Veganisme

Alors le veganisme est bien le rejet de toute exploitation animale par l’homme ?

Est-ce que exploiter le résidu de la décomposition d’animaux est anti-vegane ?

Le pétrole est issu en majeur partie de la décomposition de végétaux. Ensuite je crois pas qu’on puisse considérer les hydrocarbure comme un produit animal (ou végétal) vu le degré de transformation. Ou alors on considère aussi le sable comme un produit animal ? Enfin, quand on parle d’exploitation animal, on parle de la chasse ou de l’élevage (et leurs dérivés). 
Néanmoins l’exploitation des hydrocarbures posent d’autres problème vis à vis de la vie animal, notamment les marées noirs, la destruction d’habitat et cie.

Je trouve quand même osé d’aller chercher un végan sur ce type de sujet. Un végan ne se prend pas pour un ange (il y en a peut-être une minorité quand même ;)). Regarde son approche humaine, philosophique et ne t’arrête pas sur le petit détail qui montre son imperfection. Cette petite imperfection éventuelle ne cache en rien la nôtre, plus grande encore sur ce sujet. Moi, ce qui me lasse, c’est la morale, l’affichage, le matraquage, les revendications, le besoin de me mettre mal à l’aise et me donner mauvaise conscience dans ma propre démarche. Chacun sa sensiblité.

silarkhar dit :Alors le veganisme est bien le rejet de toute exploitation animale par l'homme ?
Oui exploitation/souffrance/mort évitable et non-nécessaire.
 

Est-ce que exploiter le résidu de la décomposition d'animaux est anti-vegane ?

Est-ce un résidu de la décomposition d’animaux exploités par l’homme et/ou victimes d’une souffrance/mort générée par l’homme et qui aurait pu être évitée ?


**changement de sujet**
Je ne résiste pas à vous faire part de ma récolte du jour :

- la "maladie du véganisme" (attention, apparemment c’est contagieux)
- je dois prendre plein de compléments alimentaires
- il y a pire que vegan, il y a végétalien
- il n’y a pas tous les acides aminés dans les végétaux* (affirmé avec aplomb) – iel a fini par accueillir l’affirmation contraire avec un étonnement presque capable de l’accepter (comme quoi le calme en toutes circonstances permet de faire passer des infos)
- si une espèce supérieure à l’espèce humaine débarquait, iel ne verrait aucun problème à ce qu’elle nous extermine
En bonus (autre personne) : le cri de la carotte et du raisin et de la levure du pain.

*je pense que la personne voulait parler des AA essentiels et moi aussi

allez un peu de viloence animale et pour en passant on est gromanche

J’en ai éclaté de rire, tellement c’est pas croyable : JM Cohen végétarien ?

J’ai cru que c’était un gag jusqu’à ce que je voie Sébastien Arsac ! Incroyable !!! broken heart

tien

petit lien marrant

pour pas être emmerdé on va manger de la merde cela me rappelle une nouvelle de Clarke ou Asimov

mais bon


scien et avenir

Pourquoi est-ce que tu trouves ça marrant ?
Je ne vois pas bien le lien avec la merde.

Étant végétalienne, je ne me sens pas vraiment cible de ce produit puisque de toute façon je ne mange pas de viande.

Je pense que ça cible plus les gens qui achètent du poulet à 2 euros, non ?
Et plus encore, ça va se retrouver plutôt dans des lasagnes, raviolis et cie. Encore une fois, un produit pour les gens qui mangent de la viande.

D’autant que ce produit n’est absolument ni végétal ni vegan : pas végétal, c’est évident puisqu’il est élaboré à partir de cellules animales, et donc pas vegan puisque ces cellules doivent bien provenir d’un animal.
De plus, on ne dit jamais un mot sur le substrat qui nourrit ces cellules, et pour autant que j’en sache, ça pourrait donc bien être du bouillon de poulet, qui n’a toujours rien de végétal ni de vegan.

Donc je ne comprends pas trop ce que cet article vient faire dans ce fil. Ni, adel, ton obsession pour le veganisme.

Proute dit :1) Je pense que ça cible plus les gens qui achètent du poulet à 2 euros, non ?

2) Pas vegan puisque ces cellules doivent bien provenir d'un animal.

3) De plus, on ne dit jamais un mot sur le substrat qui nourrit ces cellules, et pour autant que j'en sache, ça pourrait donc bien être du bouillon de poulet

4) Donc je ne comprends pas trop ce que cet article vient faire dans ce fil.

1) Pas forcément, mais à mon avis, il y a deux cibles : ceux qui aimeraient se passer de viande, qu’elle soit de qualité ou non, mais qui n’y "arrivent pas" et certains végéta*iens que ça pourrait tenter. Mais plutôt la première catégorie.

2) Reste à savoir :
- comment elles sont prélevées
- si des animaux sont élevés exprès dans ce but (et, dans ce cas, comment vivent-ils et comment finiront-ils, et quand ?)
- si ces deux derniers points ne sont pas clean, si, après un prélèvement initial, on peut continuer la production en roue libre, sans embêter nos amis non-humains.

Donc ce produit est-il vegan ou non ? Ça dépend si la définition qu’on épouse du veganisme est le rejet de toute souffrance/mort animale ou celui de toute consommation de POA, par principe, même si c’est sans souffrance/mort et sans les effets secondaires de l’élevage (consommation d’eau, de ressources, pollution…).

3) Ça m’étonnerait qu’on y mette du bouillon de poulet, ce serait pas bon pour l’image de la boîte, car contradictoire avec le but.

4) Au contraire, je pense qu’il y a parfaitement sa place. Il informe sur une avancée qui est en train de se faire dans le sens de la fin de l’exploitation animale. Ça permet donc aux vegans de savoir ce qui se fait, aux non-vegans de s’y intéresser.

beri dit :Pourquoi est-ce que tu trouves ça marrant ?
Je ne vois pas bien le lien avec la merde.


C'est du cynisme , faire pousser de la viande en batterie


pour eviter d'être emmerder par des specistes , alors qu'il y a par exemple des tas de soudanais  qui crévent de faim 
,ça a une tendance a me faire gerber,

je  sais des  soudanais ça a moins de valeur qu'une vache y peuvent crever ils sont loin et ils sont noir beurk allons sauver des vaches ,


Maintenant les Américains ne sont pas réputé pour leur production bio, mais plus pour leur production a base d'hormone et d'antibio, il y a des chances donc que l'on produise de la merde ,

Effet kisscool si on a plus ne soin d'élever d'animaux pour bouffer en combien de temps les animaux de fermes vont t'il être au bord de l'extinction ( alors que les noirs comme il se reproduisent vite comme dirais macron, ils ne vont pas disparaître) 


Du coup les bobo  végan et continuerons a piquer de ressources sur toute la planete et en particulier chez les plus pauvres pour pouvoir manger équilibré et bio  , et les pauvre mangerons de la barbaque de labo 

super l'avenir , La CMU pour ma Chevre bon slogan non ?

adel10 dit :
beri dit :Pourquoi est-ce que tu trouves ça marrant ?
Je ne vois pas bien le lien avec la merde.

1) C'est du cynisme , faire pousser de la viande en batterie

2) pour eviter d'être emmerder par des specistes , alors qu'il y a par exemple des tas de soudanais qui crévent de faim

3) je  sais des  soudanais ça a moins de valeur qu'une vache y peuvent crever ils sont loin et ils sont noir beurk allons sauver des vaches ,

4) Maintenant les Américains ne sont pas réputé pour leur production bio, mais plus pour leur production a base d'hormone et d'antibio, il y a des chances donc que l'on produise de la merde ,

5) Effet kisscool si on a plus ne soin d'élever d'animaux pour bouffer en combien de temps les animaux de fermes vont t'il être au bord de l'extinction

6) Du coup les bobo  végan et continuerons a piquer de ressources sur toute la planete et en particulier chez les plus pauvres pour pouvoir manger équilibré et bio

7) et les pauvre mangerons de la barbaque de labo

1) Tu confonds batterie et labo. Et en quoi est-ce cynique si ça permet d’éviter tout un tas d’inconvénients de l’élevage – souffrance, pollution, accaparement des terres, etc. ?

2) Penses-tu que faire de la viande en labo empêche de s’occuper d’autres causes ? À ce compte-là, doit-on blâmer ceux qui se consacrent aux aveugles, aux handicapés, aux femmes battues, etc. parce que leur temps serait mieux employé à s’occuper de ceux qui meurent de faim au Soudan, au Yémen, etc. ?

3) Qui a dit ça ?

4) Là tu spécules et extrapoles sans preuves. "Les Américains" : il y en a des bien comme des moins bien, des aveuglés par l’argent comme des altruistes. Les généralités n’ont jamais été bonnes.
Ensuite, en quoi la viande en labo serait non-bio – faudrait-il pulvériser des pesticides dessus ? En quoi serait-elle bourrée d’antibiotiques – serait-elle, dans un labo, exposée à des microbes qu’on ne maîtrise pas ?

5) Les races de ferme sont, pour beaucoup, le fruit de sélections génétiques qui ont abouti à des individus produisant tellement (d’œufs, de lait, de chair) qu’ils en sont dépendants de l’humain et que ça peut en être une souffrance physique pour eux car cette évolution de leur race ne s’est pas faite lentement ni naturellement.
Et du point de vue des individus de ces races, vaut-il mieux naître privés de liberté, destinés à mourir prématurément et dans un corps inadapté, ou ne pas naître ?
Si c’est l’équilibre naturel qui t’inquiète : n’étant pas des races naturelles, elles ne participent pas à un quelconque équilibre biologique. On pourrait très bien revenir aux races d’origine, qui n’ont pas besoin de l’humain. Ça t’irait comme solution ?

Enfin, je t’informe de l’existence de sanctuaires qui recueillent des animaux d’élevages. Si on veut entretenir ces races en les laissant se reproduire à leur rythme, on peut très bien le faire.

6) Tu as des sources montrant que les vegans piquent les ressources ? Il faut 3 à 13 kg de plantes pour faire 1 kg de viande. Et pour la partie utilisation des terres, tu peux regarder ici.
Quelle est ta définition du bobo ? Ce terme est-il péjoratif pour toi ? Pourquoi ?

7) Les denrées les moins chères au monde sont végétales (riz, blé, pâtes, légumineuses) donc les pauvres ont de quoi se nourrir d’autre chose que de barbaque bon marché.

J’aimerais que tu me répondes posément et factuellement. Tu as peut-être des choses à nous apprendre et ce serait cool qu’on s’enrichisse tous de cet échange. Le rentre-dedans ne facilite pas l’assimilation du message.

Je serais aussi curieux de lire les arguments desquels découlent le constat du monsieur.
N’ayant pas eu le temps de me familiariser avec ma nouvelle condition de bobo, il serait intéressant que j’en connaisse les caractéristiques.

Je vais parler de l’élevage bovin allaitant en France (sujet que je maitrise) qui est essentiellement semi extensif.
Les végans prétendent qu’une vache fait disparaitre 40 litres d’eau par jour …
Lavoisier doit se retourner dans sa tombe ! Une vache boit en effet beaucoup d’eau MAIS en rejette encore plus …
Une vache puise son énergie en brulant des sucres (hémicellulose des plantes).
C6H12O6 (= 1 ose) + 6 O2 devient 6 CO2 + 6H2O …
Tous les animaux en font autant !
Une vache produit plus d’eau qu’elle n’en consomme.
Cette eau est réabsorbée par la végétation qu’elle entretient : c’est le cycle de l’eau depuis toujours.

En réalité le pâturage est un milieu peu friand en eau comparativement à la plupart des monocultures (la culture maraichère est bien moins vertueuse).
Considérer la vache en dehors du milieu qu’elle entretient n’a pas le moindre sens hors c’est ce que font les technocrates (et les végans) : ce sont des raisonnements de comptable en dépit de tout bon sens.
La culture (quel qu’elle soit) est par nature un environnement moins vertueux que le pâturage naturel : pour produire un tant soit peu il est nécessaire de dévitaliser le sol afin de diminuer la compétition végétale.

Il y a près de chez moi des maraichers bio. Entre les rangs la terre est à nue en grande partie.
LES VEGETAUX SONT LE POUMON DE NOTRE PLANETE : il n’y a guère de milieu plus végétalisé dans nos climats tempérés que le pâturage (avec un ruminant pour l’entretenir).
Sans vache l’herbe prend une forme végétative reproductive (épiaison), son système racinaire s’amenuise, la tige devient ligneuse, sa consommation de CO2 diminue.

Sans vache pour couper l’herbe il y a ce phénomène de dévitalisation du pâturage.
La vache allaitante viT sur une prairie naturelle en France, C’EST LE MEILLEUR JARDINIER DE NOTRE PAYS.

Dans cet écosystème en EQUILIBRE l’homme est le principal prédateur : rien de plus naturel.
Depuis des millénaires c’est ainsi.

L’homo sapiens est depuis toujours un prédateur : les témoignages de nos ancêtres en sont une preuve (fresques préhistoriques montrant exclusivement des scènes de chasse par exemple) et la biologie moderne le confirme depuis une dizaine d’années (spectrochimie sur des restes d’hominidés).

L’idée qu’homo sapiens est historiquement et par nature un végétarien est totalement fausse.
Nous avons co évolué avec notre environnement : l’aptitude des européens à digérer le lait (notamment pour les ethnies montagnardes : grande source alimentaire dans des milieux pauvres) ou le métabolisme graisseux des Inuits par exemple en est une preuve indiscutable. Pourquoi prétendre le contraire ?


En Europe homo sapiens est passé d’un stade de cueilleur-chasseur à celui de cultivateur-éleveur depuis des millénaires.
C’est ce passage qui est à l’origine de la civilisation européenne.
Dans nos climats tempérés les milieux naturels sauvages (plaine, forêt) sont des milieux très pauvres : pour s’en rendre compte il suffit d’aller dans une forêt naturelle et de compter le temps nécessaire pour pouvoir se nourrir (et ce même en connaissant bien la flore et la faune). Il est IMPOSSIBLE de survivre pour un homme dans ces milieux sans se nourrir de viande (chasse).
Le cueilleur-chasseur vivait en petit groupe, était nomade, passait la majeure partie de son temps à rechercher sa nourriture, était soumis aux caprices du temps, des éléments.
Son régime était essentiellement carné (car il avait des besoins importants en énergie et la flore étant très pauvre cela ne lui suffisait pas).
Le développement de l’agriculture et de l’élevage ont permis la densification des territoires, les interactions sociales. L’homme a interagi avec son milieu en le modifiant à son avantage : la sélection des espèces végétales permettant d’augmenter les rendements mais aussi le stockage des denrées et fourrages. Le nomadisme a disparu, l’homme a pu se sédentariser.
Bien évidemment LES ESPECES ANIMALES MAIS AUSSI LES ESPECES VEGETALES ONT CO-EVOLUEES AVEC L’HOMME : nous avons autant sélectionné les animaux que les végétaux. En réalité nous avons surtout selectionné les végétaux : un brin de blé n’a plus rien à voir avec son ancêtre graminé : ses graines sont 100 fois plus grosses … Les vaches actuelles ne sont pas 100 fois plus grosses que celles qui pâturaient dans les prairies européennes avant l’arrivée des hominidés !
Les fruitiers actuels et anciens sont issus de millénaire de sélection HUMAINE : il existe encore des pommiers sauvages dans le morvan : les fruits sont minuscules, difficilement mangeables et très peu digérables. Rien à voir avec les pommes de nos vergers gorgées de sucre …
Si vous aviez déjà mis un jour les pieds dans un verger vous auriez peut-être pu voir des pommiers « naturels » pousser au pied des pommiers : laisser les grandir et vous verrez que sans les greffer vous n’obtiendrez pas un bel arbre fruitier mais un pommier dégénéré qui ne donne que des fruits atrophiés. Idem pour les légumes et la quasi totalités des végétaux que nous consommons.

Cela est encore plus vrai pour les graminées (céréales) qui poussent dans nos plaines fertiles : blé, orge, sarrasin, triticale, seigle, etc. n’existeraient pas sans l’homme.
Pire, la plupart de nos légumes “bien de chez nous” ont été importé et sont en réalité des selections de plantes exotiques incapables de vivre par nos climas sans nous. 
Sans avoir favorisé ces plantes ultra sélectionnées pendant des millénaires la population européenne serait réduite à peau de chagrin.

La culture et l’élevage étaient totalement interdépendants (l’arrivée de l’agrochimie après la seconde guerre mondiale a changé la chose) : on ne peut prendre à la terre infiniment.
Lorsqu’on cultive une terre on la spolie et il est nécessaire de l’amender en retour.
Pendant des millénaires nos ancêtres étaient cultivateurs ET éleveurs : sans fumure animal pas de culture possible. Il n’y a que des végans pour être capables de faire pousser des courgettes sur du terreau sans fumier (c’est de l’ironie) !!! Preuve s’il en est que ces mêmes végans n’ont jamais vu une plante de leur vie du haut de leur tour bétonnée (ou tout du moins on une totale méconnaissance de la biologie et de l’agriculture).

Quand on produit plusieurs quintaux à l’hectare de végétaux on épuise la terre entre autre en oligoéléments nécessaires à l’équilibre du complexe argilo-humique et sans amendement important la terre deviendrait très vite aride.
Par exemple le blé est riche en potassium et sans engrais chimique (scorie potassique, potasse) ou fumier ce manque en potassium du complexe argilo-humique serait remplacé" par autre chose, notamment des métaux (aluminium, molybdène). Pour renverser ce déséquilibre il faut plusieurs années.
Il n’y a pas de vide dans la nature (sauf si l’homme le crée et l’entretient : c’est le cas de la mooculture) : si une chose disparait une autre la remplace.


L’agriculture bio est d’ailleurs une très grande consommatrice de fumier animal (qu’elle achète à prix fort). Sans élevage pas de légumes bio … Le végan ne boit pas de lait ou ne porte pas de chaussures en peau mais pourquoi mange-t-il alors des légumes bio ??? Le maraicher bio de par sa demande en fumier participe à l’exploitation des animaux : soyez à minima cohérent.
Lorsque je vois des petits comptables (« un hectare c’est x quintaux de céréales contre y kilos de viande », « il faut z kilos de végétaux pour faire w kilos de viande ») cela m’exaspère au plus haut point et démontre que ces personnes ne sont que des petits technocrates qui ne connaissent rien ni à la culture ni à l’élevage.
Nos pâturages naturels se concentrent surtout dans les zones granitiques, aux sols pauvres et souvent en altitude : difficile de faire pousser autre chose que de l’herbe dans ces milieux.
Essayer de cultiver des végétaux à fort rendement détruirait les sols et rendrait stérile nos beaux « cottages » … Seuls des fous (ou des ignorants) peuvent croire que cela est possible.

En ce qui concerne le bienêtre animal et les refuges d’animaux je dois dire que j’ai eu la malchance de me rendre chez quelques “bienfaiteurs” autoproclamés … Les vaches sont douces : elles savent que leurs nouveaux propriétaires sont des gens bien … Ça c’est l’image d’Epinal que renvoient les médias et les réseaux sociaux. La réalité est tout autre : au sol de la terre, du foin à volonté toute l’année mais jamais un brin d’herbe à se mettre sous la dent … Du full-grass avec du surpâturage. Les vaches ne sont pas douces en réalité elles sont apathiques car en souffrance métabolique. J’ai eu le malheur de faire des dosages de BHB : elles étaient toutes en cétose … Cela m’a révulsé. La plupart des gens font de l’anthropomorphisme mais sont strictement incapables de voir réellement la souffrance animale.

Actuellement plus de 50 % des pathologies des chats sont psychogènes et induites par l’homme (privation territoriale, coexistence anxiogène, etc). Un chat ça vie à la campagne et pas sur du bitume ni dans un appartement aux odeurs viciées (le chat a un  odorat très développé, nos odeurs ménagères sont des agressions) Combien de fois ai-je entendu que des vaches avaient froid tout simplement parce que les gens pensaient que sans un petit manteau de laine elles risquaient de s’enrhumer par une température de 20 °C ! Combien d’équidés souffrent de fourbure à cause de quidam, inconscients « bienfaiteurs », qui les gavent de pain ?
J’ai vu mourir des milliers d’animaux et ce que je sais de par mon expérience c’est que l’homme est le prédateur qui engendre la moindre souffrance quand il donne la mort à un animal pour se nourrir. La prédation ne disparaitra pas sans l’homme.
Par contre l’homme est responsable de la destruction des écosystèmes de par la monoculture ou tout du moins de la raréfaction de la vie de par la dé végétalisation des terres et les déséquilibres engendrés.

Enfin, en ce qui concerne les antispécistes , il n’y a que l’homme qui pense que son espèce ne prévaut pas sur les autres … Une vache sait faire la différence entre une autre vache et un homme.

En ce qui concerne la viande et les antibiotiques : 

1/ l’industrie pharmaceutique vétérinaire mondiale représente 5 % de la pharmacie contre 95 % pour la médecine humaine.

2/ En France une vache consomme à biomasse égale 3 fois moins d’antibiotiques par an qu’un homme.

3/ quand un antibio est prescrit à un animal il faut respecter des temps d’attente avant de l’abattre ou de consommer son lait afin qu’il n’y ait plus de résidus. Ces temps d’attente ont augmenté de façon impressionnante. Par exemple le temps d’attente viande de la gentamycine est passé de 15 jours à 216 jours maintenant … Bien des classes d’antibiotiques sont interdites en médecine vétérinaires ou excéssivement contrôlées (En ce qui concerne la viande et les antibiotiques : 

4/ la consommation d’antibiotiques en élevage a baissé de 35 % ces cinq dernières années en France alors que la consommation humaine a augmenté de 5 %.De nombreuses classes antibiotiques sont d’ailleurs interdites dans les élevages ou excessivement contrôlées (quinolone, céphalosporines, nitrofuranes, nitroimmidazolés, et.)

5/ une étude internationale de 5 années a démontré (séquençage des plasmides de résistance des bactéries multi résistantes en médecine humaine et animale) que moins de 5 % des résistances bactériennes en médecine humaine pouvaient être imputables aux résistances animales (et la plupart des cas dus à l’usage d’antibiotiques sur des animaux de compagnie).

6/ Les pays les plus touchés par l’antibio résistance humaine (Inde par exemple) ne consomment presque aucuns antibiotiques pour les animaux.

7/ L’antibiorésistance est quelque chose de très complexe (c’est le principal souci de l’usage des antibiotiques, ce n’est pas l’hypothétique trace infime de résidus le problème intrinsèquement), les médias qui vulgarisent à l’excès ont une responsabilité accablante quant à l’ignorance sur ce sujet et surtout sur les bêtises véhiculées : les informations données au public sont scientifiquement fausses en général.

Non, rien.

Proute dit :Non, rien.

Peut être ai-je tort : à vous de me convaincre ...

J'aime vivre avec la nature environnante (et je la connais correctement, bien moins que la plupart de mes amis, ce qui ne semble pas être le cas de la plupart d'entre vous vu le nombre de bétises répandues sue ces pages).

Et pourquoi pas un petit test ???

Je me suis balladé toutes la journée en forêt et j'ai pu récolté quelques plantes, quelques rares baies et quelques champignons des bois mais aussi un fruit (ok, je l'avais dejà repéré auparavant) ...

Voici quelques uns de ces fruits comestibles que nous avons mangé ce soir : amis végans, rois de la nature ("nature sauvage", "des plantes non selectionnées") vous connaissaez évidemment !

J'attends vos recommendations pour savoir si je ne vais pas m'empoisonner !

Si vous voulez je peux les coupez et photographier l'intérieur (faites vite, je vais les manger rapidement)

Sinon, "pour vous aiguilllez", lorsque je montre la feuille à de très vieux paysans ils me disent tous que c'est un accacia !

Les vegans ne sont pas les rois de la nature et à part de très petites noix dans un brou très asséché, je ne vois pas.

Quant à te convaincre, vu le pavé, je reconnais une certaine flemme (j’avais commencé à faire des 1) 2) etc., mais c’était trop long). Ce serait plutôt à discuter de vive voix.

aleph71 dit :Je vais parler de l'élevage bovin allaitant en France (sujet que je maitrise) qui est essentiellement semi extensif.
Les végans prétendent qu'une vache fait disparaitre 40 litres d'eau par jour ...
Lavoisier doit se retourner dans sa tombe ! Une vache boit en effet beaucoup d'eau MAIS en rejette encore plus ...
Une vache puise son énergie en brulant des sucres (hémicellulose des plantes).
C6H12O6 (= 1 ose) + 6 O2 devient 6 CO2 + 6H2O ...
Tous les animaux en font autant !
Une vache produit plus d’eau qu’elle n’en consomme.
Cette eau est réabsorbée par la végétation qu’elle entretient : c’est le cycle de l’eau depuis toujours.

 
Je pense qu'il est ici question d'eau potable. Après tu peux t'hydrater en buvant ton urine...c'est le cycle de l'eau!...ou même en mangeant de l'herbe! 
H2O que l'on retrouve partout en grande quantité et l'eau potable, utilisable directement ou indirectement par l'homme, qui est rare, ce n'est pas la même chose.