Et hop, une autre idée de repas : un dahl de lentilles corail.
C’est super bon, il suffit de le servir avec du riz et/ou des naans ou chapatis, et en plus c’est facile et rapide à faire. Le seul challenge, c’est d’avoir de la coriandre fraîche parce que c’est tellement meileur avec.
Perso, je le fais sans carottes ni lait de coco, à la place je mets de l’eau et un peu de coulis de tomates (ou de tomates concassées), à la fin je mets le jus d’1/2 citron, plein de coriandre ciselée, et miam.
Pour les épices, je prends une bonne cuiller de garam masala, une de curcuma, du poivre noir fraîchement moulu selon mon goût, et voilà.
Proute dit :Et hop, une autre idée de repas : un dahl de lentilles corail.
Le plat principal de mon réveillon de nouvel an ! Je me damnerais pour un dhal ou un houmous maison.
Dans le même genre, on peut citer le Palak Paneer qui m'a fait aimer les épinards.
Très peu de coriandre pour moi merci
De notre côté lasagne de légumes de saison (et conserve de tomates) ce weekend. Désolé pour les vegans mais on a fait une béchamel traditionnelle.
J’ai deux questions pour les vegans:
1) Si vous avez un ami (en qui vous avez toute confiance bien sûr) qui vous invite et vous prépare un repas constitué d’une omelette de champignons (ou autres si vous n’aimez pas les champignons) et d’une salade. Dans le plat, les oeufs sont le seul ingrédient d’origine animal. Or, vous savez que ces oeufs viennent des poules de votre ami. Celles-ci sont libres dans son jardin et sont très bien traitées par votre ami. Bref, c’est un vrai petit paradis pour les poules.
Mangez-vous l’omelette que votre ami vous a préparé et pourquoi?
2) Accepteriez-vous de manger un animal qui n’est pas en capacité de ressentir de la douleur (voir tout stimuli négatif)?
@beri: J’ai regardé tes deux premières vidéos, merci pour le partage. La seconde m’a beaucoup plu mais je ne pense pas que ce soit un problème soluble à moins d’éradiquer toute vie sur Terre ^^'
La souffrance fait partie de la vie. Certains êtres ont plus de chances que d’autres mais je ne pense pas que l’on puisse éradiquer la souffrance. C’est bien d’en avoir conscience cela dit. De plus, on est pas capable d’éviter la souffrance à des êtres humains, que ce soit nos proches ou des populations lointaines que l’on sait maltraités. On n’arrive pas à stopper les fermes d’élevage intensif où les animaux sont les uns sur les autres dans des cages. Alors, arriver à stopper la souffrance (dont nous ne sommes pas responsable) d’animaux sauvages sans les domestiquer et sans dérégler les écosystèmes restant sur Terre c’est mission impossible. La seule solution que je vois est de détruire toute source de vie pour épargner la souffrance que procure la vie… Pas très jojo comme solution, vous en conviendrez.
Mais quelle folie, ne pas aimer la coriandre !
Sinon, la béchamel végétale, c’est super facile à faire. Un peu de farine de pois chiches (et encore, je pense que les avec gluten peuvent prendre de la farine de blé, non ?), d’huile, un lait végétal, de la noix de muscade, sel, poivre, la casserole, le feu, la cuiller pour remuer, et voilà.
Sinon, je ne réponds pas au nom “des vegans”, seulement au mien :
1) À force de ne plus manger d’œufs, je n’en aime plus le goût, même l’odeur d’œuf cuit est bof bof, donc je n’ai pas à réfléchir à la question. Je me demande quand même pourquoi on tient à me faire une omelette si je suis végétalienne.
2) Je ne comprends pas ta question : une fois mort, plus aucun animal ne ressent de douleur. Vivants, je n’en connais pas d’ainsi faits.
En réponse à ce que tu écris à beri, actuellement les initiatives de L214 arrivent à convaincre les grands groupes à se passer de l’élevage en batterie de poules. Ce n’est pas l’abolition de la souffrance, mais c’est déjà un mieux.
Et ne pas pouvoir éradiquer la souffrance ne signifie pas, pour moi, que je ne dois pas faire mon possible pour éviter d’y participer.
Zyrkiel dit :Ah les œufs de poules heureuses, c'est un gros troll dans la communauté vegan. Comme le véganisme n'est pas une église avec un Dogme, tu auras probablement une réponse différente par personne.
1) Si vous avez un ami (en qui vous avez toute confiance bien sûr) qui vous invite et vous prépare un repas constitué d'une omelette de champignons (ou autres si vous n'aimez pas les champignons) et d'une salade. Dans le plat, les oeufs sont le seul ingrédient d'origine animal. Or, vous savez que ces oeufs viennent des poules de votre ami. Celles-ci sont libres dans son jardin et sont très bien traitées par votre ami. Bref, c'est un vrai petit paradis pour les poules.
Mangez-vous l'omelette que votre ami vous a préparé et pourquoi?
Un élément de réflexion est que les poules ont probablement été achetées chez un éleveur et donc, que cela entretien le système (sans compter que pour une poule pondeuse il y a nécessairement un poussin mâle qui a été éliminé). Et au delà des questions pratiques, il y a évidemment l'argument qui fâche du wellfarisme et la question de savoir s'il est acceptable de considérer un animal comme un distributeur de bouffe, bref, de considérer tout élevage comme légitime. On peut aussi observer que dans la nature, les poules consomment leurs propres œufs quand ils n'ont pas été fécondés.
Pour la question des mollusques (si c'est bien de ça dont tu parles), même réponse à vrai dire.
Zyrkiel dit :
La souffrance fait partie de la vie. Certains êtres ont plus de chances que d'autres mais je ne pense pas que l'on puisse éradiquer la souffrance. C'est bien d'en avoir conscience cela dit. De plus, on est pas capable d'éviter la souffrance à des êtres humains, que ce soit nos proches ou des populations lointaines que l'on sait maltraités. On n'arrive pas à stopper les fermes d'élevage intensif où les animaux sont les uns sur les autres dans des cages. Alors, arriver à stopper la souffrance (dont nous ne sommes pas responsable) d'animaux sauvages sans les domestiquer et sans dérégler les écosystèmes restant sur Terre c'est mission impossible. La seule solution que je vois est de détruire toute source de vie pour épargner la souffrance que procure la vie... Pas très jojo comme solution, vous en conviendrez.
Œufs du jardin
Pour avoir des "poules heureuses de jardin", il a fallu qu’il y ait des poussins, donc 50% de mâles, qui auront fini asphyxiés dans un sac plastique ou jetés vivants dans un broyeur peu de temps après leur éclosion.
De plus :
- si les poules ont été achetées, c’est de l’argent qui finance, donc cautionne, le système décrit plus haut ;
- ces poules sont issues d’une sélection qui leur fait pondre 250-350 œufs par an, alors que l’espèce rustique à partir de laquelle leur race a été créée en pondait 10-16 par an. Elles pondent donc 20-30 fois plus que la normale. Leur corps est donc une machine à produire, ce qui ne doit pas être de tout repos. Les faire venir au monde n’est donc pas un cadeau dès le départ ;
- certaines poules, pour récupérer nutriments et énergie, mangent leurs œufs. Le mieux est donc de les leur laisser ;
- enfin, consommer les œufs produits par un animal, même quand on s’en occupe bien, etc., entretient auprès des autres personnes (voisins, amis, famille, société) moins éveillées que nous la croyance que les animaux sont là pour nous, que c’est normal voire nécessaire, et ainsi normalise/cautionne le système qui, tant qu’il existe, présentera de grosses dérives. Imaginons même un monde où la consommation d’œufs n’existe pas, sauf chez toi. Tes voisin·e·s / proches / des passant·e·s voient ça, ça les intrigue, leur donne envie de goûter, hmmm c’est bon, on va faire pareil pour avoir des œufs. Et de fil en aiguille, on arrive à un système industrialisé comme l’actuel ;
- et dans la même idée : comme tu ne te déshabitues pas de la consommation d’œufs, tu cuisines avec, tu te fais de bonnes recettes, que tu vas sans doute partager avec des gens, qui, eux, vont reproduire ces recettes avec des œufs beaucoup moins éthiques. Et ils ne vont pas se déshabituer de la consommation d’œufs et la boucle recommence.
Au total, le mieux est donc de ne pas faire naître ces poussins, ce qui évite de leur offrir un corps en souffrance et de les tuer prématurément, et d’explorer la riche cuisine végétale.
Animaux non-sentients
Comme l’immense majorité des animaux sont sentients, j’appliquerais le principe de précaution pour ceux dont on ne sait pas s’ils le sont : peut-être que la science n’a pas encore les moyens de découvrir qu’ils le sont. Donc dans le doute, je ne risquerai pas de manger ces animaux (tu penses sûrement aux moules, huîtres, etc.). De plus, les individus qui les consomment devront se rabattre sur autre chose – soit des congénères de ces proies, soit d’autres proies, sentientes.
Vidéos
Oui ces vidéos soulèvent de grosses questions très intéressantes. Maintenant qu’un problème ne puisse être 100% résolu n’empêche pas de se pencher dessus et d’au moins essayer de le faire diminuer autant que possible. Et même si nous n’avons que très peu de moyens actuellement, la question mérite d’être posée, pour justement permettre la réflexion et la mise au point de moyens si on la juge pertinente.
Effectivement comme tu le dis, "à moins d’éradiquer toute vie sur Terre" serait la solution radicale au problème. Ces vidéos m’ont justement fait me poser la question. Maintenant, je vois les individus comme des "réceptacles à souffrance" ^^
Si on est contre "tuer", la contraception est une façon de réduire le nombre d’individus sans tuer.
Avant de voir ces vidéos (y compris la 3e, qui t’éclairera peut-être davantage), j’étais du côté de "la vie c’est bien, c’est beau. Pourquoi ? Ben… parce que. C’est comme ça. C’est merveilleux pi c’est tout. Il faut la préserver." Finalement, je n’avais pas vraiment plus d’arguments que maintenant, sauf que maintenant je pencherais plus du côté opposé, tout en restant admiratif de la vie, de ce que l’évolution a permis de créer au terme de millions d’années et que personne ne serait fichu de reproduire. C’est admirable, mais est-ce préférable ? (il me semble que c’est aussi dans la 3e vidéo que c’est évoqué : ce qu’un individu préfère n’est pas toujours ce qui est préférable pour lui)
Bon là on va loin et on s’éloigne du sujet. À moins qu’on se dise que le véganisme est un sous-ensemble de l’utilitarisme, cherchant à diminuer les souffrances. Mais l’utilitarisme mériterait un sujet à lui tout seul.
Je crois qu’un exemple est donné dans la 3e vidéo : sur Jupiter il n’y a pas de vie. Est-ce grave ? Bof. Et comme il n’y a pas de vie, il n’y a pas de souffrance. Est-ce cool ? Plutôt.
Je pense que beaucoup d’entre vous font de l’anthropomorphisme : je n’aimerais pas être dehors par -5 ° C alors je ne peux que blâmer l’éleveur qui laisse ses vaches par un temps pareil en extérieur …
Avant de se pencher sur le bien-être animal avec une vision autocentrée il faut comprendre l’animal : ses besoins entre autres.
Voici ce que les éthologues appellent les 5 libertés de l’animal (ce qui assure le bien-être animal) :
1/ l’absence de faim, de soif et de malnutrition (nourriture en quantité appropriée et correspondant aux besoins de son espèce)
2/ absence de peur et de détresse
3/ absence de stress physique et/ou thermique
4/ absence de douleur, de lésions et de maladie (pas subir de mauvais traitements pouvant lui faire mal ou le blesser et des soins en cas de maladie)
5/ liberté d’expression d’un comportement normal de son espèce : son environnement doit être adapté à son espèce (il doit être en groupe si c’est une espèce sociale par exemple)
On peut remarquer que les animaux d’élevage ne souffrent ni de faim ni de soif (contrairement parfois aux animaux sauvages)
Pour une volaille le bâtiment est bien souvent un environnement sécurisé et confortable : un de mes amis élève des poulets cous nus labélisés (parcours extérieur non clos). Celles-ci passent cependant la majorité de leur temps dans le bâtiment (notamment les jours de pluie et de froid rares sont celles qui sortent et par beau temps elles ne s’éloignent guère).
On soigne les animaux d’élevage, on leur fait des vaccins pour éviter qu’ils tombent malades. Qu’en est-il dans le milieu naturel ? Prenons par exemple les loups : plus d’un tiers des jeunes louveteaux périssent de la maladie de Carré (virus qui s’attaque au système nerveux central, ils dépérissent tout doucement et finissent par agonir lentement dans un coin, seuls, abandonnés des leurs : quelle belle mort sans souffrance !).
Dans un bâtiment on contrôle la température, l’hygrométrie, la luminosité, etc. Difficile d’en faire autant dehors.
En discutant avec un ami à la DAPP il s’amusait des appels intempestifs de certains défenseurs de la cause animale autoproclamés : ceux-ci hurlent à la maltraitance quand des animaux sont dehors parce qu’ils subissent les aléas climatiques et ils hurlent quand ils sont dans des bâtiments car ils sont privés de leur liberté. Finalement jamais rien ne leur conviendra." …
En ce qui concerne le bien-être animal plusieurs de mes confrères participent activement à faire changer les choses mais pas avec des œillères : ils s’appuient sur des données fiables, des variables mesurables (par exemple chez les suidés le GMQ est un bon indice parmi d’autres pour mesurer le stress) pour démontrer que telle ou telle pratique est délétère. Ils ne font SURTOUT pas d’anthropomorphisme.
Tout n’est pas rose dans l’élevage MAIS tout n’est pas noir non plus et cette vision manichéenne qu’ont les végans est erronée.
En ce qui concerne l’écologie là encore c’est une vision totalement manichéenne. En réalité bien des animaux d’élevage vivent bien plus heureux que des animaux sauvages.
L’élevage allaitant français se concentre dans des régions non arables : les vaches entretiennent un milieu équilibré qui s’appelle le pâturage et participent au cycle de celui-ci (leurs bouses amendent la terre et permettent aux végétaux et à une flore et une faune très variée de pousser). Le bilan carbone de nos élevages allaitants semi extensifs est positif : la vache est le premier jardinier de France. Ces terrains granitiques sont pauvres et non adaptés à la culture.
On ne peut faire pousser des légumes et des céréales partout et il faut de toute façon leur apporter un amendement pour avoir des rendements suffisants (un amendement animal si possible si on se dit écolo : fumure).
Sans élevage pas de légumes bio.
Voici mon expérience lors d’un audit d’élevage (élevage en grande partie équin) il y a quelques années : je m’interrogeais sur l’appauvrissement des rendements des prairies de fauche chez un client associés à une baisse anormale des UF, des PDIN, etc. des fourrages alors même que chez mes autres clients l’année avait été bonne. Après discussion l’éleveur n’amendait plus ses terres car il vendait une grande partie de son fumier pour des producteurs de légumes bio.
Quant au fait qu’être végan c’est être écolo : tous les végans que je connais sont bien incapables d’être autosuffisants et vivent dans le confort alors qu’un bon nombre d’amis qualifiés à tort de rustres (dont je fais moyennement parti, un peu “survivaliste” peut être) vivent dans un confort minimal et produisent ou trouvent tous ce qu’ils consomment.
Le végan ne voit pas que sa carotte bio pour arriver chez son primeur bio a fait pas mal de route, il ne voit pas les monocultures (obligatoire en bio si vous ne voulez pas consommez de la datura avec votre épeautre) et la pauvreté des écosystèmes que cela engendre.
être citadin et écolo ? Vaste blague ! L’écolo c’est celui qui a un lien avec la terre, qui s’indigne quand on la stérilise à grand coup d’asphalte et surement pas celui qui aime vivre dans un environnement aussi pollué que la ville.
Le principal problème écologique de notre terre c’est la démographie humaine et c’est tout : au plus on sera nombreux au plus il faudra intensifié les cultures car les terres arables ne sont pas extensibles à l’infini.
Malheureusement notre vision est très différente : la mienne se fait sur le terrain, la vôtre derrière des écrans.
Oui aleph, on sait que tu trouves que le végétalisme c’est stupide, on sait que comme toi tu consommes raisonné tous les omnivores sont comme toi, etc.
Mais sinon, t’as des recettes végétales ?
Vos discussions partent tellement loin que je me suis découragé à les commenter.
Dans les recettes que nous faisons beaucoup en ce moment (sachant que je ne suis pas végétarien), nous sommes beaucoup sur les soupes, froid obligé (même si ce n’est pas bon pour notre prise de poids en confinement).
Au menu ce soir, soupe haricots blancs :
- faire revenir ail (5), échalottes (4) et branches de céleri (4) dans de l’huile pendant environ 10 minutes, accompagné de graines de fenouil, herbes de Provence, sel, poivre
- mixer. À table.
Nous accompagnons cette soupe d’une sauce paprika (huile, paprika, piment), de pain et d’éventuellement une petit salade.
Semaine dernière, nous étions sur une soupe butternut-potimarron.
aleph71 dit :Malheureusement notre vision est très différente : la mienne se fait sur le terrain, la vôtre derrière des écrans.
Désolé mais l'argument « bande de bobos Parisiens moi j'ai de la boue sur les bottes je sais ce qui est vrai et bon » … ben comment dire, c'est ce qu'on appelle un argument d'autorité et ça ne convainc personne.
Proute dit :Oui aleph, on sait que tu trouves que le végétalisme c'est stupide, on sait que comme toi tu consommes raisonné tous les omnivores sont comme toi, etc.
Mais sinon, t'as des recettes végétales ?
Je ne trouve pas le végétalisme stupide c'est les argumentaires que je réfute. Ma femme était végétalienne d'ailleurs ! Depuis elle mange un peu de cochon élevé en plein air avec un copain et nos volailles (cailles, pintades, poulardes).
Je conteste juste cette vision manichéenne : l'élevage est polluant, tous les animaux d'élevage souffrent.
Il y a chez les éleveurs une grosse prise de conscience de la souffrance animale et bientôt une formation obligatoire à valider (sous l'égide de la ddpp et de la chambre d'agriculture). Donc ça bouge !
En ce qui concerne les recettes végétales :
ce soir c'était soupe de potimarron / chataignes. Puis des choux de bruxelles (mes enfants adorent ça et s'ils en mangent de trop il y en aura bientôt plus dans le jardin !) avec du beurre (remplaçable par une huile végétale) et un sel aromatique maison (cerfeuil / thym / oignon). On peut mettre des cerneaux de noix avec (je mets les noix dans du gros sel, ça les conserve plusieurs années).
Une petite compote pomme / cynorhodons (les fameux grattes-cul, fruit de saison par excellence que j'adore mais ma femme n'aime pas cru) avec un peu de miel de mes abeilles.
En ce moment il y a les dernières prunelles, les nèfles et les alises (en petites quantités) qui vont bien dans des recettes salées (préparation en pickles, dans un pain maison).
Sinon j'utilise pas mal d'aromates du jardin (livèche, estragon, marjolaine, sarriette, sauge, etc.) séchés et réduits en poudre pour aromatiser mes légumes. J'utilise beaucoup l'estragon dans ma cuisine.
Je fais aussi de la poudre d'oignon ou de champignon par exemple (avec les rosés des près les plus gros et les plus avancés) pour relever mes plats.
bdrieu dit :aleph71 dit :Malheureusement notre vision est très différente : la mienne se fait sur le terrain, la vôtre derrière des écrans.Désolé mais l'argument « bande de bobos Parisiens moi j'ai de la boue sur les bottes je sais ce qui est vrai et bon » … ben comment dire, c'est ce qu'on appelle un argument d'autorité et ça ne convainc personne.
Je vois les choses de l'intérieur (je suis vétérinaire) en effet. C'est un choix personnel que de m'être installé à la campagne. J'ai travaillé en ville à mes débuts, fait de la recherche au CNRS en génie génétique puis dans une structure en référé. Je suis parti à la campagne par choix, ça correspond à une recherche de sens.
En effet le bien être animal peut être analysé, quantifié, mesuré dans une certaine mesure : c'est indispensable pour ne pas tomber dans l'anthropomorphisme qui peut aussi être tout autant délétère pour les animaux.
Faire preuve de rationalité est indispensable pour justement éviter les amalgames et les jugements trop hâtifs.
Je ne vais pas m'étendre sur le fait que bien des animaux de compagnie (chiens et chats par exemple) sont parfois dans de grandes souffrances alors même que leurs propriétaires sont persuadés que tout va bien. C'est pourtant souvent le cas.
Je ne connais pas vos métiers mais il me semblerait déplacé que je donne des leçons en informatique à un informaticien etc.
Mes arguments ne sont pas convaincants ? Que penser des arguments d'une personne qui ne connait que les images déformées de médias orientés ? Je suis en effet sur le terrain tous les jours, je soigne les animaux et parfois malheureusement je les euthanasie pour qu'ils ne souffrent pas. J'étudie et essaye de comprendre leurs particularités, leurs besoins spécifiques (chaque animal est différent) et ce n'est possible qu'en les côtoyant journalièrement.
Oui, enfin pas besoin d’être vétérinaire ou campagnard pour se rendre compte que l’élevage industriel est très largement majoritaire et horrible. Faut arrêter de prendre les gens pour des idiots.
Le végan ne voit pas que sa carotte bio pour arriver chez son primeur bio a fait pas mal de route, il ne voit pas les monocultures (obligatoire en bio si vous ne voulez pas consommez de la datura avec votre épeautre) et la pauvreté des écosystèmes que cela engendre.
Encore les mêmes clichés et amalgames! Pitié!
Proute dit :Oui, enfin pas besoin d'être vétérinaire ou campagnard pour se rendre compte que l'élevage industriel est très largement majoritaire et horrible. Faut arrêter de prendre les gens pour des idiots.
jéjé dit :
Encore les mêmes clichés et amalgames! Pitié!
En élevage bovin l'élevage intensif est loin d'être majoritaire. 3En allaitant l'élevage est semi extensif (extérieur par beau temps, dans les bâtiments POUR LES PROTEGER l'hivers : stabulations libres) voir extensif.
Les bêtes sont à l'abri des prédateurs, soignées, nourries, ont de l'eau en permanence, vivent avec leurs congénères.
Ensuite un animal dans un bâtiment n'est pas obligatoirement malheureux : c'est de l'anthropomorphisme, ça ne vous plairez pas donc ça ne peut pas plaire à un autre animal.
Bien des pratiques sont également discutables mais j'ai un avis plus nuancé : tout n'est pas noir ni blanc.
Quand je l'ai dit vivre pour moi en autarcie a du sens et en effet le véganisme est un hobby de pays riches
aleph71 dit :Proute dit :Oui, enfin pas besoin d'être vétérinaire ou campagnard pour se rendre compte que l'élevage industriel est très largement majoritaire et horrible. Faut arrêter de prendre les gens pour des idiots.
jéjé dit :
Encore les mêmes clichés et amalgames! Pitié!
le véganisme est un hobby de pays riches
Comme l'écologie!
jéjé dit :aleph71 dit :Proute dit :Oui, enfin pas besoin d'être vétérinaire ou campagnard pour se rendre compte que l'élevage industriel est très largement majoritaire et horrible. Faut arrêter de prendre les gens pour des idiots.
jéjé dit :
Encore les mêmes clichés et amalgames! Pitié!
le véganisme est un hobby de pays riches
Comme l'écologie!
Les gens des pays pauvres sont écolos et ils n'ont guère le choix : ils vivent dans le dénuement et leur bilan carbone est bien inférieur à n'importe lequel d'entre nous. S'il "polluent" c'est pour permettre à nos pays riches de vivre dans une certaine opulence. Pour les récompenser on leur envoie même après nos déchets et on s'émerveille des trésors d'ingéniosité qu'ils développent pour les recycler.
jéjé dit :Le végan ne voit pas que sa carotte bio pour arriver chez son primeur bio a fait pas mal de route, il ne voit pas les monocultures (obligatoire en bio si vous ne voulez pas consommez de la datura avec votre épeautre) et la pauvreté des écosystèmes que cela engendre.Encore les mêmes clichés et amalgames! Pitié!
on peut dire la même chose quand on affirme que les gens qui mangent de la viande ne peuvent pas être écolos.
Être écolo c'est avant tout d'accepter de vivre dans le dénuement : Les indiens Yanomami sont écolos et pourtant ils mangent de la viande !
Dans nos pays riches l'écologie est devenu une quête de sens et une variable ajustable selon que cela impacte ou pas notre confort : on utilise un robot pour râper ses carottes (ça met trop de temps de le faire à la main) mais on trie ses déchets (dont les robots ménagers qui ont une durée de vie limitée, l'idéal serait de ne pas avoir de déchets plutôt mais bon) donc tout va bien.
Pour ma part le problème majeur est la démographie : la terre n'est pas extensible à l'infini et les terrains agricoles sont limités. En augmentant notre population (outre les problèmes de biosécurité) nous nous obligeons à produire plus et l'agriculture biologique ne devient plus suffisante alors.
kenjin dit :
Dans les recettes que nous faisons beaucoup en ce moment (sachant que je ne suis pas végétarien), nous sommes beaucoup sur les soupes, froid obligé (même si ce n'est pas bon pour notre prise de poids en confinement).
Si j'apprécie beaucoup les soupes l'hiver, je les préfère l'été: le gazpacho, qu'on ne présente plus, mais aussi l'ajo blanco qui a ma faveur ces derniers temps.
(Pour un gain de temps non négligeable, utilisez de la poudre d'amande.)
Pfiou… que de mélanges de sens, volontaires ou non…
Par ailleurs, personne n’a parlé d’interdire aux populations qui n’ont pas le choix de chasser / manger d’autres animaux. Une situation de survie, c’est autre chose.
Je te rejoins cependant sur la démographie.