Ah voilà un terrain sur lequel on peut s’entendre !
Effectivement, non seulement les industriels ont plus de moyen de pression (chantage à l’emploie notamment), mais ils arrivent déjà en territoire conquis.
Si on prend le cas de Macron, libéral, financier.
Pas besoin de groupe d’influence pour lui faire prendre des décisions libérales et mettant avant toute chose la finance a l’honneur.
Pourtant… il va être élu par les voix de gauches parce qu’entre peste et choléra on prend le covid.
Même si LREM réussi la présidentielle, elle échouera lors des législatives, et il est fort probable donc que le premier ministre soit issues du partie Les Républicains ou de l’UDI. Mais stoppons là, y a un autre sujet pour parler des élections 2022.
Les lois sécuritaires de plus en plus détournées à des fins politiques (exemple: en assignant à résidence des militants écologistes en prévention pour qu’une COP se tenant en France ne soit pas perturbée).
(Vidéo datant de 2017, mais question qui conserve un intérêt)
L'élection présidentielle est-elle une expression démocratique ?
Approuvons nous tout le package du programme ?
Avons nous la garanti qu'il sera appliqué ?
Le choix d'un quart des français, reflète il une volonté de tout un peuple ?
Consentir un jour est-ce consentir 5 ans ? (en sexualité non)
Impôt:
On a troquer les dynasties monarchiques pour les dynasties aristocratiques/oligarchiques.
Héritage dynastique:
A travail → B hérite de A
B travail → C hérite de B le fruit de sont travail + ce qu’il a hérité de A
C se la coule douce → D hérite de C le travail de A et B
D se la coule douce → E hérite de D le travail de A et B
…
(Note: bien souvent les héritiers de grand groupe héritent surtout du travail de tout les employés qui se sont succédés)
Transmettre le fruit de son travail:
A travail → B hérite de A
B travail → C hérite de B le fruit de son travail (l’héritage de A est redistribuée)
C se la coule douce → D n’hérite de rien (l’héritage de B est redistribuée)
D travail → E hérite de D le fruit de son travail
…
(on appelle ça la “taxe à la Rignano”, vos héritiers héritent de votre plus value, mais la somme de l’héritage que vous avez vous même héritée, qui n’est donc pas le fruit de votre propre travail est alors redistribuée à l’ensemble de la société)
Je tique un peu sur le mot aristocratie, qui recouvre une réalité bien différente de l’héritage de fortunes familiale qui lui est un phénomène bourgeois.
Mais tant qu’une majorité d’électeurs ne comprendront pas que que leur héritage ne va pas « aider leurs enfants », car ils vont devoir au mieux se partager un pavillon de banlieue à un âge moyen de soixante ans au lieu de profiter avant ces soixante ans de ce que pourrait apporter une meilleure redistribution, ce système perdurera.
En démocratie, un peuple a les dirigeants et les lois qu’il mérite. Et aujourd’hui, même quand tu explique la réalité de l’héritage, tu choques.
Le dilemme “vote utile vs vote de conviction” est un problème lié au mode de scrutin uninominal. Le vote par approbation permettrait de laisser plus de latitude aux électeurs.
Vous connaissez déjà la différence entre ces deux modes de suffrage, puisque vous l’expérimentez dans les questions/sondages en ligne:
- Uninominal: vous ne pouvez sélectionner qu’une seule option (cercle correspondant à pointer).
- Approbation: vous pouvez sélectionner autant d’option que vous souhaitez (case(s) à cocher).
Le sujet sur la présidentielle figure dorénavant dans les douves. Merci de débattre de l’actuel élection là bas.
Ce sujet ci est relatif aux différents systèmes démocratiques (innovant ou de par le monde). Institutions, mode de scrutin, etc…
Modération :
la longue série de messages qui suivent proviennent d'un autre sujet qui a été nettoyé.
Il m'a semblé que le présent sujet faisait un bon refuge. La conversation a son intérêt. Merci de la continuer ici.
jmguiche dit :Uphir dit :jmguiche dit :La responsabilité est double, en tant que consommateur et en tant que citoyen ayant le droit de vote pour élire ceux qui décident des gardes fous, les députés. 54 % d’abstention… Nous avons collectivement le monde que nous méritons.Autant je peux te suivre sur la première partie de ton propos, autant le parallèle avec les récentes élections est à mon sens déplacé, voir de mauvais goût.
Mon propos, c’est qu’il y a un garde fous, la loi, et une responsabilité double, celle du citoyen consommateur qui choisit ce qu’il consomme et désigne ceux qui font la loi.
C’est d’une immense banalité, c’est niveau cours d’éducation civique de lycée de mon époque…
En quoi c’est déplacé ou de mauvais goût ?
Tu fais une Nunez ; tu attribues l'échec de notre société au citoyen, et plus particulièrement ici aux abstentionnistes. Personnellement, je trouve que 54% d'abstention devrait être LE message à retenir et qui invite sérieusement à faire bouger les choses. Mais tant qu'il restera 46% de votants pour assoir une poignée de nantis sur leur trône, ces derniers n'auront aucune raison de changer.
Si les politiques étaient des entreprises, il y a longtemps qu'elles auraient mis la clef sous la porte.
Uphir dit :jmguiche dit :Uphir dit :jmguiche dit :La responsabilité est double, en tant que consommateur et en tant que citoyen ayant le droit de vote pour élire ceux qui décident des gardes fous, les députés. 54 % d’abstention… Nous avons collectivement le monde que nous méritons.Autant je peux te suivre sur la première partie de ton propos, autant le parallèle avec les récentes élections est à mon sens déplacé, voir de mauvais goût.
Mon propos, c’est qu’il y a un garde fous, la loi, et une responsabilité double, celle du citoyen consommateur qui choisit ce qu’il consomme et désigne ceux qui font la loi.
C’est d’une immense banalité, c’est niveau cours d’éducation civique de lycée de mon époque…
En quoi c’est déplacé ou de mauvais goût ?Tu fais une Nunez ; tu attribues l'échec de notre société au citoyen, et plus particulièrement ici aux abstentionnistes. Personnellement, je trouve que 54% d'abstention devrait être LE message à retenir et qui invite sérieusement à faire bouger les choses. Mais tant qu'il restera 46% de votants pour assoir une poignée de nantis sur leur trône, ces derniers n'auront aucune raison de changer.
Si les politiques étaient des entreprises, il y a longtemps qu'elles auraient mis la clef sous la porte.
Mais… notre société n’est formée que de citoyens ! Uniquement de citoyens ! Il n’y a plus de rois ni de princes… juste des citoyens qui sont placés à des postes de responsabilité par d’autres citoyens.
Et cela ne fonctionne pas ? Depuis plusieurs générations ?
Mais cela ne saurait être de la responsabilité des pauvres citoyens qui, depuis des décennies élisent ses dirigeants.
Moi j’veux bien.
Il n’y a qu’un type d’acteur dans un jeu, le jeu tourne mal, mais ce n’est pas de la faute des acteurs.
Cela fait bientôt 60 ans que j’entend le même discours sur les politiques. J’en ai même, en 60 ans, vu quelques un qui étaient à la fois honnêtes, compétents, et armés de valeurs humanistes saines. Inutile de te dire que les électeurs (dans leur majorité) n’en n’ont pas voulu.
Et ton discours sur l’abstention, cela fait aussi bientôt 60 ans que je l’entends. Il ne sert qu’à faire élire des gens dont on ne veux pas. Tu t’exprime comme si les abstentionnistes étaient tous du même avis. Si c’était le cas, il faut former le grand parti des ex abstentionnistes, vous trouverez bien quelqu’un pour vous représenter parmi vous ! Vu le taux d’abstention. Ce groupe aurait toute la chambre ! Mais c’est une illusion, l’ensemble des abstentionnistes n’est rien d’autre qu’une somme d’individualités.
Un discours de 60 ans… le discours de tout les partis a plus évolués que celui de certainsabstentionnistes (oui, certains, car beaucoup admettent s’en foutre ou préférer faire autre chose). Et le moins qu’on puisse dire, depuis 60 ans, le partie des abstentionnistes n’a pas beaucoup fait évoluer la société.
Oui, en tant que groupe, nous portons la responsabilité de l’état de notre société.
Uphir dit :Tu fais une Nunez ; tu attribues l'échec de notre société au citoyen, et plus particulièrement ici aux abstentionnistes. Personnellement, je trouve que 54% d'abstention devrait être LE message à retenir et qui invite sérieusement à faire bouger les choses. Mais tant qu'il restera 46% de votants pour assoir une poignée de nantis sur leur trône, ces derniers n'auront aucune raison de changer.
C'est fou cette volonté de faire dire des choses aux abstentionnistes. Par définition, les abstentionnistes n'ont pas de message (ou autant de message qu'il y a d'abstentionniste, ce qui revient au même, in fine).
Même à 75% d'abstention, pas grand chose ne changerait. Tout simplement parce que la "règle du jeu" ne parle pas de ça.
C'est quoi le message de l'abstention ? Personne ne sait trop le dire. Et donc, tant que les abstentionnistes ne feront rien d'autres que s'abstenir, rien ne changera (les dirigeants veulent un fort taux d'abstention, donc s'abstenir les conforte dans leur manière de faire).
Désolé, mais quand tu n’arrives même pas à convaincre un électeur sur deux d’aller aux urnes, tu dois te remettre en question. Si les ventes d’Asmodée chutaient de plus de la moitié en 5 ans, ne crois tu pas que Marc Nunes ne changerait pas son offre ?
Tu peux rejeter la faute sur les abstentionnistes (ceux qui ne consomment pas ou plus le produit “politique”), moi j’en attribue entièrement la responsabilité à l’offre proposée.
jmguiche dit :
La responsabilité est double, en tant que consommateur et en tant que citoyen ayant le droit de vote pour élire ceux qui décident des gardes fous, les députés. 54 % d’abstention… Nous avons collectivement le monde que nous méritons.
J'interviens ici parce que c'est un discours qui me fatigue, surtout parce qu'il est martelé à répétition dans les médias :
- La responsabilité d'un résultat d'un vote tient uniquement au choix des votants.
Le "ouin ouin c'est la faute des 54% d'abstentionnistes si c'est le résultat est ce qu'il est" est faux, archi faux.
Ce n'est qu'un discours qui sert soit à défausser sa propre responsabilité vis à vis de son vote, soit à refuser la réalité qui est son candidat fétiche n'a pas eu la capacité de convaincre les gens, et que dans leur frustration provoqué par cet échec, il faut trouver un bouc émissaire en dehors de son candidat qui fut pourtant incapable de fédérer.
- Ce discours tient aussi à considérer que les abstentionnistes auraient une répartition différente de celle des votants.
Ce qui est faux. Les abstentionnistes ne sont composés que de trois types de personnes :
- ceux dégoûtés de notre système politique et qui ne voient aucune solution dans aucun candidat.
- ceux qui s'en fichent. Contrairement à la première catégorie ils sont dans un mode "tout me convient"
- enfin ceux qui ne vont pas voter parce que ça fait 6 mois que les sondages donnent déjà les résultats, et qui se disent que leur vote ne changera rien alors autant profiter du beau temps.
Et attention, ce phénomène touche autant les votants du potentiel vainqueur ("C'est bon il a de l'avance je peux me permettre de ne pas voter") que ceux du potentiel perdant ("bah c'est foutu, pas la peine de m'embêter à faire le déplacement").
Si tu veux mettre fin à l'abstentionisme, interdisons tout sondage à 6 mois d'une élection.
Dans tous les cas, si c'est gens là avaient voté, le résultat n'auraient rien changé.
- Dernier point, les sondages arrivent à déterminer des résultats proches de la réalité en interrogeant seulement 3000 personnes, alors ce n'est pas les abstentionnistes qui vont changer soit que ce soit.
Si 20 millions de gens confirment le choix des 3000, ne croyez pas que les 20 millions restants auraient fait un choix différent.