Veganisme

loïc dit :Typiquement, demander à retirer de la viande d'une salade, pourquoi ? L'animal est déjà mort, ça ne changera rien, ça finira à la poubelle. Clairement, en faisant cela, tu fais du prosélytisme. Tu dis à tout le monde que tu es végé et que c'est important pour toi. C'est une posture idéologique. Et, au resto, tu peux lancer n'importe quel sujet idéologique, ça passera rarement bien.
Ben si, en commandant une salade sans poulet, ce dernier ira dans la salade du client suivant au lieu d'aller dans la mienne et le restaurateur en achètera moins.  C'est pragmatique.

Tu n'as sans doute jamais été confronté au problème mais dans de nombreux troquets, il n'existe encore aucun plat végétarien. Si je veux manger autre chose qu'une assiette de frites (ce qui me vaudra de toutes façons les mêmes questions) je vais donc être obligé de demander à la commande d'adapter le plat pour moi.  Je n'ai pas le choix.  Ça fait de moi un gros prosélyte ?  Que me conseilles-tu, je dois aller commander discrètement au bar et manger tout seul pour ne froisser personne ?

Mon copain mulsulman qui demande une salade sans lardon est aussi dans le même cas ?  C'est étrange, pourtant lui personne ne lui demande de se justifier.  À vrai dire, je ne vois pas ce que je fais de différent de toi avec tes intolérances, mais tu sembles avoir décrété que mes idées étant nulles et non avenues il faudrait que je m'en cache.
loïc dit :
Proute dit :C'est quand même marrant...


- Salut, je suis passionnée de jeux de société, ça me prend des heures et je passe tous mes samedi en club.
- Ah, ok, super !


- Salut, moi mon truc c'est la randonnée, j'adore marcher, je fais des balades tous les jours et je pars en week-end chaque fois que je peux pour faire des treks.
- Ah, ok, super !


- Salut, moi je fais rien, je glandouille au pub avec des potes ou devant netflix...
- Ah, ok, super !


- Salut, moi j'adore me balader avec un fusil et un clebs et puis tuer. Ça s'appelle être proche de la nature.
- Ah, euh, super.


- Salut, moi j'achète des lentilles et du tofu à la place des steaks et du poulet. Parfois je poste un lien vers une enquête L214 sur internet, pour ceux que ça intéresse. Ça ne me prend aucune énergie, et peu de temps.
- Ah mais tu devrais avoir honte, il y a des enfants qui souffrent dans le monde !!! (Et en plus, moi, ton interlocuteur, J'ai décidé que tu n'en avais cure.)
 

On doit pas croiser les mêmes gens alors. Pour la plupart des cas cités, je continue à passer pour un extra-terrestre.

Tu as posté un lien disant qu'on devrait avoir honte de cautionner tout ça. J'ai juste essayé de montrer que c'était absurde comme raisonnement car on peut le faire pour plein de choses. La posture restait moralisatrice, même si tu n'en as pas conscience.

Alors dans mon post, je n'ai absolument pas dit que qui que ce soit devrait avoir honte de quoi que ce soit, c'est ta lecture, alors tu peux réfléchir aux mots te font éprouver de la honte dans la citation qui suit :

Pour en revenir aux animaux (c'est quand même le sujet de ce fil), si vous achetez/mangez du poulet ou des plats cuisinés avec du poulet, ces informations de L214 vous intéresseront sûrement, pour peu que vous soyez intéressés par ce que vous mangez en réalité.

Il y a notamment une pétition à signer, globalement je pense que la majorité des gens, vegan ou non, pourront trouver intérêt à la signer, sachant que c'est un moyen efficace pour L214 de se faire entendre (et de faire entendre la voix silencieuse des animaux).


Ensuite, la page à laquelle le lien renvoie ne fustige pas non plus les consommateurs, elle leur propose juste de refuser les élevages où se déroule cette souffrance, par le biais d'une pétition demandant "à LDC, leader européen du poulet qui abat chaque année 300 millions d'oiseaux, de s'engager fermement contre les pires pratiques d’élevage et d’abattage, notamment l’utilisation d’animaux à croissance ultrarapide."

Où tu lis que tu devrais avoir honte de consommer de la viande ???
C'est uniquement ta lecture.
Ou alors, c'est quoi, "cautionner tout ça", tu veux dire que tu cautionnes les pires pratiques d'élevage intensif, que tu les finances, donc, et que quelque part dans l'article il serait indiqué que tu devrais en avoir honte ? Même ça, je ne le lis pas.


Les vegans se remarquent au restaurant ?
Eh bien ! Les non-vegans aussi, figure-toi, ce sont même eux qui font le plus de bruit en disant des choses comme "ouh, elle est bonne la viande, bien saignante" " ah oui ? tiens, mon poulet aussi, délicieux cuit comme ça" et rarement, voire jamais, "ohlala, ces haricots verts, une tuerie !" Alors quoi, ils faudrait que les non-vegans se taisent, aussi, quand ils mangent ? Comme tu souhaiterais que les vegans le fassent, pour ne pas gêner ton petit confort moral pendant que tu manges ton steak, juste parce qu'ils demandent une waldorf sans poulet ? Je suis sûre que ton voisin de table qui la demande sans oignons ne te dérange pas autant, quoi que tu en dises !

Apparemment, il n'en faut pas beaucoup pour te déranger dans tes convictions de carniste !


Ce qui m'interroge le plus, depuis que tu es sur ce fil, loïc, c'est que tu n'as de cesse de répéter que les vegans te dérangent, qu'ils devraient se taire, que ce ne sont pas des gens agréables, etc., en somme, tu as une intolérance aux vegans, mais par contre tu ne peux pas t'empêcher de venir sur ce fil pour lire des vegans parler de ce qui leur tient à cœur, un fil qui s'intitule "Véganisme" et qui donc, pourtant, annonce la couleur ! Masochisme ? Ou besoin impérieux de venir nous faire taire jusque sur ce petit espace qui pourrait être bienveillant sans les trolls et les moralisateurs qui éprouvent de la honte lorsqu'ils voient un lien vers une enquête sur la réalité de l'élevage intensif ?
Albumine Tagada dit :



Il faudrait donc, dans ton monde, suivre ses idéaux, mais sans faire trop de vague pour ne pas déranger autrui, c'est ça ? Sans quoi on est "prosélyte" et on "le crie sur tous les toits"... C'est juste dingue de cynisme et de conformisme, ton truc. Avec cette logique, tout le monde devrait bien la boucler sur ses choix de vie, ses indignations, ses orientations politiques, religieuses, sexuelles ou que sais-je encore pour ne pas bousculer, même à une échelle infime et intime, une forme d'ordre établi. On se tait, on mange sa soupe (au poulet) et on rentre dans le rang - le reste, tu le fais chez toi et en silence. Génial !
 

Oh, t'as encore rien compris. C'est assez impressionnant.
En fait, quand je fais du prosélytisme sur les sujets qui me tiennent à coeur, je viens pas me plaindre que les gens réagissent. Soit tu fais du prosélytisme et alors, forcément, quel que soit le sujet, tu auras des réactions, soit tu vis ton truc et tu milites au sein d'asso et dans ce cas, les autres ne te font pas chier dans ta vie quotidienne.
Faire du prosélytisme tous les jours, dans toutes les situations et avec tout le monde et se plaindre que les gens trouvent ça pénible et te rejette, c'est assez spécial.
Mais si tu ne comprends pas ça, je n'y peux rien. Il y a une limite entre s'engager pour une cause et la porter constamment comme un étendard qu'on balance à la gueule des autres.
Mais c'est bien la première fois qu'on me dit que je suis conformiste et que je ferme ma gueule pour ne pas froisser l'ordre établi. . C'est déjà ça.
loïc dit :
Faire du prosélytisme tous les jours, dans toutes les situations et avec tout le monde et se plaindre que les gens trouvent ça pénible et te rejette, c'est assez spécial.
 

Venir tous les jours, plusieurs fois par jour sur ce fil, pour le lire, alors qu'on est hérissé d'entendre le moindre vegan s'exprimer, c'est assez spécial aussi, non ?

Lymon Flowers dit :
Ben si, en commandant une salade sans poulet, ce dernier ira dans la salade du client suivant au lieu d'aller dans la mienne et le restaurateur en achètera moins.  C'est pragmatique.
C'est plus utopique que pragmatique. Mais l'utopie reste la base pour un combat social, donc ça se comprend.
 
Tu n'as sans doute jamais été confronté au problème mais dans de nombreux troquets, il n'existe encore aucun plat végétarien.
. Je suis intolérant au gluten. Et je peux te dire que le nombre de plat végétarien précisé sur une carte de resturant atomise totalement le nombre de plats annoncé sans gluten. Il est aujourd'hui très rare de ne pas trouver de plats végétariens dans les resto. Je le sais, parce que ça me saoûle un peu qu'une idéologie politique ait plus sa place dans un resto qu'un problème de santé publique. Donc, si tu ne trouves jamais de plat végé, c'est vraiment que tu cherches très peu, on en trouve quasi partout.
 
Si je veux manger autre chose qu'une assiette de frites (ce qui me vaudra de toutes façons les mêmes questions) je vais donc être obligé de demander à la commande d'adapter le plat pour moi.  Je n'ai pas le choix. 
En fait, si. Tout le monde adapte ses principes, tout le temps. C'est la base de la vie en société. Je pense que la société de consommation est un énorme problème et constitue un danger prégnant pour l'humanité. J'essaye de faire attention à ce que je consomme, mais je ne peux pas faire sans. Et c'est le cas d'à peu près tout le monde. Sinon, on tombe dans le jusqu'au-boutisme, et c'est rarement une bonne chose.
 
Mon copain mulsulman qui demande une salade sans lardon est aussi dans le même cas ?  C'est étrange, pourtant lui personne ne lui demande de se justifier. 
C'est bien connu d'ailleurs, en France, les végétariens sont persécutés et les musulmans parfaitement tolérés. Ils n'ont jamais à se justifier. Oser écrire ça, j'ai même pas de mots broken heart
 
À vrai dire, je ne vois pas ce que je fais de différent de toi avec tes intolérances, mais tu sembles avoir décrété que mes idées étant nulles et non avenues il faudrait que je m'en cache.

Mes intolérances, soit je vais manger tout seul, soit j'apporte mon plat, soit je ferme ma gueule et je mange comme les autres. Evidemment, si j'apporte mon plat, j'ai des remarques, on se fout de ma gueule parce que le gluten, c'est une mode et ça passera,...
Tes idées sont tes idées. Je n'ai pas décrété qu'elles étaient nulles, je remarque juste que s'afficher en tant que végétarien tout le temps et se plaindre que ça dérange, c'est un peu fort.
T'as qu'à demander à un militant politique s'il ne se fait pas envoyer chier quand il parle tout le temps des sujets politiques. Ca n'a rien à voir avec le végétarisme, les postures militantes sont toujours mal vues. Afficher son végétarisme au resto et se plaindre d'avoir des remarques, c'est comme se pointer à la fête l'Huma avec un T-shirt Sarkozy et ne pas comprendre pourquoi personne ne veut te parler.
Le végétarisme est une posture politique. Et perso, quand des assos font des plats végétariens, ça me choque. Tout simplement parce qu'elles font rentrer de la politique dans l'asso ce qui n'est juste pas normal pour une asso. Est-ce qu'elles font des plats spéciaux pour les autres préférences alimentaires ? Bien sûr que non. Aujourd'hui, il est très rare de ne pas trouver de plats végétariens. Tous les festivals où je me rends propose une option végétarienne. Il n'y a donc pas un rejet systématique des végétariens. C'est presque devenu naturel de proposer une option végé. C'est donc un combat qui a bien avancé ces 10 dernières années.

loïc dit :Tes idées sont tes idées. Je n'ai pas décrété qu'elles étaient nulles, je remarque juste que s'afficher en tant que végétarien tout le temps et se plaindre que ça dérange, c'est un peu fort.
J'ai dit ça, moi ?  C'est ta lecture, désolé.
Proute dit :

Alors dans mon post, je n'ai absolument pas dit que qui que ce soit devrait avoir honte de quoi que ce soit, c'est ta lecture, alors tu peux réfléchir aux mots te font éprouver de la honte dans la citation qui suit :

Pour en revenir aux animaux (c'est quand même le sujet de ce fil), si vous achetez/mangez du poulet ou des plats cuisinés avec du poulet, ces informations de L214 vous intéresseront sûrement, pour peu que vous soyez intéressés par ce que vous mangez en réalité.

Il y a notamment une pétition à signer, globalement je pense que la majorité des gens, vegan ou non, pourront trouver intérêt à la signer, sachant que c'est un moyen efficace pour L214 de se faire entendre (et de faire entendre la voix silencieuse des animaux).

Si tu ne vois pas la pointe de culpabilisation que tu essayes d'amener dans la première phrase, je n'y peux rien.
 
Les vegans se remarquent au restaurant ?
J'ai bien dit plus haut que c'était moins le cas aujourd'hui. A partir du moment où tu sais qu'une personne est végétarienne au resto, c'est qu'elle a fait quelque chose pour le montrer. Aujourd'hui, il m'arrive d'apprendre que quelqu'un est végé après avoir partagé des repas avec lui. Il y a 10 ans, toutes les personnes végés que je côtoyais, je savais qu'elles étaient végé. Il y avait clairement un militantisme affiché qui pouvait entraîner une réaction de rejet comme pour toutes les formes de militantisme. Aujourd'hui, je trouve que c'est moins marqué (et c'est aussi facilité par la prolifération de l'offre végé).
 
Eh bien ! Les non-vegans aussi, figure-toi, ce sont même eux qui font le plus de bruit en disant des choses comme "ouh, elle est bonne la viande, bien saignante" " ah oui ? tiens, mon poulet aussi, délicieux cuit comme ça" et rarement, voire jamais, "ohlala, ces haricots verts, une tuerie !"
Dans un resto, ça te gêne d'entendre les gens dire du bien de la cuisine ??? broken heart Sérieusement. Et t'as jamais entendu personne faire des compliments sur les légumes ? Si ça te saoule tant que ça, pourquoi continuer à fréquenter des restos où on sert de la viande ?
Donc, oui, quand une viande est très bien cuite, ça se dit, et oui, j'ai déjà entendu des gens dire que les légumes étaient bien cuisinés. Je vis sûrement dans un monde parallèle.
 
Alors quoi, ils faudrait que les non-vegans se taisent, aussi, quand ils mangent ? Comme tu souhaiterais que les vegans le fassent, pour ne pas gêner ton petit confort moral pendant que tu manges ton steak, juste parce qu'ils demandent une waldorf sans poulet ? Je suis sûre que ton voisin de table qui la demande sans oignons ne te dérange pas autant, quoi que tu en dises !
Alors, perso, que tu demandes ton plat sans poulet, sans oignons, sans sauce,... je m'en fous. Ca peut même m'arriver. Mais je ne me plains ensuite d'avoir des réflexions. Tu saisis la nuance. Ton combat végétarien n'est pas le mien, mais, comme je l'ai dit plus haut, chacun son combat. Le seul truc, c'est quand le végé se plaint d'être mal considéré alors qu'il fait des remarques à chaque fois qu'il va au resto. J'ai connu une fille qui demandait à chaque fois à changer un truc dans son plat. Elle n'était pas végé, c'était autre chose. Quand c'est systématique, tu te prends des remarques.
Ce que tu as du mal à comprendre, c'est que ce n'est pas le végétarisme en soi le problème, c'est la posture permanente, le fait de toujours demander un truc différent. Et cette demande systématique pose problème, qu'elle que soit la demande. Pas seulement si elle est végétarienne. Vous demandez systématiquement un ajustement de vos plats. Vous portez donc votre combat végétarien comme un étendard. C'est tellement ancré en vous que vous avez inventé un mot pour parler des végétariens qui feraient une entorse au régime : les flexitariens. On doit avoir aussi des flexi-musulmans, des flexi-communistes,... Y'a que les végétariens qui ont un mot pour ceux qui sont comme eux mais pas jusqu'au-boutiste. Je ne connais aucune autre conviction qui fasse ça.
 
Apparemment, il n'en faut pas beaucoup pour te déranger dans tes convictions de carniste !
Je ne suis pas dérangé. Je les assume pleinement. Après, c'est pas des "convictions". Je mange de la viande. C'est pas un combat pour moi, je me fous que les gens mangent de la viande ou pas. Je ne suis donc pas un carniste. Mais c'est vrai que c'est pratique de ranger les gens dans des cases.
 
Ce qui m'interroge le plus, depuis que tu es sur ce fil, loïc, c'est que tu n'as de cesse de répéter que les vegans te dérangent, qu'ils devraient se taire, que ce ne sont pas des gens agréables, etc., en somme, tu as une intolérance aux vegans,
Euh, non en fait. J'ai une intolérance à l'intolérance végane. Au fait que, souvent, un végan va me faire une remarque parce que je mange de la viande et que je n'en ai pas honte. Par contre, un végane, en tant que personne, ça ne me dérange pas. Quelqu'un qui mange végan, ça ne me dérange pas (même si j'avoue que je ne suis pas sûr d'en connaître, des végé, oui, des végans, je ne pense pas). Mais là encore, en tant que militant végé/végan, vous avez du mal à saisir la nuance. Que vous vous battiez parce que le sort des animaux d'élevage vous importe, très bien, c'est votre droit, vos convictions, chacun les siennes. Que vous veniez me dire que je suis un "criminel" (si, si, ça existe) et que vous vous étonniez d'avoir des remarques désobligeantes en retour, c'est déplacé. Et, je vois bien que vous avez du mal à séparer les deux. Presque chacun de vos messages fait la confusion entre le rejet de votre idéologie militante permanente et le rejet de la personne.
Ce qui est rejeté, en tout cas chez moi, ce n'est pas le végétarime, c'est le militantisme permanent du végé. La nuance est importante.
 
mais par contre tu ne peux pas t'empêcher de venir sur ce fil pour lire des vegans parler de ce qui leur tient à cœur, un fil qui s'intitule "Véganisme" et qui donc, pourtant, annonce la couleur ! Masochisme ? Ou besoin impérieux de venir nous faire taire jusque sur ce petit espace qui pourrait être bienveillant sans les trolls et les moralisateurs qui éprouvent de la honte lorsqu'ils voient un lien vers une enquête sur la réalité de l'élevage intensif ?

Il existe sur ce fil un post sur les recette végés. On est là clairement dans un fil entre végé. Un fil intitulé "Véganisme", c'est autre chose. Oui, j'ai un côté maso, j'aime aller voir comment pense les gens qui ne pensent pas comme moi. Ca me permet de confronter mes idées, de le faire évoluer, de savoir comment pensent les gens qui ne pensent pas comme moi. Une forme d'hygiène mentale.
J'ai longtemps lu ce fil sans intervenir.
Et parler de moralisateur, c'est assez drôle. Ne pas se rendre compte que vous faîtes la morale à tous les non-végés est assez savoureux quelque part.
Et je n'ai éprouvé aucune honte à ce lien. J'ai juste remarqué qu'il y avait encore une petite tendance à essayer de culpabiliser. Je comprends, il m'arrive de faire la même chose pour mes propres combats.

Lymon Flowers dit :
loïc dit :Tes idées sont tes idées. Je n'ai pas décrété qu'elles étaient nulles, je remarque juste que s'afficher en tant que végétarien tout le temps et se plaindre que ça dérange, c'est un peu fort.
J'ai dit ça, moi ?  C'est ta lecture, désolé.

Relis-toi.


C'est quasi la base de cette discussion. Les végés sont persécutés et c'est pénible. C'est ce qui ressort de tous vos messages.
Tu dis qu'on te fait des remarques quand tu demandes à enlever la viande, systématiquement, à chaque fois que tu vas au resto. Donc oui, tu as dit ça. On pourrait même se demander pourquoi un végé va dans un resto qui sert de la viande. Ne pas y aller serait beaucoup plus efficace que demander à retirer la viande d'un plat, non ?

Eh bé.

Relis-moi, vraiment.  J’ai utilisé les mots « persécution, » « systématique,  » « à chaque fois » ou « toujours » ?  Ben non.  J’ai juste dit qu’il me serait agréable qu’on me foute la paix au restaurant.

Tu veux savoir pourquoi je vais dans un restaurant où il y a de la viande ?  Car je ne vais pas imposer à mes clients et collègues d’aller dans un restaurant où on ne sert pas de viande (ça, c’est du prosélytisme on est d’accord ?).  Mais je suis sûr que si j’allais manger uniquement dans des ghettos vegans tu aurais quand même à y redire en mode ouh la vilaine secte.

Et par ailleurs, je crois que tu confonds ostentation et existence, c’est quand même étrange voire effrayant ce que tu proposes.

D’ailleurs la prochaine fois que je sors avec mon ami intolérant au gluten, plutôt que de passer du temps à chercher un restaurant adapté à son régime alimentaire, on ira se faire une pizza, bien fait pour lui.  

Un carniste est quelqu’un qui pense qu’il est éthique de consommer la viande de certains animaux. Aucun combat là-dedans.

“le végé”. C’est ça, nous sommes une entité à la pensée et au profil unique.

La base de cette discussion sur ce fil n’est pas “les végés sont persécutés” mais “les animaux sont persécutés” ou plus justement, “les animaux sont mis au monde et élevés, le plus souvent dans des conditions déplorables, pour être mis à mort à un très jeune âge, pour la consommation des humains, et aujourd’hui et ici, ce n’est pas franchement indispensable”.
Si certains trouvent cela culpabilisateur, alors c’est que la réalité de ce dont ils participent les culpabilise, car j’énonce seulement un fait.

Donc, tu es certaine que tout ce que tu manges n’est pas arrivé dans ton assiette sans qu’il y ait persécution animale ou humaine ?

loïc dit :Donc, tu es certaine que tout ce que tu manges n'est pas arrivé dans ton assiette sans qu'il y ait persécution animale ou humaine ?

Et si ce n'était pas le cas ? Autant tout laisser tomber, et pourquoi pas, manger de la viande humaine et faire du tourisme sexuel ? Autant aller à fond dans ton délire, non ?!

Je ne comprends même pas l'intérêt de ta question, si ce n'est certainement que tu as une idée derrière la tête pour me mettre le nez dans mon éventuel caca et te donner ainsi un sentiment d'avoir raison qui te fera faire des petites flaques partout.

Une fois de plus, tu détournes la conversation de la souffrance animale vers la probité de celui qui la dénonce.

Bref, tu tires sur le messager.


Je pense qu'on va en rester là.

…des flexi chrétiens (ou autre religion…) cela existe…ca s’appelle des croyants non pratiquants !
souvent abrégé en non pratiquant (ce qui laisse sous entendre qu’ils sont croyants…)

c’est dommage que les personnes se prennent des remarques parce qu’elles n’apprécient pas quelque chose…
le problème ne vient pas de cette personne qui veut changer quelque chose dans son plat mais de ceux qui critiquent ou qui acceptent silencieusement cette remarque…

on retrouve cela dans de nombreux combats (sociaux ou autre…la ségrégation au hasard…)

qu’est ce que cela peut fait qu’ils veulent que la viande n’ait pas touché la salade…j’aime pas les olives, sur une pizza je demande sans parce que même en les retirant, la partie autour a le gout de l’olive…et ? cela dérange mes collègues de table…on va me dire que je suis chiant…la prochaine fois celui d’en face ne mangera pas son boudin noir parce qu’il n’aime pas ça…ai je besoin d’être aussi bête (gentil…) que lui en lui faisant une remarque
pas vraiment…
(j’engagerai certainement la discussion sur ses raisons sans vouloir lui montrer que “franchement tu n’es pas dans la bonne démarche…”)

faire une remarque c’est vouloir rester dans la conformité (le groupe) même si dans la situation d’après on se retrouvera être l’anticonformiste…

quant à vouloir hiérarchiser les combats…aucun commentaire

le consensus dur d’arrêter de vouloir faire taire les autres ! des fois que ma position ne plaise pas surprise

Proute dit :
loïc dit :
Faire du prosélytisme tous les jours, dans toutes les situations et avec tout le monde et se plaindre que les gens trouvent ça pénible et te rejette, c'est assez spécial.
 

Venir tous les jours, plusieurs fois par jour sur ce fil, pour le lire, alors qu'on est hérissé d'entendre le moindre vegan s'exprimer, c'est assez spécial aussi, non ?

Je ne suis pas de près ce sujet mais c'est vrai que ce bougre est sacrément motivé à répondre direct à coup de pavés 
Même Nicky Larson n'arrive plus à suivre 

loïc dit :
Albumine Tagada dit :



Il faudrait donc, dans ton monde, suivre ses idéaux, mais sans faire trop de vague pour ne pas déranger autrui, c'est ça ? Sans quoi on est "prosélyte" et on "le crie sur tous les toits"... C'est juste dingue de cynisme et de conformisme, ton truc. Avec cette logique, tout le monde devrait bien la boucler sur ses choix de vie, ses indignations, ses orientations politiques, religieuses, sexuelles ou que sais-je encore pour ne pas bousculer, même à une échelle infime et intime, une forme d'ordre établi. On se tait, on mange sa soupe (au poulet) et on rentre dans le rang - le reste, tu le fais chez toi et en silence. Génial !
 

Oh, t'as encore rien compris. C'est assez impressionnant.
En fait, quand je fais du prosélytisme sur les sujets qui me tiennent à coeur, je viens pas me plaindre que les gens réagissent. Soit tu fais du prosélytisme et alors, forcément, quel que soit le sujet, tu auras des réactions, soit tu vis ton truc et tu milites au sein d'asso et dans ce cas, les autres ne te font pas chier dans ta vie quotidienne.
Faire du prosélytisme tous les jours, dans toutes les situations et avec tout le monde et se plaindre que les gens trouvent ça pénible et te rejette, c'est assez spécial.
Mais si tu ne comprends pas ça, je n'y peux rien. Il y a une limite entre s'engager pour une cause et la porter constamment comme un étendard qu'on balance à la gueule des autres.
Mais c'est bien la première fois qu'on me dit que je suis conformiste et que je ferme ma gueule pour ne pas froisser l'ordre établi. . C'est déjà ça.

Il semblerait qu'on soit beaucoup à ne pas te comprendre, il faut dire. Remets-toi peut-être en question ?
À te lire, je perçois qu'à tes yeux, quelqu'un qui manifeste une préférence, une envie ou une demande ne correspondant pas à la norme la  "balance à la gueule des autres" et devient "prosélyte". Une forme de violence symbolique de la minorité à l'encontre de la majorité, en quelque sorte, qui serait par essence déplacée ou malvenue.
Tant mieux si tu te sens ou si tu passes pour anticonformiste IRL, mais je ne te connais que par écrit. Et ce que je lis là montre seulement que la manifestation par autrui d'une différence (nutritionnelle, économique et philosophique, dans le cas présent) te gêne au point que tu préférerais ne pas l'entendre. Et cette vision, désolé, mais c'est le cœur du conformisme et du conservatisme.

Enfin - et peut-etre surtout - je ne sais pas quel végétarien tu as côtoyé dans le passé pour t’avoir à ce point traumatisé, mais pour en connaître pas mal, la plupart des végés et des végans que j’ai pu croiser dans ma vie sont à des années-lumière de la caricature que tu en fais, à savoir des gens qui “font du prosélytisme tous les jours, dans toutes les situations et avec tout le monde” et “qui portent [leurs idéaux] en étendard qu’ils balancent à la gueule des autres”.
Généralement, quand le sujet est abordé - très souvent par les omnivores, d’ailleurs, avec bien souvent des interrogations sincères sur la pauvreté supposée du régime alimentaire (“Ah là là, moi, je pourrais jamais me passer de steak/fromage/beurre, etc”) - les quelques vegans que je connais passent plus de temps à répondre aux questions qu’on leur pose qu’à accuser les autres de cruauté et à leur balancer leurs certitudes à la tronche.
Tu as sans doute rencontré les mauvaises personnes, ou des gens qui se servaient simplement du végétarisme/véganisme pour se donner de l’importance. Mais du coup, c’est la faute de ces gens précis, pas du végétarisme ni du véganisme.

Étendard vegan

Tric Trac

Proute dit :

Je ne comprends même pas l'intérêt de ta question, si ce n'est certainement que tu as une idée derrière la tête pour me mettre le nez dans mon éventuel caca et te donner ainsi un sentiment d'avoir raison qui te fera faire des petites flaques partout.
 

Je pense que le fait que tu ne comprennes montre le problème.

Juste au-dessus, tu écris :

Proute dit :
La base de cette discussion sur ce fil n'est pas "les végés sont persécutés" mais "les animaux sont persécutés" ou plus justement, "les animaux sont mis au monde et élevés, le plus souvent dans des conditions déplorables, pour être mis à mort à un très jeune âge, pour la consommation des humains, et aujourd'hui et ici, ce n'est pas franchement indispensable".

Tu appliques donc un jugement de valeurs à d'autres humains pour qui ce constat n'est pas un problème. Si tu ne te rends pas compte que tu appliques un jugement de valeur, tant pis, mais il est relativement explicite pour un regard extérieur.

Je ne cherche pas à avoir raison. Je n'ai raison de rien. C'est ton combat. Je ne juge pas ton combat, chacun mène les combats qui lui semblent "juste". Quand je fais remarquer qu'il existe d'autres types de consommation qui génère de la souffrance, je n'essaye pas de hiérarchiser des combats, contrairement à ce que vous essayez tous de faire croire, j'explique juste qu'on peut avoir d'autres combats, qu'ils ne sont pas moins nobles et que considérer que l'élevage d'animaux dans le but de les manger, n'est pas inhumain n'a rien de scandaleux.
Il y a, personnellement, des choses qui me scandalisent infiniment plus. Quand je dis ça, je n'essaye pas de dire que ce pour quoi tu te bats est sans intérêt, j'essaye juste de mettre en perspective le fait qu'on a le droit d'être indigné par autre chose.
Oui, je sais qu'on tu des animaux pour que je les mange, oui je sais que c'est parfois fait dans des conditions plus que condamnables. Mais, à partir du moment où tu consommes, tu cautionnes une forme d'exploitation. Personnellement, j'ai choisi d'essayer, à mon échelle, et de manière tout à fait imparfaite, d'essayer de me battre pour autre chose. Et c'est tout en fait. Juste, qu'un végan vienne m'expliquer que le fait que je mange de la viande fait de moi un assassin, ça me gonfle. Non pas parce que j'ai honte de ce que je mange, mais parce que j'estime qu'on est tous des assassins et qu'il est impossible de lutter sur tous les fronts. Et celui des animaux d'élevage n'est pas ma priorité. C'est mon choix. Je l'assume, que ça vous plaise ou non en fait. Mon choix n'est pas mieux ou pire que le vôtre. Mais relis-toi, la plupart du temps, tu penses que ton choix est une évidence qui devrait s'imposer aux autres.
Albumine Tagada dit :


À te lire, je perçois qu'à tes yeux, quelqu'un qui manifeste une préférence, une envie ou une demande ne correspondant pas à la norme la  "balance à la gueule des autres" et devient "prosélyte".

Bah, ça dépend de la manière dont s'est fait en fait. Après, je ne critique le fait de le faire. Si c'est ta manière de mener ton combat, grand bien te fasse. Par contre, se plaindre d'être rejeté quand on explique à quelqu'un que c'est un assassin parce qu'il bouffe un steack,...
Quand je décide de faire un truc qui n'est pas accepté par la société, je l'assume jusqu'au bout et tant pis pour le regard des autres. On peut expliquer sa démarche végétarienne sans essayer de démontrer que les autres font mal. Et, quand tu manges de la viande et que tu discutes avec un végé, le mot "assassin" n'est pas rare.
Perso, quand je décide de demander une modification de plat, je sais que je vais avoir des remarques. C'est comme ça. Soit je m'en fous, et je le fais, soit j'ai pas envie de polémiquer et je ne change pas le plat.
 

Une forme de violence symbolique de la minorité à l'encontre de la majorité, en quelque sorte, qui serait par essence déplacée ou malvenue.

Là encore, tu affabules. Il existe une pression de la société sur les comportements qui sortent de l'ordinaire. Comme toi, je le déplore. Mais ça existe. Ca ne veut pas dire qu'il faut s'écraser, mais vouloir imposer sa manière de faire, ça n'a aucune chance de marcher.
 

 Et ce que je lis là montre seulement que la manifestation par autrui d'une différence (nutritionnelle, économique et philosophique, dans le cas présent) te gêne au point que tu préférerais ne pas l'entendre. Et cette vision, désolé, mais c'est le cœur du conformisme et du conservatisme.

Là encore, d'où tu tires cette conclusion. S'il existe un rejet aussi fort de la cause végane, c'est peut-être aussi que la manière dont elle s'exprime n'est pas adaptée. Les végés aussi peuvent se remettre en cause