Veganisme

Vicen dit :
Par ailleurs, sans doute pensez-vous être doté d'un libre arbitre.
Mais il n'existe aucune preuve factuelle qui l'indique. Et des esprits bien plus puissants et performant que les notre ce sont penchés sur la question sans pouvoir statuer de façon formelle.
 

Chaque individu d'une espèce végétal va réagir de la même manière à un stimulus, les réponse sont stéréotypés (on retrouve ça chez les animaux aussi mais pas uniquement). Dans une population humaine tout le monde ne réagit pas de la même manière aux événements, il y a donc une individualité bien plus marqué (plus ou moins selon les situation et les individus). C'est aussi comme cela que les innovations sont apparu chez l'homme à partir de comportement particulier, hors norme.

Individuellement maintenant, on fait tous l'expérience de ce libre arbitre lorsque l'on analyse une situation, on se pose, on pèse le pour et le contre et on prend une décision. C'est de la que vient cette notion de liberté, cette sensation en quelque sorte. 

En contre exemple, on a quasiment tous resentis le contraire, une sensation de non liberté, dans le cas d'une addiction (plus ou moins forte). Situation ou l'on ne peux pas aller contre l'objet de notre addiction (acheteur compulsif de jeux!!!). Plus il y a addiction, plus nos comportements vont être contraints à l'objet de notre addiction (rechercher, se cacher, mentir, voler...). Peut être un jour avez vous décider d'aller contre cette addiction, d'une réflexion est sorti une action différentes de d'habitude, motivée par d'autre facteurs bien sur mais réfléchi et pas simplement soumis à une stimulation. Vous vous sentiez surement un peu plus libre après ce choix.

Une centralisation des données et une conscience accrue (j'ai conscience que je pense) est nécessaire pour qu'émerge cette sensation de liberté face aux différents 'possibles'. Cette réflexion conduisant à notre choix et c'est ce qui pour moi défini le libre arbitre.

Mais je comprend ton doute, et ce sera un dernier argument: cela montre que tu es libre!

Vicen dit :@jmguiche: j'ai éditer mon précédent message pour m'en tenir stricto-sensu à l'essentiel.

Et surtout passer d'un message négatif de "rejet initial", à quelque chose de plus positif en t'accordant que ton argument est recevable pour établir la base d'une moral. (Je n'ai vu ton message qu'après l'édition)

[HS]Pour en revenir à l'aparté illusionniste (que j'ai supprimé entre temps, oups). Ton argument pour invalider ce courant philosophique ressemble au cogito de Descartes. "Je pense donc je suis".

Après d'un point de vu bayésien si il est possible de créer une simulation. Alors la proportion des mondes simulé est supérieur à la proportions de monde non-simulé. sachant qu'on peut même faire des simulations dans les simulations. Autrement dit, il est plus probable que nous vivions dans une simulation (si il est possible que des simulations d'un tel niveau puisse exister)

Mais à ça tu réponds de façon matérialiste, la conscience simulé est une conscience. Très intéressant. D'ailleurs à titre perso, je te rejoins sur chacun de ses points.[/HS]



PS: je ne trouve pas ton raisonnement extravagant, il se tient.
J'évoque juste qu'il est possible de tenir d'autres raisonnements, qui se tiennent également.

En fait quand j'apporte des les éléments de contradictions, des alternatives ou autres, c'est pas pour invalider un point de vue, c'est pour enrichir le nombre de points de vue.


Remarque:
D'ailleurs je perd les gens avec cette afflue non-stop de perspectives différentes. Au final je ne fais que brouiller la discussions. Donc je vais m'arrêter là.

(puis c'est passionnant tout ça, mais la digression fait maintenant plusieurs pages)

Un raisonnement ne se tient que quand on en a clairement exprimé les prémices. Ce qui est rarement fait et que j’essaye de faire, en définissant réaction physiologique, douleur, conscience, souffrance, puis ma relation d’ordre qui me permet de baser ma morale (sans aller jusqu’aux extrêmes de l’utilitarisme, je le reconnais, il faut poser d’autres prémices et limites).

Sans faire tout ce travail, on ne fait qu’exprimer des réactions et des émotions, le sujet vaut mieux que cela et le permet (de faire mieux que le stade émotionnel).

En effet, je me réfère au cogito de Descartes. Je pense que c’est un constat aussi valable que « les pommes tombent ». Après, on peut aller plus loin, Newton, Einstein... ou dire que les pommes ne tombent pas, ce que fait Frankish d’une certaine façon (je sais que pour Einstein les pommes ne tombent pas et que c’est en fait l’espace qui se déforme à cause de la présence de masse, mais il ne nie pas le phénomène observé).

a plus..

Est-ce que se référer à Descartes alors qu’il y a développé la notion d’animal-objet qui anime encore notre société à ce jour est pertinent sur ce sujet (même si cette thèse a plutôt été développé par son élève Malebranche il me semble) ?

kenjin dit :Est-ce que se référer à Descartes alors qu'il y a développé la notion d'animal-objet qui anime encore notre société à ce jour est pertinent sur ce sujet (même si cette thèse a plutôt été développé par son élève Malebranche il me semble) ?

On peut être d’accord avec le cogito, la géométrie analytique, le doute méthodique, trouver des choses interessantes dans la méthode et plein d'autres trucs  sans cautionner toutes ses affirmations.

Mais je crois qu'il manque un bout à ta phrase : "est ce que se référer à Descarte.... ? " quelle est la question ? J'ai supposé que c'était "... ne pose pas de problème de cohérence ?".

Ce à quoi je répond "Non".

Je n'ai pas signifié  "je suis d'accord avec Descartes" mais "Je suis d'accord avec Descartes quand il dit je pense donc je suis".

jéjé dit :
Vicen dit :
Par ailleurs, sans doute pensez-vous être doté d'un libre arbitre.
Mais il n'existe aucune preuve factuelle qui l'indique. Et des esprits bien plus puissants et performant que les notre ce sont penchés sur la question sans pouvoir statuer de façon formelle.
 

...

Mais je comprend ton doute, et ce sera un dernier argument: cela montre que tu es libre!

Ou que son déterminisme est différent du tien. yesyes

Tellement de choses à dire… je vais essayer d’en avoir le courage.

D’abord pour Béri, je résume mon avis et ma pensée au sujet du veganisme et de la souffrance/douleur :

 1) Tout d’abord je pense qu’être vegan est quelque chose de louable et vertueux uniquement dans l’optique de réguler les dérives actuelles de l’être humain et de sa surpopulation (bien que je sois convaincu en absolu qu’on puisse encore vivre à 8 milliards d’humains comme on vivait plus ou moins en 1600 avec certains progrès d’aujourd’hui sans nicker la planète mais le demi-tour est définitivement impossible) c’est à dire pour des domaines écologiques et éthiques.

La nature n’a jamais aimé les changements brutaux, c’est pourquoi je n’encouragerai personne à changer radicalement un régime alimentaire qui date de plusieurs millions d’années (aussi contradictoire que cela puisse paraître, j’ai moi même changer assez radicalement mon alimentation lorsque j’ai du l’étudier mais pour d’autres raisons, ainsi j’ai quand même été par périodes de 6-8 mois parfois vegeta*iens). Rappelons que nous mangions déjà au Miocène (il y a 7 millions d’années) entre 0 et 10 % de viande. Cela n’a cessé d’augmenter pour atteindre un pique de 80% d’alimentation carné dans les régions les plus froides pendant le Paléolithique Moyen et Supérieur (il y a 350 000 ans) pour ensuite diminuer et redescendre autour de 30% au Néolithique (il y a 10 000 ans).
Ainsi on ne modifie pas toute une mécanique physiologique héritée aussi vieille sans conséquences: on ne choisit pas de naître avec tel ou tel microbiote et entérotype ; c’est pourquoi certains vegans ont du revenir à une alimentation carnée pour se sentir à nouveau dans leur bottes. La majeure partie des “nouveaux” vegans sont en fait des pionniers : je dis nouveaux car cela fait des milliers d’années qu’il existe des tribus et autres familles d’individus +ou- “égarées” de civilisations qui n’ont pas eu le choix que d’être végétaliens ; je dis pionniers car contrairement à tous ces peuples “égarés” ou le changement alimentaire s’est fait sur des siècles, chez nous il s’opère brutalement, quasi instantanément. Je ne dis pas que c’est bien ou mauvais, personne n’est d’ailleurs censé pouvoir le dire car nous n’avons pas assez de recul en terme de temps et d’études de populations pour statuer scientifiquement honnêtement là dessus. Je dis simplement que la nature n’aime pas les changements brutaux. Ce dernier argument va également dans le sens des vegans : En dehors des biais cognitifs, pourquoi autant de gens se sentent bien quand ils arrêtent un type d’alimentation (viande, poisson, pain etc…) ?? La réponse tient du fait qu’aujourd’hui s’alimenter, c’est s’empoisonner à +ou- petites doses (dioxines, PCB, métaux lourds, HAP, antibiotiques, pesticides, additifs alimentaires, mécanisation des procédés (gluten notamment)… choisissez votre menu ! ) et tout le monde ne réagit pas pareil à ces cocktails; ainsi se limiter à certains aliments c’est aussi protéger son corps de toxines variées et devenir vegan, c’est limiter grandement la pluralité des toxines (pas systématiquement la quantité malheureusement, notamment pour l’ALU). Bref, toutes ces merdes sont apparues en l’espace de quelques dizaines d’années, ce qui en fait un changement brutal pour l’organisme humain.

2) En revanche pour moi, être vegan et anti-spéciste, c’est se foutre de la gueule du monde sauf si on vit en ermitage à l’autre bout du monde : si je suis anti-spéciste, alors je me dois de mettre ma congruence d’équerre ou alors je ne reproche pas aux gens de manger carné (toute éthique écologique et éthique du bien être animal mis à part puisque l’homme pourrait faire bien mieux de ce côté). En effet, si je suis anti-spéciste avec congruence, je ne dois plus utiliser aucun médicament (en dehors d’extraits de plantes), je ne dois pas avoir d’animaux de compagnie comme les chiens & chats ou toute espèce mangeant du carné, etc… et je n’ai évidemment pas besoin de dire pourquoi… si je suis anti-spéciste avec un des comportement cité ci-avant alors, je ne fais que comme mon homologue carné : placer un curseur qui sied à mes croyances/convictions/morales/moeurs/coutumes/habitudes sur la ligne du bien-être animal; aussi “mieux” placé que soit ce curseur comparé aux carnistes.

3)Sur la souffrance/douleur végétale, j’avais déjà résumé :
Je crois fortement que les animaux( tout du moins, une grande partie des vertébrés, soyons précis, pour le reste, c’est déjà plus compliqué…), comme nous sont capables d’éprouver de la douleur, qu’une partie encore plus petite est capable comme nous d’éprouver de la souffrance.
Je crois/pense fortement que les végétaux ne ressentent pas de douleur et donc encore moins de souffrance MAIS contrairement à jm, je garde cette croyance/pensée en tant que telle : ce n’est pas une vérité, ce n’est pas LA vérité (j’y reviendrai une autre fois là dessus jm) ; la seule chose qu’on a démontré scientifiquement jusque là c’est que selon les “mêmes” protocoles qu’appliqués aux animaux/hommes, les végétaux ne ressentent pas de douleur et souffrance comme les animaux/hommes, rien de plus, rien de moins.
Ainsi je me contente des faits et je ne peux donc pas affirmer que les végétaux ne ressentent de douleur ou souffrance en absolue; c’est simple, je laisse simplement la porte ouverte à la possibilité qu’il y ait quelque chose qui nous échappe totalement; après tout ils ont tellement de points communs avec la faune… et si ?..
Je ne sais pas quel est votre cursus mais quand on étudie la biologie, la physique et le monde merveilleux et hallucinant de la physique quantique, la dualité onde/corpuscule… il y a dans ces sciences, particulièrement la dernière des montagnes de choses qui nous rappellent d’être humble face à nos certitudes et cela ne coûte absolument rien de laisser la porte ouverte.

Je vais arrêter là, j’aurais bien aimer aussi causer du “libre arbitre” que l’on croit avoir et du “je pense donc je suis”. Je vous renvois juste aux dernières neurosciences et notamment à la révolution Damasio couplée aux travaux de Libet et Haggard sur les “sensations non conscientisées” ainsi que sur les neurones mirroirs qui montre que la célèbre citation de Descartes et aujourd’hui une hérésie et qu’on s’aide de cela d’ailleurs en Psychologie/psychiatrie pour sauver des gens. C’est Spinoza qui avait raison en fait, pas Descartes.

Ma certitude n’est que celle de la plausibilité et de ce que nous dis la science, mais il y a, surtout dans ce sujet de la conscience, bien des inconnues…  Disont que je considère que ce que j’avance est hyper probable. 

Par contre, quand je lis conscience et mécanique quantique dans le même paragraphe, je suis inquiet et sent poindre les délires de Nasim Haramain. Parce que lui, ce qu’il raconte, c’est du grand n’importe quoi qui s’appuie sur rien alors qu’il se pare des habits scientifiques. 
Il y a des tas de choses qu’on ne sais pas, ce n’est pas une raison pour dire d’importer quoi comme il le fait.

Connait pas ce monsieur, je ne mélange pas les sciences sauf quand cela à un sens comme les maths et la physique, c tjrs associé. J’ai par exemple dans certains articles deja vu passe le terme d résurrection quantique mais ca ne me parle pas du tout donc je n’en parle ni ne m’en sers. Je me contente que des résultats éprouvés de sciences qui suffisent à eux seuls à etre humble.C’est juste que même en physique classique bien des résultats ont été contre intuitifs, c’est pour ca que je garde la porte ouverte. Quand au dernier paragraphe, ce ne sont que des neuroscientifiques de renoms que j’ai cité.

OverWhirl dit :Connait pas ce monsieur, je ne mélange pas les sciences sauf quand cela à un sens comme les maths et la physique, c tjrs associé. J’ai par exemple dans certains articles deja vu passe le terme d résurrection quantique mais ca ne me parle pas du tout donc je n’en parle ni ne m’en sers. Je me contente que des résultats éprouvés de sciences qui suffisent à eux seuls à etre humble.C’est juste que même en physique classique bien des résultats ont été contre intuitifs, c’est pour ca que je garde la porte ouverte. Quand au dernier paragraphe, ce ne sont que des neuroscientifiques de renoms que j’ai cité.

Tu explique et source en quoi le cogito est démenti par la biologie ? Je n’ai jamais entendu ça et ça m’intéresse. Merci. 

Ainsi que le lien avec les neurones miroirs parce que je ne vois pas la relation.

Je pense qu’il parle de travaux tendant à montrer qu’au niveau physiologique, tes actions se déclenche avant même que tu en aies conscience.
Ce qui aurait tendance à démontrer que nous sommes des êtres totalement déterminé, ce qui va bien avec la vision déterministe de l’univers par la science.

Il reste quand même de quoi discuter de tout ça encore, que ce soit par rapport aux travaux en neurosciences ou quant au déterminisme de l’univers.

Le cogito, pris au sens très stricte, ne dis pas que tu as un libre arbitre. Juste que tu existes et que ta conscience est réelle. Même si Descartes va plus loin. Le cogito est un constat, en déduire la liberté est plus hasardeux.

Et franchement, sur le libre arbitre, pour moi cela reste une question ouverte. Entre en effet les influx nerveux qui anticipent notre prise de conscience d’au moins certaines de nos décision et, tout simplement aussi, le fait que toute effet est précédé d’une cause on peut se poser la question.

Mais, en même temps, si la conscience et le sentiment de libre arbitre n’étaient pas utiles d’un point de vue évolutif, cela serait une perte d’énergie inefficace.

Bref… tout cela est très étrange.

Quant à la conscience… on verra à la lecture du dernier numéro de la recherche… peut être… pas.

Peut-être à relier aussi avec une vision fonctionnaliste de la conscience ou de la non existence du “moi”.

Mais oui, tu pourras toujours considérer qu’il y a bien un phénomène que l’on appelle “conscience” et qui existe. Le débat se portera plus sur sa nature alors.

Mais je ne veux donner l’impression de parler à la place d’OverWhirl, je parle pour moi là.

En attendant de pouvoir lire les posts de ces derniers jours, je vous pose ça ici :

Envers qui avons-nous des devoirs moraux?
où l’on parle de sentientisme, d’anthropocentrisme et de respect des rivières (ce qui rejoint le dilemme avec l’arbre et le papillon)

EDIT: posts lus. Wow, ça part tellement dans toutes les directions! :smiley:

MasterZao dit :Je pense qu'il parle de travaux tendant à montrer qu'au niveau physiologique, tes actions se déclenche avant même que tu en aies conscience.
Ce qui aurait tendance à démontrer que nous sommes des êtres totalement déterminé, ce qui va bien avec la vision déterministe de l'univers par la science.

Il reste quand même de quoi discuter de tout ça encore, que ce soit par rapport aux travaux en neurosciences ou quant au déterminisme de l'univers.

Cette experience montre juste que la mise en conscience de la decision de l'action est plus lente que l'action elle meme. La mise en conscience prend plus de temps car met en jeu plus de connection neuronal. Ici, la decision est donc d'abord inconsciente puis consciente. Est ce parce que cette decision est inconsciente qu'il y a determinisme et que le libre arbitre n'existe pas?
Aussi cela ne m'etonne pas qu'un geste banal comme bouger le doigt ne s'initie pas dans la conscience, l'inconscient s'occupe tout le temps de ces gestes, il fait constamment des ajustements de geste, d'action, il bosse dur! La conscience c'est pour des situations disons plus problematique. 

Du coup cela m'interpelle ces deux dualité libre/determiner et conscience/inconscience qui pour moi ne s'epouse pas vraiment. Comment voyez vous cela?

Par rapport aux experiences de Haggard, est ce parce que la volonté est associée a une ou plusieurs structures anatomiques que l'on peut dire que le libre arbitre est une illusion? 
La conscience est aussi anatomique, donc elle est illusion?
quand est ce que les choses ne sont pas illusion? (Lorsqu'ils viennent de l'âme?....)
 

Le probleme que je vois avec le libre arbitre est sa definition et a quoi on l’oppose. C’est je decide ou… quoi decide? Comment distinguer ce je et ce quoi il sagit de mes perceptions, mes souvenirs, mes envies… bref cette opposition n’en est pas une, dans le fond ne trouvez vous pas? Qui decide a ma place si ce n’est pas moi. (Pour affiner mon idee: s’il n’y a que des liens de cause a effet, le je se confond avec la cause… (et meme l’effet). )

un article dans lequel un infomaticien evoquait la liberté m’a paru pertinent il disait a peu pres ceci dans un passage: ce n’est pas parce que l’on peut predire l’action de quelqu’un (sous entendu on a toutes les donnees qui vont amener a la decision) que la personne n’est pas libre( une personne qui a toujours voté tel partie politique, qui adjere au idee du candidat va… voter pour celui ci). Il est libre car il a analysé la situation, analysé toutes les données et pris la decision en consequence. Cela parait banal mais cette idee a cassé en moi le lien que je faisais entre l’aspect predictible d’une action et le determinisme/la non liberté. Et vous c’est un lien que vous faites?

Et si on ouvrait un sujet “Philo” ou “Déterminisme”? :smiley:

beri dit :En attendant de pouvoir lire les posts de ces derniers jours, je vous pose ça ici :

Envers qui avons-nous des devoirs moraux?
où l’on parle de sentientisme, d’anthropocentrisme et de respect des rivières (ce qui rejoint le dilemme avec l’arbre et le papillon)

EDIT: posts lus. Wow, ça part tellement dans toutes les directions! :-D

Je retrouve dans ce texte exactement ce que je dis. c’est cool... 🥳

Sauf pour les ia... je ne tiens pas pour acquis qu’un jour une ia, telle que nous la concevons aujourd’hui, sera consciente. La conscience nous la constatons, mais nous en sommes en terme de savoir là ou en était aristote quand il parle de gravité. On constate le phénomène,  on voit ce qui se passe, mais on a aucune explication crédible. Comment passe t on de la biologie à la conscience... bon a priori il faut un cerveau ou un truc équivalent... et après... ben on sait pas.

Alors créer un être conscient alors qu’on ne sait pas comment naît la conscience, cela me semble une ambition un peu hors de propos, pour ne pas dire idiote.
Aujourd’hui, nos IA, se résument à des données et à des algorithmes écrit à grand coup de si... alors ... sinon .... et de boucles..., à de la récursivité et autres appels de procédures... (ou à des trucs équivalents dans des languages plus concis, mais au fond, à l’exécution, c’est pareil), j’imagine mal la conscience jaillir de ça, même en ne sachant pas d’où vient la conscience... 

@overwhirl sur le véganisme et l’histoire…
dans ton historique de notre alimentation, tu oublie quand même que, dans les siècles passés, à part quelques membres des classes sociales supérieures, la majorité de la population mangeait de la viande une ou deux fois par semaine max…

On serait passé en France d’une consommation moyenne de 19 kg / ans au début du 19 ieme siècle a plus de 100 au milieu des années 80. Notre relation a l’alimentation est quand même quelque chose de très etendu. Entre les inouïts « d’avant » qui ne mangent que viande et poisson et l’ouvrier du 19 ieme siècle qui mange du pain, des légumes et parfois œuf et fromage, il y a un monde.

https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_2002_num_80_4_4680


jéjé dit :Le probleme que je vois avec le libre arbitre est sa definition et a quoi on l'oppose. C'est je decide ou... quoi decide? Comment distinguer ce je et ce quoi il sagit de mes perceptions, mes souvenirs, mes envies... bref cette opposition n'en est pas une, dans le fond ne trouvez vous pas? Qui decide a ma place si ce n'est pas moi. (Pour affiner mon idee: s'il n'y a que des liens de cause a effet, le je se confond avec la cause... (et meme l'effet). )

un article dans lequel un infomaticien evoquait la liberté m'a paru pertinent il disait a peu pres ceci dans un passage: ce n'est pas parce que l'on peut predire l'action de quelqu'un (sous entendu on a toutes les donnees qui vont amener a la decision) que la personne n'est pas libre( une personne qui a toujours voté tel partie politique, qui adjere au idee du candidat va... voter pour celui ci). Il est libre car il a analysé la situation, analysé toutes les données et pris la decision en consequence. Cela parait banal mais cette idee a cassé en moi le lien que je faisais entre l'aspect predictible d'une action et le determinisme/la non liberté. Et vous c'est un lien que vous faites?

Heu ... non, pour nier le libre arbitre, il y a une autre approche. A notre échelle, tout est relation de cause à effet.
En fait, personne ne décide, tout s’enchaîne en relation de causes à effets comme une chaîne de domino. Il n’y a pas à se demander qui ou quoi décide parce qu’il n’y a pas de décision.

jmguiche dit :
jéjé dit :Le probleme que je vois avec le libre arbitre est sa definition et a quoi on l'oppose. C'est je decide ou... quoi decide? Comment distinguer ce je et ce quoi il sagit de mes perceptions, mes souvenirs, mes envies... bref cette opposition n'en est pas une, dans le fond ne trouvez vous pas? Qui decide a ma place si ce n'est pas moi. (Pour affiner mon idee: s'il n'y a que des liens de cause a effet, le je se confond avec la cause... (et meme l'effet). )

un article dans lequel un infomaticien evoquait la liberté m'a paru pertinent il disait a peu pres ceci dans un passage: ce n'est pas parce que l'on peut predire l'action de quelqu'un (sous entendu on a toutes les donnees qui vont amener a la decision) que la personne n'est pas libre( une personne qui a toujours voté tel partie politique, qui adjere au idee du candidat va... voter pour celui ci). Il est libre car il a analysé la situation, analysé toutes les données et pris la decision en consequence. Cela parait banal mais cette idee a cassé en moi le lien que je faisais entre l'aspect predictible d'une action et le determinisme/la non liberté. Et vous c'est un lien que vous faites?

Heu ... non, pour nier le libre arbitre, il y a une autre approche. A notre échelle, tout est relation de cause à effet.
En fait, personne ne décide, tout s’enchaîne en relation de causes à effets comme une chaîne de domino. Il n’y a pas à se demander qui ou quoi décide parce qu’il n’y a pas de décision.

Il n'y a donc pas de je ?