement avec de vrais arguments.

AndreaL dit :
http://laterredabord.fr/?p=20842 


La vache  broken heart

Nous qui avons une certaine expérience du véganisme, nous disons ici franchement que nous ne pouvons que penser qu’Aymeric Caron ne restera pas végan longtemps, encore est-il d’ailleurs qu’il faut déjà qu’il le devienne vue cette histoire de chaussures.
Car une fois la fenêtre du relativisme ouverte, le bâtiment s’effondre inévitablement. Il faut être strict, suivre une voie stricte, le moindre libéralisme se transformant en plaie béante faisant s’écrouler tout l’édifice moral.
Il ne s’agit pas d’insulter les gens qu’il s’agit de convaincre, comme le prétend Caron afin de décrédibiliser ceux et celles assumant la morale comme un ensemble inébranlable, mais de dire aux petit-bourgeois relativistes qu’ils n’ont pas leur mot à dire.
Aucun amour pour les animaux, relativisme et esprit de « tolérance »…


 

Moi ce qui me choque c’est le passage extrait du bouquin de Caron :

​​​​​​« Monsieur Caron, vous défendez les droits des animaux. Mais êtes-vous vegan au moins ?
 Cette question, elle m’a été adressée des centaines de fois.
Sans compter Untel qui se plaint sur les réseaux sociaux que j’ai raconté dans un précédent livre ne pas avoir encore réussi à me passer totalement de chaussures en cuir ou Unetelle qui délire en certifiant que je mange du foie gras…
Il m’a même été reproché ma participation à un jeu télévisé au prétexte que des animaux y étaient, non pas tués, mais utilisés : des insectes dans des bocaux, des serpents et des tigres dans le décor… Mes contempteurs fermaient les yeux sur le plus important : le fait que j’étais le capitaine d’une équipe qui a, ce soir-là, joué pour une association de protection animale antispéciste pour laquelle nous avons remporté 13 000 euros, et qui a eu les honneurs du prime time sur la plus grande chaîne publique, ce qui ne s’était jamais vu auparavant. Ne pas comprendre le bénéfice pour les animaux d’une telle action relève de l’aveuglement.
[Nous avons nous-même dénoncé cette participation, voir l’article « Manger des cerveaux à Fort Boyard serait-il subitement justifié? » – LTD]
Entre les interrogations accusatrices des uns et les affabulations des autres, il n’est pas toujours simple de faire partie de la grande famille des défenseurs des animaux. Certains militants ont la désagréable manie de chercher à démontrer que vous n’êtes pas assez vertueux et, donc, que vous êtes indigne de la Cause.
Chacun peut entrevoir les dangers d’un tel tribunal. Être antispéciste ne signifie pas que l’on a signé une charte de bonne conduite en 20 ou 30 points. Cela implique une cohérence, mais laisse également des questions en suspens. (…)
La production commerciale de lait, quelle que soit la taille de l’exploitation, entraîne donc souffrance et mort. Mais imaginons une petite ferme où aucun animal n’est envoyé à la boucherie. Les animaux se reproduisent naturellement, et chacun meurt de sa belle mort. Qu’est-ce qui nous empêche dans ce cas de prélever un peu de lait pour notre consommation personnelle ?
La vache n’en souffrira pas, ni son veau. Cette configuration relève sans doute de l’utopie dans notre monde actuel, mais elle n’est pas irréaliste dans un futur proche. (…)
En ce qui concerne les œufs, c’est une autre histoire. Il existe à la campagne de petits élevages de poules en liberté, dont aucune n’est maltraitée ou tuée lorsqu’elle devient moins productive. Pourquoi ne pas récupérer leurs œufs ?
Aucune souffrance engendrée, les poules sont nourries et protégées des prédateurs en retour, et les œufs sont une source de protéines pour l’homme. En tout cas, cela me semble cohérent.
Encore un mot sur le cuir : j’ai récemment attristé une amie qui m’avait offert un porte-cartes en cuir en lui expliquant que je ne pourrai pas utiliser son cadeau et qu’il fallait par conséquent le rapporter. Voilà près de vingt-cinq ans que je refuse tout accessoire en peau, à part les ceintures que j’ai longtemps portées, faute d’alternative satisfaisante.
En revanche, pour les chaussures, je reconnais ma faiblesse : je possède encore quelques paires en cuir. La raison est simple : il est toujours compliqué aujourd’hui de trouver des chaussures vegans dans les magasins.
Il existe bien des sites Internet qui les commercialisent, mais acheter des chaussures par correspondance s’est toujours révélé un fiasco pour moi : une paire de chaussures s’essaye, c’est même le principe premier. Mais ce n’est qu’une question de temps : très prochainement, il n’y aura plus du tout de peau morte dans mon appartement, à part celle de mes pieds passés à la pierre ponce.
De toute façon, nul n’est parfait. On pourrait toujours faire mieux. Mais les militants des droits des animaux qui semblent vouloir décrocher un brevet de pureté en envoyant à l’échafaud ceux qui dévient de la ligne du Parti font fausse route.
Toute personne qui se bat contre l’exploitation animale mérite d’être considérée, sauf si bien sûr ses actes sont en contradiction flagrante avec son discours. Avant de mépriser un végétarien ou un flexitarien, en l’accusant d’incohérence ou de faiblesse, il faut d’abord considérer l’effort que celui-ci fournit par rapport à un carnivore indifférent. (…)
Je côtoie ainsi de nombreux vegans en transition qui s’accordent encore un bout de brie ou de chèvre de temps en temps. Faut-il les excommunier pour autant ? Je ne le crois pas.
Je lis aussi les commentaires de certains vegans qui reprochent violemment à d’autres vegans de ne pas vérifier systématiquement la composition de tous les produits qu’ils achètent (alimentaires ou autres) afin de contrôler qu’aucune substance d’origine animale ne s’y est insidieusement cachée – il est vrai qu’il s’en trouve dans certains endroits inattendus comme le shampoing ou le dentifrice.
La discipline vegan observée avec précision implique de rejeter tous les biens de consommation qui contiennent des bouts d’animaux (il faut passer en revue la composition de chaque produit), mais également ceux qui ont pu être testés sur des animaux.
Donc il est nécessaire de se procurer une liste détaillée et de la consulter avant chaque achat douteux, ce qui demande un temps considérable, autant pour la nourriture que pour les produits cosmétiques ou ménagers. On ne peut reprocher à certains de ne pas avoir toujours le temps.
Être vegan à 90 % ou 95 %, dans une société où les produits de l’exploitation animale sont omniprésents, représente déjà un effort considérable. (…)
De la même manière, un vegan puriste ne devrait plus lire de livres sur papier, puisque pour fabriquer ce papier des arbres ont été abattus, et des vies minuscules qui habitaient ces arbres en ont forcément pâti. (…)
J’irai même plus loin : les militants antispécistes intransigeants qui s’en prennent aux non-vegans sont en réalité spécistes. En effet, il y a chez les défenseurs des droits des animaux plusieurs espèces, des plus modérées aux plus radicales. Or, les radicaux intolérants se présentent comme les représentants de l’espèce supérieure, plus intelligente et sensible que les autres pour lesquelles ils n’affichent que dédain.
Cela ne vous rappelle rien ? L’antispéciste, pour sa part, ne méprise pas la différence. Il essaye de la comprendre. Cela commence évidemment par les humains. »

gedalia dit :

Pour le miel, et bien il se trouve que j'ai reçu à ma table de jeu un apiculteur la semaine dernière.
Je ne le savais pas, qu'il était apiculteur, mais pour jouer, je m'en fiche pas mal, on joue et discute si on a du temps qu'on finit pas la partie à 1h30 du mat' :)
Donc bref, je n'ai pas participé à la discussion, mais j'ai entendu une amie joueuse qui s'étonnait qu'il ne partait pas trop longtemps (en vacances), et il expliquait qu'il ne pouvait pas, car il fallait qu'il les nourrissent. Et mon amie a demandé avec quoi, et il a répondu de l'eau sucré (c'est là où j'ai demandé s'il était apiculteur... et puis on a commencé la partie).
Donc là, ce joueur, pour l'avoir croisé plusieurs fois sur des jeux et ailleurs, je sais qu'il est très sympa et que j'ai en face de moi "un gentil apiculteur local".
Mais quand même, j'ai pensé que s'il ne leur avait pas volé leur miel, à "ses" abeilles, il n'aurait pas à les nourrir maintenant... et en plus avec de l'eau sucré ! Je lui demanderai la prochaine fois pourquoi il ne leur donne pas du miel tiens... s'il en a prélevé trop, et puisque tu dis que les abeilles travaillent non-stop et qu'il aurait du surplus à prélever, il aurait pu rendre un peu de leur miel non ? Oui, je lui poserais la question la prochaine fois...
En tout cas, cette rencontre a renforcé mon idée de ne pas consommer de miel.

Je suis apiculteur amateur, et mes 2 ruches me suffisent pour ma consommation de miel pour une année, et je n'ai pas nourri mes abeilles cet hiver.  
Tandis qu'un apiculteur professionnel doit gagner sa vie par la production de miel de ses abeilles. Et il y a une forte demande puisque la production française ne suffit pas, donc, dans une logique économique, il ne produira pas de trop (c'est juste un constat, pas une critique).
Par contre, dans les pratiques, un apiculteur sous mention "Nature et Progrès" (c'est comme le label bio, pais beaucoup plus restrictif) veillera normalement à ce que ses abeilles soient nourries au miel l'hiver (mais est-ce que cela sera le sien ???). Mais lui, aura vraiment du mal à boucler ses fins de mois.

 

Mauvais Karma dit :
sigurdd dit :C'est pas exactement vrai, des vaches uniquement nourries à l'herbe sont quand même un cas à part car les cultures céréalières sont très consommatrices de carburant et de surfaces agricoles.
 

C'est vrai, mais il faut beaucoup de pâturage pour nourrir exclusivement à l'herbe car il faut régulièrement faire tourner pour assurer la repousse et traiter (a la chaux avec un tracteur donc) pour éliminer les bactéries.
Donc oui c'est pas égal mais on doit pas avoir des chiffres totalement éloignés non plus.

Voilà, c'était juste pour clarifier ; je trouvais que comparer le petit éleveur de 5 vaches et les fermes industrielles étaient un peu osé. Il y a des fermes qui sont très peu mécanisées et leur impact sur l'environnement s'en trouve vraiment amoindri. Après, évidemment, l'élevage est plus gourmand en surface que les cultures légumières, mais quid des rentabilités des surfaces céréalières par rapport au terres maraîchères menées en agro-écologie (pas celle de Lefoll) ; ces dernières sont au moins 20 fois plus productives. Il y a de la place pour tout le monde si on réfléchit bien ?
Ce que je veux dire, c'est que taper sur l'élevage (sans distinguer les fermes business et les petits éleveurs -bio ou pas bio-) n'est peut-être pas la bonne solution. L'agriculture à grande échelle qui nourrit également les végétariens a aussi à mon sens une grande responsabilité dans la confiscation des terres agricoles.   
 

 Mauvais Karma dit : Exactement, j'apportais cette précision pour les personnes qui peuvent penser que la viande bio est parfaite et n'a aucun impact sur l'environnement.

Là dessus on est encore globalement d'accord, le bio ne suffit pas à garantir le respect de l'environnement. Mais combiné avec une mécanisation réduite (au pétrole j'entends) et une plus grande présence humaine dans les ferme, on peut trouver un équilibre dans la relation de l'homme et son environnement.
 
D'ailleurs, j'imagine que les vegans bannissent la traction animale pour les travaux agricoles ?