bertrand dit:Ticoche dit:
Pour aller plus loin dans le débat, qui aurait appuyer sur le bouton et jusqu'à quel voltage, comme ça ?
Répondre à cette question sur ce forum n'a aucun sens.
Toutefois la réponse de Cookie me parait pertinente. Combien ,parmi ceux qui ont accepté de participer ( pour rien selon l'auteur du documentaire,même pas pour passer à la télé puisque c'était censé être un pilote)croyaient avoir affaire à un simulacre? ( et avaient en définitive raison).L'information est-elle donnée?
Non, je crois pas.
On voit bien que certains participants ont déclaré qu'ils pensaient que c'était un simulacre (l'un d'eux dits même quelques chose comme "on est à la télévision, je suis pas stupide, je me doutais bien qu'on allait pas tuer quelqu'un pour un jeu télévisé"), mais on peut pencher aussi vers l'idée que c'est là un moyen de défense (j'allais dire d'excuse) pour justifier leur attitude.
Certains candidats poussent un énorme soupir de soulagement en voyant revenir Jean-Paul, le faux candidat interrogé, ce qui montre bien qu'ils avaient quand même un gros doute...et malgré ce doute, ils ont continué a envoyer des décharges.
Le commentaire sur les tricheurs m'a beaucoup interessé. Par compassion, pour éviter d'infliger la punition, ou quelles que soient les raisons, le poseur de question tente de donner les bonnes réponses à l'interroger...il triche. Milgram avait déjà relevé cette attitude. le tricheur ne peut aucunement dire plus tard "Non, mais....je savais que c'était bidon", car dans ces conditions, pourquoi essayer de tricher alors ?
Par contre, les poseurs de questions ne voyaient pas leur "victime". Ils l'entendent, mais ne la voient pas (ce qui pouvait peut-être accentuer chez certains l'idée que "tout ça, ça peut pas être vrai")...je me demande alors si le pourcentage de ceux qui vont jusqu'au bout ne serait pas tomber alors de beaucoup s' ils avaient eu une "vision" de la douleur.
De même, dans l'expérience de Milgram comme montrée en tout cas dans "I comme Icare", on voit à un moment donné le poseur de question obligé de toucher sa victime (pour lui rattacher un bras sur le siège). Là, aussi, je me demande de combien aurait évoluer le % "d'extrèmistes" dans l'émission d'hier.
Enfin, j'ai pas bien compris le truc à propos du public...c'était un vrai public, un faux public ? Des vrais et des faux mélés ? Il me semble pas avoir entendu de commentaire là-dessus...pourtant, il y aurait eu beaucoup à dire, car le public servait d'autorité suprème, le dernier recours qui appuyait les décisions de la présentatrice.