Veganisme

Docky dit :
Proute dit :Pour les performances sportives... tu peux regarder du côté d'Attila Hildman, Rich Roll ou encore Patrik Baboumian. Il y a aussi Carl Lewis, mais pas que, dans les plus connus.

Je crois même, sans être un expert de la question, qu'on peut rajouter un certain Novak Djokovic.

J'allais le dire...

Proute dit :Je pense que le frein est un peu principalement culturel.
Bah, ce n'est que ça. On ne mange quasi plus pour se nourrir dans les pays occidentaux. On mange pour le plaisir. Il est possible de vivre bien en mangeant très très peu. En tout cas beaucoup moins que ce que tout le monde mange en Occident, végétarien compris. Donc, oui, manger est principalement culturel. On le fait parce qu'on y prend une forme de plaisir. Sinon, que ce soit végé ou non, qui passerait 4h en cuisine pour un truc qui va disparaître en 30 minutes. Ca n'a aucun sens. Sauf si on mange pour le partage plus que pour l'utile. Donc, oui, manger n'est quasi que culture aujourd'hui. On produit déjà de quoi nourrir la totalité de l'Humanité. Même à 10 milliards, ça passe sans souci. Le problème est plus sur notre consommation non alimentaire qui est encore plus inutile et parfois bien moins culturel.
Donc, changer l'alimentation, ça va bien au-delà que changer de régime.
 
J'en déduis donc que le plus grand écueil est nos habitudes qu'on déteste tous changer, et qui j'avoue, sont d'autant plus difficiles à changer que notre société (en tout cas en France) ne propose pas un choix assez présent de cuisine végétale pour que le changement soit facile pour ceux qui ne cuisinent pas, même s'il y a des progrès faits et que dès lors qu'on mange du blé, on trouve quand même beaucoup de choses.
 

Et quand on mange pas de blé ? Parce que perso, j'évite le plus possible cette merde. C'est très compliqué, donc j'en mange encore, mais j'évite d'en consommer plus d'une fois par semaine (c'est vrai qu'à l'époque où j'en mangeais plus, je mangeais peut-être un peu moins de viande).

loïc dit :
 
J'en déduis donc que le plus grand écueil est nos habitudes qu'on déteste tous changer, et qui j'avoue, sont d'autant plus difficiles à changer que notre société (en tout cas en France) ne propose pas un choix assez présent de cuisine végétale pour que le changement soit facile pour ceux qui ne cuisinent pas, même s'il y a des progrès faits et que dès lors qu'on mange du blé, on trouve quand même beaucoup de choses.
 

Et quand on mange pas de blé ? Parce que perso, j'évite le plus possible cette merde. C'est très compliqué, donc j'en mange encore, mais j'évite d'en consommer plus d'une fois par semaine (c'est vrai qu'à l'époque où j'en mangeais plus, je mangeais peut-être un peu moins de viande).

Personnellement, je ne peux pas manger du tout de gluten (donc pas non plus de seigle, d'orge, d'avoine, kamut ou épeautre) et j'arrive cependant à manger des plats qui inspirent la gourmandise, mais on aime bien cuisiner, et que de toute manière chez nous les produits pré-cuisinés ou très transformés sont l'exception.

Ceci dit, je pense que dans notre pays c'est spécial, parce que pratiquement tous les produits qu'on pourrait considérer de "remplacement" de type steak, saucisse, etc. sont à base de blé (sauf certaines galettes végétales), et que quand il m'arrive de faire des courses en Allemagne, juste à la frontière, au supermarché normal je vois un rayon de deux mètres de large, sur 4 étagères, de tels produits bio, vegan et sans gluten, et à un prix raisonnable (ils n'ont pas le système d'étiquettes remboursables qui augmentent artificiellement et énormément le prix des produits estampillés sans gluten), alors qu'ici c'est tout bonnement introuvable, il y a toujours du blé dedans. (Et dans le même supermarché allemand, le rayon de produits végé avec blé fait 4 mètres de large, donc il y en a deux fois plus que sans gluten, ce qui est cohérent et permet le choix à tous.)

Influence de la FNSEA ? Marché différent ? (Pourtant dans les petites villes frontalières, il y a limite plus de Français que d'Allemands qui font leurs courses.)

Mystère.

Après, dans les magasins bio aujourd'hui,il y a des tas de tofus différents à poêler ou à mettre en salade genre charcuterie ou fromage, ils sont bons, facile à préparer, et certainement pas plus cher que de la charcuterie ou de la viande non bio. Il y a aussi des tartinades genre boursin tout aussi bonnes que ce type de fromages, etc.

Même sans gluten, il y a de quoi manger végé sans trop cuisiner, c'est juste qu'il faut s'intéresser à changer ses habitudes au départ.

Et perso, je trouve qu'il est quand même plus facile de trouver à manger sans viande que sans gluten.

Docky dit :
Proute dit :Pour les performances sportives... tu peux regarder du côté d'Attila Hildman, Rich Roll ou encore Patrik Baboumian. Il y a aussi Carl Lewis, mais pas que, dans les plus connus.

Je crois même, sans être un expert de la question, qu'on peut rajouter un certain Novak Djokovic.

Ainsi que Lewis Hamilton.

Acathla dit :C'est arrivé...

désolé je n'ai mis qu'une position extrême...ca me paraissait évident que tabasser gratuitement des animaux (les bouchers aussi sont des animaux d'ailleurs...surprise.) c'était l'autre extrémité et je trouvais cela tout aussi débile...

Oui, j'ai bien vu que tu n'avais pas compris mon propos, et plutôt que d'en débattre ici durant ouatmille posts, j'ai préféré me dire que je n'avais pas été très claire et ai donc effacé cette partie de mon post.

Mais je vais t'envoyer un MP. laugh

Proute dit :
loïc dit :
 
J'en déduis donc que le plus grand écueil est nos habitudes qu'on déteste tous changer, et qui j'avoue, sont d'autant plus difficiles à changer que notre société (en tout cas en France) ne propose pas un choix assez présent de cuisine végétale pour que le changement soit facile pour ceux qui ne cuisinent pas, même s'il y a des progrès faits et que dès lors qu'on mange du blé, on trouve quand même beaucoup de choses.
 

Et quand on mange pas de blé ? Parce que perso, j'évite le plus possible cette merde. C'est très compliqué, donc j'en mange encore, mais j'évite d'en consommer plus d'une fois par semaine (c'est vrai qu'à l'époque où j'en mangeais plus, je mangeais peut-être un peu moins de viande).

Personnellement, je ne peux pas manger du tout de gluten (donc pas non plus de seigle, d'orge, d'avoine, kamut ou épeautre) et j'arrive cependant à manger des plats qui inspirent la gourmandise, mais on aime bien cuisiner, et que de toute manière chez nous les produits pré-cuisinés ou très transformés sont l'exception.

Ceci dit, je pense que dans notre pays c'est spécial, parce que pratiquement tous les produits qu'on pourrait considérer de "remplacement" de type steak, saucisse, etc. sont à base de blé (sauf certaines galettes végétales), et que quand il m'arrive de faire des courses en Allemagne, juste à la frontière, au supermarché normal je vois un rayon de deux mètres de large, sur 4 étagères, de tels produits bio, vegan et sans gluten, et à un prix raisonnable (ils n'ont pas le système d'étiquettes remboursables qui augmentent artificiellement et énormément le prix des produits estampillés sans gluten), alors qu'ici c'est tout bonnement introuvable, il y a toujours du blé dedans. (Et dans le même supermarché allemand, le rayon de produits végé avec blé fait 4 mètres de large, donc il y en a deux fois plus que sans gluten, ce qui est cohérent et permet le choix à tous.)

Influence de la FNSEA ? Marché différent ? (Pourtant dans les petites villes frontalières, il y a limite plus de Français que d'Allemands qui font leurs courses.)

Mystère.

 

L'Allemagne semble très en avance sur le sans gluten. La plupart des produits plutôt sympa viennent de là-bas.
Après, je pense qu'il y a aussi le même "problème" qu'avec les végés : les "sans gluten" sont aussi montrés du doigt et considérés comme des chieurs, victime de la mode. Avec une grosse différence, c'est que végé, c'est avant tout un choix politique, alors que "sans gluten", c'est avant tout un choix médical.
Mais en France, les deux restent mal vus (le pays reste très intolérant à la "différence" quelle qu'elle soit). L'Allemagne me semble plus "avancée" sur ce point. Et, en effet, la FNSEA est une plaie, pas sûr qu'il y ait un syndicat rétrograde aussi puissant en Allemagne.

Bonjour,

​​​​​​Je lis souvent ce sujet intéressant, je ne suis pas vegan ni végétarien mais je suis sensible à certains des arguments.

Je me pose une question :

Pourquoi les vegan ne mangent pas d oeufs ?

Je comprends bien sûr le refus de ceux d élevages.
Mais ceux produits par les poules des particuliers ?
Par exemple nous avons, comme beaucoup de voisins, cinq poules qui ont un «parc» non clôturé (elles peuvent aller où elles veulent, aucune barrière) de trois hectares, elles sont nourries par du grain bio (en réalité elles se nourrissent quasiment seules), elles sont si elles le souhaitent dans un poulailler à fermeture automatique le soir (certaines dorment dans la haies). 
Elles vont mourir de vieillesse, on le les mangera pas.
On récupère leurs oeufs qui sont non fécondes.
Je n ai pas l impression d un mal être pour les poules, ni de nuisances pour l environnement.

La question va peut-être paraître stupide à un spécialiste vegan, mais pour moi c est une vraie question.

Bonne journée

Ce n’est pas une question stupide, et en fait elle consiste surtout à se poser la question d’où viennent les poules très bien traitées de ton voisin.

Et partant du principe que chez les poules il y a environ 50 % de mâles qui naissent, que sont devenus tous les frères de ces heureuses poulettes ?

Et sinon, même dans un monde idéal où l’on pourrait laisser tous ces charmants coquelets gambader aussi, aux frais de leurs producteurs, je doute que tout le monde et n’importe qui ait accès à des œufs de poules “heureuses”.

En bref, tu as de la chance de pouvoir manger ces œufs-là.

En effet, je crois qu une bonne partie des mâles des élevages sont broyés…problème sans vraiment de solution je pense…

merci pour la réponse, je comprends ce choix maintenant.

J ai une autre question, j ai peur de passer pour un troll mais c est une.vraie question :

Ne serait il pas plus respectueux des animaux et de l environnement de consommer uniquement des animaux tués par la chasse et la pêche (non issues d élevages) ?
Ainsi pas de souffrances liées aux conditions d élevages, certes il y a mort d animaux mais pas pire qu un animal qui en mange un autre.
Bien sûr cela implique de manger beaucoup moins de viande.

Je précise que je ne pêche et ne chasse pas.

Je suis conscient que ce n est pas réaliste, mais c est une question d un point de vue plus idéologique.

Pendant que nous y sommes, je m’interroge toujours sur la conception qui mène une personne végétarienne par choix idéologique (terme peut-être mal trouvé mais expliquant que ce n’est pas un choix lié à des problèmes de santé / digestion) à ne pas pas manger de viande (ok) mais manger du poisson.

Sachant qu’un poisson souffre à priori, que l’aquaculture n’a souvent rien à envier aux élevages bovins, ovins, etc… Et on pourrait bien évidemment étendre la question à la pêche intensive, la pêche au thon, les filets dérivants, la pêche en eaux profondes, etc… Inutile de préciser que c’est une vraie question, pas une tentative de polémique.

Et pour en rajouter une sur Djoko, qu’on peut apprécier ou pas, mais dont il faut souligner les derniers exploits tennistiques, avec finesse tactique, volonté, endurance et précision :

https://www.youtube.com/watch?v=i854vmiTgc4

https://www.youtube.com/watch?v=MGmjSVHxdtw

Une réponse : les végéta*iens ne mangent pas de poisson.

Ceux qui mangent du poisson comme seule viande, ce sont les piscivores, et je ne sais pas pourquoi certains d’entre eux tiennent absolument à se dire végétariens, mis bon, voilà, en tout cas pour moi c’est pas du végétarisme.

Après, pour ce qui est du chemin idéologique des piscivores, ma foi, c’est un chemin comme un autre.

Les végétaRiens ne choquent personne, pourtant leur choix est tout aussi questionnant : ils ne mangent pas de viande, mais ça ne les dérange pas qu’on tue des bébés animaux pour qu’ils puissent boire le lait de leurs mères, à un âge où eux-mêmes devraient être sevrés depuis longtemps.

Mais comme dit, c’est aussi un chemin, mais comme il est un peu plus battu, voilà…

Je trouve aussi bizarre les gens qui se disent flexitariens parce qu’ils ont arrêté de manger de la viande le lundi soir.

Et on pourrait questionner longtemps comme ça chaque personne qui a fait le choix de ne pas… ne plus… pour voir si elle atteint la perfection correspondant à la logique de son idéologie, mais je préfère me dire que chacun (tout comme moi) fait ce qu’il peut comme il peut, en me rappelant que nous sommes dans une culture de consommation carniste.


J’ai plus de mal avec les gens qui ne se questionnent pas et trouvent le monde tel qu’il est parfait.
Ou avec l’idée de ne pas être touché du tout par la souffrance animale (car après tout, nous sommes nous aussi des animaux, et l’empathie, ah, l’empathie… enfin bref).

Comme le dit Proute, les végéta*iens ne mangent pas de poissons.

Merci pour les pistes de réponses. :wink:

Proute dit :
loïc dit :
 
J'en déduis donc que le plus grand écueil est nos habitudes qu'on déteste tous changer, et qui j'avoue, sont d'autant plus difficiles à changer que notre société (en tout cas en France) ne propose pas un choix assez présent de cuisine végétale pour que le changement soit facile pour ceux qui ne cuisinent pas, même s'il y a des progrès faits et que dès lors qu'on mange du blé, on trouve quand même beaucoup de choses.
 

Et quand on mange pas de blé ? Parce que perso, j'évite le plus possible cette merde. C'est très compliqué, donc j'en mange encore, mais j'évite d'en consommer plus d'une fois par semaine (c'est vrai qu'à l'époque où j'en mangeais plus, je mangeais peut-être un peu moins de viande).

Personnellement, je ne peux pas manger du tout de gluten (donc pas non plus de seigle, d'orge, d'avoine, kamut ou épeautre).

Ca se développe doucement mais il y a des variétés de céréales notamment d'avoine sans gluten. Favrichon en fait, je crois de mémoire, en céréales de petit déjeuner...

OverWhirl dit :
Proute dit :
loïc dit :
 
J'en déduis donc que le plus grand écueil est nos habitudes qu'on déteste tous changer, et qui j'avoue, sont d'autant plus difficiles à changer que notre société (en tout cas en France) ne propose pas un choix assez présent de cuisine végétale pour que le changement soit facile pour ceux qui ne cuisinent pas, même s'il y a des progrès faits et que dès lors qu'on mange du blé, on trouve quand même beaucoup de choses.
 

Et quand on mange pas de blé ? Parce que perso, j'évite le plus possible cette merde. C'est très compliqué, donc j'en mange encore, mais j'évite d'en consommer plus d'une fois par semaine (c'est vrai qu'à l'époque où j'en mangeais plus, je mangeais peut-être un peu moins de viande).

Personnellement, je ne peux pas manger du tout de gluten (donc pas non plus de seigle, d'orge, d'avoine, kamut ou épeautre).

Ca se développe doucement mais il y a des variétés de céréales notamment d'avoine sans gluten. Favrichon en fait, je crois de mémoire, en céréales de petit déjeuner...

Oui, il existe de l'avoine garantie sans gluten, mais ça fait plus de 15 ans que je m'en passe, et surtout, l'avoine contenue dans des aliments genre saucisses végés n'est pas sans gluten...

De ce que j'ai compris, le gluten qui poserait problème dans l'avoine serait celui des contaminations par le blé (cultures sur les mêmes champs, etc.).

Les flexitariens font ce choix davantage pour l environnement (limiter la consommation de viande) que contre la souffrance animale j imagine.

Pas de réponse pour la chasse plutôt que l élevage, c est si absurde que ça comme question ?

Yzar dit :En effet, je crois qu une bonne partie des mâles des élevages sont broyés....problème sans vraiment de solution je pense...

merci pour la réponse, je comprends ce choix maintenant.

J ai une autre question, j ai peur de passer pour un troll mais c est une.vraie question :

Ne serait il pas plus respectueux des animaux et de l environnement de consommer uniquement des animaux tués par la chasse et la pêche (non issues d élevages) ?
Ainsi pas de souffrances liées aux conditions d élevages, certes il y a mort d animaux mais pas pire qu un animal qui en mange un autre.
Bien sûr cela implique de manger beaucoup moins de viande.

Je précise que je ne pêche et ne chasse pas.

Je suis conscient que ce n est pas réaliste, mais c est une question d un point de vue plus idéologique.

rien a voir avec le veganisme donc je me permets...

Ouhla...poser des questions, posément sans insulte (mot grossier), jugement de valeur, en respectant la réponse de son interlocuteur sans condescendance...

cela ne s'appelle pas un Troll...

juste un forumeur...

(avec un pouic en plus )

Yzar dit :Pas de réponse pour la chasse plutôt que l élevage, c est si absurde que ça comme question ?

Non, mais il y a je pense plusieurs niveaux de réponse.

L'aspect pragmatique: impossible de nourrir la population omnivore actuelle par la chasse, donc si on discute des mérites respectifs de la chasse par rapport à l'élevage, c'est d'un point de vue assez théorique.

L'aspect idéologique: certes, la vie d'un sanglier sauvage sera sans doute préférable à celle d'un cochon d'élevage industriel (même si je ne suis pas dans la tête d'un sanglier) mais la réponse que la plupart des vegans te feront c'est que la mort de l'animal que tu chasses pourrait être évitée de toutes façons par un régime végétalien. Donc, que pas de chasse du tout est préférable à la mort par la chasse.

Tu poses à juste titre la question des souffrances que les animaux s'infligent les uns aux autres, mais une position courante chez les vegans est simplement de dire que notre espèce pensante a la possibilité voir le devoir de ne pas en ajouter.  Contrairement à un animal carnivore nous avons la possibilité de faire des choix, c'est toute la différence.

Lymon Flowers dit :

Tu poses à juste titre la question des souffrances que les animaux s'infligent les uns aux autres, mais une position courante chez les vegans est simplement de dire que notre espèce pensante a la possibilité voir le devoir de ne pas en ajouter.  Contrairement à un animal carnivore nous avons la possibilité de faire des choix, c'est toute la différence.

Et donc la vie animale à plus d'importance que la vie végétale ?
Si oui pourquoi ?

Je trouve cette forme de pensée complétement ridicule et d'une petitesse d'esprit.