Veganisme

Et surtout,

La chasse

Vidéo complémentaire FAQ (cf page précédente du sujet)

Petite vidéo HS: mais pas de raison de moraliser toujours les mêmes.
 

Que vous soyez végétarien ou pas, n’hésitez pas à signer l’appel contre l’élevage intensif de L214.

Vous trouverez ici une tribune dans Le Monde qui relaie cet appel.


et pendant ce temps, moi, je déguste une délicieuse tartine de pâté de champignons shiitake avec quelques tranches de cornichon que c’est trop trop bon :wink:

Un petit peu de foie gras pour les fêtes ? Bon appétit !



Et si vous décidez de vous en passer mais que vous ne savez pas trop avec quoi égayer votre assiette, voici quelques idées de recettes végétales pour les fêtes.

Je trouve complètement contre productif de laisser mourir les canetons femelles.
Pourquoi ne pas les refiler (contre argent ou contre des canetons mâles) à des éleveurs de viande de canard ?
Qu’on soit si peu optimisateur m’échappe.

Eh bien pour les canards j’aurai du mal à te répondre, mais je sais que pour les poules pondeuses, ce sont les poussins mâles qu’on élimine, tout simplement parce que les poules pondeuses ne “font” pas beaucoup de viande et ne sont donc pas rentables à élever quand ce sont des mâles.
Peut-être que c’est pareil avec les canards à foie gras, les femelles ne “font” peut-être pas assez de viande elles non plus pour être rentables, vu qu’on ne veut que le foie, et peut-être le magret.

Quoiqu’il en soit, rentable ou pas, poussins éliminés ou pas, le sort qui attend ceux qui sont gardés n’est pas enviable pour autant.

Vu les nuggets et autres préparations à base de poulet, pour moi ce n’est que de la perte sèche (en plus de l’immonde cruauté).
Pareil pour les canettes, il y a moyen de les rendre rentable.
Je me permets de rappeler aussi que des gens crèvent de faim.

Je n’ai pas d’avis fixe sur le foie gras en lui-même à part que c’est plutôt bon mais que je n’aurai pas le coeur de faire subir à des animaux ce qu’il faut faire pour l’obtenir.

Pour ma part, je pense qu’il faut privilégier la qualité (même s’il est paradoxal de parler de qualité de vie pour des animaux que l’on va tuer, que l’on passe son temps à les masser tels de boeufs de Kobé ou non) à la quantité.

Proute dit :je sais que pour les poules pondeuses, ce sont les poussins mâles qu'on élimine, tout simplement parce que les poules pondeuses ne "font" pas beaucoup de viande et ne sont donc pas rentables à élever quand ce sont des mâles.

La plupart du temps les lieux de production sont spécialisés. L'un propose de la volaille (entière ou en découpe) et l'autre des oeufs. Donc, pour rester dans les poules pondeuses, les poussins mâles sont une perte sèche et le travail de tri à la source un mal nécessaire. Refiler les animaux "inutiles" à une autre entreprise représenterait un coût de transport et un travail manuel trop importants pour que cela soit concevable.

Ce point de vue est purement économique, bien entendu et malheureusement. Je vous épargne mon avis comme quoi c'est immoral et d'une monstruosité sans nom. Certains mettent les mâles dans des bennes qu'ils remplissent de co2, d'autres laissent crever le contenu de la benne sans s'en soucier. Les entreprises se soucient souvent pour des raisons assez logiques de leur rentabilité et leur pérennité, la politique doit s'en mêler si on veut changer les choses.

Et pour revenir sur le premier point, en général, tu as différentes races de poules selon le but recherché, viande ou oeuf. Donc, tu ne peux pas utiliser une poule pondeuse pour l'élever comme une poule "à viande". Cela demanderait un élevage plus long (donc plus coûteux) pour atteindre les tailles des différents éléments corporels. Sans parler de couleur, qualité gustative, etc...
 

Proute dit :Peut-être que c'est pareil avec les canards à foie gras, les femelles ne "font" peut-être pas assez de viande elles non plus pour être rentables, vu qu'on ne veut que le foie, et peut-être le magret.
C'est effectivement un peu le même principe. Un canard mâle offre en général un foie gras plus gros (plus facile à dénerver), de meilleure qualité et il est plus productif dans le rapport temps/nouriture/poids du foie. En général le goût du foie gras mâle est un peu plus prononcé. L'éleveur rentre dans ses frais sur le foie gras et les magrets. Les cuisses, c'est le bonus pour dégager la marge (je schématise) mais c'est secondaire en termes de demande (et de prix) sur le marché. Les articulations croisées n'y sont pas pour rien non plus. Cependant, il existe des élevages de canettes qui offrent des filets de 180g (une portion en restaurant), ce qui est plus facilement utilisables que des magrets de 300g.

 
Proute dit :Quoiqu'il en soit, rentable ou pas, poussins éliminés ou pas, le sort qui attend ceux qui sont gardés n'est pas enviable pour autant.
On est d'accord, en particulier dans les grosses batteries, et c'est un "omnivore" qui l'affirme. Choisissez donc, dans la mesure du possible, du local et de la production à petite échelle en plein air. Le tri abordé plus haut n'a pas lieu, ou pas dans les mêmes ordres de grandeur et de façon moins barbare. Mais j'ai bien conscience que la qualité et les bonnes conditions d'élevage ont un prix que tout le monde ne peut pas forcément se permettre. Un long débat...
marvelarry dit :Vu les nuggets et autres préparations à base de poulet, pour moi ce n'est que de la perte sèche (en plus de l'immonde cruauté).

J'ai expliqué au moins partiellement les tenants et aboutissants. Avant d'obtenir des nuggets, il faut quelques semaines d'élevage (temps, place, nourriture, travail manuel). Ceci ne justifie pas la cruauté, mais l'explique malheureusement. Et celui qui ne suit pas le courant a du mal à survivre face à la concurrence, à moins de prendre le courant à revers et partir sur du bio / label / etc (et encore).
 

marvelarry dit :Pareil pour les canettes, il y a moyen de les rendre rentable.

Je vais repartir sur un sujet abordé récemment, par analogie. S'il y a moyen de les rendre rentable c'est dans l'intérêt de l'entreprise qui s'en donne les moyens. Si l'entreprise voit des chemins plus simples et / ou rentables et les emprunte. C'est triste, mais c'est le revers du capitalisme sans morale. La politique pourrait aider, mais il faut se retrousser les manches : subventions pour certains types d'élevages, protectionnisme face aux produits douteux venants d'autres contrées, législation pour orienter les choses, amendes quand besoin est. Du coup, on ferait corréler les intérêts profit / morale / environnement / qualité de vie. Mais, je me répète, ça a aussi un prix.
 

marvelarry dit :Je me permets de rappeler aussi que des gens crèvent de faim.

Si tu m'expliques comment tu passes avec un coup de baguette magique d'un poussin de 40g en France à un blanc de poulet rôti de 160g là où les gens crèvent de faim, tout le monde serait preneur. En attendant, le sexisme volailler a de beaux jours devant lui. Et je persiste, c'est (souvent) un cas de conscience aussi pour les non végétariens de le savoir.

 

Merci pour ton intervention, Docky.

Et pour en savoir plus sur le gavage, un lien vers la protection mondiale des animaux de ferme, une association plus behaviouriste qu’abolitionniste. Ou ici vers stop foie gras, une association en lien avec L214, plus abolitionniste que behaviouriste, donc.

Sur le gavage, les deux associations sont complètement d’accord.

Je souhaite bon courage à ceux qui auront décidé de s’en passer, durant les fêtes ce n’est pas facile de ne pas se conformer aux rituels des autres convives, d’autant que ces réunions familiales peuvent déjà être une épreuve sans cela.

Vous pourrez toujours faire illusion avec du “faux-gras” pour vous fondre dans le décor tel un caméléon lors de l’entrée(certes, ça n’a pas le même goût que le foie gras de ferme, mais il paraît que ce n’est pas loin du foie gras de supermarché ; quoi qu’il en soit, ce n’est pas mauvais et passe très bien avec un chutney).

Je continue à comprendre sans comprendre en fait.
Il y a moyen de faire de l’argent grâce à la synergie: tu prends les mâles, je prends les femelles.
J’imagine donc que le coût d’élevage de l’un ou de l’autre n’est pas rentable. Si je le comprends abstraitement, je n’arrive pas à croire que personne n’est arrivé à le rendre viable économiquement.
Et aucune baguette magique, tu passes d’un poussin à un poulet par l’élevage, ce qui a un coût.
La baguette magique consisterait à ce que les éleveurs arrivent à la rentabilité et encore une fois, je ne comprends pas comment les grands groupes industriels n’arriveraient pas à le faire.
Mais consommez local si vous le pouvez, c’est mieux pour tout un tas de choses.

C’est intéressant en tout cas de voir que le cas soulevé par l’enquête de L214 est d’autant plus choquant qu’il a lieu dans un lycée agricole (primé, de surcroît !) où l’on forme donc les jeunes agriculteurs à considérer l’animal comme une marchandise à rentabiliser sans considération aucune pour sa souffrance, et que l’interrogation que tu as après avoir pris connaissance des faits est “quid de la rentabilité, comment encore l’améliorer” ?

Proute dit :C'est intéressant en tout cas de voir que le cas soulevé par l'enquête de L214 est d'autant plus choquant qu'il a lieu dans un lycée agricole (primé, de surcroît !) où l'on forme donc les jeunes agriculteurs à considérer l'animal comme une marchandise à rentabiliser sans considération aucune pour sa souffrance, et que l'interrogation que tu as après avoir pris connaissance des faits est "quid de la rentabilité, comment encore l'améliorer" ?

Parce qu'il faut bien commencer par quelque part. Parce que nous sommes dans une société capitaliste et que donc parler de rentabilité permettrait peut-être d'éveiller de l'intérêt pour qu'on puisse passer ensuite sur la souffrance animale.
Apprendre dans un lycée agricole à considérer l'animal comme une "chose" est la seule solution que l'élevage pour l'abattage puisse continuer. Si on "tue" cette part d'affect, cette industrie est possible.
Pour ma part, j'essaye de plus en plus de vivre selon "si je ne peux/veux pas tuer un animal, je ne le mange pas non plus s'il a été abattu par quelqu'un d'autre". J'ai donc moins ce problème avec le tofu.

marvelarry dit :

Pour ma part, j'essaye de plus en plus de vivre selon "si je ne peux/veux pas tuer un animal, je ne le mange pas non plus s'il a été abattu par quelqu'un d'autre". J'ai donc moins ce problème avec le tofu.


Pis quand on sait le cuisiner, le tofu, c'est trop bon.

Pour les histoires de volatiles, je ne suis pas sûre que rentabiliser encore plus le process pourrait aider les animaux...

Une nouvelle enquête de L214.

Proute dit :Un petit peu de foie gras pour les fêtes ? Bon appétit !



Et si vous décidez de vous en passer mais que vous ne savez pas trop avec quoi égayer votre assiette, voici quelques idées de recettes végétales pour  Shrinking Jeans

Les frais de santé bien c'est l"excés cela n'a rien a voir avec la viande, d'ailleurs l'effet bénéfique du régime, végétarien, ou végan n'est pas démontré , parce que justement il touche une population riche éduqué ,et qui prend soin d'elle et sportive , et tous les gens de cette catégorie vegan, végétarien , ou avec une alimentation carnée, sont en meilleurs santé que les autres,

Faster16 dit :
Proute dit :Un petit peu de foie gras pour les fêtes ? Bon appétit !



Et si vous décidez de vous en passer mais que vous ne savez pas trop avec quoi égayer votre assiette, voici quelques idées de recettes végétales pour  Shrinking Jeans

Les frais de santé bien c'est l"excés cela n'a rien a voir avec la viande, d'ailleurs l'effet bénéfique du régime, végétarien, ou végan n'est pas démontré , parce que justement il touche une population riche éduqué ,et qui prend soin d'elle et sportive , et tous les gens de cette catégorie vegan, végétarien , ou avec une alimentation carnée, sont en meilleurs santé que les autres,

Je ne comprends pas l'intérêt de la citation :
1) elle ne parle pas de la santé des humains
2) je n'ai jamais parlé de faire rétrécir des jeans

Ça dépasse le cadre du véganisme, on s’inquiètera plutôt de la condition animale mais aussi humaine, et pas seulement celle des agriculteurs, voici un article du magazine reporterre pour en savoir plus sur ce machin sorti de nulle part comme un petit diable de sa boîte, hop, l’agribashing.

Au final l’industrie agroalimentaire nous fera toujours manger ce que l’on croira lui faire penser comme “bon” pour nous.