En fait, c’est typiquement le genre de jeux où le meilleur ne gagne pas toujours. Celui qui gagne est celui qui joue après le joueur qui fait des boulettes. Une boulette va énormément avantager le joueur qui joue après et qui va en profiter grassement.
C’est vrai pour beaucoup de jeux. A Saint-Petersbourg, à Endeavor ou à Caylus, si le joueur précédent fait un mauvais coup, on a toutes les chances de pouvoir en tirer un avantage.
Ce sont des jeux où il vaut mieux que tous les joueurs aient le même niveau.
Puerto Rico reste un chef-d’oeuvre pour moi. Sauf à 2 joueurs.
Je suis d’accord avec toi @loder mais comme le dit @jer, c’est le cas de beaucoup de jeux. C’est aussi ça qui fait les gagnants et les perdants.
Je reformulerai sans doute en disais que Puerto Rico fait partie de ces jeux où il faut un cercle régulier et prêt à s’investir pour donner au jeu toute sa puissance.
parce que new zealand est la version la plus complète, la plus riche et la plus “ouverte” pour tout les joueurs, sans trop de contraintes comme les autres.
Là je suis d’accord mais ça finit souvent par un craquage d’un joueur qui, voyant qu’il ne peut plus gagner, tue la stratégie de son voisin de droite et offre la victoire à son voisin de gauche. Pour un petit jeu d’ambiance, ça peut mettre du piment autour de la table. Pour un jeu de gestion, je trouve ça très (trop) punitif.
Pourquoi il faudrait qu’un jeu de gestion n’ait pas de “piment” ?
Chez nous, Puerto Rico c’est un jeu sponsorisé par La Baleine et l’office du tourisme de Guérande. Alors oui, ça conduit à d’inévitables injustices, mais au moins ça fait des moments de vie autour de la table dont on se souvient longtemps. J’avoue que j’aime bien les jeux qui permettent ça, même si c’est vrai que ce n’est pas toujours “le meilleur” qui gagne.
Il y avait eu un topic intéressant sur cette problématique du jeu à 2 vs le jeu à 3+ où l’on perd forcément en maîtrise et contrôle du jeu. C'est toujours mieux à 2 !?
Déjà cité 4 fois dans le topic et présenté dans le 1er post, mais je remets une pièce sur Troyes dont j’ai fait une partie ce week-end, et qui mérite toujours son aura de grand ancien inoxydable.
Belle variabilité de configurations au fil des parties grâce aux cartes, interactivité au top, ça bouge et il faut être partout. Le tout dans une durée bien ramassée même à 4 joueurs.
J’ai pas tout lu mais Orléans me paraît être un incontournable
Oui, Orléans fait partie de ces jeux. Il est dans le liste aussi
N’est-ce pas inhérent à ce genre de jeu ? Le kingmaking comme le kingbashing, ça fait partie de ce genre de jeux… Maintenant, si un joueur fait une erreur, c’est qu’un autre aura mieux joué.
Et bien évidemment que tuer la stratégie du voisin c’est aussi un moyen de ne pas finir dernier. Là aussi, c’est le jeu.
Si tu gagnes, c’est que tu as été meilleur que celui qui perd
Pas forcément le hasard peut aussi avoir une grande part.
Oui mais tu gagnes tu as donc été meilleur ! Même si le hasard a joué. Remettre la défaite ou la victoire sur le hasard est réducteur pour l’un ou pour l’autre.
Personne n’a parlé de Richard Coeur de Lion du grand Klaus Teuber? là on est pile poil dans un très bon “jeu d’hier” qui est un peu tombé dans l’oubli (jeu assez frontal mais qui n’a rien à envier aux canons du genre).
C’est effectivement souvent ainsi qu’on se fait avoir. Ce n’est que partie remise, je suppose !
Oh oui, je viens de le mettre dans un de mes cartons de déménagement, c’est un très très bon ancien.
C’est clair, il faudra que je montre définitivement à ces noobs qui c’est le patron !
Ah ok… Je ne me suis pas bien exprimé ou alors, on est pas du même avis ce que je peux très bien entendre et ce qui ne serait pas grave du tout.
Disons qu’un peu (ou beaucoup) de piment dans un jeu d’ambiance qui dure 10 à 20 minutes, ça me plait bien. Un jeu où on négocie, où on crie fort, où on essaie de faire preuve d’autorité, où on est plein de mauvaise foi… Avec des remarques du genre : “Ah mais pourquoi tu fais ça ? C’est n’importe quoi !” bref, on s’engueule, ça pique et c’est le but du jeu.
Mais dans un jeu de gestion qui dure deux heures ou plus, je pars du principe qu’il faut doser les épices parce que quand le dénouement de la partie repose uniquement sur une décision prise à la dernière seconde par quelqu’un qui craque, je me demande finalement à quoi sert tout le temps passé à optimiser, créer, équilibrer, décider, construire… Pour moi (et ce n’est peut être que mon avis), Puerto Rico est un jeu de ce type ou trop de choses ne tiendront finalement qu’à une bonne grosse engueulade de fin de partie.
Je ne suis pas contre l’interaction dans un jeu de gestion mais je suis pour une interaction mesurée. Je ne sais pas qui a parlé d’Endeavor et c’est effectivement un problème que je retrouve aussi dans ce jeu mais thématiquement, ça me dérange moins. C’est un jeu où il y a des canons et donc de l’affrontement évident.
En plus, dans Endeavor, l’utilisation des canons est permise par toutes les personnes qui en ont et donc, quand on va attaquer, il peut y avoir des chaines de conséquences, des ripostes… et c’est la dernière moitié de la partie qui est explosive donc on a le temps de vraiment avoir des moments de négociations épiques. On va dire que sur 1h de jeu, cette partie d’interaction très forte occupe la plupart du temps ce qui en fait un élément central du jeu. On se met d’accord pour créez des liaisons commerciales rapidement vers une colonie mais on se fait souffler la carte de gouverneur. On sent que certains alliés du début de partie veulent tout faire pour abolir l’esclavage alors qu’on avait dit qu’on ne le ferait pas… La discussion, les trahisons et jérémiades sont clairement un élément fort du jeu.
Je trouve que ce n’est pas le cas dans Puerto Rico où on développe son p’tit truc dans son coin pendant 95% du temps et à la fin, paf, les 5% finaux représentent toute la gagne.
Alors un plutot bon jeu (je suis pas le plus grand fan), Descendance. surtout parce que la big box, qui est superbe, est soldée à 35€ chez Ludum… et donc ca vaut vraiment le coût